En aimant ma Mère, ne m’as-tu pas ôté tout droit de te condamner ?

 

« Ceux qui ici-bas aiment la Vierge… aiment ce que Jésus, ici-bas, a le plus aimé. Un jour, il leur sera dit : – Quand tu aimais ma Mère, ton cœur, sans même que tu y penses, devenait conforme à mon Cœur ! Tu ne pouvais t’approcher d’Elle sans t’approcher de Moi, et c’est Moi qui disposais ainsi toutes choses pour te mieux capter. Comment pourrais-je oublier ton amour d’enfant ? Comment pourrais-je ne pas te pardonner ? En aimant ma Mère, ne m’as-tu pas ôté tout droit de te condamner ? »

Cardinal Journet, La définition solennelle de l’Assomption de la Vierge, 1950, p.51.