12 décembre : Notre-Dame de Guadalupe : « Je suis votre mère miséricordieuse »

Dans ce troisième volet de méditation sur les fêtes mariales de l’Avent, nous vous présentons aujourd’hui Notre-Dame de Guadalupe.

Le samedi 9 décembre 1531, très tôt le matin, Juan Diego, un indigène de 54 ans converti au christianisme depuis quelques années, marche au pied de la colline du Tepeyac au nord-ouest de Mexico. Il entend alors un chant merveilleux d’oiseaux.

Puis une voix féminine l’appelle: «Juanito, Juan Dieguito.» L’usage du diminutif fait penser à une mère qui appelle son petit enfant. Arrivé au sommet du mont, Juan aperçoit une très grande dame aux vêtements brillants comme le soleil. À ses pieds, la nature semble transfigurée en pierres précieuses.

Juanito, le plus humble de mes fils, où vas-tu ?

— Madame, je dois atteindre ton église à Mexico, afin de poursuivre les choses divines qui nous sont enseignées par nos prêtres.

Comprends bien, le plus humble de mes fils, que je suis la toujours vierge Sainte Marie, Mère du vrai Dieu pour qui nous existons, du Créateur de toutes choses, Seigneur du ciel et de la terre. J’aimerais qu’une église soit érigée ici, rapidement, afin que je puisse vous montrer et vous donner mon amour, ma compassion, mon aide et ma protection, parce que je suis votre mère miséricordieuse, à vous, à tous les habitants de cette terre et à tous ceux qui m’aiment, m’invoquent et ont confiance en moi. J’écoute leurs lamentations et je remédie à leurs misères, leurs détresses et leurs peines. Va au palais de l’évêque de Mexico et tu lui diras que je manifeste un grand désir qu’ici une église soit construite en mon honneur.

— Madame, je vais obéir à tes instructions; maintenant je dois te quitter, moi, ton humble serviteur.

« Je ne suis rien »

En toute hâte, Juan se rend au palais épiscopal raconter ce qu’il a vu à Mgr Zumarraga. Mais celui-ci a de la peine à le croire et le renvoie. Déçu, il retourne alors voir la dame et lui demande d’envoyer à sa place une personne importante qui inspire le respect, afin qu’on la croie, «car moi, je ne suis rien, je suis une petite ficelle, une minuscule échelle, une queue, une feuille», dit-il.

Mais la dame lui répond : « Écoute, ô le moindre de mes fils, tu dois comprendre que j’ai de nombreux serviteurs et messagers à qui je peux confier l’accomplissement de mon message et l’exécution de mon désir, mais c’est toi précisément que je sollicite et demande de m’aider afin que, par ta médiation, mon vœu soit accompli. Je t’implore ardemment, toi le moindre de mes fils, et avec fermeté je t’ordonne d’aller demain voir l’évêque.» Juan retrouve confiance et se décide à retourner voir son évêque le lendemain matin.

Comme à Lourdes et à Fatima, la Vierge choisit toujours les plus petits pour porter les plus grands messages. De cette manière, elle nous rappelle que le grand secret de l’Évangile réside dans l’humilité, unique réceptacle de la charité. «Il élève les humbles» (Lc 1,52); «Il faut qu’il grandisse, et moi, que je diminue» (Jn 3,30); «Qui s’abaisse sera élevé» (Lc 9,14). Car seul le pauvre de cœur peut accepter de tout recevoir de Dieu et de tout partager aux hommes.

«Ni doute ni soupçon»

Après avoir longuement attendu, Juan raconte de nouveau son histoire à l’évêque.

Cette fois, ce dernier prend le temps de l’interroger rigoureusement. Mgr Zumarraga est mieux disposé, mais il lui demande un signe qui confirmera ses paroles. Juan se rend donc de nouveau rencontrer la dame sur la colline, et celle-ci lui dit: «Très bien, mon petit, tu repartiras là-bas demain, afin de porter à l’évêque le signe qu’il a demandé. Avec cela, il te croira et dans son regard il n’y aura ni doute ni soupçon. Et sache, mon petit, que je te récompenserai pour ta sollicitude, tes efforts et ta fatigue à mon égard. Je t’attendrai ici demain.»

Mais le lendemain, l’oncle de Juan étant à l’article de la mort, il ne peut accomplir sa mission, prenant plutôt le temps de trouver un médecin et un prêtre pour son oncle.

«Que ton cœur ne soit pas troublé»

Le lendemain 12 décembre, passant près de la colline, Juan cherche à éviter la dame, car il a peur et honte de lui avoir désobéi.

Mais celle-ci le voit et le réconforte : «Écoute-moi et comprends bien, le moindre de mes fils, rien ne doit t’effrayer ou te peiner. Que ton cœur ne soit pas troublé. N’aie pas peur de cette maladie ni d’aucune autre maladie ou angoisse. Ne suis-je pas là, moi qui suis ta Mère ? N’es-tu pas sous ma protection ? Ne suis-je pas ta santé ? Ne reposes-tu pas heureux en mon sein ? Que désires-tu de plus ? Ne sois pas malheureux ou troublé par quoi que ce soit. Ne sois pas affligé par la maladie de ton oncle, il n’en mourra pas. Sois assuré qu’il est maintenant guéri.»

Elle lui dit aussi de grimper sur la colline pour cueillir des roses en plein hiver. Ces fleurs seront le signe qu’a demandé l’évêque. Juan les garde précieusement dans son pauvre manteau fait en fibre de cactus. Il se précipite alors à l’évêché et déplie son manteau devant l’évêque. Les roses tombent à terre et laissent apparaitre sur le manteau une fabuleuse image de la Mère de Dieu.

L’évêque tombe à genoux, prie, demande pardon à la Vierge pour son incrédulité et place le manteau dans sa chapelle. Il demande à Juan l’emplacement exact où il doit faire construire une église. De retour à sa maison, Juan retrouve son oncle guéri miraculeusement par la Vierge qui lui est apparue et qui lui a révélé vouloir être appelée Notre-Dame de Guadalupe.

Patronne des Amériques

En 1533 la construction du premier sanctuaire est déjà achevée. Dans les années qui suivent, les conversions d’Indiens explosent pour atteindre plus de 8 millions de baptisés en 1537, soit plus de 3500 par jour! Plusieurs autres églises toujours plus grandes seront construites au fils des ans, jusqu’à l’actuelle érigée en 1976 et dont le toit de bois est un cadeau de l’Église du Canada.

Le 14 novembre 1921, pendant la révolution anticatholique au Mexique, une bombe placée dans un bouquet de fleurs explose sous l’image. L’explosion détruit les marches de marbre de l’autel et les chandeliers. Le retable en marbre est cassé en morceaux. La croix en laiton du tabernacle se plie même en deux. Les vitres de la plupart des maisons proches de la basilique se brisent. Par contre, celle qui protège l’image n’est même pas fêlée. Et – ô miracle! – l’image demeure intacte.

Pie XII déclare Notre-Dame de Guadalupe patronne des Amériques en 1946. Chaque année, de 10 à 20 millions de pèlerins se rendent au sanctuaire, ce qui en fait le plus important lieu de pèlerinage marial au monde.

Une image miraculeuse

L’image de Notre-Dame de Guadalupe est la seule œuvre d’art qui vient du ciel! Elle est un signe encore pour nous aujourd’hui. L’image ne comporte aucun coup de pinceau et semble imprimée photographiquement sur le manteau. Les étoiles sur le manteau de la Vierge rendent compte de la position exacte des constellations vues de Mexico au matin du 11 décembre 1531 à 10 h 40. Le dessin des étoiles est inversé, comme s’il avait été projeté sur le tableau à partir d’une source extérieure.

Dans les yeux de la Vierge, on peut apercevoir au microscope l’image convexe des personnes regardant le manteau de Juan Diego quand il le déplia. Cette image respecte le phénomène optique de Purkinje-Sanson, découvert dans les années 1880.

En 1981, des experts de la NASA n’arriveront pas plus à expliquer l’origine inconnue des couleurs…

En 1936, le Prix Nobel de chimie Richard Kuhn étudie des fibres du manteau et constate que les colorants utilisés ne sont pas d’origine minérale, ni végétale, ni animale. En 1981, des experts de la NASA n’arriveront pas plus à expliquer l’origine inconnue des couleurs et l’incroyable résistance de l’image qui, au fil du temps, aurait normalement dû se dégrader en moins d’une décennie.

Photo: Wikimedia

Par comparaison, une copie de l’image de Notre-Dame de Guadalupe peinte au XVIIIe siècle avec un très grand soin et conservée dans les mêmes conditions climatiques que l’originale s’est totalement détériorée en peu d’années. «L’étude de l’image a été l’expérience la plus bouleversante de ma vie», écrira l’un des scientifiques dans son rapport.

Le plus étonnant demeure des phénomènes inexpliqués qui laissent penser que l’image réagit comme un être vivant. Ainsi, la température de la toile oscille comme le corps humain entre 36,6 et 37 °C. On peut aussi observer des variations de couleurs selon que l’on s’approche ou s’éloigne de l’image. Enfin, en 1991, on a découvert que le bord des paupières de la Vierge présente des signes d’une microcirculation artérielle.

La science, qui est si souvent invoquée comme prétexte à l’incrédulité, nous montre aujourd’hui des signes de crédibilité qui étaient restés cachés pendant des siècles et devant lesquelles elle doit demeurer muette comme devant un mystère.

«Je suis la Mère du vrai Dieu»

Le nom «Guadalupe» n’est pas anodin. Il fait référence à une statue miraculeuse en Espagne liée à la lutte contre l’arianisme, une hérésie qui nie la divinité du Christ. Or, l’apparition de Mexico met justement en lumière le plus fondamental de tous les privilèges de Marie: sa maternité divine. Marie n’est pas seulement mère de l’humanité du Christ. Marie est véritablement mère de Dieu! La Guadalupe l’exprime d’abord discrètement dans son corps, puisqu’elle apparait enceinte de trois mois de Jésus. Puis elle le déclare à Juan Diego: «Je suis la toujours vierge Sainte Marie, Mère du vrai Dieu.»

La maternité divine nous aide à toujours mieux mettre en lumière le mystère de l’Incarnation, c’est-à-dire la double nature humaine et divine du Christ. «Mère» contre ceux qui nient son humanité, «de Dieu» contre ceux qui nient sa divinité. Non pas mère de la divinité, mais mère d’un fils qui est Dieu. Mère d’un homme qui, dès l’instant de sa conception, est personnellement Dieu. Comment expliquer cette nuance?

Il faut d’abord reconnaitre que l’on n’est pas la mère d’une nature, mais d’une personne. Bien qu’aucune mère ne donne à ses enfants l’âme et la personnalité, on ne dit pas qu’elle est mère seulement de la chair, mais bien mère de toute la personne. Voici la mère de François… et non la mère de la chair de François! De même, Marie n’est pas mère du corps de Jésus, mais mère de Jésus (Lc 8,19; Jn 2,1; Ac 1,14).

Or, le nom propre désigne la personne qui vit en ce corps. Et puisque cette personne est divine, Marie se trouve donc être mère de Dieu. «D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi?» (Lc 1,43).

«Je suis votre mère»

La dame révèle aussi à Juan Diego sa maternité universelle: «Je suis votre mère miséricordieuse, à vous, à tous les habitants de cette terre et à tous ceux qui m’aiment.» Mère de la tête du corps mystique, Marie est aussi mère de ses membres. Avec l’amour d’une mère, elle veille sur nous, nous protège et nous conduit à son Fils. Il n’y a rien à craindre si nous sommes avec elle «comme un petit enfant contre sa mère» (Ps 130).

Cela n’est pas sans rappeler une anecdote de l’enfance de sainte Thérèse de Lisieux rapportée par sa mère Zélie: «La petite Thérèse me demandait l’autre jour si elle irait au Ciel. Je lui ai dit que oui, si elle était bien sage; elle me répond: “Oui, mais si je n’étais pas mignonne, j’irais dans l’enfer… mais moi, je sais bien ce que je ferais, je m’envolerais avec toi qui serais au Ciel, comment que le Bon Dieu ferait pour me prendre?… tu me tiendrais bien fort dans tes bras?” J’ai vu dans ses yeux qu’elle croyait positivement que le Bon Dieu ne lui pouvait rien si elle était dans les bras de sa mère.»

Étoile de l’évangélisation

Au-delà des signes manifestés par Notre-Dame de Guadalupe, c’est son cœur de mère qui est important. Son cœur qui aima Jésus et qui nous aime comme ses propres enfants. Ce cœur qui veut nous donner son amour, sa compassion, son aide et sa protection. Ce cœur qui écoute nos lamentations et remédie à nos misères.

Le cœur de Marie est le plus proche des hommes parce qu’il est le plus proche de Dieu. Elle qui a donné la vie humaine à Dieu, elle donne aussi la vie divine aux hommes. C’est donc par son cœur maternel que Marie est «l’Étoile de la première et de la nouvelle évangélisation», comme l’appelait saint Jean-Paul II. Une mère et une étoile non seulement pour l’Amérique, mais aussi pour le monde entier.

Sainte Marie, Mère de Dieu et notre mère, priez pour nous !

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Le pape François publie des normes permettant au clergé de « bénir » les couples homosexuels. Et réponse de Mgr Strickland.

Source : Lifesite news

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Note : Cet article a été traduit automatiquement en français.

VILLE DU VATICAN (LifeSiteNews) – Le pape François et Cardinal Victor Manuel Fernández ont publié un texte autorisant « la bénédiction de couples en situation irrégulière et de couples de même sexe », en contradiction avec l’enseignement catholique immuable selon lequel l’Église ne peut bénir des relations entachées de péché.

La déclaration Fiducia SupplicansLe 18 décembre, le cardinal Victor Manuel Fernández, nouveau préfet de la Congrégation (aujourd’hui Dicastère) pour la Doctrine de la Foi, a publié sans avertissement un communiqué de presse sur le sujet, présente les résultats d’un projet sur lequel il a travaillé avec le pape François.

Le texte cherche à ouvrir officiellement la porte au clergé catholique pour qu’il puisse bénir les couples de même sexe, conformément aux normes définies par le cardinal et le pape, ce qui va à l’encontre de l’enseignement catholique constant et des Saintes Écritures.

Au paragraphe 31 du texte, Fernández écrit que :

À l’intérieur de l’horizon ainsi tracé, il est possible d’envisager des bénédictions de couples en situation irrégulière et de couples de même sexe, dont la forme ne doit pas être fixée rituellement par les autorités ecclésiales, afin de ne pas créer de confusion avec la bénédiction propre au sacrement du mariage.

Dans ces cas, une bénédiction est transmise qui n’a pas seulement une valeur ascendante mais qui est aussi l’invocation d’une bénédiction descendante de Dieu lui-même sur ceux qui, se reconnaissant démunis et ayant besoin de son aide, ne revendiquent pas la légitimité de leur propre statut, mais supplient que tout ce qui est vrai de bon et humainement valable dans leur vie et leurs relations soit investi, guéri et élevé par la présence de l’Esprit Saint. Ces formes de bénédiction expriment une supplication à Dieu d’accorder ces aides qui viennent des impulsions de son Esprit – ce que la théologie classique appelle les « grâces présentes » – afin que les relations humaines puissent mûrir et grandir dans la fidélité au message de l’Évangile, se libérer de leurs imperfections et de leurs fragilités, et s’exprimer dans la dimension toujours croissante de l’amour divin. {Article 31}

L' »horizon esquissé ici » se trouve dans un préambule contradictoire à cette section du document. Le cardinal déclare d’emblée que tous « les rites et les prières qui pourraient créer une confusion entre ce qui constitue le mariage – qui est ‘l’union exclusive, stable et indissoluble entre un homme et une femme, naturellement ouverte à la génération d’enfants’ – et ce qui le contredit sont inadmissibles ».

Il a également noté que « d’un point de vue strictement liturgique, une bénédiction exige que ce qui est béni soit conforme à la volonté de Dieu, telle qu’elle est exprimée dans les enseignements de l’Église ». À partir de là, il a présenté l’enseignement de l’Église, qui condamne l’activité sexuelle en dehors du mariage :

L’Église n’a pas le pouvoir de conférer sa bénédiction liturgique lorsque cela offrirait en quelque sorte une forme de légitimité morale à une union qui présume être un mariage ou à une pratique sexuelle extraconjugale. Le Saint-Père a réitéré la substance de cette déclaration dans ses réponses aux Dubia de deux cardinaux.

Le cardinal a toutefois ajouté qu’une bénédiction ne devait pas être réduite à ce seul point de vue :

Il faut aussi éviter le risque de réduire le sens des bénédictions à ce seul point de vue, car cela nous conduirait à attendre pour une simple bénédiction les mêmes conditions morales que celles exigées pour la réception des sacrements. Un tel risque exige que nous élargissions encore cette perspective. En effet, le danger existe qu’un geste pastoral aussi aimé et répandu soit soumis à trop de conditions morales préalables qui, sous prétexte de contrôle, pourraient éclipser la force inconditionnelle de l’amour de Dieu qui est à la base du geste de la bénédiction.

Il a déclaré qu’une personne qui demande une bénédiction « montre qu’elle a besoin de la présence salvatrice de Dieu dans sa vie et celle qui demande une bénédiction à l’Église reconnaît cette dernière comme un sacrement du salut que Dieu offre. Demander une bénédiction à l’Église, c’est reconnaître que la vie de l’Église jaillit du sein de la miséricorde de Dieu et nous aide à aller de l’avant, à mieux vivre et à répondre à la volonté du Seigneur ».

Selon M. Fernández, le document présente la possibilité de bénir les couples de même sexe « sans valider officiellement leur statut ni modifier en quoi que ce soit l’enseignement pérenne de l’Église sur le mariage », bien que le nouveau préfet ait noté que la « réflexion théologique du texte, basée sur la vision pastorale du pape François, implique un réel développement par rapport à ce qui a été dit sur les bénédictions dans le Magistère et les textes officiels de l’Église. »

Le nouveau document, également intitulé « Sur le sens pastoral des bénédictions », a d’abord été publié en italien, puis traduit en français, en anglais, en allemand et en espagnol, bien qu’aucune version latine ne soit encore disponible.

Dans son introduction, M. Fernández a expliqué que le texte était basé sur « plusieurs questions qui ont été soumises à ce dicastère au cours des dernières années », y compris la célèbre dubia et réponse du Pape, émis par cinq cardinaux au cours de l’été, et rendue publique à la veille de la réunion du Synode sur la synodalité en 2023. Le texte a été « soumis » à l’examen du pape François et a ensuite reçu son approbation.

Tout au long du document, Mgr Fernández a insisté sur le fait que ces bénédictions ne doivent pas être confondues avec le mariage et qu’elles ne doivent pas non plus être officiellement compilées dans un rite liturgique ou un manuel liturgique, comme le Missel romain ou le Livre des bénédictions. Par conséquent, il a déclaré que « l’on ne doit ni prévoir ni promouvoir un rituel pour la bénédiction des couples en situation irrégulière ».

« En même temps, ajoute M. Fernández, il ne faut pas empêcher ou interdire la proximité de l’Église avec les personnes dans toutes les situations où elles peuvent demander l’aide de Dieu par le biais d’une simple bénédiction. Dans une brève prière précédant cette bénédiction spontanée, le ministre ordonné pourrait demander que les personnes aient la paix, la santé, un esprit de patience, de dialogue et d’entraide, mais aussi la lumière et la force de Dieu pour qu’elles puissent accomplir pleinement sa volonté ».

Il a également clos la question des bénédictions homosexuelles, déclarant que le nouveau document apportait toutes les réponses nécessaires à ce sujet et que les prêtres étaient désormais libres d’agir selon leur propre « discernement », conformément au texte :

Ce qui a été dit dans cette Déclaration concernant la bénédiction des couples de même sexe est suffisant pour guider le discernement prudent et paternel des ministres ordonnés à cet égard. Ainsi, au-delà des indications fournies ci-dessus, il ne faut pas s’attendre à d’autres réponses sur les moyens possibles de réglementer les détails ou les aspects pratiques concernant les bénédictions de ce type.

Le texte a été rapidement accueillis par un défenseur hétérodoxe des LGBT, le père James Martin, S.J., qui – en réponse à l’ouverture par le Vatican de « la possibilité de bénir les couples de même sexe dans une nouvelle déclaration », a écrit :

Il s’agit d’une avancée majeure dans le ministère de l’Église auprès des personnes LGBTQ et d’une reconnaissance du désir des couples de même sexe de bénéficier de la présence et de l’aide de Dieu dans leur relation engagée et aimante.

Le cardinal Fernández s’était déjà entretenu en exclusivité avec LifeSiteNews il y a quelques semaines, dans une interview qui peut maintenant être comprise comme un avant-goût du document qui vient d’être publié.

Le commentaire complet de M. Fernández à LifeSiteNews, sur la question de savoir si les couples de même sexe peuvent être bénis, était le suivant :

Ce que l’Église a dit, c’est que l’union homosexuelle n’est pas bénie, parce qu’elle [l’Église] a une définition claire du mariage, qui est une union entre un homme et une femme ouverts à une nouvelle vie.

Seule cette réalité est appelée matrimonie – mariage, seule cette réalité est appelée ainsi.

Ainsi, la bénédiction qui pourrait semer la confusion et ne pas clarifier cette réalité n’est pas bonne pour l’Église.

Mais peut-être aussi ont-ils besoin de bénédictions, pas seulement d’une personne isolée, mais de deux personnes qui demandent une bénédiction parce qu’elles veulent être fidèles à Dieu, qu’elles veulent être meilleures, qu’elles veulent grandir dans leur vie chrétienne.

La bénédiction n’est pas un sacrement. Et nous ne devons pas demander les mêmes conditions [pour] une simple bénédiction que pour un sacrement.

La bénédiction est un signe de la « opéra pastorale« Le travail pastoral s’adresse à toutes les personnes, dans toutes les situations, et nous ne devons rien savoir des personnes, de leur vie chrétienne, de leur moralité et d’autres choses, afin de donner la bénédiction.

L’enseignement catholique sur les « bénédictions » homosexuelles

Dans sa première lettre aux CorinthiensPaul affirme que les actes homosexuels sont un péché, expliquant que « ni les fornicateurs, ni les idolâtres, ni les adultères » n’hériteront du royaume de Dieu, mais plutôt, selon sa lettre à l’Église catholique, que les homosexuels ont le droit d’hériter du royaume de Dieu. RomainsLes personnes qui pratiquent l’homosexualité recevront « en leur propre personne le châtiment dû à leur erreur ».

Une telle approche pastorale authentique « assisterait les personnes homosexuelles à tous les niveaux de la vie spirituelle : par les sacrements, et en particulier par l’usage fréquent et sincère du sacrement de réconciliation, par la prière, le témoignage, le conseil et l’attention individuelle », a déclaré la CDF.

L’instruction ajoute :

Mais nous souhaitons préciser que le fait de s’écarter de l’enseignement de l’Église, ou de le passer sous silence, dans le but de fournir des soins pastoraux, n’est ni bienveillant ni pastoral. Seul ce qui est vrai peut être pastoral. La négligence de la position de l’Église empêche les hommes et les femmes homosexuels de recevoir les soins dont ils ont besoin et qu’ils méritent.

C’est pourquoi il convient d’accorder une attention particulière et pastorale à ceux qui souffrent de cette condition, de peur qu’ils ne soient amenés à croire que vivre cette orientation dans l’activité homosexuelle est une option moralement acceptable. Ce n’est pas le cas.

En 2021, le CDF  énoncé clairement que l’Église n’a pas « le pouvoir de donner la bénédiction aux unions de personnes du même sexe ».

La CDF a déclaré qu’il n’est « pas licite de bénir des relations ou des partenariats, même stables, qui impliquent une activité sexuelle en dehors du mariage (c’est-à-dire en dehors de l’union indissoluble d’un homme et d’une femme ouverte en elle-même à la transmission de la vie), comme c’est le cas des unions entre personnes du même sexe ».

Mais dans le cadre de la réponse aux cinq dubia Question des cardinaux sur la lettre apostolique du pape Jean-Paul II Ordinatio Sacerdotalis Dans sa lettre du 11 juillet, le pape François a déclaré qu’il était impossible d’ordonner des femmes :

reconnaissons qu’une doctrine claire et faisant autorité n’a pas encore été élaborée de manière exhaustive sur la nature exacte d’une « déclaration définitive ».

Il ne s’agit pas d’une définition dogmatique, mais elle doit être respectée par tous. Personne ne peut la contredire publiquement et pourtant elle peut faire l’objet d’études, comme c’est le cas pour la validité des ordinations dans la Communion anglicane.

 

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Note : Cet article a été traduit automatiquement en français.

(LifeSiteNews) – L’évêque de Tyler (Texas), Son Excellence Joseph Strickland, qui vient d’être démis de ses fonctions, appelle les évêques catholiques à résister à l’épidémie de grippe aviaire qui sévit dans le monde entier. Fiducia Supplicans, a publié plus tôt dans la journée par le pape François en collaboration avec le cardinal de gauche Victor Manuel Fernández, qui appelle à la bénédiction des couples homosexuels.

Dans des remarques partagées exclusivement avec LifeSiteNews par vidéo, Mgr Strickland a encouragé « mes frères évêques à s’unir avec une voix de force et de joie dans le Seigneur en ces derniers jours de l’Avent et à dire ‘non’ à ce dernier document ».

« Nous devons tout simplement être une voix unie pour dire « non », nous ne répondrons pas à cela », a déclaré M. Strickland. Nous ne l’intégrerons pas dans la vie de l’Église parce que nous devons tout simplement dire « non ». Et il faut que ce soit une voix unie ».

M. Strickland a été démis sans cérémonie de ses fonctions d’ordinaire de Tyler le 11 novembre, après avoir refusé de démissionner à la demande du pape François. Il occupait ce poste depuis 2012. La décision du pape François a suscité une levée de boucliers de la part des catholiques, non seulement aux États-Unis mais dans le monde entier, en raison de la réputation de M. Strickland d’être un ardent défenseur de l’enseignement de l’Église.

Fiducia Supplicans a été saluée par le père James Martin, prêtre dissident et pro-LGBT, ainsi que par les principaux médias. « La déclaration ouvre la porte aux bénédictions non liturgiques pour les couples de même sexe, ce qui était auparavant interdit aux évêques, aux prêtres et aux diacres », a déclaré M. Martin avec exubérance. déclarée dans un post sur X aujourd’hui. « Comme de nombreux prêtres, je serai désormais ravi de bénir mes amis engagés dans des unions homosexuelles.

Dans le même temps, le document a été vivement critiqué par les catholiques fidèles au magistère immuable de l’Église, qui condamne fermement les « bénédictions » pour les « unions » homosexuelles.

En tant que rapporté Au début de ce mois, l’évêque Strickland a été interdit de dire la messe dans le diocèse de Tyler. Il s’est fait discret au cours du mois dernier. Dans son message vidéo d’aujourd’hui, il a déclaré qu’il serait approprié de « demander une clarification des véritables enseignements de notre foi catholique ». On peut supposer qu’il suggère qu’un dubia soit adressé au pape.

« Dans l’histoire, avec les types de problèmes auxquels nous sommes confrontés, un pape demanderait un concile », a-t-il également déclaré. « Il est peu probable que cela se produise maintenant, mais nous avons besoin d’une voix unie, quelque chose comme un concile, pour répondre à la confusion et aux questions qui se posent continuellement pour connaître la vérité de Jésus-Christ qui est immuable. »

En juillet, Mgr Fernández a été nommé préfet de la Congrégation (aujourd’hui Dicastère) pour la doctrine de la foi. Il a été élevé au rang de cardinal en septembre. En 1995, il avait déjà écrit un livre érotique intitulé Guéris-moi avec ta bouche : L’art du baiser. Michael Haynes, correspondant de LifeSite au Vatican interrogé Fernández, originaire d’Argentine, a fait part en octobre de son ouverture aux bénédictions pour les couples de même sexe, pour lesquelles il a exprimé son soutien sur le site Internet de la Commission européenne et en de multiples occasions.




La leçon de Mgr Strickland : ne jamais céder sur la vérité

par Marco Begato, prêtre

La Lezione di S.E. mons. Edward J. Strickland

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Je me souviens avoir dit clairement ce jour-là : « Je ne reculerai jamais dans la proclamation de la vérité ».

Ces mots de Mgr Strickland, confiés à Crisis Magazine, permettent de comprendre la ferveur qui animait ce pasteur, mis sur le devant de la scène ces dernières semaines pour avoir été destitué de son siège épiscopal sans charges objectives connues (pédophilie ? scandales financiers ? rien de tout cela…). Ce sont des mots qui ont résonné dans son cœur au début de son ministère épiscopal et qui sont devenus sa principale boussole pastorale.

Mais qui est cet évêque Strickland et quelle leçon peut-il laisser à l’Église d’aujourd’hui ? Strickland est le jeune évêque qui à Baltimore, le 13 novembre 2018, 46 jours après que le Washington Post a publié l’histoire de la dépravation de McCarrick, s’est levé de sa chaise et a demandé : « Comment cela est-il arrivé ? Comment a-t-il été promu, comment cela s’est-il produit si nous sommes tous d’accord pour dire que [l’acte d’homosexualité] est mauvais et constitue un péché ? » C’est ainsi qu’il a laissé l’un de ses premiers et plus précieux enseignements : « Frères, je crois qu’une partie de la correction fraternelle… est de demander ».

Strickland est le pasteur qui a su corriger chrétiennement l’erreur et accueillir l’égaré. Il corrige l’erreur, c’est-à-dire le mouvement LGBT :

« Dans le monde d’aujourd’hui, nous voyons beaucoup de programmes concernant l’identité humaine, en particulier « l’identité sexuelle ». L’un d’entre eux, très présent ces jours-ci, est le programme LGBTQ ».

Mais il accueille les égarés :

« Pour conclure, je voudrais dire à ceux qui souffrent d’attirance pour le même sexe ou de dysphorie de genre : le Christ vous aime et l’Église catholique vous accueille. Nous luttons tous pour grandir en sainteté. Je vous invite à venir vous asseoir avec nous, à prier avec nous, à adorer avec nous et à faire l’expérience avec nous de la puissance écrasante de l’amour et de la miséricorde de Dieu ».

C’est l’évêque qui a pris Hillary Clinton à partie pour ses remarques tendancieuses contre les groupes pro-vie :

« S’il vous plaît, s’il vous plaît, n’écoutez pas cette femme diabolique. Ses mensonges et son immoralité doivent être réduits au silence pour le bien de l’humanité ».

Et il n’a pas manqué l’occasion d’ « annoncer qu’il considère qu’il est immoral de forcer les gens à subir une injection expérimentale et qu’il ne se fera pas vacciner ». Plus précisément, il a toujours soutenu et collaboré à l’œuvre de Children of God for Life , en tant que spiritual advisor, et avec ce mouvement, il a également signé et fait circuler une pétition contre les vaccinations contaminées par le sacrifice criminel de l’avortemen, et ce bien avant que ne surgisse l’affaire du vaccin anti-Covid.

Bref, c’est lui qui, alors que le clergé qui commande promouvait des initiatives écolo-philanthropiques, a continué à défendre le dépôt de la foi, et ce alors que ses frères évêques lui suggéraient déjà apertis verbis : « Arrêtez d’insister autant sur ce point et suivez le programme ».

Strickland se trouvait donc à la croisée des chemins : suivre le programme dicté à l’épiscopat mondial ou rester ferme et s’en tenir au premier objectif (« Je ne reculerai jamais dans la proclamation de la Vérité ») ?

Mais cet engagement s’accompagnait toujours d’une prise de conscience :

« Proclamez la vérité. D’une certaine manière, Marie m’appelait à mourir ce jour-là. En un sens, je crois qu’elle me demandait d’accepter le martyre qui découle de la seule prédication de la Vérité ».

Évidemment, le choix de la vérité l’a emporté, même avec le risque d’accroître la division avec le clergé qui commande, mais en fin de compte en sachant que « les forces dans l’Église en ce moment ne veulent pas de la vérité de l’Évangile ».

Et ainsi, ces forces ne veulent pas de la vérité,

« elles veulent qu’elle soit changée. Elles veulent qu’elle soit ignorée. Elles veulent se débarrasser de la vérité qui, glorieusement, ne disparaîtra pas. La vérité qui est Jésus-Christ, son corps mystique, qui est l’Église, toutes les merveilles pour lesquelles des martyrs sont morts et des saints ont vécu pendant près de 2000 ans depuis que le Christ est mort et ressuscité ».

Et ce courant de ténèbres implique de nombreuses personnes qui, de diverses manières, deviennent des conseillers du Saint-Père et « qui travaillent sur lui et l’influencent pour qu’il prenne ce genre de décisions ». « Ce sont des forces énormes et puissantes qui sont à l’œuvre dans le monde ».

Mais c’est précisément au cœur de cette dénonciation que nous pouvons reconnaître jusqu’où est allé le zèle pastoral de Mgr Strickland dans la défense de la Vérité et du troupeau qui lui a été confié. Il est allé jusqu’au point le plus délicat et le plus douloureux, celui de la résistance face à la confusion née des propres paroles du Souverain Pontife – « certainement le Pape a dit des choses confuses » -, celui du conseil aux actions mêmes du Souverain Pontife :

« Beaucoup de ceux qu’il a nommés cardinaux, les personnes dans les différents bureaux du Vatican, n’ont pas dit des choses confuses. Ils n’ont pas dit des choses confuses, ils ont dit des choses qui contredisent le dépôt de la foi. Et le pape doit les remettre à leur place… Il est le pape. Il peut tout clarifier très rapidement, très simplement, et dire : ‘Voilà ce que nous croyons en tant que catholiques’ « .

Et dans cette action de résistance, il a ajouté :

« Il est temps pour moi de dire que je rejette son programme de sape du dépôt de la foi ».

Il a justifié cette déclaration décisive par sa confession la plus profonde :

« Je suis un pécheur, je suis imparfait, je fais des erreurs, mais je suis motivé par l’amour du Christ, l’amour de l’Église catholique et l’amour du pape François ».

Et toujours, dans son ministère, y compris dans des déclarations et des confessions aussi puissantes, ce qui l’a ému, c’est la vérité, « notre plus grand don… notre plus grande valeur… [et] notre plus grand pouvoir ».

« Et cela s’applique à toute l’Église, du pape François aux derniers confirmants. Nous sommes tous tenus et bénis pour vivre la vérité. Et… nous avons une obligation envers le troupeau ici et partout où nous le pouvons. Quand nous voyons ce qui est contraire à la vérité, et il y a trop de choses qui se passent qui sont contraires à la vérité et qui doivent être traitées… par amour, [nous devons] agir » .

Mais tout cela est affirmé et proclamé chaque fois dans un sens fort de communion ecclésiale et d’unité avec Pierre, reconnu dans son rôle et sa mission délicate, même dans la dénonciation de la confusion et de la distance par rapport à son programme. Le pape, que Strickland interroge et à qui il demande de la clarté, préférant toujours la Vérité à tout programme vatican, est le père pour lequel il faut prier « pour lui en tant que fils de Dieu et pour son rôle de pontife suprême ».

Ensuite, la fin, au moins de l’épiscopat dans le diocèse de Tyler, une fin annoncée et préparée avec des tons toujours fermes et cristallins. D’abord dans la déclaration de responsabilité selon laquelle « il ne quitterait tout simplement pas » son diocèse, puis dans la clarification de la docilité filiale selon laquelle « si le pape le révoquait, il serait obéissant », en dépit du fait que, selon la loi, il aurait probablement pu s’y opposer et dénoncer « un abus de fonction contre le droit divin de l’épiscopat ».

Ces paragraphes exposent donc les raisons qui font de Mgr Strickland un modèle important pour ses contemporains : Mû par la Vérité du Christ, martyrisé pour le bien de ses fidèles, capable de poser les questions qui comptent, de dénoncer l’erreur et d’accueillir l’égaré, de résister à la confusion et au mensonge, de ne pas appeler obéissance le compromis avec la vérité, et de ne pas se compromettre pour l’obéissance, de ne pas échanger la fraternité contre le pouvoir, de résister au mal, d’interpeller même le Souverain Pontife, mais sans jamais avilir sa personne et son rôle, sans dévier vers des formes d’opposition et de séparation, mais toujours en priant et en faisant prier avec le Pape et pour le Pape. Tout cela sans se soucier des conséquences pour sa carrière et sa réputation.

Puisse Mgr Strickland rester toujours fidèle au modèle qu’il nous a proposé jusqu’à présent, à tous égards. Que le Seigneur le préserve et nous donne d’autres exemples comme lui. Puissions-nous également suivre Mgr Strickland dans l’amour de la Vérité qu’est le Christ, dans la charité de la correction fraternelle à l’intérieur et à l’extérieur de l’Église, dans l’amour du Pape, un amour que l’on professe même en rejetant la confusion qu’il nourrit et en redoublant ensuite de prières pour que l’Esprit de Dieu le protège des mauvais conseillers, le confirme dans la Vérité et le garde ainsi pour son propre bien et celui de toute la Sainte Église.

« Je ne suis pas un grand théologien, je n’ai rien d’exceptionnel. Mais je suis un grand amoureux de Jésus-Christ et de son Église, et je suis prêt à tout endurer pour continuer à proclamer ce message » .




Notre-Dame de Trevignano le 16 décembre 2023

Trevignano Romano 16 décembre 2023

Mes enfants bien-aimés, merci d’avoir répondu à mon appel dans vos cœurs. Aujourd’hui, mes enfants, dans ce monde agité, je suis heureuse de vous voir unis dans la récitation du Saint Rosaire, une prière forte et préférée par moi.

Préparez dans votre cœur le lit de mon Fils Jésus, plein d’amour et de joie.

Mes enfants, Satan pense avoir gagné parce que beaucoup ne reconnaissent pas Dieu et tombent dans la marmite du mensonge et de l’indifférence envers leurs frères et sœurs plus faibles, créant le Dieu d’eux-mêmes, sans regarder les lois du Créateur.

Priez et offrez des sacrifices.

Je vous bénis au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, amen




L’origine du chapelet

Ce mot désigna d’abord une couronne de fleurs. Au moyen Age, on s’en couvrait la tête dans les réceptions solennelles et dans les processions. Des miniatures du 15ème siècle (Bourges) montrent, à la fête-Dieu, les notabilités, tous les membres du clergé, même les prêtres qui portent la civière de la monstrance, les porteurs du dais ou des cierges, les trompettes et les sergents la tête ornée de chapels de roses, de marjolaines et de violettes. Les dévots de la Vierge offraient tout naturellement à ses statues des chapelets fleuris. Un jour vint où le mot fut appliqué non seulement à ces couronnes de roses mais aux couronnes de grains représentant les ave qu’on dédiait à Marie.

Le mot rosaire vient de ce qu’on a assimilé cette prière à une guirlande de roses dont on ornait les statues de la vierge. On aime couronner les statues de la Vierge avec des petits chapeaux de fleurs ou chapelets, ou avec des guirlandes de roses ou rosaires, comme ceux dont on coiffait les jeunes filles aux jours de fête. C’est alors qu’on baptise de ces jolis noms les cordelettes et les bouliers qui servent à compter les Pater et les Ave. Chaque Ave Maria est comme une rose offerte à la Vierge Marie !

Source : Etoile Notre-Dame