La voyante : Luz Amparo
La difficile enfance et la jeunesse de Luz Amparo Cuevas
Luz Amparo Cuevas est née le 13 mars 1931 au hameau de El Pesebre, commune de Penascosa, dans la province d’Albacete, au sein d’une famille d’une extrême pauvreté. Elle perd sa mère à 16 mois, son enfance et sa jeunesse se déroulent dans les plus extraordinaires tribulations : séjour dans un orphelinat, chez un grand-père berger, dans une famille d’adoption. Elle est reprise par sa marâtre qui l’oblige à dormir dans un placard et la prive souvent de nourriture. L’enfant, qui ne sait pas prier, invoque néanmoins la Sainte Vierge, lui demandant de l’emporter auprès de sa mère.
Après un nouveau séjour dans une institution de la région d’Alicante qui recueillait gratuitement les enfants abandonnés, elle retourne quelque temps chez son père et sa marâtre. Puis, ne sachant presque pas lire ni écrire, elle part à Madrid chez sa tante Antonia ; elle travaille dans la capitale comme domestique jusqu’à ce qu’elle épouse, à 25 ans, le jeune Nicasio Barderas, le 18 février 1957 à l’Escorial, où s’établit le jeune couple. Leur foyer s’agrandira bientôt de sept enfants. Mais de graves ennuis de santé contraindront la famille à vivre à un certain moment de la charité publique. Atteinte d’une maladie cardiaque, Luz Amparo voit sa santé s’améliorer notablement après un pèlerinage à Lourdes, et elle peut reprendre son travail de domestique dans diverses familles. La santé de son mari Nicasio était et restera toujours fragile. Luz Amparo travaille comme employée de maison dans le même immeuble.
Dieu l’amène doucement à lui
Vers le mois de mai 1970, déjà, alors qu’elle se trouvait à l’hôpital Clinico de Madrid, elle déclara avoir vu à deux reprises auprès d’elle un mystérieux personnage « vêtu d’une blouse blanche, chevelu et barbu, au teint doré et aux yeux verts » : pendant une opération de l’appendice, puis une nuit où il se tint debout à la tête de son lit sans rien dire. Lorsqu’elle parle du « docteur barbu » au personnel de l’hôpital, on met ses observations sur le compte de l’anesthésie, car il n’y a pas de médecin barbu à l’hôpital.
Une dizaine d’années plus tard, le 12 novembre 1980, alors qu’elle quitte l’appartement de ses patrons, le couple Martinez, pour rentrer chez elle, le même mystérieux personnage la suit toujours sans mot dire. Le Lendemain matin, alors qu’elle se rend à son travail, même scénario. Elle confie la chose au concierge, Marcos, qui ne voit rien.
Le soir du 13 Novembre 1980, alors qu’elle s’apprête à ranger dans une armoire du linge qu’elle venait de repasser, Luz Amparo entend une voix forte et claire qui lui dit : « Ma fille, prie pour la paix du monde et pour la conversion des pécheurs. Le monde est en grand danger ». Affolée, elle confie son étonnement et son angoisse au concierge qui constate comme elle qu’il n’y a personne dans la pièce. Mais la même voix persiste : « Ma fille, n’aie pas peur ». En même temps, Luz Amparo voit la pièce s’illuminer et le même personnage qu’elle avait vu à l’hôpital et dans la rue lui apparaît dans une sorte de nuée lumineuse et lui dit : « Je suis ton Père céleste (si Jésus l’appelle Ma fille. N’est-il pas logique qu’Il soit son Père aux Cieux ?). Dans cette maison il n’y a aucune sorcellerie. Prie pour la paix du monde et pour la conversion des pécheurs. Aimez-vous les uns les autres. Tu vas recevoir des épreuves de douleur ».
Premières stigmatisations et progrès spirituels
Le matin du 15 Novembre 1980, Luz Amparo a la vision d’une Croix au milieu d’une lumière resplendissante. Sur la Croix apparaît le Christ en proie aux douleurs de la Passion. En même temps Luz Amparo commence à saigner du front et des mains. Comme elle éprouve des douleurs très vives, elle s’écrie : « Mais qu’est-ce que c’est ? ». Le Crucifié lui répond : « Ma fille, c’est la Passion du Christ. C’est une épreuve. Tu dois la supporter entièrement. » « Mais je ne peux pas le supporter », réplique-t-elle. Et Jésus insiste : « Si toi tu ne peux pas le supporter pendant quelques secondes, quelles souffrances j’ai eu à supporter Moi-même pendant des heures entières sur la Croix, mourant pour ceux-là mêmes qui étaient en train de me crucifier ! Tu peux sauver beaucoup d’âmes par tes souffrances ». Jésus lui demande si elle accepte et elle répond : « Avec votre aide, Seigneur, je le supporterai ».
A partir de ce moment, Luz Amparo change. En même temps qu’elle intensifie sa vie spirituelle d’une façon admirable et exemplaire, se multiplient chez elle des phénomènes aussi étonnants qu’extraordinaires : saignements sur le front, les yeux, la bouche, une épaule, le dos, le côté, les mains, les genoux, les pieds ; parfois avec des plaies visibles, parfois avec du sang sans plaies, d’autres fois sans plaies ni sang, mais avec une douleur aiguë correspondant à des plaies invisibles, selon la scène de la Passion qu’elle contemple. On a vu un cœur en relief au centre de sa poitrine, sanguinolent, traversé d’une épée ou d’une flèche dirigée obliquement du côté droit en haut, au côté gauche en bas. Des apparitions de Notre Seigneur, de la Vierge, des Anges, du diable… Des senteurs agréables et durables. Une langue étrange. Des bilocations. De nombreuses conversions. Des lévitations. Des communions mystiques. Un enregistrement inexplicable de bandes magnétophone. Des guérisons de maladies d’autres personnes qu’elle prenait sur elle-même, etc…
Les saignements qui commencent soudain, ne laissent lorsqu’ils prennent fin aucune marque sur la peau. Lorsque commencent les douleurs, on voit toujours un rayon de lumière qui se dirige vers elle. Malgré les douleurs si intenses, elle ressent intérieurement une grande paix et un grand bonheur. Lorsqu’elle tombe en extase, elle voit Notre Seigneur crucifié, et à côté de la Croix elle voit la Vierge vêtue d’un manteau noir qui couvre son corps de la tête aux pieds, avec un voile de gaze blanche sur la tête, qui tombe sur l’épaule droite et passe sous le menton. A la fin de l’extase, elle cesse de les voir.
Il semble que Notre Seigneur permet au « pouvoir des ténèbres d’agir contre elle, parfois par le diable en personne ; parfois par l’intermédiaire de personnes qui, soit par des paroles qu’elle entend elle-même, soit par écrit, l’insultent, se moquent d’elle et de ces faits, la calomnient et suscitent contre elle de faux témoignages. Mais il semble aussi que Notre Seigneur lui a annoncé tout cela et lui donne la force nécessaire pour le supporter avec une patience exemplaire. Le curé s’est opposé à elle, quoiqu’en avouant : « J’ai peine à penser qu’il s’agisse d’une plaisanterie, parce qu’Amparo Cuevas est une brave femme ».
Stigmatisations publiques
Au début tous ces phénomènes furent maintenus dans un secret relatif parce qu’Amparo l’avait demandé à tous. Normalement, les phénomènes ne survenaient plus que les vendredis. Ces jours-là Amparo se levait le matin avec une petite tache noire au creux et sur le dos des mains. Elle comprenait ainsi qu’elle aurait une extase dans la journée et elle s’organisait en conséquence. Mais malgré ces précautions, les stigmatisations la surprirent dans des lieux aussi différents et inattendus qu’une église (église de Santa Gema à Madrid, 24.11.1980), une boulangerie (5.12.1980), le parloir d’une école où elle était allée rendre visite à une religieuse (12.12.1980) ou dans un couvent de Carmélites. Et ce jusqu’à la Semaine Sainte de 1981, où le Seigneur indiqua à Amparo qu’il voulait qu’elle ait désormais les extases dans l’intimité. Mais la rumeur de ces phénomènes extraordinaires s’était répandue dans l’Escorial et au-delà, suscitant engouement tapageur et critiques acerbes.
Premières apparitions et demandes de la Vierge Marie
C’est le 1er Mai 1981, premier vendredi du mois, que la Sainte Vierge apparut pour la première fois à Luz Amparo, habillée de son vêtement de deuil maintenant si bien connu. C’était à Cortès, dans la province d’Albacete, où Amparo avait voulu se rendre pour prier devant une statue de la Vierge vénérée à cet endroit. En la regardant tristement, la Vierge dit à Amparo : « Ma fille, ne cessez pas de réciter le saint Rosaire. Le saint Rosaire récité avec dévotion a beaucoup de pouvoir. Je vous demande très peu de chose : je vous demande de prier car, par vos prières et vos pénitences, vous nous aiderez, mon Fils et moi, à sauver beaucoup d’âmes qui errent dans l’attente de quelqu’un qui les sauve ».
Le 10 Mai 1981, Notre Dame lui apparut de nouveau, tout de blanc vêtue, irradiant une lumière resplendissante, et lui dit : « Ma fille, dis à tous mes enfants qu’ils respectent très bien le message que je leur ai donné, prier le saint Rosaire. Mais ils doivent s’approcher davantage de l’Eucharistie car beaucoup d’entre eux ne l’ont pas fait. Qu’ils communient les premiers vendredis et que tous ceux qui communient ce jour-là prient pour l’Eglise catholique afin que les chrétiens soient plus unis».
C’est le dimanche 14 Juin 1981 que la Sainte Vierge apparut pour la première fois sur un frêne du Pré-Neuf, vêtue de noir avec sous la capuche de même couleur qui lui couvrait la tête, un voile blanc transparent. Elle dit à Amparo : « Je suis la Vierge douloureuse. Je veux que l’on construise en ce lieu (elle en montre l’emplacement précis) une chapelle en l’honneur de mon Nom. Que l’on y vienne de toutes les parties du monde pour méditer la Passion de mon Fils, qui est tant oubliée. Si l’on fait ce que je dis, il y aura des guérisons. Cette eau guérira. Quiconque viendra prier ici chaque jour le saint Rosaire sera béni par moi. Beaucoup seront marqués d’une croix au front. Faites pénitence, faites oraison ».
A partir de ce jour, la Vierge continua d’apparaître à Amparo, à des dates diverses mais surtout le premier samedi du mois. Notre-Seigneur lui apparaît aussi en même temps que sa sainte Mère.
Les bilocations
Dans le « Premier récit authentique des apparitions de l’Escorial »[1], il est cité sept manifestations de bilocation de Luz Amparo. dont une en présence du père Alphonso Maria Lopez Sendin, son confesseur qui a confirmé cette bilocation. Toutes ont été vérifiées et il s’avère que c’est un Ange, probablement l’Ange Gabriel, qui a pris les apparences, la voix et qui a accompli les travaux habituellement faits par celle-ci ! Ayons à l’esprit que le charisme de bilocation a été observé en bien des saints et mystiques, tels que saint Benoit, saint Bernard, mais plus récemment le Padre Pio, mère Yvonne-Aimée de Malstroit et Marthe Robin.
Le « martyre » de Luz Amparo
Luz Amparo a souvent été l’objet de mystérieuses attaques du démon et de ses séides. Mais le 26 mai 1983, trois personnes (deux hommes et une femme), la tête couverte d’une cagoule, assaillirent brutalement Luz Amparo alors qu’elle se trouvait seule en prière au Pré-Neuf, la dénudèrent complètement et jetèrent ses vêtements dans l’abreuvoir situé à quelques pas de l’arbre des apparitions. Puis en la rouant de coups, ils lui ordonnèrent de déclarer faux tout ce qu’elle disait lui être arrivé, les Apparitions de Notre Dame et les messages, en proférant toutes sortes de blasphèmes qu’ils tentaient de lui faire répéter. Ne parvenant pas à lui faire nier les Apparitions, ils menacèrent de la violer et de la tuer en la pendant à un arbre ou en l’étranglant. Voyant sa dernière heure venue, acceptant consciemment le martyre pour témoigner de l’authenticité des Apparitions, elle s’écria : « Mon Dieu, mon Dieu, est-ce possible ? Cela aussi Tu vas le permettre ? » . A ce moment-là, les malfaiteurs entendirent un bruit, comme d’une pierre qui tombe, et s’enfuirent, laissant leur pauvre victime nue, inanimée, tuméfiée et couverte de sang. Ce n’est que plusieurs heures après, que son mari, inquiet de ne pas la voir revenir, la découvrit dans cet état. Elle fut transportée à l’hôpital, mais, comme Jésus, elle pardonna à ses bourreaux. De son lit de souffrances, elle déclara à leur adresse : « je leur pardonne et Je donnerais ma vie pour eux, si c’était nécessaire. Ce qui compte, c’est de sauver leur âme » .
OBEISSANCE DE LUZ AMPARO A LA HIERARCHIE
Les Apparitions qui ont été souvent accompagnées de prodiges innombrables et extraordinaires, ont commencé à attirer au Pré-Neuf une foule considérable de pèlerins en provenance de toutes les régions d’Espagne et même de l’étranger, du Portugal et de France. En 1985, l’Archevêque de Madrid, Don Angel Suquia suggéra à Luz Amparo de ne plus se rendre au Pré-Neuf réciter le chapelet. Pourquoi ? Parce que si les pèlerins se rendaient au Pré-Neuf pour observer les phénomènes ou les prodiges, alors ils cesseraient d’y aller et ce constat serait suffisant pour attester l’absence de surnaturel. Luz Amparo obéit. Mais les pèlerins continuèrent à fréquenter le Pré-Neuf.
A partir de ce moment-là, les extases ainsi que les messages célestes du premier samedi du mois, eurent lieu le matin, et Luz Amparo était entourée de ses proches. Les extases comme les messages furent enregistrés en vidéo et sur cassettes-audio et les messages retransmis aux pèlerins l’après midi, après les prières récitées autour du frêne. Nous insistons sur le fait que ce ne fut pas un choix de Luz Amparo, mais un acte d’obéissance à la Hiérarchie, qu’elle a toujours respectée. Cet acte est un signe évident de son humilité et de son obéissance envers l’Eglise et atteste qu’elle n’est qu’un simple instrument dans les mains de Celui qui lui a donné une mission très singulière : Dieu. Outre le fait de ne plus se rendre au Pré-Neuf, Luz Amparo a choisi la voie du silence, de la simplicité et une vie cachée. Elle parle et elle n’agit que pour rendre gloire à Dieu et à sa Sainte Mère.
Le dernier message pour le monde, a été donné en Mai 2002.
La Très Sainte Vierge :
Ma fille, Me voici comme Mère d’Amour et Mère de Miséricorde. Aujourd’hui, Je viens avec le manteau d’or ma fille. Ce manteau est sans fin ; il porte gravé en lui, l’amour des hommes. Chaque rose ma fille, est une prière qui a jailli avec amour de la bouche des hommes. Je veux que les hommes me donnent des preuves de leur amour. Avec l’amour tout est facile, ma fille, parce que l’amour peut tout. Le monde a été racheté par amour et c’est avec l’amour que les âmes recevront la gloire.
Voilà pourquoi le monde est dans cette situation, ma fille, parce que l’homme est sans amour, l’homme est égoïste, l’homme ne manifeste pas à Dieu que la plus grande preuve d’amour ce sont les œuvres. Mais aujourd’hui l’homme confond l’amour avec la passion, avec la flatterie. Je veux des âmes qui me témoignent leur amour par des œuvres ; les louanges ne vous sont d’aucun profit, et combien d’âmes aiment qu’on les flatte ! Et combien d’âmes aiment être seigneurs et non serviteurs. Il n’y a qu’un seul Seigneur des Seigneurs. N’aimez pas distraire vos oreilles par de vaines flatteries !
Notre Seigneur :
Ma fille, je veux que tu me témoignes ton amour comme tu es en train de le faire, par la souffrance, le sacrifice et le dévouement. Ne permets à personne de te flatter, fuis ceux qui te flattent et prouve-le moi par des actes, ma fille !
Toi, abandonnes toutes tes misères, moi je les ferai disparaître et je les consumerai dans mon amour.
Mais malheur à ceux qui aiment les louanges sur la Terre, ils reçoivent déjà ici-bas leur récompense, mes enfants et ils perdent l’éternité !
Malheur à ceux qui aiment claironner ce qu’ils font alors que moi je dis : « Que ta main droite ne sache pas ce que fait ta main gauche », et combien publient à son de trompe ce qu’ils font, mes enfants.
Je veux seulement avertir les hommes que l’amour est le commandement le plus important pour le salut des âmes. Toutes ces âmes ma fille, sont parvenues par amour. (Le Seigneur montre à Luz Amparo une demeure céleste dans laquelle il y a beaucoup d’âmes). Là où il n’y a pas d’amour, il n’y a que destruction, envies, rancœurs ;
ne vous comportez pas comme Caïn : il disait qu’il aimait son frère et il l’a tué par jalousie. Sa colère a fait de lui un malfaiteur, par jalousie.
Mes enfants, je vous demande seulement de méditer tous les messages, car tout est en train de s’accomplir. Méditez-les du premier jusqu’au dernier ; vous verrez comme tout ce qui a été dit, s’accomplit.
Aimez l’Eglise, ne la critiquez pas en raison de la défaillance des hommes,
l’église restera debout.
C’est pourquoi je demande aux prêtres de se consacrer à leur ministère, de rassembler les brebis perdues et de cesser d’être des fonctionnaires ; qu’ils gagnent des âmes, avec amour et tendresse, pour le troupeau du Christ, car tout n’est devenu que passions et plaisirs.
Et tant de messages, dit-on encore ! Mais mes enfants, êtes-vous aveugles ? Je vous dis et redis encore : (vous êtes) aveugles, sourds et je demande aux âmes consacrées de beaucoup prier pour l’Eglise, le Saint Père, et les brebis égarées.
Mes enfants, aimez, mais d’un amour pur et saint, qui procède du Cœur du Christ. Convertissez-vous et repentez-vous, mes enfants, méditez les messages.
Il n’y aura plus de message, mais il y aura des bénédictions très spéciales, et des marques qui demeureront scellées sur les fronts.
Accourez à ce lieu, mes enfants, vous serez tous marqués et bénis avec des bénédictions très spéciales ; et méditez tous les messages.
Mes enfants, comme votre cœur est endurci ! Ces paroles si tendres de votre Mère du Ciel ne vous attendrissent-elles pas ? Mes enfants, repentez-vous et convertissez-vous ; n’offensez pas davantage le Seigneur, il est tellement offensé ; je vous demande seulement prière, sacrifice et pénitence pour pouvoir réparer tant de péchés que l’on commet dans le monde. Je vous ai dit que le démon portait en triomphe les sept péchés capitaux. Il faut que les hommes tournent leur regard vers Dieu, se repentent et mènent une vie sainte d’amour et de dévouement envers Dieu. Il y a beaucoup de pharisiens qui vivent non selon l’esprit mais selon la chair et les vices.
La Très Sainte Vierge : Priez, priez mes enfants et approchez-vous du sacrement de l’Eucharistie mais en état de grâce, mes enfants, car vous commettez beaucoup de sacrilèges.
Levez tous les objets. Ils seront tous bénis avec des bénédictions spéciales pour les pauvres pécheurs. Je vous bénis comme le Père vous bénit, par l’intermédiaire du Fils et avec le Saint Esprit
Reconnaissance et position de l’Eglise
En 1993, l’Eglise, en la personne du Cardinal Angel Suquía y Goicoechea, Archevêque de Madrid, signe un premier décret d’approbation. En décembre de cette même année, le Cardinal Suquía y Goicoechea visite longuement les différentes maisons de l’Oeuvre fondée par Luz Amparo.
Le 14 juin 1994, au treizième anniversaire de la première apparition de Notre Dame des Douleurs sur le frêne du Pré Neuf (la date n’a sans doute pas été choisie par hasard), le Cardinal Angel Suquía y Goicoechea signe deux Décrets officiels d’approbation canonique:
- le premier Décret approuve les statuts de la Fondation Pie autonome (caritative) Vierge des Douleurs, qui a pour objectif de s’occuper des plus deshérités, notamment des vieillards en fin de vie et sans ressources, la dotant d’une personnalité juridique publique propre.
- le deuxième Décret érige canoniquement l’Association Publique de Fidèles Réparateurs de Notre Dame la Vierge des Douleurs, qui comprend 3 branches:
- a) une communauté de familles et de personnes célibataires, qui mettent leurs biens en commun et vivent une vie fraternelle sur le modèle des premiers chrétiens (cf.le livre des Actes des Apôtres).
- b) une nouvelle famille religieuse avec les 3 voeux religieux, les « Séculières Réparatrices », qui ont pour vocation de s’occuper des plus deshérités, « sans horaire et sans salaire « . Ces religieuses sont formées dans le couvent de Peñaranda de Duero, dans le diocèse de Burgos, avec l’approbation de l’Archevêque de ce diocèse. Elles sont actuellement au nombre d’une cinquantaine.
- c) une communauté vocationnelle, constituée de jeunes gens issus de la communauté, qui ont la vocation religieuse ou sacerdotale. Actuellement une dizaine sont en formation dans un séminaire près de Tolède. D’autres sont en pré-formation pour les rejoindre.
Le 21 juillet 1994, le Cardinal Angel Suquía, Archevêque de Madrid et Ordinaire de L’Escorial, a signé un nouveau Décret pour nommer le Chanoine Don José Arranz Arranz, du diocèse de El Burgo de Osma, professeur de Grand Séminaire et chargé du Patrimoine de son diocèse, en qualité de Chapelain de l’Association Publique de Fidèles Réparateurs de Notre Dame la Vierge des Douleurs (érigée canoniquement le 14 juin précédent: cf. ci-dessus). Don José Arranz. qui se partageait jusqu’ici entre ses activités dans le diocèse de El Burgo de Osma et l’assistance spirituelle de l’Oeuvre fondée par Luz Amparo, est sur le point de s’installer définitivement à L’Escorial.
Le 8 novembre 1996, le nouvel archevêque de Madrid, le Cardinal Antonio María Rouco Varela, qui a succédé au Cardinal Angel Suquía lorsque ce dernier a été atteint par la limite d’âge, a nommé un deuxième chapelain, le Père José María Ruiz Uceda, pour seconder leChanoine José Arranz: c’est un jeune prêtre qui avait reçu sa vocation sacerdotale à L’Escorial.
En septembre 2006, le Cardinal Don Antonio Rouco Varela, Archevêque de Madrid, a demandé aux séminaristes dont la vocation est née au PréNeuf de l’Escorial de résider à La Magdalena pour qu’ils puissent bénéficier de l’accompagnement spirituel de Luz Amparo. Celle-ci continue à vivre chez elle avec son mari et ses enfants célibataires.
En Juin 2009, le même Cardinal a autorisé que la Sainte Messe soit célébrée au Pré Neuf pour les pèlerins venus pour le premier samedi du mois. Cette décision permet la concélébration de la Sainte Eucharistie par tous les prêtres présents.
Le samedi 6 février 2010, l’Archevêque de Madrid fait un nouveau pas en faveur des apparitions en déclarant qu’il ne voyait pas d’inconvénient à ce que les âmes consacrés, prêtres, religieux et religieuses se rendent au Pré-Neuf de l’Escorial pour la procession et les prières du premier samedi du mois. Prions pour que tous les messages et apparitions de Notre Seigneur Jésus et de la Vierge Marie à l’Escorial soient reconnus rapidement comme ayant une origine céleste.
Le 30 Avril 2012, l’Archevêque de Madrid autorise la construction d’une chapelle dans le Pré Neuf de l’Escorial. Cette décision de l’Eglise Catholique est une avancée importante vers la reconnaissance plénière des apparitions, la Vierge Marie avait demandé cette construction lors de son apparition dans le pré, le 14 juin 1981. Malheureusement, les détracteurs, après de nombreuses plaintes, ont réussi à faire en sorte que la justice déclare la construction de la chapelle illégale, ordonnant sa destruction. Cela s’est passé sous le regard étonné et douloureux de la fille de Luz Amparo et de quelques religieuses et membres de l’oeuvre. Or, puisque cette chapelle était provisoire, en attendant de construire la définitive, peut-être que derrière cet épisode se cache la main de la Providence pour celle qui viendra plus tard…
Mort de Luz Amparo
Luz Amparo est décédée le 17 août 2012. Le 19 août 2012, au milieu d’une multitude de pèlerins, la première Eucharistie dans la chapelle dont la construction avait été autorisée quelques mois auparavant a eu lieu à l’occasion des funérailles de Luz Amparo.
Interview de Luz Amparo par Mgr Laurentin :
RENCONTRE DE LUZ AMPARO CUEVAS A l’ESCORIAL,
PAR MONSEIGNEUR RENE LAURENTIN,
LE 2 FÉVRIER 2008
Après la Messe de la Présentation de Jésus au Temple, Luz Amparo m’a reçu dans la grande maison de la Communauté. Sont aussi présents le Chanoine Don José Arranz, aumônier de la Fondation de Torralba, et le Père José Maria, Chapelain de l’œuvre. Luz Amparo est assise sur son fauteuil roulant car elle est affaiblie.
Mgr L : monseigneur Laurentin
L.A. : Luz Amparo Cuevas
Mgr L : Quel a été votre premier contact avec la Sainte Vierge et comment l’avez-vous vécu?
L A : Cette expérience m’a conduite au service des nécessiteux et en renouvelant mon esprit. Auparavant, je ne savais rien de tout cela et je vivais sans Dieu. J’ai toujours cru qu’il y avait quelque chose et Quelqu’un. Pour moi çà a été un enrichissement surtout dans la connaissance de Dieu et une grande joie pour mon âme qui peu à peu, a été comblée. Et on en arrive à se dire qu’on ne pourrait plus vivre sans Dieu. C’est quelque chose de très intime ; on mène une vie très intime avec Dieu et on en arrive à tomber amoureux de Lui, et de tout ce qui est de Lui : on ne peut plus vivre sans Lui.
Mgr L : Avez-vous perçu des paroles, des locutions, ou avez-vous eu des visions de la Sainte Vierge ou des Apparitions ?
L A : J’ai eu des apparitions de la Sainte Vierge et j’en ai eu beaucoup.
Mgr L : La première fois, c’était en quelle année ?
L A : En 1981.
Mgr L : Vous souvenez-vous du mois ?
L A : Oui, en Juin, le 14.
Mgr L : Était-ce une vision intérieure ou une vision qui se trouvait en face de vous ?
L A : Elle était devant moi mais pénétrait à l’intérieur de moi-même.
Mgr L : Oui, il en est toujours ainsi. Quand il s’agit d’une communication authentique, celle-ci n’est jamais purement extérieure.
L A : Mais pour ma part, je touchais et je voyais.
Mgr L : Pouvez-vous me décrire la Sainte Vierge, comment est-Elle ? Ses vêtements ? Son visage ?
L A : Je ne l’ai pas toujours vue vêtue de la même manière. Je l’ai souvent vue avec une tunique jaune (couleur du Vatican) et Elle avait les armoiries du Pape sur Sa cape. Sa chevelure est rousse, frisée. D’autres fois, je l’ai vue en Vierge douloureuse.
Mgr L : Avait-elle un voile ?
L A : Elle avait un voile qui se croisait sous le cou et était habillée d’un manteau noir et d’une tunique de couleur grenat. Ses yeux verts sont très beaux et nul mot ne peut exprimer la beauté de ce `vert’. C’est une beauté comme il n’y en a pas. Elle a un teint mat, bronzé comme si Elle avait pris le soleil.
Mgr L : La couleur des cheveux ?
L A : Roux.
Mgr L : Comme David.
L A : Elle est très belle.
Mgr L : Pendant combien de temps l’avez-vous vue ? Je pense que maintenant les Apparitions sont terminées.
L A : Maintenant les Apparitions sont privées.
Mgr L : Sans message ?
L A : Il y a des messages, mais ils sont privés. Ce matin la Vierge était en douloureuse. Elle est venue avec Son enfant et Elle me l’a donné pour que je l’embrasse.
Mgr L : Alors, rien n’est terminé ?
L A : Ça continue.
Mgr L : Quel est votre espoir pour l’avenir des Fondations ?
L A : Mon espoir est que chaque jour, cette œuvre grandisse en accueillant des pauvres et des nécessiteux. Je veux inculquer aux Religieuses qu’elles doivent se sanctifier en se consacrant aux pauvres et aux nécessiteux ; elles peuvent être fières de les accueillir et de s’en occuper.
Mgr L : Y -a-t-il encore des ennemis ?
L A : Des ennemis, nous en avons beaucoup et nous sommes très persécutés. Maintenant quelques évêques et quelques prêtres commencent à comprendre… Le Cardinal est en relation avec nous et notre relation est bonne.
Mgr L : Avec les deux Cardinaux, le précédent et l’actuel ?
L A : Oui. Le précédent a approuvé l’Association et il est venu célébrer la messe à la Fondation.
Mgr L : Il a passé une journée entière avec vous ?
L A : Oui. Il a parlé. Eux aussi sont très persécutés ; on en a parlé.
Mgr L : Le Cardinal actuel est-il venu vous voir ?
L A : Non, c’est nous qui sommes allés le rencontrer à Madrid.
Mgr L : Il n’est pas venu vous voir ?
L A : Non, mais il va venir. Il y a des évêques qui sont venus, plusieurs membres de la Hiérarchie ainsi que des prêtres.
Mgr L : Y -a-t-il un message pour les pèlerins français ?
L A : La Sainte Vierge aime beaucoup les pèlerins français parce que les français ont une grande affection pour Elle. Elle les aime beaucoup. Elle leur donnera le centuple et c’est ce qu’Elle fait pour ceux qui travaillent dans cetœuvre et pour l’effort qu’ils font de conduire les pèlerins.
Mgr L : Je sens que c’est une bénédiction de Dieu et je l’avais ressenti lorsque je vous ai vue pour la première fois, que vous étiez avec le Seigneur, et que vous étiez transparente, un peu comme Bernadette.
L A : Non, je ne suis pas comme Bernadette. Je n’en suis pas là, j’ai encore beaucoup de chemin à parcourir.
Mgr L : La même transparence pour nous. Je voudrais demander la bénédiction de la Sainte Vierge pour nous et aussi pour moi. Il m’est difficile de bien servir la Sainte Vierge parce que, comme j’ai perdu mes yeux, il y a beaucoup de choses que je voudrais faire mais que je ne peux. J’ai terminé plusieurs œuvres dont la vie de Marie et un autre volume sur la Présence… J’ai quasi terminé une œuvre sur la façon dont la Vierge a vécu concrètement toute sa vie. Telle que nous la connaissons et comme nous connaissons sa prière, le Magnificat et tous les messages qu’Elle a reçus, si on les comprend, ils nous font pénétrer comment Elle a vécu.
- G. Etcheverry : Luz Amparo a vu beaucoup de scènes de la vie de la Sainte Vierge.
Mgr L : Ah oui ? Mais vous ne l’avez pas écrit.
L A : Vous les avez dans les messages.
Mgr L : Quelles scènes avez-vous vues ? Par exemple…
L A : Comment St Joseph a fait connaissance de la Sainte Vierge. Elle quitte sa terre avec St Joseph. Ils n’avaient rien alors, pas de voiture. Ils ont une mule et toutes leurs affaires sont sur la mule. Quand Elle est partie avec St Joseph, Elle était alors enceinte, l’Ange lui avait annoncé qu’Elle allait être mère, mère du Fils de Dieu. Elle avait demandé comment, puisqu’Elle ne s’était engagée envers aucun homme et qu’Elle voulait garder sa virginité. Alors ils sont allés vivre, et Elle attendait qu’on leur remette un appartement. Quand ils ont trouvé un logement, Marie vivait dans une pièce et St Joseph dans une autre.
Mgr L : A Nazareth ? L
A : Oui, à Nazareth. Il respectait beaucoup la Sainte Vierge. Il ne l’a jamais vue se déshabiller car ils avaient deux chambres séparées. Il l’a toujours vue, vêtue. Il a toujours eu un grand respect à son égard. Je vois la Sainte Vierge enceinte, elle est en train de coudre, les oiseaux chantent à sa fenêtre ; alors Elle leur demande de se taire parce qu’Elle est en train de parler avec Son enfant. Les oiseaux se taisent. Alors Elle se met à converser avec Son Fils et l’enfant se mettait à genoux (dans le ventre de sa mère) pour prier avec Elle. Et lorsque naît l’Enfant, la Sainte Vierge ne permet pas que St Joseph assiste à la naissance. L’Enfant nait, et il naît comme s’Il était enveloppé d’or. Il va dans les mains de l’Archange St Gabriel, et l’Archange St Gabriel Le passe à l’Archange St Raphaël, et l’Archange St Raphaël Le passe à l’Archange St Michel. Les trois Archanges sont présents lors de la naissance de l’Enfant. Mais St Joseph voit tout en songe : St Joseph voyait, avant l’accouchement, que la Vierge étaitenceinte et que ce n’était pas de lui. Alors il pensait que ce n’était pas possible. Il voyait que son ventre s’arrondissait. Il ne comprenait pas. Il faisait confiance à la Sainte Vierge mais Elle, Elle n’a pas voulu lui dire quoi que ce soit. Elle le voyait souffrir mais Elle n’a rien voulu lui dire jusqu’à ce que Dieu lui révèle tout. Alors Joseph, qui était sur le point de La quitter, a tout vu en songe.
Mgr L : Avez-vous vu la fête d’aujourd’hui, quand Joseph et Marie sont allés au Temple avec Jésus ?
L A : Oui, j’ai vu comment les Anges le présentent au Temple qui est tout rempli d’anges. Et là il y a Siméon ; les Anges chantent de très beaux cantiques. Et l’enfant est le Fils de Dieu. Il y a des scènes très touchantes. C’est très long, il y a beaucoup à dire.
Mgr L : Avez-vous vu comment ils avaient perdu Jésus lorsqu’Il avait douze ans ?
L A : Oui. Ils allaient en colonne. Les hommes étaient avec les hommes et les femmes avec les femmes. Jésus allait donc avec Son père. Quant à la Sainte Vierge, Elle pensait que Jésus était avec Son père ; et St Joseph pensait que Jésus était avec Sa Mère. Et ce, jusqu’à ce qu’Ils arrivent à une étape où tout le monde s’arrête et là Ils se sont rendus compte que l’enfant avait disparu. Alors Ils commencent à Le chercher partout et Ils reviennent sur leurs pas. A l’entrée de Jérusalem, Ils demandent si l’on n’avait pas vu un enfant de 12 ans à cheveux blonds et bouclés. Dans plusieurs maisons, on leur dit qu’ils L’avaient vu mendier pour les pauvres et qu’Il était allé dans les faubourgs, distribuer aux pauvres tout ce qu’Il avait recueilli. La Sainte Vierge et Saint Joseph Le cherchaient partout. Alors la Sainte Vierge dit à St Joseph : Notre enfant ne peut se trouver qu’en deux endroits : ou Il est dans le Temple, ou Il est avec les nécessiteux ou bien les malades. Ils ont cherché dans les faubourgs et on leur a dit qu’effectivement, un enfant avait apporté de la nourriture et les avait laissés dans une grande paix et une grande tranquillité. Ensuite Ils sont allés dans les hôpitaux et on leur a dit qu’un enfant était venu leur rendre visite et que l’état de santé de la plupart des malades s’en était trouvé amélioré. Les malades étaient rentrés chez eux parce qu’ils avaient été guéris. Puis la Sainte Vierge et Saint Joseph sont allés au Temple chercher Jésus. Quand Ils sont entrés très discrètement dans le Temple. Ils ont vu Jésus qui expliquait la Loi de Dieu à tous les docteurs et Ses explications les confondaient tous.
La Sainte Vierge s’est mise à genoux, en prières, et Elle disait que Son cœur était rempli de joie en voyant Son Fils. Il en était de même pour St Joseph. Lorsque Jésus eut terminéson discours, Il s’approcha de Ses parents et Ils lui dirent : `Mais où étais-Tu ? Nous te cherchions’. ‘Ne savez-Vous pas que Je dois être au service de Mon Père ?’ leur répondit Jésus.
Alors Ils demeurèrent sans parole car Ils comprirent la Sagesse qu’Il avait en Lui.
Mgr L : Avez-vous vu la Sainte Vierge au pied la Croix, lors de la mort de Jésus ? Comment L’avez-vous vue ?
L A : Oui. Elle s’agrippait aux pieds de Jésus en pleurant amèrement. J’ai vu toute l’amertume de la Sainte Vierge. J’ai vu comment Elle suivait Son Fils avec Marie Madeleine. Et j’ai vu comment les soldats sont en train de fabriquer une croix ; et j’ai vu comment on l’insultait: `vois, cette croix est pour Ton Fils. Mais la Sainte Vierge Marie a toujours suivi Son Fils jusqu’au Golgotha.
Mgr L : Elle L’a suivi avec les saintes femmes ?
L A : Oui, Elle a toujours été accompagnée, on ne L’a jamais laissée seule.
Mgr L : Et avec St Jean ?
L A : Avec St Jean. Saint Jean ne L’a jamais abandonnée. Alors, Jésus meurt. Le fouet avec lequel on le flagellait, avait un fer recroquevillé en quelque sorte et quand on le flagellait, on lui arrachait des lambeaux de chair.
Mgr L : C’est la flagellation.
L A : Oui, sur le chemin (du Golgotha), on Lui donnait des coups de pied sur le visage, aux jambes, aux pieds, et Il est tombé plus de trois fois. Il était tout ensanglanté, méconnaissable, rempli de sang jusqu’à ce qu’Il parvienne au Golgotha. On L’a placé sur la croix sur laquelle Il priait, parce que, dans Sa maison, Jésus priait déjà tous les jours sur une croix. Alors Il a demandé cette croix-là et elle lui a été concédée. Comme cette croix n’était pas à sa mesure, on a commencé à tirer Ses bras, et on L’a attaché avec une corde, à la ceinture, aux pieds et aux mains.
Mgr L : Attaché ou cloué ?
L A : On L’a d’abord attaché et ensuite cloué.
Mgr L : La Vierge était-Elle à la sépulture avec Joseph d’Arimathie ?
L A : Oui, Elle y était.
Mgr L : Avez-vous écrit toutes ces scènes de la vie de Jésus ?
L A : Ces scènes sont dans les messages. P L : Ont-elles été publiées ?
- G. Etcheverry : Il y a actuellement deux livres qui ont été publiés : `Les messages de 1980 à 1984′ et `Les messages de 1992 à 1998′.
Mgr L : La Vie de la Sainte Vierge est racontée dans les messages ?
L A : Je ne peux parler davantage car je n’ai plus de salive. Il me manque une glande…
Mgr L : Je suis très heureux de vous avoir rencontrée,
Père José Maria : Y -a-t-il un traducteur pour la traduction en espagnol du `Dictionnaire des Apparitions’?
Mgr L : Il y aura une traduction en italien l’an prochain, une traduction en portugais, mais pas en espagnol.
Père José Maria : Quel dommage.
Mgr L : Peut-être que je trouverai quelqu’un.
L A : Le Père Laurentin est-il âgé ?
- G. Etcheverry : Oui, il a 90 ans.
Mgr L : Peut-être faut-il vous laisser vous reposer maintenant ? L A : J’ai une maladie : quand je parle, j’ai une glande qui s’assèche.
Mgr L : Faites une prière intérieure avec nous pour les pèlerins français et puis pour mes yeux, pour que je puisse servir mieux la Sainte Vierge. L A : Je prierai pour vous. Mgr L : Merci beaucoup.
L A : Nous allons partir. Mgr L : Je vous remercie beaucoup pour le temps que vous m’avez consacré. L A : Je prierai pour vous, pour votre cécité et votre pèlerinage.
Mgr Laurentin : Continuez. L’essentiel, c’est d’avoir la lumière éternelle et de pouvoir la communiquer et c’est plus difficile quand on a perdu la vue.
Les messages
Les messages son consultables années par années en cliquant sur ce lien.
Le Sceau des élus
Dans son premier message du 14 Juin 1981, la Sainte Vierge avait dit : « Beaucoup seront marqués d’une croix au front ». Luz Amparo fut la première à recevoir ce jour-là ce Sceau céleste. Par opposition la Sainte Vierge parla aussi, à plusieurs reprises en 1983 et 1984, du chiffre de l’ennemi, le « 666 », avec lequel « il est en train de marquer les siens ». Mais Elle promit, le 25 juillet 1983, que « beaucoup de ceux qui viennent en pèlerinage au Pré-Neuf seront marqués de la Croix des élus ». Elle réitéra sa promesse le 7 mai 1988 : « Les hommes n’ont pas tenu compte de mes paroles, mes enfants : J’ai demandé en ce lieu une chapelle en l’honneur de mon Nom et J’ai demandé qu’on vienne y prier de toutes les parties du monde. Car quiconque viendra en ce lieu sera béni et marqué d’une Croix au front. Et maintenant, Je promets que tous ceux qui viendront en ce lieu recevront le Sceau afin que l’ennemi ne puisse s’emparer de leur âme ». Tout récemment encore, les 4 novembre et 2 décembre 1995, « les anges furent chargés de marquer du Sceau le front de tous les présents » Ap, 7.3, alors que Notre Seigneur donnait une « bénédiction spéciale pour le Jour des ténèbres ».
La Vierge des Douleurs : « Je promets que tous ceux qui viendront en ce lieu seront marqués du sceau (la Croix des élus), pour que l’ennemi ne puisse ravir leur âme (conforme à Ézéchiel 9,6), et à celui qui viendra en ce lieu les premiers samedis du mois, en s’approchant des sacrements de la Pénitence et de l’Eucharistie, je lui donnerai des grâces spéciales pour cheminer sur la terre ; et Je lui assure la vie éternelle, car Je le garderai dans la Lumière, et il ne tombera pas.»
Le 4 mai 2002, Jésus déclare : « Convertissez-vous et repentez-vous, mes enfants, méditez les messages. Il n’y aura plus de message, mais il y aura des bénédictions très spéciales, et des marques qui demeureront scellées sur les fronts. »
Ceci est une promesse divine d’une Puissance et d’une Force exceptionnelles pour traverser ces prochains Avertissements et Tribulations en étant certain d’être parmi les élus quand les Anges feront le tri entre l’ivraie et le bon grain, Mt 13.36-43 ! Faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour conserver intact ce sceau de Dieu, sans commettre de fautes graves, en restant en amitié avec Dieu, et agissant et priant pour que ceux qui ne l’ont pas encore, puisse l’obtenir. L’un des moyens, parmi d’autres, est de venir en pèlerinage à l’Escorial, un premier samedi de mois.
En effet, Notre Seigneur a dit à Luz Amparo le 2 septembre 1989 « Je marque des fronts et Satan traque cette marque. Mais cette marque prévaudra sur les fronts et les portes de l’enfer resteront fermées devant ce signe ».
La Sainte Vierge : Oui, ma fille, tu ne sais pas combien d’âmes montent au ciel par l’intermédiaire de vos prières ; elles montent en foule lumineuse, par bandes lumineuses vers le ciel et cela me donne beaucoup de joie ; mais J’éprouve une grande tristesse car il y a beaucoup de pécheurs qui ne veulent pas se sauver. J’intercède pour eux, mais ils ne tiennent pas cas de moi, ils ne veulent pas se sauver. Je sais, ma fille, que tu pries pour les prêtres. Beaucoup de prêtres ne sont pas dignes d’une prière, car ils offensent constamment mon Fils. Oui, ma fille, certains prêtres, ministres de mon Fils, à cause de leur mauvaise vie, de leurs erreurs, de leurs irrévérences, de leur mauvaise disposition lorsqu’ils célèbrent les saints mystères, à cause de leur amour de l’argent, des honneurs et des plaisirs, manquent de la pureté requise, ma fille. Les péchés des personnes consacrées appellent la justice divine et attirent la vengeance car ils ont encore plus de responsabilité que quiconque et qu’ils condamnent beaucoup d’âmes. Beaucoup de prêtres détruisent l’amour envers mon Fils, et beaucoup d’âmes se condamnent à cause de leur mauvais exemple. Certains chefs et guides du peuple de Dieu ont délaissé la prière et la pénitence et le démon a obscurci leur intelligence.
Voici que la vengeance est à leur porte, parce qu’on ne trouve presque plus personne pour implorer la miséricorde et le pardon pour le peuple ; il n’y a pas d’âmes généreuses ; il n’y a presque plus personne qui soit digne d’offrir à l’Eternel une victime sans tache en faveur du monde. Dieu va châtier d’une manière sans précédent.
Les mauvais livres abonderont sur la terre ; les esprits des ténèbres répandront de tous côtés le relâchement universel dans tout ce que le service de Dieu requiert, ma fille. Le Vicaire de mon Fils aura beaucoup à souffrir, parce que, pendant un temps l’Eglise sera livrée à de grandes persécutions ; ce sera le temps des ténèbres, l’Eglise passera par une crise horrible. Oui, ma fille, on abolira le pouvoir civil et ecclésiastique. Chaque individu devra se guider par lui-même et s’imposer à ses semblables. Toute justice sera foulée et bientôt, de toutes parts, on ne verra rien d’autre qu’homicides, haines, discordes, l’humanité sans amour et les familles sans amour.
Qu’il ne vous importe pas de souffrir, mes enfants, car ensuite, regarde ce qui vous attend ; comme tout ceci est merveilleux. Ici il n’y a pas de jalousie, mes enfants ; ici il n’y a pas de méchanceté, tout n’est qu’amour, félicité, pureté. Souffrez mes enfants, car il vaut la peine de souffrir pour obtenir tout cela. Sois humble, ma fille, tu sais que l’humilité est la base principale de tout et c’est l’orgueil qui condamne tous les hommes, car l’enfer est rempli d’orgueilleux, et c’est avec l’orgueil que Satan a formé son armée. Sois humble, ma fille, obéis à ton père spirituel, tiens cas de ses conseils. Répandez mes messages dans le monde entier. Adieu, ma fille, sois forte, ma fille. Adieu.
Les serviteurs de Dieu seront préservés
Les 24 Février et 17 mars 1983, la Sainte Vierge annonce à Luz Amparo : « Voici la terre promise des élus. Jésus régnera comme Roi des Rois sur la terre. Il n’y a que lumière de toutes parts. Les vaisseaux célestes sont préparés pour transporter les élus à la terre promise. Ces vaisseaux viendront entourés d’une lumière bleue comme une sorte de nuée. Mais, regarde cet autre lieu : mort, mort et obscurité de tous côtés ; ce sera horrible. Ne craignez pas ; continuez à prier. Si Dieu est avec vous, que pouvez-vous craindre ? Celui qui reniera mon Fils, sera renié par le Père. Soyez des apôtres des derniers temps, ne vous laissez pas intimider. »
L’Apocalypse (7, 1-3) dit « Après quoi je vis quatre Anges debout aux quatre coins de la terre, retenant les quatre vents de la terre pour qu’il ne soufflât point de vent, ni sur la terre, ni sur la mer, ni sur aucun arbre. Puis je vis un autre Ange monter de l’orient, portant le sceau du Dieu vivant ; il cria d’une voix puissante aux quatre Anges auxquels il fut donné de malmener la terre et la mer : « Attendez, pour malmener la terre et la mer et les arbres, que nous ayons marqué au front les serviteurs de notre Dieu. » Il s’agit de la Croix de Notre Seigneur Jésus, notre Sauveur donnée au Pré-Neuf de l’Escorial.