Notre-Dame de Trevignano le 16 décembre 2023

Trevignano Romano 16 décembre 2023

Mes enfants bien-aimés, merci d’avoir répondu à mon appel dans vos cœurs. Aujourd’hui, mes enfants, dans ce monde agité, je suis heureuse de vous voir unis dans la récitation du Saint Rosaire, une prière forte et préférée par moi.

Préparez dans votre cœur le lit de mon Fils Jésus, plein d’amour et de joie.

Mes enfants, Satan pense avoir gagné parce que beaucoup ne reconnaissent pas Dieu et tombent dans la marmite du mensonge et de l’indifférence envers leurs frères et sœurs plus faibles, créant le Dieu d’eux-mêmes, sans regarder les lois du Créateur.

Priez et offrez des sacrifices.

Je vous bénis au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, amen




L’origine du chapelet

Ce mot désigna d’abord une couronne de fleurs. Au moyen Age, on s’en couvrait la tête dans les réceptions solennelles et dans les processions. Des miniatures du 15ème siècle (Bourges) montrent, à la fête-Dieu, les notabilités, tous les membres du clergé, même les prêtres qui portent la civière de la monstrance, les porteurs du dais ou des cierges, les trompettes et les sergents la tête ornée de chapels de roses, de marjolaines et de violettes. Les dévots de la Vierge offraient tout naturellement à ses statues des chapelets fleuris. Un jour vint où le mot fut appliqué non seulement à ces couronnes de roses mais aux couronnes de grains représentant les ave qu’on dédiait à Marie.

Le mot rosaire vient de ce qu’on a assimilé cette prière à une guirlande de roses dont on ornait les statues de la vierge. On aime couronner les statues de la Vierge avec des petits chapeaux de fleurs ou chapelets, ou avec des guirlandes de roses ou rosaires, comme ceux dont on coiffait les jeunes filles aux jours de fête. C’est alors qu’on baptise de ces jolis noms les cordelettes et les bouliers qui servent à compter les Pater et les Ave. Chaque Ave Maria est comme une rose offerte à la Vierge Marie !

Source : Etoile Notre-Dame




De Sion, Dieu resplendit…

« De Sion, Beauté parfaite, Dieu resplendit ! » (Ps 49,2)

De Marie, toute belle, le Messie sortira…

 

Le temps de l’Avent est l’espace béni où va murir notre attente… une attente traversée par la plus belle espérance : Dieu va venir au cœur de notre humanité ! Dieu va me regarder et me parler à travers un visage humain. Je ne serai jamais plus seul ! Et face à cet insondable mystère, la contemplation de l’Apôtre Jean vient illuminer notre regard d’Avent :

« Au commencement était le Verbe, et le Verbe était tourné vers Dieu,

et le Verbe était Dieu, il était au commencement tourné vers Dieu…

Et le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous,

et nous avons contemplé sa gloire,

gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique,

plein de grâce et de vérité ! »   (Jn 1,1 et 14)

Désormais, le salut est à portée de regard et de geste : mon Sauveur va prendre mon visage… Et Jean Baptiste, le plus grand des prophètes, aura ce regard ultime : « Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi, il était… » (Jn 1,15)

Ce « avant moi, il était » nous ouvre la porte du mystère de Dieu dont le Christ est l’Unique Révélation : « Je suis la voie, la vérité et la vie ! » (Jn 14,6). En son humanité, je touche Dieu ! en son regard, je vois Dieu ! Et c’est ici qu’un Père de l’Eglise nous ouvre, à son tour, une porte :

« Je pense que les quatre Evangiles sont les éléments essentiels de la foi de l’Eglise… et que, parmi les Evangiles, les prémices sont dans celui de Jean, dont nul ne peut saisir le sens s’il ne s’est penché sur la poitrine de Jésus (Jn 21,20) et n’a reçu de Jésus, Marie pour Mère (Jn 19,27) … et quand Jésus dit à sa Mère : « Voici ton fils ! » (Jn 19,26) … C’est comme s’il lui disait : « Voici ton fils que tu as enfanté[1] ! » Et pour approcher ce mystère, le regard unique de Saint Jean-Paul II nous est si précieux :

« La maternité de Marie commence par sa sollicitude maternelle pour le Christ. Dans le Christ, au pied de la Croix, elle a accepté Jean, et elle a accepté tout homme et tout l’homme. Marie les embrasse avec une sollicitude particulière dans l’Esprit-Saint… car la maternité de Marie est une participation à la puissance de l’Esprit… et quand Jésus dit sur la Croix : « Femme, voici ton fils ! » (Jn 19,26), il ouvrit d’une manière toute nouvelle le Cœur de sa Mère… Marie est ainsi Mère de tous les hommes et son empressement pour la vie de l’homme est de portée universelle[2] ! »

Alors, en cet Avent 2023, ouvrons les yeux sur « Sion, beauté parfaite, où Dieu resplendit ! » (Ps 49,2). Car de Marie, toute belle, le Messie sortira… Et comme il faut « s’éveiller » et ne pas s’habituer à ce temps unique : « Je veille donc sans cesse et je tends l’oreille, O Seigneur, comme Ta bien-aimée que Tu as élue. Car je sais que Tu aimes venir inaperçu. Mais je T’attends, Seigneur, dans le calme et le silence… Viens donc enfin, mon très doux Seigneur[3] ! »

                                                                                               +M-Mickaël

[1] Origène, Commentaire sur l’Evangile de Jean, I, 21-25 ; SC 120.

[2] Saint Jean-Paul II, Homélie à Fatima, 13 mai 1982.

[3] Sainte Faustine, Petit Journal 




Le Royaume Promis, article de Mark Mallett

Article de Mark Mallett du 11 décembre 2023

 

À la fois terreur et victoire exultante. C’était la vision du prophète Daniel d’une époque future où une « grande bête » s’élèverait sur le monde entier, une bête « tout à fait différente » des bêtes précédentes qui ont imposé leur domination. Il a dit qu’il « dévorera toute la terre, l’abattra et l’écrasera » par l’intermédiaire de « dix rois ». Cela renversera la loi et modifiera même le calendrier. De sa tête jaillit une corne diabolique dont le but est « d’opprimer les saints du Très-Haut ». Pendant trois ans et demi, dit Daniel, ils seront livrés à lui, lui qui est universellement reconnu comme « l’Antéchrist ».

Le Royaume Promis

Maintenant, écoutez attentivement, chers frères et sœurs. Satan voudrait vous désespérer en ces jours où les programmes mondialistes nous sont imposés. Le but est de nous briser, d’écraser notre volonté et de nous conduire soit au silence, soit au reniement du Christ.

Il parlera contre le Très-Haut et épuisera les saints du Très-Haut, dans l’intention de changer les jours de fête et la loi. Ils lui seront remis pour un temps, deux fois et la moitié du temps. (Daniel 7:25)

Mais alors que Jésus a été livré pour un temps pour être « écrasé » par sa Passion, qu’est-ce qui a suivi ? La résurrection. De même, l’Église sera livrée pour un temps, mais seulement pour faire mourir tout ce qui est mondain dans l’Épouse du Christ et la ressusciter dans la Volonté Divine (voir La Résurrection de l’Église). Voici le plan directeur :

…jusqu’à ce que nous parvenions tous à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à la maturité de l’homme, à la mesure de la pleine stature du Christ (Éphésiens 4 : 13)

En fait, lorsque ces jours de souffrance approchaient pour Jésus, l’Écriture dit « qu’il se dirigea vers Jérusalem » et que « à cause de la joie qui l’attendait, il endura la croix ».[1] de la joie qui l’attendait ! En effet, cette bête mondiale montante n’est pas le dernier mot.

…Cette corne fit la guerre aux saints et fut victorieuse jusqu’à ce que l’Ancien des jours vienne, et que le jugement soit prononcé en faveur des saints du Très-Haut, et que le temps soit venu pour les saints de posséder la royauté. (Daniel 7 : 21-22)

 

N’avons-nous pas prié pour cela tous les jours ?

Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur terre comme au ciel.

Jésus a prédit à la Servante de Dieu Luisa Piccarreta : « Je veux ramener la créature à son origine pour que ma Volonté soit connue, aimée et faite sur terre comme au Ciel. » [2] Il dit même que la gloire des Anges et des Saints au Ciel « ne sera pas complète si ma Volonté n’a pas son triomphe complet sur la terre ».

Tout a été créé pour l’accomplissement total de la Volonté Suprême, et jusqu’à ce que le Ciel et la terre reviennent dans ce cercle de la Volonté Éternelle, ils ressentent leurs œuvres, leur gloire et leur béatitude comme divisées par deux, car, n’ayant pas trouvé leur accomplissement complet dans la Création , la Volonté Divine ne peut pas donner ce qu’elle avait établi pour donner, c’est-à-dire la plénitude de ses biens, de ses effets, des joies et des bonheurs qu’elle contient. — Jésus à Luisa, Volume 19, 23 mai 1926

Eh bien, cela semble être de quoi se réjouir ! C’est donc vrai : ce qui arrive n’est pas la fin du monde mais la fin de cette époque. Ce qui suit est ce que le Père de l’Église Tertullien appelait « les temps du Royaume ».

Nous confessons qu’un royaume nous est promis sur la terre, quoique devant le ciel, seulement dans un autre état d’existence ; dans la mesure où ce sera après la résurrection pendant mille ans dans la ville divinement construite de Jérusalem… Nous disons que cette ville a été prévue par Dieu pour recevoir les saints à leur résurrection et pour les rafraîchir de l’abondance de toutes les bénédictions véritablement spirituelles. , en récompense pour ceux que nous avons méprisés ou perdus… — Tertullien (155-240 après J.-C.), père de l’Église de Nicée ; Adversus Marcion, Pères Ante-Nicene, Henrickson Publishers, 1995, Vol. 3, p. 342-343)

Évitant l’hérésie du millénarisme, saint Augustin parlait également de cette future période de repos et de bénédictions spirituelles à venir avant la fin du monde…

… comme s’il était normal que les saints jouissent ainsi d’une sorte de repos du sabbat pendant cette période, un loisir sacré après les travaux de six mille ans depuis la création de l’homme… (et) il devrait s’ensuivre l’achèvement de six mille ans. mille ans, à partir de six jours, une sorte de sabbat du septième jour dans les mille ans suivants… Et cette opinion ne serait pas contestable, si l’on croyait que les joies des saints, dans ce sabbat, seront spirituelles et conséquentes sur la présence de Dieu… —St. Augustin d’Hippone (354-430 après J.-C. ; docteur de l’Église), De Civitate Dei, Bk. XX, Ch. 7, Presse de l’Université catholique d’Amérique Ce sont de belles pensées… un repos de sabbat pour l’Église quand Satan sera enchaîné dans l’abîme,[3] les méchants auront été purgés de la terre, et la présence du Christ régnera en nous d’une toute nouvelle manière.[4]

Mais qu’en est-il de l’heure actuelle de détresse ?

Cette période de détresse

Récemment, le Vatican a confirmé son interdiction aux catholiques d’adhérer à la secte maçonnique[5], et pour cause. Depuis plus de deux siècles et demi, les Vicaires du Christ ont mis en garde, directement ou indirectement, contre le pouvoir et les complots de cette société secrète. Leur objectif a longtemps été de « renverser tout l’ordre religieux et politique du monde »[6], la croyance philosophique selon laquelle tout découle de propriétés et de causes naturelles et exclut le surnaturel.

« Ainsi, la foi de nos ancêtres, le salut obtenu pour l’humanité par Jésus-Christ et, par conséquent, les grands bienfaits de la civilisation chrétienne sont menacés. En effet, ne craignant rien et ne cédant à personne, la secte maçonnique agit de jour en jour avec plus d’audace : avec son infection venimeuse, elle imprègne des communautés entières et s’efforce de s’emmêler dans toutes les institutions de notre pays dans sa conspiration visant à priver par la force… les gens de leur foi catholique, origine et source de leurs plus grandes bénédictions ». —PAPE LÉON XIII, Inimica Vis, 8 décembre 1892

Il n’y a sans doute aucune autre génération qui soit un meilleur candidat que la nôtre pour la vision de Daniel. Comme je l’ai écrit dans La Guerre de la Création et La Révolution Finale, toutes les pièces sont en place pour une domination mondiale totale et totale. Il ne reste plus qu’à passer à une monnaie numérique[7], et les leviers du pouvoir tomberont entre les mains de quelques hommes – peut-être dix. Bien que Daniel n’explique pas pourquoi cette vision l’a terrifié, il est clair que cette bête mondiale est capable de réprimer, d’exiger la soumission et d’écraser la liberté à un degré imprévu. Et Jésus nous explique comment cela se fait au début :

« La nation se lèvera contre la nation, et le royaume contre le royaume. Il y aura de puissants tremblements de terre, des famines et des épidémies de lieu en lieu ; et des spectacles impressionnants et des signes puissants viendront du ciel ». (Luc 21 : 10-11)

Ce sont pour la plupart des fléaux provoqués par l’homme. La division royaume contre royaume n’est rien d’autre qu’un conflit de classe marxiste standard (c’est-à-dire les « erreurs de la Russie ») – homme contre femme, noir contre blanc, pauvre contre riche, Occident contre Orient, et ainsi de suite. Les « fléaux » que nous subissons actuellement sont également manipulés, car le COVID-19 était incontestablement une arme biologique (et donc, semble-t-il, son « antidote »). De plus, la crise alimentaire mondiale imminente est également une crise largement fabriquée, les gouvernements réduisant les engrais et commençant à saisir les exploitations agricoles ; Ensuite, il y a la hausse du coût du carburant, la guerre en Ukraine, les chaînes d’approvisionnement endommagées et une idéologie du changement climatique qui convertit les terres agricoles en usines éoliennes industrielles alors qu’ils tentent d’éliminer les combustibles fossiles.

Ceux qui contrôlent la nourriture contrôlent les gens. Les communistes le savaient mieux que quiconque. La première chose que fit Staline fut de s’en prendre aux agriculteurs. Et les mondialistes d’aujourd’hui ne font que copier-coller cette stratégie, mais cette fois-ci, ils utilisent des mots jolis/vertueux pour cacher leurs véritables intentions. L’année dernière, le gouvernement néerlandais a décidé que 30 % de tout le bétail devait être réduit d’ici 2030 afin d’atteindre les objectifs climatiques. Et puis le gouvernement a décidé que cela signifierait qu’au moins 3 000 fermes devraient être fermées au cours des prochaines années. Si les agriculteurs refusent de vendre « volontairement » leurs terres à l’État maintenant, ils courent le risque d’être expropriés plus tard. —Eva Vlaardingerbroek, avocate et défenseure des agriculteurs néerlandais, 21 septembre 2023, « The Global War on Farming »

C’est le comble de la stupidité imprudente – mais c’est clairement intentionnel.

Et oui, même les tremblements de terre d’origine humaine semblent possibles :

Il y a des rapports, par exemple, selon lesquels certains pays ont essayé de construire quelque chose comme un virus Ebola, et ce serait un phénomène pour le moins très dangereux… certains scientifiques dans leurs laboratoires [essayent] de concevoir certains types de virus. des agents pathogènes qui seraient spécifiques à une ethnie afin de pouvoir simplement éliminer certains groupes ethniques et races ; et d’autres conçoivent une sorte d’ingénierie, une sorte d’insecte capable de détruire des cultures spécifiques. D’autres se livrent même à un terrorisme de type écologique grâce auquel ils peuvent modifier le climat, déclencher des tremblements de terre et des volcans à distance grâce à l’utilisation d’ondes électromagnétiques. — Secrétaire à la Défense, William S. Cohen, 28 avril 1997, 8 h 45 HAE, ministère de la Défense ; voir www.defense.gov

La grande tentation dans tout cela est une sorte de fatalisme : parce que ces choses semblent inévitables, nous devrions simplement nous accroupir et attendre la fin de la Grande Tempête. Mais avant de disparaître, Benoît XVI a rejeté cet état d’esprit :

Nous voyons comment la puissance de l’Antéchrist s’étend, et nous ne pouvons que prier pour que le Seigneur nous donne des bergers forts qui défendront son Église en cette heure difficile contre la puissance du mal. —PAPE ÉMÉRITE BENOÎT XVI, The American Conservateur, 10 janvier 2023

Deux choses sont évidentes ici : la première est l’appel à la prière. Le second est l’appel à des bergers audacieux qui défendront la Vérité. Cela inclut non seulement les prêtres et les évêques, mais aussi les hommes à la tête de leurs familles.

Dans son Encyclique sur la franc-maçonnerie, Inimica Vis, le pape Léon XIII cite son prédécesseur Félix III :

Une erreur à laquelle on ne résiste pas est approuvée ; une vérité qui n’est pas défendue est supprimée… Celui qui ne s’oppose pas à un crime évident s’expose au soupçon de complicité secrète. -n. 7, 9 décembre 1892, vatican.va

Vous pourriez vous demander : « À quoi sert de défendre la vérité si elle ne change pas la trajectoire de cette bête mondiale ? Il est vrai que cela n’arrêtera peut-être pas la montée de cette bête que l’humanité a provoquée sur elle-même. Mais cela peut sauver une seule âme de la damnation. De plus, notre courageuse défense de la vérité ne dépend pas toujours de notre réussite, mais plutôt de la manière dont nous nous sommes battus. C’est essentiellement l’histoire des martyrs. Selon les normes du monde, eux et Jésus semblaient perdre, et perdre gravement. Mais c’est précisément la façon dont il a souffert et est mort qui a eu un impact sur ceux qui l’entouraient.

« Qu’il soit crucifié ! » Mais [Pilate] a dit : « Pourquoi ? Quel mal a-t-il fait ? (Matt 27 :22-23)

[Judas] rendit les trente pièces d’argent aux principaux sacrificateurs et aux anciens, en disant : « J’ai péché en livrant du sang innocent. » (Matt 27 : 3-4)

« …nous avons été condamnés à juste titre, car la sentence que nous avons reçue correspond à nos crimes, mais cet homme n’a rien fait de criminel. » Puis il dit : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu entreras dans ton royaume. » (Luc 23 : 41-42)

Le centurion qui a été témoin de ce qui s’est passé a glorifié Dieu et a dit : « Cet homme était innocent sans aucun doute. » (Luc 23:47)

La question n’est donc pas de savoir comment inverser le cours du mal, mais comment le Père souhaite être glorifié à travers nous. Soyons fidèles jusqu’au bout et laissons les résultats ultimes à Dieu.

Le Royaume Promis

Et lorsque ces temps seront terminés, ce seront les temps du Royaume sur terre comme au Ciel. Et vous pouvez être certain que, que vous soyez au Ciel ou encore sur Terre, la joie de ces jours surpassera de loin les peines de cette époque.

Alors la royauté, la domination et la majesté de tous les royaumes sous les cieux seront données au peuple des saints du Très-Haut, dont la royauté sera une royauté éternelle, à qui tous les royaumes serviront et obéiront. (Daniel 7:27)

Le P. Ottavio Michelini était un prêtre, mystique et membre de la cour papale du pape Saint-Paul VI (l’un des plus grands honneurs accordés par un pape à une personne vivante) qui reçut de nombreuses locutions du ciel. Le 9 décembre 1976, Notre Seigneur lui dit :

…ce seront les hommes eux-mêmes qui provoqueront le conflit imminent, et ce sera Moi, Moi-même, qui détruirai les forces du mal pour tirer le bien de tout cela ; et ce sera la Mère, la très sainte Marie, qui écrasera la tête du serpent, commençant ainsi une nouvelle ère de paix ; CE SERA L’AVENEMENT DE MON ROYAUME SUR TERRE. Ce sera le retour du Saint-Esprit pour une nouvelle Pentecôte. Ce sera Mon amour miséricordieux qui vaincra la haine de Satan. Ce sera la vérité et la justice qui prévaudront sur l’hérésie et sur l’injustice ; ce sera la lumière qui mettra en fuite les ténèbres de l’enfer.

Et encore le 7 novembre 1977 :

Les pousses du printemps annoncé poussent déjà partout, et l’AVENEMENT DE MON ROYAUME et la victoire du Cœur Immaculé de Ma Mère sont aux portes…

Dans Mon Église régénérée, il n’y aura plus autant d’âmes mortes qui sont comptées aujourd’hui dans Mon Église. Ce sera ma prochaine venue sur terre, avec l’AVENEMENT DE MON RÈGNE DANS LES ÂMES, et ce sera le Saint-Esprit qui, avec le feu de son amour et avec ses charismes, maintiendra purifiée la nouvelle Église qui sera éminemment charismatique. , dans le meilleur sens du terme… Indescriptible est sa tâche, en ce temps intermédiaire, entre la première venue du Christ sur terre, avec le mystère de l’Incarnation, et sa seconde venue, à la fin des temps, pour juger les vivants et les vivants. le mort. Entre ces deux avènements qui manifesteront : la première la miséricorde de Dieu, et la seconde la justice divine, la justice du Christ, vrai Dieu et vrai homme, comme Prêtre, Roi et Juge universel — il y a une troisième venue intermédiaire, qui est invisible, contrairement au premier et au dernier, tous deux visibles. [8]Cette venue intermédiaire est le Royaume de Jésus dans les âmes, un royaume de paix, un royaume de justice, qui aura sa pleine et lumineuse splendeur après la purification.




10 décembre : fête de Notre-Dame de Lorette

Durant ce temps de l’avent, temps marial s’il en est, nous vous proposons de méditer chaque semaine sur les fêtes mariales que le calendrier liturgique nous propose en ce mois de décembre.

Après avoir médité la semaine dernière sur l’Immaculée Conception, arrêtons nos pas aujourd’hui à Lorette, en italie centrale, dans la région des Marches, près de la mer Adriatique.

Sanctuaire de Lorette

C’est là que se trouve le sanctuaire de la « Santa Casa », la Sainte Maison de la Vierge Marie à Nazareth. Au coeur de la basilique est conservée une partie de la maison de Marie à Nazareth. La maison de la Vierge à Nazareth était de fait une grotte, agrandie et fermée par des murs, pour en faire une maison. La basilique de l’Annonciation à Nazareth conserve la grotte, et les murs sont maintenant à Lorette. Leur étude scientifique a montré qu’ils sont constitués de pierre et matériaux n’existant pas en Italie, mais bien en Palestine ; et la construction restituée à Lorette correspond à la structure de la grotte de Nazareth. Il s’agit donc de la demeure même dans laquelle la Vierge Marie a vécu, conçu et élevé Jésus enfant. C’est pourquoi Jean Paul II a pu dire que La « Sainte Maison de Lorette, premier sanctuaire de portée internationale dédié à la Vierge, a été pendant plusieurs siècles, le vrai cœur marial de la chrétienté » (Jean Paul II). C’est en 1291 durant les Croisades que la maison a été déplacée en Croatie. Puis en 1294 a été installée à Lorette. En 1510 le sanctuaire a reçu l’approbation pour devenir un pèlerinage officiel. Notre-Dame de Lorette est fêtée le 10 décembre.

Histoire de Notre-Dame de Lorette

Le 10 décembre on célèbre la fête liturgique de Notre-Dame de Lorette. La fête est également appelée Fête de la Venue et a des origines très anciennes.

La légende veut que la Sainte Maison de Marie ait été amenée de Nazareth par des anges quand la Palestine tomba en main aux Turcs infidèles, en 1291. En 1296, l’ermite Paolo della Selva rapporta aux Autorités une histoire fascinante, reprise ensuite dans de nombreux documents au cours du temps, s’enrichissant de détails de plus en plus pittoresques. Selon cette histoire, en 1294, les anges auraient emporté la Sainte Maison de la Palestine, tombée en main aux Turcs.

Le voyage de la Sainte Maison aurait d’abord touché Trsat, aujourd’hui quartier de la ville de Rijeka, en Croatie, mais les anges décidèrent de traverser la mer et d’amener leur précieuse cargaison dans le territoire de Recanati, où ils posèrent la Sainte Maison d’abord dans un bois qui appartenait à une dame nommée Loreta, ensuite dans le champs de deux frères, et enfin, la nuit entre le 9 et le 10 décembre 1296, au sommet du Mont Prodo.

Ensuite, afin de protéger la Sainte Maison, autour d’elle fut érigé d’abord un mur, ensuite un sanctuaire, qui devint tout de suite un lieu de pèlerinage.

Il est difficile de comprendre ce qu’il y a de réel dans l’histoire de la Transportation et ce qui est le fruit des récits populaires. Une version de l’histoire veut que ce fut une riche famille de princes apparentés avec la famille impériale de Constantinople qui sauva les restes de la Sainte Maison jusqu’à Lorette. Ce qui est certain, c’est qu’encore aujourd’hui l’histoire du mystérieux « voyage » de la Sainte Maison, avec tout ce qu’elle représente, fascine les pèlerins qui se rendent en visite au Sanctuaire.

Naquit ainsi la vénération à Notre-Dame de Lorette, symbole du côté humain et familial de Jésus et de toute la Sainte Famille. Pour tous les pèlerins qui depuis le Moyen Âge se rendent dans ce lieux, ce sanctuaire rappelle le mystère de l’Incarnation de Jésus, la vocation de la Vierge Marie, humble servante du Tout Puissant, qui, en acceptant Sa tâche, a fait de sa personne la “maison” de Dieu et de toute l’Église, et les  vertus évangéliques de la Sainte Famille.

Notre-Dame de Lorette a fait de la Basilique qui lui est dédiée le cœur d’un culte où se reflète vraiment celui adressé à la Sainte Famille à Nazareth. Fidèles et pèlerins se sont rendus à cet endroit au cours des siècles pour y trouver du réconfort, malades et infirmes s’y sont rendus à la recherche de la guérison et de la consolation dans leur souffrance. Ici sont nées les Litanies de Lorette, les supplications qui sont récitées ou chantées à la fin du Rosaire, qui étaient déjà entonnées dans la Sainte Maison de Lorette avant leur diffusion dans toute la chrétienté en devenant les prières les plus populaires dédiées à la Mère de Jésus.

Le 24 mars 1920, veille de l’Annonciation du Seigneur, Pape Benoît XV émit le Décret qui déclarait Notre-Dame de Lorette Sainte Patronne des voyageurs en avion et de l’aéronautique.

Le 7 octobre 2019, Pape François, à travers la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, a inséré dans le Calendrier Romain la mémoire facultative de la Sainte Vierge Marie de Lorette.

Miracles de Notre-Dame de Lorette

En plus de la mystérieuse Transportation de la Sainte Maison, au cours des siècles Lorette a été le théâtre de nombreux miracles et guérisons. La plupart des miracles attribués à Notre-Dame de Lorette concerne des guérisons miraculeuses, qui ont concerné hommes, femmes et enfants au cour des années.

Pour n’en citer que quelques exemples, le petit Lorenzo Rossi, sauvé  d’une bronchopneumonie et bronchiolite qui en 1959 l’avait amené en point de mort. La mère, désespérée, lui versa sur le front de l’huile bénite qui venait du Sanctuaire de la Sainte Maison de Lorette, et commença à lui masser la poitrine avec. L’enfant, à l’article de la mort, recommença à respirer et recouvrit ensuite toute sa santé.

Gerry de Angelis, lui, était déjà dans le coma, quand son père, qui était sur le point de lui rendre visite à l’hôpital, sentit le besoin d’aller à Lorette.
Quand, après ce détour, il rejoignit son fils, ce dernier était sorti du coma.

À Giacomina Cassani, une jeune fille de seize ans de Bardi, en 1930, avait été diagnostiquée une tumeur à la cuisse gauche. Contrainte désormais à vivre en chaise roulante avec un bustier, la jeune fut amenée en pèlerinage à Lorette, où, au passage du Très Saint Sacrement, elle éprouva d’abord une forte douleur et ensuite un soulagement inattendu. À partir de ce moment-là, elle commença à aller mieux, jusqu’à arriver à une guérison complète.

Bruno Baldini, un jeune garçon de Florence, le 23 Octobre 1934, fut victime d’un terrible accident de moto qui lui provoqua une grave lésion cérébrale, le rendant muet et avec des grosses difficultés motrices. Un jour il entendit une voix claire lui disant d’entreprendre un pèlerinage dans un Sanctuaire. Il choisit Lorette et, le jour de son arrivée, pendant qu’il était à son hôtel, il entendit de nouveau cette même voix, qui lui commandait de se lever et de parler. Et ainsi il fit, à la stupeur générale des personnes présentes.

 

Extrait de l’Homélie du pape Saint Jean-Paul II au sanctuaire de Lorette, le 8 septembre 1979

1. « Ta naissance, ô Vierge Mère de Dieu, a annoncé la joie au monde entier ! ».

Voilà, c’est aujourd’hui le jour de cette joie. Le 8 septembre, neuf mois après la fête de l’Immaculée Conception de la Mère du Fils de Dieu, l’Eglise commémore le souvenir de sa naissance. Le jour de la naissance de la Mère incite nos cœurs à se tourner vers le Fils : « De toi est né le soleil de justice, le Christ notre Dieu : il a effacé la malédiction et apporté la grâce, il a vaincu la mort et nous a donné la vie éternelle » (Ant. Benedictus).

Et ainsi, donc, la grande joie de l’Eglise passe du Fils sur la Mère. Le jour de sa naissance est vraiment un préambule et le commencement d’un monde meilleur (origo mundi melioris) comme Paul VI l’a proclamé de manière merveilleuse.

C’est pour cette raison que la liturgie d’aujourd’hui confesse et annonce que la naissance de Marie répand sa lumière sur toutes les Eglises qui sont dans le monde.

2. Il semble que la lumière que la fête de la naissance de Marie fait rayonner sur l’Eglise de la terre italienne brille de manière toute particulière ici à Lorette, dans l’admirable sanctuaire qui est aujourd’hui le but de notre pèlerinage commun. Dès le début de mon pontificat j’ai éprouvé ardemment le désir de venir en ce lieu ; j’ai toutefois préféré attendre ce jour, celui de la présente fête. Me voici ici aujourd’hui, tout spécialement heureux qu’ à mon premier pèlerinage participent également des cardinaux et évêques, de nombreux prêtres et religieuses et une foule de pèlerins provenant en majorité des diverses villes de cette région d’Italie. En communion avec tous, je désire apporter ici aujourd’hui les chaleureuses paroles de vénération qui jaillissent de tous les cœurs et, en même temps de la tradition séculaire de cette terre que la Providence a choisie comme siège de Pierre et qui, par la suite a été illuminée par le rayonnement de ce sanctuaire que la profonde piété chrétienne a lié de manière toute particulière au souvenir du mystère de l’Incarnation.[…]

3. Le culte rendu en cette terre à la Mère de Dieu est. selon une antique et vivante tradition, lié à la Maison de Nazareth. La maison où, comme rappelle aujourd’hui l’Evangile, Marie vécut après son mariage avec Joseph. La maison de la Sainte Famille. Une maison est toujours et avant tout un sanctuaire de la mère de famille. C’est avec sa maternité que, d’une manière particulière, elle le crée. Il est nécessaire qu’en venant au monde les fils de la famille humaine aient un toit sur la tête. Toutefois, comme nous le savons, la maison de Nazareth ne fut pas le lieu où naquit le Fils de Marie et Fils de Dieu. Tous les prédécesseurs de Jésus qui figurent dans la généalogie présentée dans l’Evangile selon saint Mathieu lu aujourd’hui sont vraisemblablement venus au monde sous un toit. A lui, cela n’a pas été donné. Il est né à Bethléem, comme un exilé, dans une étable. Et il lui fut impossible de venir dans la maison de Nazareth, à cause de la cruauté d’Hérode. Pour cela il dut fuir de Bethléem pour gagner l’Egypte ; ce n’est qu’après la mort du roi que Joseph osa ramener Marie et l’Enfant dans la maison de Nazareth.

Et depuis ce moment cette maison fut centre de la vie quotidienne, le lieu où se déroula la vie cachée du Messie, la maison de la Sainte Famille. Elle fut le premier temple, la première église sur laquelle, avec sa maternité, la Mère de Dieu fit rayonner sa lumière. Elle l’illumina de la lumière émanant du grand mystère de l’Incarnation ; du mystère de son Fils.

C’est sons le rayon de cette lumière que, dans votre pays ensoleillé, croissent les maisons familiales. Il y en a tant ! Des sommets des Alpes et des Dolomites que j’ai pu approcher le 26 août dernier en visitant la terre natale du Pape Jean Paul Ier, jusqu’à la Sicile. Tant et tant de maisons ! Des maisons familiales. Et tant et tant de familles ; grâce à la tradition chrétienne et mariale de votre patrie, chacune d’elle maintient un certain lien spirituel avec cette lumière qui émane de la maison de Nazareth, et particulièrement aujourd’hui : le jour de la naissance de la Mère du Christ.

[…]

5. Comme vous le voyez, chers frères et sœurs, je viens à Lorette pour relire le mystérieux destin du premier sanctuaire marial élevé sur la terre italienne. En effet, la présence de la Mère de Dieu au milieu des fils de la famille humaine et au sein des divers pays de la terre en particulier nous dit tant de choses sur les nations et sur les communautés elles-mêmes.

[…]

6. Comme je l’ai déjà fait à Guadalupe, au Mexique puis à Jasna Gora à Czestochowa en Pologne, je désire en cette rencontre de Lorette rappeler cette consécration au Cœur Immaculé de Marie qu’il y a 20 ans, le 13 septembre 1959, les Pasteurs de l’Eglise italienne ont faite à Catane, lors de la conclusion du XVIe Congrès eucharistique national. Et je désire rappeler les paroles que dans un message radiophonique mon prédécesseur Jean XXIII de vénérée mémoire, adressa aux fidèles à cette occasion : « Nous pensons, plein de confiance, qu’en vertu de cet hommage à la Vierge Très-Sainte tous les Italiens vénéreront en elle, avec une ferveur accrue, la Mère du Corps mystique dont l’Eucharistie est symbole et centre vital ; qu’ils imiteront en elle le modèle le plus parfait de l’union avec Jésus notre Chef ; qu’ils s’uniront à Elle dans l’offrande de la Victime divine et qu’ils imploreront d’elle pour l’Eglise les dons de l’unité, de la paix et surtout une plus abondante floraison de vocations sacerdotales. De cette manière la consécration deviendra motif d’un engagement toujours plus sérieux dans la pratique des vertus chrétiennes, un moyen de défense extrêmement efficace contre les maux qui nous menacent et une source de prospérité même temporelle, selon les promesses du Christ » (ASS 51; 1959; 713).

Tout ce qui a trouvé, il y a vingt ans son expression dans l’acte de consécration à Marie accompli par les pasteurs de l’Eglise italienne, aujourd’hui je veux non seulement le rappeler mais aussi le répéter de tout cœur, le renouveler et en faire d’une certaine manière ma propriété puisque par les insondables décrets de la Providence il m’est échu d’accepter le patrimoine des évêques de Rome au Siège de Saint-Pierre.

7. Et je le fais avec la plus profonde conviction de la foi, de l’intelligence et du cœur tout ensemble. Parce qu’en cette difficile époque et de même au cours des temps qui viennent, seul le véritable grand Amour pourra sauver l’homme.

Seulement grâce à lui, cette terre, l’habitation de l’humanité, peut devenir une maison : la maison des familles, la maison des nations, la maison de la famille humaine tout entière. Sans amour, sans le véritable grand amour, il n’y a pas sur la terre de maison pour l’homme. Même s’il élevait les édifices les plus beaux et les aménageait de la manière la plus moderne, l’homme serait condamné à vivre privé de tout.

Accepte, ô Notre-Dame de Lorette, ô Mère de la maison de Nazareth, ce pèlerinage, le mien, le nôtre : il est une grande prière commune pour la maison de l’homme de notre époque : pour la maison qui prépare les fils de toute la terre à la maison éternelle du Père dans le ciel.

 

Le sanctuaire de Lorette en image




Message de Marie à Trevignano le 8 décembre 2023

Trevignano Romano

08 décembre 2023

Enfants bien-aimés, merci d’avoir répondu à mon appel dans vos cœurs.

Je me demande : où sont mes autres enfants ? Mes enfants, je suis votre Mère, douloureuse pour tous ceux qui n’acceptent pas et ne comprennent pas ma présence sur terre et mes messages qui servent à votre salut. Mes enfants, vous devez être forts, vous n’auriez pas été choisis pour cette mission si je n’avais pas vu en vous la force et la détermination de sauver les âmes et de les amener à mon Fils Jésus, qui a besoin de vous quoi qu’il arrive.

Vous souvenez-vous de ce qu’ils ont fait à mon Jésus ? Pourtant, c’est le chemin de la réconciliation.

Mes enfants, l’orgueil ne vous fait pas accepter ma présence. Je demande aux prêtres et aux évêques : n’écoutez pas les conseils de l’esprit de mensonge, mais ouvrez vos cœurs à la grâce et souvenez-vous que Jésus est très miséricordieux, reconnaissez vos limites et vos péchés, sinon Dieu fera tomber sa justice sur cette Eglise, où l’esprit du mal a déjà soufflé.

Ce soir, Mon Fils passera parmi vous pour vous bénir au nom de la Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit. Amen.




L’Immaculée est une mer de cristal !…

« Marie est mer que nul n’épuise,

Plus y trouve qui plus y puise… »

Gauthier de Coincy (12ème siècle)

 

Au début de l’Avent, le 8 décembre, la liturgie de l’Eglise nous invite à contempler le mystère de l’Immaculée Conception de Marie, « pleine de grâce » (Lc 1,28) … C’est en effet le 8 décembre 1854 que le Pape Pie IX, après avoir consulté les Evêques du monde entier, promulgue le dogme dans la bulle « Ineffabilis Deus ». Et une fois dans sa vie, il faut avoir lu et médité cette splendide vérité qui fait partie de notre foi catholique :

« Par l’autorité de Notre Seigneur Jésus-Christ, des bienheureux Apôtres Pierre et Paul, et par la Nôtre, Nous déclarons, prononçons et définissons que la doctrine qui affirme que la bienheureuse Vierge Marie fut dès le premier instant de sa Conception, par une grâce et un privilège spécial de Dieu Tout-Puissant, en vue des mérites de Jésus-Christ, Sauveur du genre humain, préservée et exempte de toute tâche du péché originel, est révélée de Dieu, et que par conséquent, elle doit être crue fermement et constamment par tous les fidèles. »

Quatre ans après, en 1858, la Vierge apparaît 18 fois à Bernadette de Lourdes. Mais c’est à la seizième Apparition que la Dame révélera son nom, confirmant l’Eglise : « Elle leva les yeux au ciel, joignant en signe de prière ses mains qui étaient tendues et ouvertes vers la terre, et me dit : « Que soy era l’Immaculada Councepciou… Je suis l’Immaculée Conception ! » On comprend l’éblouissement de Bernadette : « La Dame était jeune et belle, belle surtout, comme je n’en avais jamais vu !… Que j’aime à me rappeler ces doux moments passés sous vos yeux pleins de bonté et de miséricorde pour nous… » Et Bernadette nous l’assure : « L’âme qui implore Marie ne peut périr, elle garde la paix au milieu de la tempête[1] ! »

Pour approcher ce mystère de la foi, il faut se souvenir ici d’un passage de l’Annonciation dans l’Evangile selon Saint Luc : « L’Esprit Saint viendra sur toi et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre… » (Lc 1,35). Cet Esprit qui vient sur Marie opérer en son sein le prodige de l’Incarnation du Verbe est aussi Celui qui l’a créée « toute belle » au premier instant de sa vie. En « la » regardant, on le devine… Saint Maximilien-Marie Kolbe a d’ailleurs des paroles saisissantes dans l’approche de ce mystère : « On peut affirmer que l’Immaculée est, en un certain sens, « l’incarnation de l’Esprit-Saint ». En Elle, c’est l’Esprit que nous aimons, et par elle, le Fils… La Vierge Marie existe pour que soit mieux connu l’Esprit-Saint[2] ! »

Une autre résonance biblique de cette « Femme », traversée par la splendeur du Très-Haut, nous a été donnée à deux reprises dans l’Apocalypse de Saint Jean :

D’abord au chapitre 12 où apparait « un signe grandiose dans le ciel : une Femme ! Le soleil l’enveloppe, la lune est sous ses pieds et douze étoiles couronnent sa tête ! » (Ap 12,1). Les Pères de l’Eglise et les saints y ont toujours vu le mystère de l’Eglise, mais aussi de Marie, Mère de l’Eglise ! Et la première originalité de cette « Femme » est d’être enveloppée par le soleil, traversée par sa lumière : elle « resplendit » ce soleil comme personne !… Car Marie est rendue belle dès sa naissance par l’Esprit de Celui qui va devenir son Enfant et son Sauveur. Au-delà des saints et bien avant eux, la robe de l’Immaculée a été plongée dans le Sang de l’Agneau ! (Ap 7,14). Transparence indicible de la beauté de Dieu, elle devient la plus belle louange du salut : « Mon âme exalte le Seigneur, et mon esprit tressaille de joie en Dieu mon Sauveur, parce qu’il a abaissé son regard sur son humble servante… Désormais, toutes les générations me diront bienheureuse ! » (Lc 1,46-48).

L’autre passage symbolique se situe au chapitre 15 où Jean voit « une mer de cristal, mêlée de feu, et ceux qui ont triomphé de la Bête, de son image et du chiffre de son nom, debout prés de cette mer de cristal ! » (Ap 15,2). Ici, « la mer de cristal » semble dévoiler l’aboutissement ecclésial céleste du mystère unique de la Rédemption en Jésus-Christ dont la « pleine de grâce » (Lc 1,28) est la plénitude : Elle est Mère de Dieu, de l’Eglise et de toute l’humanité ! Elle est « Celle qui porte Celui qui porte tout », comme le chante la liturgie orientale…

Cependant, la vie de Marie a été sur terre ce printemps de Dieu où le sublime le plus spirituel se cache et se déploie dans « l’ordinaire » le plus modeste… Le Cœur Immaculé de Marie est déjà cette « Mer ce cristal », mais cette beauté reste cachée dans l’humilité. L’humble quotidien de sa foi persévérante a été la mesure de sa beauté intérieure toujours plus fulgurante !

 

En clôturant l’Année mariale, en 1988, Saint Jean-Paul II faisait cette prière prophétique pour notre temps où il attendait tout de cette « Beauté » victorieuse de l’Immaculée :

 

« O Marie, accompagne nos pas vers les frontières de l’humanité sauvée et pacifiée !

Réjouis notre cœur, affermis-le dans la certitude

que le Dragon n’est pas plus fort que ta Beauté !

L’Année mariale se termine, mais le temps des yeux levés vers Marie commence… »

 

+ M-Mickaël

 

[1] Carnet Reine du Ciel, 12 mai 1866 et Notes de retraite 1876-1877.

[2] Conférences, 5 février 1941 et 25 septembre 1937.




Message de Notre-Dame de Trevignano le 3 décembre 2023

Enfants bien-aimés, merci d’avoir répondu à mon appel dans vos coeurs. Mes enfants, je vous en conjure, convertissez-vous, vous n’avez plus de temps, concentrez-vous pour la vie éternelle au Paradis où le Père vous attend.

Enfants bien-aimés, priez pour mon Eglise bien-aimée, prenez garde aux loups déguisés en agneaux qui distraient mon troupeau et le conduisent à la confusion.

Enfants bien-aimés (prêtres), vous devez comprendre que la route que vous empruntez est celle qui mène à l’abîme.

Je demande à mes pasteurs d’être saints, droits et justes, de suivre la vraie doctrine de la foi avant que l’apostasie ne puisse être proclamée.

Je vous bénis au nom de la Sainte Trinité, amen.




Marie est là…

« Je ne savais que mon Chapelet… »

Sainte Bernadette de Lourdes

 

     Je reviens juste de quelques jours de silence et de prière à Lourdes. Et en méditant le Rosaire quotidien, la densité spirituelle et gestuelle de la première Apparition de la Vierge à Bernadette m’a véritablement sauté aux yeux comme une évidence : en effet, n’est-il pas révélé ici, sans bruit de paroles, le secret du cœur de Bernadette[1] ? Oui, dès le début de l’Apparition, elle pose un geste qui en dit long sur le trésor humble et caché de sa vie chrétienne : « Je mis la main à la poche et je récitais mon chapelet, ayant toujours cette Dame devant les yeux … » Telle est la première vérité de son « réflexe marial » !

Ainsi, comme à Lourdes, il nous faut avoir aussi dans nos vies le « réflexe marial » de la petite Bernadette. Face à l’envahissement bruyant et dispersant de notre monde actuel si agressif, il nous faut tenir et prier notre chapelet dans le métro ou dans la rue : Marie notre Mère est toujours là, à veiller sur nous… et la prière du Chapelet est un merveilleux éveil à cette présence de la Vierge qui vient « prier » avec nous ! Voilà pourquoi, mine de rien, la première Apparition de Marie nous révèle le grand secret de sa Présence silencieuse.

Alors ouvrons les yeux et le cœur sur cette première rencontre du 11 février 1858 :

Tout commence par une démarche de l’humble quotidien : accompagnée de sa sœur Toinette et d’une amie, Bernadette se rend à Massabielle[2] pour ramasser du bois mort au bord du Gave. Tout est calme en ce lieu quand, soudain, advient « comme un coup de vent » ! Elle tourne alors les yeux vers la Grotte et voit apparaître une Dame dans une douce lumière :

« J’aperçus une Dame vêtue de blanc : elle portait une robe blanche, un voile blanc également, une ceinture bleue, une rose jaune sur chaque pied… »

A cet instant, Bernadette témoigne de cette première Apparition : « Je voulus faire le signe de la Croix avec mon chapelet, mais je ne pus porter la main jusqu’au front… elle m’est tombée ! La vision fit le signe de la Croix. Le grand saisissement que j’éprouvais disparut. Je me mis à genoux et je dis mon chapelet en présence de la belle Dame. La vision faisait courir les grains du sien, mais elle ne remuait pas les lèvres. Quand j’eus fini mon chapelet… Elle disparut. » Ces instants resteront gravés à jamais en son cœur[3]

Vision riche d’enseignement pour notre chapelet quotidien : Marie prie avec nous et nous enveloppe de sa tendresse : c’est l’autre vérité du « réflexe marial » ! Prier son chapelet permet à Marie d’entrer dans l’intimité de notre cœur où elle enveloppe de sa tendresse maternelle notre prière, si pauvre soit-elle ! Tel est le secret si simple de la première Apparition de Lourdes où la récitation du chapelet ouvre les yeux de notre foi sur sa Présence : Mère attentive à chaque instant de nos vies… Alors, écoutons un des plus beaux conseils de cette chère Bernadette : « Mettez-vous dans le Cœur de Marie, et restez-y ! Faites-en votre demeure sur la terre… »

    +M-Mickaël

 

[1] Bernadette vient d’avoir 14 ans le 7 janvier 1858.

[2] Ce mot signifie « vieille pierre » en bigourdan.

[3] « Que j’aime à me rappeler ces doux moments passés sous vos yeux pleins de bonté et de miséricorde pour nous ! » Carnet Reine du Ciel, 12 mai 1866.




Séraphim de Sarov fut délivré de prison par la Vierge Marie le 25 novembre 1825

Jésus dit un jour à Saint Séraphin de Sarov (1754-1833) : « Acquiers la paix intérieure et des âmes, par milliers, trouveront auprès de toi le Salut ». Ermite durant une dizaine d’années, Séraphin revécut la vie de Jésus passant la plupart de ses nuits en prière, debout sur un rocher. Une longue et difficile ascension spirituelle où se mêlaient les apparitions de la Vierge Marie et les persécutions démoniaques.

Assommé par des bandits saouls, il fut soigné dans son couvent et guéri, mais il se déplaça depuis plié en deux. Un abbé, jaloux de sa renommée, l’emprisonna dans sa cellule, mais il fut délivré par la Vierge Marie le 25 novembre 1825. Les gens accouraient de toutes parts pour écouter ses conseils.

Revenu au monastère, infirme, Séraphin demanda la réclusion dans une petite cellule, un univers dont le seul point lumineux sera l’icône de la Mère de Dieu éclairée par un cierge. On dit qu’une moniale vit un jour la Mère de Dieu entrer dans sa cellule et converser avec lui. Dès lors, il ouvrit enfin la porte de sa cellule pour « déverser sur d’autres » la lumière qui éclaire son esprit. Sa vie, « mystérieuse et cachée en Dieu jusque-là », rejaillit dès lors dans un grand cri d’Amour pour l’humanité. Prêtres, moines, moniales, empereurs, tous vinrent se prosterner devant le saint starets, cet « ange terrestre » qui appelait chacun de ses visiteurs, « ma joie ». Tous vinrent trouver auprès de lui la guérison du corps et l’illumination intérieure.

Séraphin fonda plusieurs monastères et composa une règle de prières quotidiennes. « Le but de la vie chrétienne est l’acquisition du Saint-Esprit de Dieu. Et cette grâce est accordée à tous ceux qui pratiquent la prière du cœur et qui entreprennent, au nom du Christ, des actions d’Amour ». « La puissance de la prière est prodigieuse, car, plus forte que tout ce qui existe, c’est elle qui fait descendre l’Esprit-Saint » (St. Séraphin de Sarov).

Source : l’encyclopédie mariale