Apparitions de Notre-Dame d’Akita

Première apparition 5 juillet 1973

Le , alors que sœur Agnès est en prière, une petite plaie en forme de croix (de 2 cm par 3) apparait sur sa main gauche, lui procurant une grande douleur. La plaie ne disparaîtra qu’au mois de septembre. La douleur étant insupportable, sœur Agnès prie Dieu de lui venir en aide. Vers trois heures du matin, elle aurait alors entendu son ange gardien lui dire :

« Ne crains pas. Ne prie pas seulement à cause de tes péchés, mais en réparation de ceux de tous les hommes. Le monde actuel blesse le Très Saint Coeur de Notre-Seigneur par ses ingratitudes et ses injures. La blessure de Marie est beaucoup plus profonde que la tienne. Maintenant, allons ensemble à la chapelle. »

Sœur Agnès prie ensuite devant la statue représentant la Dame de tous les Peuples. C’est alors que la statue aurait dégagé une grande lumière, serait devenue comme vivante. Malgré sa surdité, la religieuse entend :

« Ma fille, ma novice, tu m’as bien obéi en abandonnant tout pour me suivre. L’infirmité de tes oreilles est-elle pénible ? Elles guériront, sois en sûre. Sois patiente. C’est la dernière épreuve. La blessure de ta main te fait-elle mal ? Prie en réparation des péchés de l’humanité. Toutes les filles qui sont ici, et chacune en particulier, sont pour moi aussi précieuses que la prunelle de mes yeux. Dis-tu bien la prière des Servantes de l’Eucharistie ? Allons, prions ensemble. – (Après avoir prié, la voix reprit) – Prie beaucoup pour le pape, les évêques et les prêtres. Continue de prier beaucoup, beaucoup. Transmets à ton supérieur ce qui s’est passé aujourd’hui et obéis-lui dans tout ce qu’il te dira. »

Message de l’ange le 27 juillet 1973

Après avoir assisté à la messe, sœur Agnès entend la voix de l’ange lui dire :

« Tes souffrances prennent fin aujourd’hui. Grave soigneusement au fond de ton cœur la pensée du sang de Marie. Le sang versé par Marie a une profonde signification. Ce sang précieux a été versé pour demander votre conversion, pour demander la paix, en réparation des ingratitudes et des outrages envers le Seigneur. Comme la dévotion au Sacré-Coeur, appliquez-vous à la dévotion au Précieux Sang. Priez en réparation pour tous les hommes. Dis à ton supérieur que le sang est versé aujourd’hui pour la dernière fois. Ta douleur prend fin aujourd’hui. Rapporte-lui ce qui s’est passé aujourd’hui. Il comprendra tout, tout de suite. Et toi, observe ses directives.»

L’écoulement continu de sang de sa main disparait en effet ce jour-là, bien que la plaie reste visible encore deux mois.

Seconde apparition 3 août 1973

Le 3 août 1973 à quinze heures, alors que sœur Agnès médite dans la chapelle du couvent, la statue de la Vierge redevient brillante et comme vivante, se fait de nouveau entendre5 :

« Ma fille, ma novice, aimes-tu le Seigneur ? Si tu l’aimes, écoute ce que j’ai à te dire, car c’est très important. Tu en informeras ton supérieur. En ce monde, beaucoup d’hommes affligent le Seigneur. Je désire des âmes pour le consoler. Pour apaiser le courroux du Père céleste, j’attends, avec Jésus-Christ mon Fils, des âmes qui expient par leurs souffrances et leur esprit de renoncement à la place des pécheurs et des ingrats. Le Père s’apprête à laisser tomber un châtiment sur toute l’humanité pour faire connaître sa colère contre ce monde. Avec mon Fils, je suis intervenue tant de fois pour apaiser le courroux du Père. J’ai empêché la venue de calamités en lui offrant, avec toutes les âmes-victimes qui le consolent, les souffrances endurées par le Fils sur la croix, son sang et son âme très aimante. Prière, pénitence, renoncements et sacrifices courageux peuvent apaiser la colère du Père. Je le demande aussi à ta Communauté. Qu’elle demeure dans la pauvreté, qu’elle se sanctifie et prie en réparation des ingratitudes et des outrages de tant d’hommes. »

Troisième apparition le 13 octobre 1973

La Vierge Marie apparait à sœur Agnès et lui dit :

« Comme Je vous l’ai dit, si les hommes ne se repentent pas et ne s’amendent pas par eux-mêmes, le Père infligera un châtiment terrible à toute l’humanité. Ce sera un châtiment plus grand que le déluge, comme on n’aura jamais vu avant. Un feu tombera du ciel et va faire disparaître une grande partie de l’humanité, les bons comme les mauvais, n’épargnant ni les prêtres ni les fidèles. Les survivants se trouveront si désolés qu’ils envieront les morts. Les seules armes qui vous resteront, seront le rosaire et le signe laissé par mon Fils. Chaque jour, récitez les prières du rosaire. Avec le rosaire, priez pour le pape, les évêques et les prêtres. Le travail du diable s’infiltrera même dans l’Église de manière que l’on verra des cardinaux s’opposer à des cardinaux, et des évêques contre d’autres évêques. Les prêtres qui me vénèrent, seront méprisés et combattus par leurs confrères. L’Église et les autels seront saccagés. L’Église sera pleine de ceux qui acceptent des compromissions et le démon pressera de nombreux prêtres et des âmes consacrées à quitter le service du Seigneur. Le démon va faire rage en particulier contre les âmes consacrées à Dieu. La pensée de la perte de tant d’âmes est la cause de ma tristesse. Si les péchés augmentent en nombre et en gravité, il ne sera plus question de pardon pour eux. Parle avec courage à ton supérieur, il saura encourager chacune d’entre vous à prier et à accomplir des œuvres de réparation. »

Dernier message du 6 octobre 2019

Sœur Agnès Sasagawa, aurait reçu un autre message le 6 octobre 2019, transmis par un ange. Sœur Sasagawa, qui a 88 ans, en a parlé à une sœur, en lui donnant la permission de diffuser le message, qui est assez court en soi.

« Le dimanche 6 octobre, à 3h30 du matin, à Akita, le même ange est apparu devant moi (Sœur Sasagawa) qu’il y a environ 30 ans. L’ange m’a d’abord dit quelque chose de privé.

La bonne chose à répandre à tout le monde est: « Couvrez-vous de cendres », et « s’il vous plaît priez le Rosaire pénitentiel tous les jours. Vous, sœur Sasagawa, devenez comme une enfant et chaque jour, veuillez offrir des sacrifices. Sœur M a demandé à sœur Sasagawa : « Puis-je le dire à tout le monde ? » Sœur Sasagawa lui donna son assentiment et ajouta : « Priez pour que je puisse devenir comme un enfant et offrir des sacrifices. » C’est ce que Sœur M. a entendu.

Certains commentateurs du web ont souligné que le 6 octobre était le jour du début du Synode sur l’Amazonie, avec tout son corollaire d’événements et de controverses discutables.




Méditation évangélique pour la Solennité de St Pierre et St Paul

Solennité de Saint Pierre et de Saint Paul  

Evangile de Jésus-Christ selon Saint Matthieu : 16,13-19

Méditation Evangélique Mariale 

         

« Quand Paul aura ouvert les cœurs en prêchant, Pierre ouvre aux âmes le Royaume des cieux…

Tous deux ont reçu des clefs des mains du Seigneur,

Clef de la connaissance pour l’un, clef du pouvoir pour l’autre… »

Saint Maxime de Turin (vers 420)

Sermon, PL 57,403-404

 

         Césarée de Philippe est située dans le nord d’Israël, au pied de l’Hermon. C’est près de cette ville, aux sources du Jourdain, que Jésus effectue auprès de ses disciples une sorte de sondage évangélique sur son identité : « Au dire des gens, qui est le Fils de l’homme ? » (Mt 16,13). De fait, c’est un dialogue qui commence par le « dire » des foules sur Jésus, mais qui va aboutir à cette question beaucoup plus personnelle et profonde : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » (Mt 16,15). Cette question directe vient « sonder » l’intelligence du cœur de chacun… elle implique une réponse nette et précise sur l’identité de Jésus. C’est là que Pierre proclame :

        « Tu es le Christ, le Fils du Dieu Vivant ! » (Mt 16,16)

         C’est ici la racine unique où l’acte de foi de Pierre fonde La foi de l’Eglise en Jésus-Christ. A travers merveilles et épreuves, cette foi traversera les siècles jusqu’à aujourd’hui où les « signes » nous sont donnés pour entrer dans la vigilance extrême de « la foi des derniers temps ». Car la réponse du Seigneur vient susciter en nos cœurs une telle espérance ! Comme la Sainte Vierge, Il faut repasser en nos cœurs (Lc 2,19) chaque parole :

        « Prenant la parole à son tour, Jésus lui déclare : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux ! Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle ! » (Mt 16,17-18).

         « Heureux es-tu ! » dit d’abord le Seigneur pour proclamer que la foi est la « béatitude » première du chrétien, et que sur terre le bonheur et la paix viennent d’une foi qui ne cesse de grandir dans les joies et les épreuves. Car Jésus le précise : cette révélation faite à Pierre vient du Père « qui est dans les cieux ! » Et puis nous est faite cette promesse divine qui nous fortifie en ces épreuves ultimes de l’Eglise que nous vivons déjà aujourd’hui : « Tu es Pierre, et sur cette pierre, je bâtirai mon Eglise ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle ! » En araméen, Pierre se dit « Kêpha » dont le sens est si puissant : « Tu es Roc et sur ce Roc… » Ainsi, la foi de Pierre est l’assise première et solide sur laquelle toute l’Eglise repose car Pierre est le « vicaire » du Christ.

         L’approche de Saint Léon le Grand est ici lumineuse pour notre temps et elle fortifie la force de notre foi quand il met sur les lèvres du Christ :

        « Autrement dit : Je suis, moi, la Pierre inviolable, la Pierre angulaire qui réunit les deux murs ; je suis le Fondement, et nul ne peut en poser un autre. Mais toi aussi tu es Pierre, parce que tu es affermi par ma force ; et la puissance qui m’appartient en propre nous est commune parce que je t’en fais part. Sur cette puissance, dit-il, je bâtirai mon temple éternel ; et mon Eglise qui doit monter jusqu’au Ciel s’élèvera sur ce solide fondement de ta foi [1]. »

Il en est de même dans notre propre vie de foi : il y a toujours un moment où à travers les sécheresses spirituelles, des évènements imprévus, des épreuves déstabilisantes, nous sommes comme « sondés » dans notre foi en Jésus-Christ : et toi, que dis-tu de Lui ? Pour toi, qui est-il ? Notre foi chemine et persévère et c’est déjà une telle grâce ! Mais nous avons aussi nos chutes et nos fragilités… et c’est là qu’il faut bien comprendre que « les Apôtres ne sont pas exemplaires seulement par leurs vertus, mais aussi par leurs déficiences. Si le Saint-Esprit a voulu que ces déficiences soient manifestées dans l’Evangile, c’est précisément pour nous apprendre que nous risquons de ne pas faire mieux… Pierre et Paul sont les colonnes de l’Eglise ; l’un a trahi Jésus-Christ, l’autre l’a persécuté !…

          Il y a une seule catégorie de gens préservés de ce danger, ce sont ceux qui ressemblent à la Sainte Vierge par leur innocence et humilité. S’ils évitent ces catastrophes, c’est justement parce qu’ils sont convaincus d’être capables du pire par eux-mêmes, alors ils s’enfoncent dans la petitesse des enfants avec une telle profondeur que Dieu les tient à l’abri dans le creux du rocher… Ceux-là ne contesteront pas la nécessité de passer par bien des déconvenues, des désillusions et des retournements pour aimer Dieu et Jésus-Christ !

           La Sainte Vierge a été consciente du danger du péché – tranquillement consciente si j’ose dire, parce que « réfugiée » … C’est ce que j’appelle « la sécurité des humbles », des gens qui ne se croient pas plus forts que la tempête. Celui qui se réfugie ne prétend pas pouvoir faire face aux éléments déchaînés, il dit au contraire : « Je ne crains rien parce que j’ai un bon abri [2]… »

          Nous sommes entrés dans les terribles secousses des derniers temps où l’Ennemi de notre salut va avoir momentanément un pouvoir de tentation redoutable. Par le saint Rosaire et une vie sacramentelle fidèle, blottissons-nous chaque jour dans les bras de Marie pour vivre de « la sécurité des humbles » : là, tout près de son Cœur Immaculé, nous traverserons les épreuves finales dans la paix du Seigneur. Souvenons-nous des franciscains « indemnes » de la bombe atomique d’Hiroshima : ils priaient le Rosaire de la Vierge chaque jour [3] !

 

 + M-Mickaël

[1] Saint Léon le Grand, PL 54,150.

[2] Marie Dominique Molinié, Qui comprendra le Cœur de Dieu ? Saint Paul, 1994, p.89-90.

[3] Voir l’article témoignage : « Le Rosaire, plus puissant que la bombe atomique » dans le site internet « Aleteia », 28 février 2018.




Le jour du départ de sa femme, on lui tend un chapelet…

Rafael Garcìa Flores, 48 ans, vit aujourd’hui à Detroit aux États-Unis avec ses deux jeunes enfants. Il y a quelques années, sa femme a demandé le divorce et s’est ensuite remariée avec un autre homme. Un événement douloureux pour Rafael qui a trouvé un refuge et un soutien dans le regard de la Vierge Marie et dans le Seigneur.

Si Rafael était « un catholique du dimanche », cette séparation a marqué un tournant dans sa vie de foi et l’a conduit à un changement radical. « Cela a été une vraie souffrance, mais depuis, une porte s’est ouverte : j’ai cessé de ne vivre ma foi que le dimanche, par tradition. Après la douleur du divorce, la foi est devenue une conviction très forte. »

Le jour du départ de sa femme – un évènement totalement inattendu pour lui et ses enfants, alors âgés de 4 et 2 ans – Rafael a appelé ses témoins de mariage. « Le jour même, ils m’ont proposé de m’accueillir chez eux et le lendemain, nous sommes allés ensemble à la messe. » Rafael se souvient que ce jour-là, à la sortie de l’église, une personne est arrivée et lui a dit : « Tiens, prend ça. »

C’était un chapelet. Rafael n’a jamais su qui était cette personne et ne l’a jamais plus revue depuis, mais à partir de ce jour, il a conservé ce chapelet et a commencé à le prier tous les jours. « C’est là que ma conversion a commencé. Depuis huit ans, je ne cesse de le prier », affirme Rafael.

Si le chapelet et sa dévotion à Notre-Dame de Guadalupe lui ont permis de se sentir plus proche de la Vierge Marie, l’Eucharistie lui a permis de faire une véritable rencontre avec Jésus. Depuis sa séparation, Rafael se rend à la messe plusieurs fois par semaine, accompagné parfois de ses deux enfants. « La messe est la plus grande prière, elle nous change et nous fait devenir meilleurs », a-t-il affirmé. Lorsque sa femme l’a quitté, elle a demandé l’annulation du mariage, mais l’Église a refusé. Elle s’est ensuite remariée civilement avec un autre homme. Quant à Rafael, il a fait un tout autre choix. Il a décidé en effet de rester fidèle au sacrement du mariage, et de rester chaste : « Depuis que je suis séparé et divorcé, j’ai vécu dans la chasteté. »

Un chemin pas toujours facile pour lui, mais il dit trouver la force auprès du Seigneur : « Je suis conscient de n’avoir pas vécu mon mariage de manière catholique, mais maintenant je reste chaste grâce aux sacrements. » Si ses deux enfants ont beaucoup souffert, Rafael ne cesse de leur expliquer que la souffrance est partie intégrante de la vie. Mais pour lui la solution est toujours le pardon : « La souffrance doit toujours nous conduire au pardon. Je pardonne à ma femme tous les matins », explique-t-il.

Source : https://fr.aleteia.org/2023/04/13/rafael-divorce-deux-enfants-je-reste-chaste-grace-aux-sacrements/




Message de Marie à Medjugorje le 25 juin 2023

«Chers enfants,
le Très Haut me permet d’être parmi vous pour prier pour vous, pour être une Mère pour vous et votre refuge.
Petits enfants, je vous appelle: revenez à Dieu et à la prière, et Dieu vous bénira abondamment.
Merci d’avoir répondu à mon appel. »