Lettre ouverte de Mgr Strickland le 27 novembre 2023

Dans une lettre ouverte aux fidèles, Mgr Strickland a parlé de sa destitution du diocèse de Tyler et a exhorté les catholiques à « se tenir résolument à la croix » pendant que l’Église « subit sa passion ».

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L’évêque Joseph E. Strickland de Tyler, TexasCapture d’écran American Life League/YouTube


LifeSiteNews

lun Nov 27, 2023 – 2:52 ES

(LifeSiteNews) – L’évêque Joseph Strickland a publié un lettre ouverte aux fidèles le lundi 27 novembre 2023. Le texte intégral est disponible ci-dessous.

Lettre ouverte de l’évêque Joseph E. Strickland aux fidèles :

Comme vous l’avez certainement appris, j’ai été démis de mes fonctions d’évêque du diocèse de Tyler. On m’a demandé de rencontrer le nonce apostolique aux États-Unis et, au cours de cette réunion, on m’a lu la liste des raisons pour lesquelles j’étais démis de mes fonctions. Je mettrais ces raisons à votre disposition si cela était possible ; cependant, je n’ai pas reçu de copie de cette liste à ce moment-là, et je n’ai pas encore été en mesure d’en obtenir une malgré mes demandes.

Dans les raisons qui m’ont été lues, aucune mention n’a été faite de problèmes administratifs ou d’une mauvaise gestion du diocèse pour justifier mon renvoi. Les raisons invoquées semblaient être liées, pour la plupart, au fait que je disais la vérité sur notre foi catholique et que je mettais en garde contre tout ce qui menaçait cette vérité (y compris les questions soulevées lors du Synode sur la synodalité). On a également mentionné le fait que je n’ai pas accompagné mes frères évêques lorsque j’ai défendu l’Église et ses enseignements immuables, et que je n’ai pas mis en œuvre le motu propoio Traditionis custodes. Si je l’avais mise en œuvre, j’aurais dû laisser une partie de mon troupeau sans nourriture et sans soins. En tant que berger et protecteur de mon diocèse, je ne pouvais pas prendre des mesures dont je savais avec certitude qu’elles porteraient préjudice à une partie de mon troupeau et le priveraient des biens spirituels que le Christ a confiés à son Église. Je maintiens mes actions car elles étaient nécessaires pour protéger mon troupeau et défendre le dépôt sacré de la foi.

C’est le moment où tout ce qui est actuellement couvert doit être découvert et où tout ce qui est actuellement caché doit être clarifié. En fait, c’est à l’époque où l’on cachait des choses concernant le cardinal Theodore McCarrick, aujourd’hui en disgrâce, et le scandale des abus sexuels de l’Église, que je suis apparu pour la première fois dans le collimateur du Vatican. Mon principal crime, hier comme aujourd’hui, semble avoir toujours été de mettre en lumière ce que d’autres voulaient garder caché. Malheureusement, il semble aujourd’hui que c’est la Vérité elle-même, notre Seigneur Jésus-Christ, que beaucoup souhaitent voir cachée.

Même si je n’ai plus de diocèse, je suis toujours un évêque de l’Église et donc un successeur des apôtres, et je dois continuer à dire la Vérité, même si cela exige ma propre vie. Je veux vous dire ceci à tous aujourd’hui : ne quittez jamais, jamais, jamais l’Église ! Elle est l’Épouse du Christ ! Elle est en train de vivre sa Passion, et vous devez vous résoudre à vous tenir résolument à la croix ! Il est important d’assister à la messe tous les dimanches et aussi souvent que possible, de passer du temps en adoration, de prier le rosaire tous les jours, de se confesser régulièrement et d’appeler toujours les saints à l’aide ! Je vous exhorte à persévérer afin de pouvoir dire à la fin : « J’ai combattu le bon combat jusqu’au bout, j’ai couru la course jusqu’à l’arrivée, j’ai gardé la foi ».

Que Dieu tout-puissant vous bénisse et que notre sainte et bienheureuse Mère intercède pour vous et vous renvoie toujours à son Divin Fils Jésus en ce temps de l’Avent.

Je reste votre humble père et votre serviteur,

L’évêque Joseph E. Strickland




Message donnés à Luz de Maria en novembre 2023

MESSAGE DE SAINT MICHEL ARCHANGE
A LUZ DE MARÍA
LE 29 NOVEMBRE 2023

Bien-aimé de la Sainte Trinité, je viens à vous par la volonté de Dieu.

Devant l’urgence des événements et des signes qui se produisent constamment, je suis envoyé pour vous réveiller afin que vous soyez prêts à faire un changement de vie maintenant !

Les hommes n’ont pas conscience de ce qui se passe sur Terre, des attaques constantes de la nature, de la souffrance des frères à cause de la guerre, de la pollution impitoyable…

La Terre a augmenté sa rotation, le temps s’accélère et les créatures humaines restent les mêmes : arrogantes, désobéissantes, vaniteuses et n’ouvrent pas les yeux pour s’arrêter et penser au salut de l’âme. (Cf. Mt. 16, 26-27)

LE TEMPS VIENT OÙ CHACUN VERRA LES SIGNES ET SIGNES EN FONCTION DE SON ÉTAT SPIRITUEL.

Un astre sera une cause de peur sur Terre, elle touchera légèrement le champ magnétique terrestre ; cela suffira pour provoquer des événements catastrophiques et ils ne se convertiront toujours pas…

Observez les failles tectoniques qui traversent la Terre, elles ont été activées depuis les profondeurs de la Terre et elle tremble fortement. Les couches de la Terre varient dans certaines régions.

TOUT CELA NE SE PRODUIRAIT PAS EN CE MOMENT SI LA CRÉATURE HUMAINE AVAIT PRIÉ, VÉCU ET PRATIQUE LA VIE À LA RESSEMBLANCE DE NOTRE ROI ET SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST. (Cf. Mt. 11, 29-30)

Enfants bien-aimés de Notre Roi et Seigneur Jésus-Christ :

ATTENTION ! ATTENTION ! Mes Légions restent sur Terre.

Soyez prêts ! Soyez attentif à l’appel à accomplir les commandements de la loi de Dieu et des sacrements.

REPENTEZ-VOUS MAINTENANT !

Priez, enfants de Notre Roi et Seigneur Jésus-Christ, priez pour toute l’humanité.

Priez enfants de Notre Roi et Seigneur Jésus-Christ, priez pour l’Amérique Centrale, l’Argentine, le Chili et la Bolivie, ils sont ébranlés.

Priez, enfants de Notre Roi et Seigneur Jésus-Christ, priez pour toute l’humanité, la maladie se propage rapidement.

La conversion est essentielle en ce moment d’épreuve, de trahison entre pays, de division dans l’Église de Notre Roi et Seigneur Jésus-Christ.

CHAQUE ÉTAPE DOIT VOUS ORIENTER VERS LA CONVERSION :

Faites chaque pas sur les traces de Notre Roi et Seigneur Jésus-Christ (Mt. 16, 24)…

Soyez des enfants aimants de Notre Reine et Mère…

Respirez la conversion…

Soyez des enfants déterminés à être plus spirituels, à aimer votre prochain et à le respecter à l’image de Notre Roi et Seigneur Jésus-Christ.

Nous sommes appelés par Dieu le Père à les guider, à les protéger, à les protéger, à être leurs Compagnons de Voyage et Messagers de Dieu.

CONTINUEZ SANS PEUR.

GARDEZ LA FOI VIVANTE, LA FOI À TOUT MOMENT,

EN TOUTES CIRCONSTANCES LA FOI.

Nous protégeons les hommes s’ils nous le permettent. Allez, Peuple de Dieu, marchez vers le Salut Eternel.

San Michel Archange

 

MESSAGE DE LA TRES SAINTE VIERGE MARIE
À SA FILLE BIEN-AIMÉE LUZ DE MARIA
LE 22 NOVEMBRE 2023

Enfants bien-aimés de mon Cœur Immaculé, Je vous bénis de Mon Amour Maternel.

UNISSEZ-VOUS DANS LA PAROLE DE L’ÉCRITURE SAINTE ET EN ACCOMPLISSANT LES COMMANDEMENTS DE LA LOI DE DIEU.

Je vous appelle à la conversion afin que vous puissiez résister aux attaques du mal et discerner, avec l’aide de l’Esprit Saint, concernant chacune de vos œuvres et actions personnelles. (Ga. 5, 16-25 ; Rm. 8, 6)

L’ÊTRE HUMAIN DOIT VIVRE CHAQUE INSTANT DANS L’UNITÉ AVEC MON DIVIN FILS, EN SE FORTIFIANT SPIRITUELLEMENT.

Mes enfants, en ce moment, plus qu’en d’autres temps, la bataille est spirituelle. Le Diable est en train de lancer des fléchettes empoisonnées sur les enfants de Mon Divin Fils pour les affaiblir, mais il ne réussira pas si vous êtes fortifiés spirituellement. (Ep 6, 11-17)

LE GRAND CHANGEMENT ATTEND CETTE GÉNÉRATION, MAIS AVANT LE CHANGEMENT, IL Y A LA GRANDE ÉPREUVE, LA GRANDE PURIFICATION (1) PAR LAQUELLE CETTE GÉNÉRATION DOIT PASSER.

Les éléments ont été modifiés, ils ne seront plus comme avant : le Feu, la Terre, l’Air et l’Eau ont changé, ils ne seront plus les mêmes que dans le passé, tout comme le climat de la Terre. Combien émigreront à la recherche de meilleures options pour vivre dans des climats plus compatibles avec ce à quoi ils sont habitués !

Mes enfants, vous vous préoccupez de la guerre au moment où tout commence, puis on l’oublie, prétendant que tout va bien, ce qui n’est pas le cas. Vous serez des témoins de la Troisième Guerre Mondiale.

La purification de l’humanité s’accompagne de grands et graves tremblements de terre, déjà annoncés…
de la famine, qui vient s’installer au sein de l’humanité…
et de nouvelles maladies qui se trouvent sur Terre et qui se répandent rapidement et deviendront des pandémies.  C’est pourquoi, par la Volonté Divine, vous avez les plantes médicinales pour y remédier.

Ce n’est pas quelque chose qui arrivera d’un moment à l’autre, mais qui a été planifié par les grandes élites qui veulent arrêter la croissance de l’humanité.

CE MOMENT EST TRÈS DÉLICAT, MES ENFANTS – SI DÉLICAT QUE L’ENNEMI DE L’ÂME ATTAQUE LES ENFANTS DE MON DIVIN FILS DE MANIÈRE FRONTALE AFIN DE LES FAIRE TOMBER. Soyez prudents et avisés afin de ne pas tomber dans les filets de l’ennemi infernal.

Mes enfants, Je vous invite à prier et à faire des offrandes pour l’Argentine. Cette terre est assiégée par le mal qui veut conduire les gens sur le chemin de la convulsion, de l’intolérance et, en fin de compte, de la lutte de frères contre frère. Ayez dans vos maisons une réserve d’aliments de première nécessité.

Chers enfants, Je vous invite à prier et à faire des offrandes pour San Francisco, qui sera fortement secoué. Je vous invite à tourner vos yeux vers Mon Divin Fils. Cette terre de tant de cultures et qui est au bord de la mer souffrira de la fureur de la nature et de la purification par l’eau.

Mes enfants, Je vous invite à prier et à faire des offrandes pour la Californie : ce qui semble être une fantaisie viendra causer la destruction. En ce moment, la mer a un grand impact sur la terre.

Mes enfants, Je vous invite à prier et à faire des offrandes : les grands volcans sont en train de se réveiller en sorte que certain causeront de grandes tragédies. Priez pour l’Islande, elle sera divisée et sera la source de grandes souffrances.

Chers enfants, Je vous invite à prier et à faire des offrandes pour le Chili, le Pérou et l’Equateur, qui subiront un fort tremblement de terre, tout comme une partie de l’Amérique centrale qui sera secouée.

Mes enfants, Je vous invite à prier et à faire des offrandes pour l’Australie.

Mes enfants,

VOUS SEREZ LES TÉMOINS D’UN GRAND SIGNE QUE JE VOUS DONNERAI SOUS MON VOCABLE D’IMPÉRATRICE DES AMÉRIQUES, NOTRE DAME DE GUADALUPE, OÙ JE PROTÈGE LA TERRE ENTIÈRE ET OÙ LES ÉTOILES VOUS ILLUMINENT.

Mes enfants, ayez des sacramentaux, n’oubliant pas le Saint Rosaire et l’eau bénite, mais surtout ayez le cœur pur et cherchez la paix avec la Très Sainte Trinité.

Priez le Saint Rosaire tous les jours et Je vous promets d’aller protéger chacun d’entre vous si vous êtes en état de grâce.

GARDEZ À L’ESPRIT QUE JE SUIS VOTRE MÈRE ET QUE JE SUIS AVEC VOUS. JE VOUS PORTE DANS MON COEUR IMMACULÉ.

Mère Marie

 

MESSAGE DE LA TRES SAINTE VIERGE MARIE
À SA FILLE BIEN-AIMÉE LUZ DE MARIA
LE 17 NOVEMBRE 2023

Mes enfants bien-aimés,

EN TANT QUE MÈRE DE L’HUMANITE, JE VOUS INVITE À L’ADORATION DU SAINT SACREMENT DE L’AUTEL, À LA PRIERE DU SAINT ROSAIRE.
SOYEZ AMOUR, COMME MON FILS EST AMOUR !

Préparez-vous, Mes enfants, la famine passera de pays en pays, laissant de la douleur derrière elle. Fortifiez votre foi afin de vous préparer. Face à la tentation d’offres de santé, de nourriture, de vêtements, beaucoup suivront l’Antéchrist et en viendront à rejeter la vie éternelle.

L’Antéchrist offrira l’inimaginable avec comme objectif de vous arracher au droit chemin. Etant donné que le peuple de Mon Fils est peu ou pas informé de la vie de Mon Divin Fils, vous ne savez pas comment vous devez se comporter pour ressembler à Mon Divin Fils dans Ses œuvres et Son comportement.

Vous êtes une société de solitude, d’orgueil, de rivalité, de calomnies, d’arrogance… Vous ne savez pas vous arrêter pour vous regarder tels que vous êtes !

La Parole Divine est rejetée, déconsidérée ; le genre humain, vide de sentiments, se dirige vers la tempête, de laquelle il sera très difficile de sortir.

Vous allez affronter des variations du climat, qui sera plus agressif à chaque instant, à tel point que vous devrez apprendre à vivre dans des environnements hostiles. La peau changera afin de résister au climat où vous vivez. Il y aura des migrations massives à la recherche de climats moins hostiles, où le climat sera plus accueillant que celui que vous devrez supporter.

De nouvelles maladies apparaîtront sans prévenir, surprenant l’humanité. Ces maladies seront extrêmement dangereuses, car inconnues.

Les plages seront un danger permanent : tant de péché sera puni !
On ne fera pas confiance à la mer avec son comportement inhabituel.

Enfants de mon Cœur Immaculé, sachez que le Diable reste sur terre avec tous ses suppôts. (I Pierre 5, 8-10)

LA CONFUSION A ATTEINT L’ÉGLISE DE MON FILS !
VOUS, MES ENFANTS, GARDEZ LA FOI ! (I Pierre, I, 7-9)

Priez et soyez amour : l’amour vaincra les obstacles. Il faut renforcer la foi en ce moment.

Enfants de Mon Cœur Immaculé, priez fortement pour l’Islande : elle souffrira, elle souffrira…

Enfants de Mon Cœur Immaculé, priez fortement, le Diable s’empare des pensées de Mes enfants pour créer la confusion dans l’Église de Mon Fils.

Enfants de Mon Cœur Immaculé, priez fortement pour l’Argentine, la tourmente arrive…

Enfants de Mon Cœur Immaculé, plusieurs volcans se réveilleront avec fureur ; le Japon souffrira, il souffrira…

GRANDISSEZ DANS LA FOI, AFIN DE NE PAS ÊTRE CONFUS ; LA FOI FERME NE BOUGE PAS, LA FOI TIÈDE BOUGE COMME LE VENT.

Soyez des créatures de paix, d’amour, de prudence.

Les bénédictions de la Maison du Père demeurent sur ceux qui prient et qui sont amour.

Que Ma bénédiction soit sur chaque personne.

Mère Marie

 

MESSAGE DE NOTRE SEIGNEUR JÉSUS CHRIST
À LUZ DE MARIA
12 NOVEMBRE 2023

 

Mes enfants bien-aimés, Je vous aime d’un Amour Éternel.

Lorsque les êtres humains viennent à Moi après s’être repentis des fautes commises, par lesquelles ils M’ont offensé, et s’ils se fixent un but ferme d’amendement, leur âme acquiert un éclat particulier. Cet éclat est perçu depuis Ma Maison et Je m’en réjouis.

MES ENFANTS, LA PRÉPARATION SPIRITUELLE EST INDISPENSABLE POUR QUE VOUS RESTIEZ FIDÈLES, SINON VOUS TOMBEREZ ENTRE LES MAINS DE L’ENNEMI INFERNAL.

Vous me demandez : Seigneur, comment me convertir, comment changer de vie ?

La conversion est une décision personnelle, c’est un changement pour le reste de la vie, il s’agit de laisser les choses du monde et d’être différents (Ac 20, 20-21 ; Col 3, 5 ; Ac 3, 19).

Dans des moments aussi critiques que ceux que vous vivez et que vous vivrez prochainement, vous devez ouvrir votre esprit, votre cœur et votre raisonnement, afin de rester conscients que vous vivez le deuxième conflit armé en ce moment ; et, en un clin d’œil, vous vivrez le troisième conflit armé qui s’étendra sur toute la terre.

La famine sera forte dans certains pays, moins forte dans d’autres, mais tous les pays verront passer la famine.

La maladie se propagera à nouveau, étant déjà présente dans certains pays d’Afrique, d’Europe et en Amérique du Nord ; la chose la plus saine à faire est donc, dans la mesure du possible, de faire des réserves de nourriture et de ce que Ma Maison vous a révélé pour prendre soin de votre santé.

Mes appels visent la conversion de Mes enfants, de toute l’humanité. Je ne désire pas que vous les lisiez seulement, mais que vous les conserviez précieusement dans vos cœurs afin qu’en toute occasion, face à chaque situation, vous puissiez agir et vous comporter dans Ma Volonté.

Mes enfants bien-aimés :

JE VEUX QUE VOUS SOYEZ DES MESSAGERS DE PAIX AU MILIEU DE TOUTE ADVERSITÉ ET QUE VOUS SOYEZ UN ENCOURAGEMENT POUR TOUS CEUX QUI EN ONT BESOIN (Col. 3, 14-15 ; Rom. 12, 14-16).

Vous êtes entrés dans un temps où vous connaîtrez la vraie cruauté de l’être humain. Tous se dresseront contre leurs frères et sœurs, ce sera une guerre féroce et Mes enfants souffriront partout. Les progrès technologiques mal utilisés pour les armements seront employés et la mort viendra chercher son butin….

Au milieu de la guerre, l’Antéchrist arrivera et fournira de la nourriture, des médicaments et tout ce dont l’humanité a besoin. Il fera des miracles en Mon Nom et combien le suivront et M’oublieront !  C’EST POURQUOI J’ENVERRAI MON ANGE DE LA PAIX POUR QUE, ÉTANT MON REFLET, IL COMMENCE À PRÊCHER MON AMOUR POUR L’HUMANITÉ, AFIN QUE CERTAINS SE CONVERTISSENT.

L’humanité s’affolera à cause du manque de foi en Mes promesses….
Les pays alliés se trahiront les uns les autres…
Le communisme à son apogée ne donnera pas de trêve…

Bien-aimés, l’économie s’effondre peu à peu et l’argent que vous connaissez en ce moment ne sera d’aucune utilité, à moins que vous ne posiez sur vous le sceau de l’Antéchrist. À ce moment-là, ne désespérez pas, Mes Anges vous donneront la nourriture descendue de Ma Maison et les innocents seront délivrés de tant de mal.

Certaines régions de la terre serviront de refuge à Mes enfants. Ils entreprendront de grandes migrations à la recherche de terres fertiles où ils se sentiront bénis.

CHERS ENFANTS, LES SIGNES DU CIEL SERONT DONNÉS PLUS FRÉQUEMMENT ET AVEC PLUS DE FORCE : vous pourrez les distinguer – ils susciteront l’étonnement, mais pas la peur.

Je vous appelle une fois de plus à être différents, à être davantage de Ma Maison, à maintenir un niveau élevé de Foi, d’Espérance et de Charité.

Priez, Mes enfants, priez : Mon Eglise est fortement secouée.

Priez, Mes enfants, priez concernant le manque de médicaments pour combattre les maladies.

Priez, Mes enfants, priez et croyez en ce que Ma Maison vous a envoyé pour maintenir la santé.

Priez, Mes enfants, vous avez vécu entre les mains d’oppresseurs qui vous ont traités à leur guise.

Priez pour l’Argentine, Mes enfants, ce pays souffrira à cause de la révolte sociale. Il connaîtra une crise politique. Préparez-vous, Mes enfants !

SOYEZ OBÉISSANTS, ÉCOUTEZ MES APPELS ET TOURNEZ-VOUS VERS MA TRÈS SAINTE MÈRE !

Je vous bénis,

Votre Jésus

 

MESSAGE DE SAINT MICHEL ARCHANGE
À LUZ DE MARIA
7 NOVEMBRE 2023

 

Bien-aimés de la Très Sainte Trinité,

JE VIENS À VOUS PAR LA VOLONTÉ TRINITAIRE POUR VOUS PROTÉGER ET POUR QUE VOUS VOUS RÉVEILLIEZ DES PENSÉES ERRONÉES AUXQUELLES VOUS ADHÉREZ VOUS-MÊMES.

L’être humain s’est égaré et s’égarera encore plus à cause des mauvais conseils qui l’ont amené à se perdre en acceptant ce que la Loi de Dieu n’admet pas (Mt. 5, 17-18 ; Rm. 7, 12). Vous adoptez des comportements inadéquats par imitation, puis vous vous attachez à ces comportements qui deviennent une partie de votre vie quotidienne et vous font tomber dans les profondeurs du péché.

VOUS VIVEZ DE MANIÈRE INADÉQUATE, RELÉGUANT LA FOI À LA DERNIÈRE PLACE, ALORS QUE LA FOI EST UN ACTE CONSCIENT AUQUEL VOUS DEVEZ CONSTAMMENT VEILLER.

Priez pour toute l’humanité : cet acte d’amour, c’est la fraternité envers votre prochain afin que tous puissent être sauvés.

Activez votre conscience, engourdie par la mondanité, car en alternant entre deux chemins, vous vivez entre le monde et la lutte contre tout ce qui ne relève pas du Mandat Divin, dans un combat permanent pour ne pas tomber, pour rester du côté de Notre Roi et Seigneur bien-aimé Jésus-Christ. Réveillez votre conscience afin de ne pas vivre uniquement dans vos affaires personnelles dans le monde, mais afin de vivre dans le désir ardent de votre propre salut et de celui de vos frères et sœurs !

Vous savez que votre conscience doit être confrontée aux bonnes et mauvaises œuvres et actions que vous avez accomplis dans la vie, en faisant un acte d’humilité devant Dieu, Un et Trine. Vous devez être des créatures de conscience, de vérité, de fraternité…

Combien de frères et sœurs vous diront que tout cela ne vaut pas la peine, que ce sont des croyances très terrestres, que ce n’est pas sûr et que rien ne va se passer ! Gardez le calme, la fraternité envers ceux qui ignorent les Révélations et prient pour ces personnes, car elles ne sont pas obligées d’y croire, mais elles ne croient pas non plus à la Parole de l’Écriture Sainte.

Vous voyez les signes qui sont donnés dans le Ciel, vous voyez comment l’eau veut laver le péché de la Terre et se déchaîne avec force contre les villes et les villages pour que l’humanité voit davantage qu’il ne s’agit pas de quelque chose de normal, mais d’avertissements du Ciel pour Ses enfants, et pourtant on n’y croit pas. C’est dû à l’ignorance, à une conscience saturée des choses du monde ; c’est le Diable qui vous remplit de paresse. Cela ne concerne pas seulement votre conscience : il est aussi en train de vous greffer un cœur de pierre.

Vous verrez en haut des phénomènes que vous pensiez ne jamais voir. Le feu tombera du ciel en grandes quantités et le vent sera implacable.

Enfants de notre Roi et Seigneur Jésus-Christ, le moment est crucial :

L’ÊTRE HUMAIN EST EN TRAIN DE DEVANCER LES PLANS DIVINS. LES UNS ATTAQUERONT LES AUTRES JUSQU’À CE QU’ILS RÉALISENT L’OBJECTIF DU MAL, délégué aux familles du pouvoir économique mondial, intéressées par la domination mondiale afin d’anéantir la plus grande partie de l’humanité.

CECI EST LE MOMENT ATTENDU, PAS UN AUTRE : C’EST LE MOMENT OÙ LE MAL GRANDIT, EMPORTANT TOUT SUR SON PASSAGE, S’EMPARANT DES ESPRITS FAIBLES ET LES INCITANT À PARTICIPER À DES ŒUVRES ET À DES ACTES HONTEUX.

Les agressions se multiplieront, les morts pour un morceau de pain se produiront en permanence.

Priez, enfants de Notre Roi et Seigneur Jésus-Christ, priez avec le cœur et en étant conscients que chaque prière faite de cette manière est déversée en bénédictions sur toute l’humanité.

Tant d’êtres humains vivent dans l’ignorance de ce qu’est un véritable enfant de Notre Roi et Seigneur Jésus-Christ !

Combien croient qu’ils ont obéi en assistant à la Célébration Eucharistique et en priant, mais au contraire, ils assistent à la Célébration Eucharistique dans un état de grand péché, dans des vêtements nauséabonds à force de ne pas avoir confessé leur péchés et en ne méditant pas sur la prière, mais en le traitant comme une chose mécanique qu’il faut accomplir.

Enfants, vous serez surpris, le mal ne se manifestera que lorsqu’il apparaîtra pour se venger des enfants de Dieu.

Priez, priez pour le Chili : il souffrira à cause du tremblement de la terre.

Priez, priez pour le Canada : il doit se repentir.

Priez, priez pour le Japon, il sera fortement secoué ; soyez prévoyants, les enfants.

La guerre s’étendra et le terrorisme secouera l’humanité.

Mes Légions vous protègent comme des pierres précieuses.

Saint Michel Archange

 




Visite guidée de la Sainte Vierge au paradis…

Le jour de l’Assomption de N.-D. 1698, notre Reine entre à la chambre de Benoîte sur les 7-8 heures du soir ; elle disait ses Litanies et eut une joie extraordinaire de voir sa bonne Mère portée par des Anges en forme de petits enfants d’un an, que Benoîte appelle des « angeons ».

La divine Marie lui dit : « Ma fille suivez-moi, et vous réjouissez : je vais vous faire voir des choses que vous n’avez jamais vues ».

Aussitôt, deux Anges prennent Benoîte de chaque côté, et la portent après la Sainte Vierge. Quand elle fut beaucoup élevée en l’air, elle entendit quantité d’Anges, qui chantaient les Mystères d’ici, Passion de Jésus, disant : « Jésus méprisé ! Jésus passé par le larron ! Jésus crucifié ! », et ainsi du reste, ne se souvenant pas de tout ce qu’ils disaient. Les odeurs suaves et embaumantes de la Sainte Vierge et des Anges l’enveloppaient.

Pour montrer sa grande simplicité montant toujours, elle pensait « Où vas-tu ? Où es-tu ? Tu es si grosse et pesante ! Si ces 2 petits angeons n’avaient pas la force de te porter… en quel précipice tomberais-tu ? ».

La Sainte Vierge la rassura. « Ma fille, vous ne tomberez pas ! ». Par le grand éclat de la divine Marie, elle voyait plus clair qu’en plein midi.

Quand la Sainte Vierge fut aux portes du Paradis, un homme habillé de rouge lui ouvre la porte, et la salua avec un profond respect.

Étant entrée dans le Ciel, ses deux Anges la quittèrent, et ceux de Benoîte aussi. Elle suit à pied sa bonne Mère sans savoir où elle était, où elle allait, ce qu’elle faisait, éblouie de tant d’éclat, de splendeur et de gloire, qu’elle voyait de part et d’autre, de quelque côté qu’elle se tourne.

Quand elle eut un peu avancé dans le Paradis, elle vit les Bienheureux plus resplendissants que le soleil, chacun dans son siège, d’une beauté et d’un éclat qu’elle n’a su exprimer, tous découverts, d’une chevelure blonde, tous jeunes (lui semblait-il), et tous d’un même âge, qui tantôt s’asseyaient, tantôt se tenaient debout. Ils chantaient des cantiques à la louange de Dieu et souriaient tous en la voyant passer.

Elle vit M. Peytieu, M. Hermitte, sa mère, qui la saluent souriants vers elle ; elle vit beaucoup de personnes connues, parents, amis et autres. Comme elle voulait s’approcher de ces deux Messieurs, la Vierge lui dit : « Suivez-moi, ma fille ! ».

La suivant, elle vit de grandes tribunes toutes parsemées de pierreries, dont l’éclat l’éblouissait : elles étaient élevées les unes sur les autres, de degré en degré.

La Sainte Vierge lui dit. « Ma fille, le plus haut degré de ces trois, ce sont les Martyrs habillés de rouge, après les Vierges non-martyrs en blanc au plus haut degré les « chancelantes » (autres élus lumineux) habillés de diverses couleurs. Les Bienheureux qu’elle voit aussi loin que sa vue peut s’étendre chantaient les louanges de Dieu, les mains jointes.
Benoîte ne les connaissant pas disait en son cœur. « Que feras-tu ici, étant si éloignée de ceux de ta connaissance ! Au moins si tu étais proche de tes deux confesseurs et des autres que tu connais, tu serais plus contente, je ne les saurais trouver à présent ! ». La Mère de Dieu, pour la rassurer, lui dit de ne s’appréhender de rien, qu’Elle la redéposerait où Elle l’avait prise.

Étant beaucoup avancée dans le Paradis, elle vit un Trône rond tout parsemé de pierreries, élevé par-dessus tous les autres, d’un brillant et d’une splendeur inestimable, dont l’éclat lui ôtait la vue. À l’entour du trône se trouvaient une infinité d’Anges, tous rayonnants de gloire.

La Sainte Vierge passant devant celui qui était au Trône, lui fit une profonde révérence et l’adora, sans que Benoîte sente qui c’était. Quand la Mère de Dieu passait, tous les bienheureux se levaient de leur siège et la saluaient.

Au milieu du Paradis, elle vit un grand arbre, fort épais et étendu. Les feuilles et les branches étaient d’or, lui semblait-il, et avec une quantité de belles pommes. Elle avait grande envie d’en prendre une, mais par respect elle n’osa pas le faire.

Elle dit à la Mère de Dieu. « Voilà un bel arbre I ». « C’est l’Arbre de Vie », lui répondit la bonne Mère.

N’ayant vu que quelques prêtres dans le Paradis, parmi cette foule innombrable, elle dit : « Je n’y vois guère de prêtres ! ». La Bonne Mère lui dit qu’elle n’a pas voulu les lui montrer parce qu’elle en aurait trop de déplaisir.

Ici le brouillon (du texte) rajoute que Benoîte poursuivit cette visite avec la Vierge toute la nuit, et « qu’elle était toute lasse des pieds et des yeux, quoique transportée de joie devant de si grandes et inconcevables merveilles, d’une si surprenante variété ».

Et le texte continue : Le jour s’approchant, Marie lui dit de s’en aller promptement ; et aussitôt deux Anges prennent la Mère de Dieu, et deux Benoîte.

Ils la laissent au pied de la descente du Lays du côté de Gap. La Mère de Dieu lui dit de s’en aller et de n’avoir point peur. Il n’était pas tout à fait jour, mais elle y voyait comme en plein midi, à cause de la clarté de la Vierge.

Pour exprimer combien Benoîte fut « ravie » de cette vision, M. Gaillard ajoute que pendant quinze jours elle était si comblée de contentement qu’elle négligeait de boire et de manger. « Son âme et toutes ses puissances étaient tellement remplies de joue qu’elle ne savait bonnement ce qu’elle faisait, ni exprimer ce qu’elle avait vu », si bien qu’elle n’en parlât pas.

Mais les femmes qui lavaient et repassaient avec elle les linges de la chapelle furent frappées du ton vibrant dont elle leur parlait du bonheur des Saints, des joies du Paradis, et en avertirent son confesseur et un autre serviteur de l’église, qui avaient eux aussi remarque son aspect révélant une joie intérieure peu banale.

Alors ils la pressèrent de décrire ce qu’elle avait éprouvé, et lui tirèrent peu à peu les détails de ce récit. Magnan et Aubin alertèrent Gaillard, qui ordonna à Benoîte au nom de l’obéissance de tout lui raconter. (…)

Source : La voix de Dieu magazine




Message de Marie à Medjugorje le 25 novembre 2023

« Chers enfants

Que ce temps soit tissé de prière pour la paix et de bonnes œuvres, afin que la joie de l’attente du Roi de la Paix se fasse sentir dans vos cœurs, dans vos familles et dans ce monde qui n’a pas d’espérance.

Merci d’avoir répondu à mon appel. »

 




L’aveugle de Jéricho : le cri obstiné de la foi triomphante !

Rien n’est plus beau que l’Evangile ! Et rien n’est plus riche que de le méditer avec l’intelligence du cœur ! Bonheur d’avoir chaque jour rendez-vous avec la « lectio divina » : cette lecture divine de la Parole de Dieu où le cœur est suspendu aux lèvres et aux gestes de Jésus, Verbe éternel fait homme… car à travers son Visage, Dieu n’est là que pour nous, et sous son regard mes « cheveux mêmes sont tous comptés ! » (Lc 12,7).

Alors, dans cette approche du cœur, méditons cet Evangile bouleversant de l’aveugle de Jéricho qui est repris par les trois synoptiques[1], et dont Saint Marc seul nous révèle le nom : Bartimée ! On peut d’ailleurs avancer que l’épisode autour de cet homme nous donne des lumières décisives sur le chemin de la foi. En effet, le cadre évangélique nous le présente dans une situation qui relève de l’impossible : aveugle et mendiant, il est là, gisant dans la nuit au bord de la route… mais tout à coup, un événement peut faire basculer à jamais sa vie dans la lumière : « On lui annonça que c’était Jésus de Nazareth qui passait ! » (Lc 18,37). Il se met alors à vibrer de tout son être par la puissance de sa voix : « il s’écria : « Jésus, Fils de David, aie pitié de moi ! » (Lc 18,38). Le cri de la foi qui attend tout d’un Autre est lancé…

Pour lui comme pour nous, c’est ici que commence « le combat de la foi » car les voix contraires ne manquent pas : « Beaucoup le rabrouaient pour lui imposer silence… » (Mc 10,48). Ces voix décourageantes viennent contredire le cri de la foi. Elles veulent « lui imposer silence » pour l’isoler et tuer sa confiance : tu n’intéresses personne et encore moins le Maître ! Alors, c’est là que tout bascule du côté de cette foi qui continue à crier son espérance : « Mais lui criait de plus belle : Jésus, Fils de David, aie pitié de moi ! » (Mc 10,48). N’est-ce pas déjà là cette « invincibilité » de la foi qui fera les futurs martyrs chrétiens ? Assurément… Et comme au début, l’aveugle n’a plus que sa voix mais la persévérance de sa foi a déjà touché le Cœur de Jésus… N’a-t-il pas affirmé ailleurs cette parole qui traverse le temps : « Frappez et l’on vous ouvrira ! » (Mt 7,7).

Alors, saisi par une telle foi, « Jésus s’arrêta et ordonna qu’on le lui amène. » (Lc 18,40). Et voici que les voix contraires laissent place aux voix de l’encouragement : « Aie confiance ! Lève-toi, il t’appelle. Et lui, rejetant son manteau, bondit et vint à Jésus ! » (Mc 10,49-50) : « Venir à Jésus ! » Ne sommes-nous pas là au cœur de l’Evangile et au cœur des terribles enjeux de notre monde contemporain qui ne veut plus « venir à Jésus » ?

En effet, « c’est très justement l’humanité qui est représentée par cet aveugle, assis au bord du chemin et mendiant, car la Vérité dit d’elle-même : « Je suis le chemin » (Jn 14,6). Celui qui ne connaît pas l’éclat de la lumière éternelle est bien un aveugle, mais s’il commence à croire au Rédempteur, alors il est « assis au bord du chemin[2] »

Arrive alors cet instant solennel où « la lumière du monde » s’immobilise et où commence le dialogue du salut : « Quand il se fut approché, il lui demanda : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » (Lc 18,40-41). A travers un Regard et une question se révèle ici encore l’infinie miséricorde de Dieu : il accueille le cri du pauvre et c’est comme s’il n’y avait plus que Lui et cet homme au milieu de la foule… la suite en découle : « Seigneur, que je retrouve la vue ! » (Lc 18,41). La persévérance de la foi engendre la puissance de la Parole de Dieu : « Jésus lui dit : « Retrouve la vue ; ta foi t’a sauvé ! » Et à l’instant même, il retrouva la vue… » (Lc 18,42-43). Ainsi, cet Evangile met en lumière que tout arrive en cascade dans la dynamique de la foi : l’aveugle crie son désir jusqu’au bout de sa foi, il s’approche de Jésus, il supplie, il est guéri et ses yeux s’ouvrent pour la première fois sur la beauté du regard de Jésus… et il le suit en glorifiant Dieu !

« La foi ne l’a pas seulement guéri, elle l’engage et le fait disciple : car il ne pouvait voir qu’à la condition de suivre le Christ, de prêcher le Seigneur, de dépasser le siècle[3]… »

On a envie ici de redire cette si poignante prière de Saint Jean-Paul II au Cœur de Jésus :

« Seigneur Jésus, tu es notre Sauveur et notre Dieu ! Fais que notre regard ne se fixe jamais sur d’autre étoile que celle de l’amour et de la miséricorde qui brille sur ta poitrine…

Que ton Cœur soit donc, Ô notre Dieu, le Phare lumineux de la foi, l’Ancre de notre espérance, le Secours toujours offert dans notre faiblesse, l’Aurore merveilleuse d’une paix inébranlable, le Soleil qui éclaire nos horizons… »

Nous sommes donc invités à secouer nos inerties et à persévérer comme l’aveugle dans le cri de la foi ! Dans la parabole du juge et de la veuve importune, le Seigneur lui-même nous invite à « prier sans cesse et à ne pas se décourager ! » (Lc 18,1). Ainsi, le chemin de foi de Bartimée nous apprend l’attitude essentielle d’une foi qui ne se décourage pas sur le chemin : une foi qui va jusqu’au bout de son cri vers Jésus ! Car seuls ceux et celles qui croient follement et sans limites bouleversent le Cœur de Dieu comme le Centurion (Lc 7,1-10) ou la Syro phénicienne (Mt 15,21-28) … Nous voici donc avertis pour ces redoutables épreuves des derniers temps : rien n’est plus fort que la foi qui supplie et persévère jusqu’au bout en s’abandonnant à la volonté de Dieu qui n’est qu’Amour. Il nous conduit bien des fois par des chemins mystérieux et déroutants, mais « nous savons d’autre part que tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu, avec ceux qu’il a appelés selon son dessein… » (Rm 8,28).

Laissons la dernière parole mariale à Sainte Bernadette de Lourdes :

« Oh ! qu’il fait bon se confier à cette bonne Mère… Jamais on ne l’invoquera en vain… L’âme qui implore Marie ne peut périr, celle qui se confie à elle conserve le calme au milieu de la tempête l… O Marie, soyez mon Refuge[4] ! »

                                                                                                           +M-Mickaël

 

[1] Mt 20,29-34 / Mc 10,46-32 / Lc 18,35-43.

[2] Saint Grégoire le Grand (540-604), Homélies sur l’Evangile de Luc, n°12.

[3] Saint Ambroise, Commentaire sur l’Evangile de Saint Luc.

[4] Prières, 1873.




Le temps des saints, ne soyons pas des chiens muets, nouveau livre de Mgr Marc Aillet

Nous vous partageons ici l’introduction du nouveau livre de Mgr Aillet, une remarquable analyse de la situation ecclésiale actuelle, doublée d’un enseignement profond sur le mystère de l’Eglise et de clefs de lecture pour les temps que nous vivons. Un ouvrage à lire et à conseiller !

« C’est peu dire que l’Église traverse aujourd’hui une période de turbulences_ À l’intérieur, elle est secouée par le scandale des abus sexuels qui défigurent son visage – lequel devrait refléter le visage du Christ, « lumière des nations» – et plongent de nombreuses victimes dans la nuit de l’angoisse et du mal-être. On a mis du temps, dans notre société contemporaine, à prendre conscience de l’impact destructeur du préjudice subi par les victimes, en particulier dans leur tendre enfance. Les évêques de France, qui se sont saisis de la question dès les années 2000, ont cherché à faire toute la lumière sur ces affaires, ils ont pris la résolution d’être davantage à l’écoute des victimes, pour les accompagner dans leur chemin de reconnaissance et de réparation, et même s’il s’agit de ne céder à aucun anachronisme, ils ont pris acte des graves négligences passées dans le traitement des coupables.

On peut ajouter à cela le climat de grande confusion doctrinale et morale qui règne à l’intérieur de l’Église, où d’aucuns prennent prétexte de la crise des abus pour remettre en cause les fondements mêmes de la foi catholique en matière d’ecclésiologie, de théologie du sacerdoce, d’anthropologie et de morale, et se croient autorisés à préconiser de folles réformes de l’institution ecclésiale. Que des fidèles de base se laissent influencer par « la dictature du relativisme » ambiant, en raison d’un manque cruel de formation, on peut le comprendre. Mais que des théologiens, des évêques, des pasteurs, des mouvements d’Église se laissent séduire par les sirènes du monde qui nous pressent d’adapter la foi bimillénaire de l’Église aux évolutions d’une culture de la déconstruction systématique, cela défie l’entendement. C’est pourtant, pour prendre un exemple significatif, la voie sur laquelle la démarche synodale allemande semble s’engager, jusqu’à inquiéter le Saint-Siège et provoquer l’ironie du pape François quand il déclare aux journalistes: « Il y a déjà en Allemagne une Église protestante, il n’y en a pas besoin d’une seconde »!

Avouons que la consultation du peuple de Dieu voulue par le Saint-Père, à l’occasion du synode sur la synodalité, n’a pas contribué à dissiper la confusion, si l’on en croit la collecte des synthèses diocésaines : un grand nombre de propositions rapportées, relayées par les médias, y compris catholiques, sont même en contradiction formelle avec le magistère de l’Église et ne sauraient donc en aucun cas refléter le « sensus fidei » du peuple de Dieu.

Je ne sous-estime pas pour autant les « soldats inconnus de la foi », qui vivent leur foi humblement dans l’ordinaire de leur vie chrétienne, et qui n’ont d’ailleurs pas ou très peu participé au synode. On apprend d’ailleurs que seuls 10 % des catholiques français se sont sentis concernés par la démarche synodale en cours. Loin de moi non plus l’idée d’ignorer les nombreux foyers de ferveur, d’élan caritatif et missionnaire, qui émergent ici ou là en France, en particulier parmi les jeunes, voire ces ilots de résistance spirituelle à la « culture de mort» qui domine aujourd’hui à travers ce qu’on désigne sous le nom de « wokisme ». Benoît XVI les appelait « ces minorités créatives qui font l’histoire », et j’ai la conviction qu’elles offriront tôt ou tard à nos contemporains, déçus par l’humanisme inhumain, c’est-à-dire sans Dieu, qui domine notre société devenue néopaïenne, des oasis de fraîcheur, comme autant de refuges sûrs dans les déserts spirituels
actuels ou de pôles de lumière qui rendront l’Église et le message de l’Évangile à nouveau attractifs.

Encore faut-il les soutenir, les encourager, les affermir, pour ne pas laisser la confusion gagner inexorablement du terrain et le courant emporter les plus faibles et les plus petits.

Les nombreux échanges que j’ai avec des fidèles, des prêtres, des consacrés, dans mon diocèse ou ailleurs, font naître en moi un sentiment de compassion pour ces membres du peuple de Dieu qui attendent une parole d’autorité pour garder le cap, tant ils se sentent perdus et désorientés, voire en manque de paternité. Et ils se tournent à juste titre vers les évêques qui ont reçu la mission de « garder fidèlement la foi catholique reçue des Apôtres» et d’affermir leurs frères dans la foi. Il ne s’agit pas pour moi de me démarquer, et je suis sûr que ce sentiment traverse le coeur de bien des évêques aujourd’hui. Mais j’ai l’intime conviction qu’il y a « un temps pour se taire et un temps pour parler» (Qo 3,7).

Je sais bien que l’Église apparaît aujourd’hui très affaiblie aux yeux du monde, en particulier en raison de la crise des abus, et que ses ennemis, tant de l’intérieur que de l’extérieur, en prennent prétexte pour la contraindre au silence, à tel point que d’aucuns pourraient être tentés de faire profil bas. Certes, nous devons rester modestes et proclamer la vérité avec humilité et non en surplomb. Toutefois l’humilité consiste pas à s’incliner devant le monde, mais précisément, à servir la Vérité et à s’effacer devant elle, avec la conviction que nous parlons au nom d’un autre qui seul a « les paroles de la vie éternelle » (Jn 6,68) et qui nous a précisément envoyés dans le monde pour « rendre témoignage à la vérité» (Jn 18,37). Et j’ai bien conscience que la seule position de
surplomb dans laquelle nous avons le droit de parler, c’est celle de la croix, à laquelle nous ne saurions nous dérober : « Rappelez-vous la parole que je vous ai dite : un serviteur n’est pas plus grand que son maître. Si l’on m’a persécuté, on vous persécutera, vous aussi. Si l’on a gardé ma parole, on gardera aussi la vôtre» On 15,20). Nous ne pouvons plus avoir la naïveté de croire que le monde nous veut du bien : « Si vous apparteniez au monde, le monde aimerait ce qui est à lui. Mais vous n’appartenez pas au monde, puisque je vous ai choisis en vous prenant dans le monde ; voilà pourquoi le monde a de la haine contre vous» On 15,19) ; et encore: « Nous savons que nous sommes de Dieu, alors que le monde entier est au pouvoir du Mauvais» (Jn 5,19). Les multiples
exemples de persécution ouverte ou sournoise auxquels les chrétiens sont de plus en plus confrontés, viennent confirmer l’actualité de ces paroles prophétiques.

Le Christ Jésus parlait « comme un homme qui a autorité et non comme les scribes» (Mt 7,29) et il a confié précisément à ses apôtres le pouvoir d’enseigner avec la même autorité: « Qui vous écoute m’écoute ; qui vous rejette me rejette ; et qui me rejette rejette celui qui m’a envoyé » (Lc 10,16); et : « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre : Allez! Enseignez toutes les nations… »(Mt 28,18-19). Or la véritable autorité, c’est de détenir le pouvoir, par nature ou par grâce, de faire grandir ceux qui nous sont confiés. Autorité » vient en effet du mot latin auctoritas, lui-même
issu du verbe augere qui signifie « augmenter »; dans le mot auctoritas, il y a aussi le mot auctor qui veut dire « auteur » ou « source ». Ainsi, une parole d’autorité, c’est une parole qui rejoint la source de la vie, dont Dieu est l’auteur en chaque personne, pour la faire grandir. Rien à voir avec ces incantations qui distribuent des ordres et imposent des restrictions abusives, ce qui ressemble davantage à un abus de pouvoir qu’à l’exercice de l’autorité, parce qu’elles ne s’adressent pas à l’intériorité de l’homme responsable. Rien à voir non plus avec ces déclarations parfois consensuelles de l’Église, qui n’ose pas hausser le ton autant qu’il le faudrait pour affirmer avec vigueur la vérité sur l’homme et sur le monde dont elle est dépositaire, comme si l’homme n’était pas naturellement incliné à la vérité !

J’avoue être hanté, à quarante ans de distance, par cette interpellation du cardinal Joseph Siri, alors archevêque de Gênes, qui m’a ordonné diacre et prêtre pour la Communauté Saint-Martin. Il nous posait cette question : «Qui gouverne l’Église, aujourd’hui? » Et il répondait: « Sa Majesté la Peur »! Il faisait ainsi écho à la fameuse parole du pape Jean-Paul II, prenant possession de sa charge de successeur de Pierre, le 22 octobre 1978: « N’ayez pas peur », et qui a donné du courage à plus d’une génération.

La règle pastorale de saint Grégoire le Grand, adressée aux évêques de son temps, et que j’ai relue récemment, n’a rien perdu de son actualité. Il y commente de manière appuyée le reproche du prophète Isaïe adressé aux mauvais bergers d’Israël qu’il traite de « chiens muets » : « Les guetteurs d’Israël sont tous des aveugles, ils ne connaissent rien ; ce sont tous des chiens muets, incapables d’aboyer ; à bout de souffle, allongés, ils aiment somnoler. Ce sont des chiens voraces, insatiables, des bergers incapables de comprendre ! Ils suivent tous leur propre chemin, tous, sans exception, ne pensant qu’à leur intérêt» (Is 56,10-11). Ces paroles résonnent en moi comme une invitation pressante à donner une parole d’autorité – certes ni définitive ni exhaustive – pour contribuer à dissiper la confusion actuelle, en rappelant quelques vérités fondamentales sur l’Église, le sacerdoce, la formation des laïcs et la mission prophétique de l’Église dans le monde. J’ai bien conscience que je ne serai pas « politiquement correct» et que je m’exposerai à bien des critiques. Je demande d’avance pardon pour mes maladresses, mais je veux tirer de ces paroles de saint Paul ma seule ligne de conduite : «Est-ce donc à des hommes que je cherche à plaire ? Si j’en étais encore à plaire à des hommes, je ne serais pas serviteur du Christ» (Ga 1,10). C’est à de pauvres êtres fragiles et pécheurs que Jésus a confié son message de salut, en déclarant même à ses disciples si démunis devant la charte du royaume des Cieux qu’il venait de promulguer dans le Sermon sur la montagne : « Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel s’affadit, comment le salera-t-on ? Il ne vaut plus rien : on le jette dehors et il est piétiné par les gens  » (Mt 5,13).

Nommé évêque par le pape BenoIt XVI qui vient de nous quitter, je me sens redevable de sa paternité et je trouve en lui un encouragement: son seul souci aura été de transmettre la foi, dans une fidélité inflexible à la tradition bimillénaire de l’Église, sans« fuir, par peur, devant les loups» ni craindre de guider l’Église à contre-courant des idéologies à la mode, mais toujours avec une extrême courtoisie et humilité. Comme tous les prophètes, souvent incompris de leurs contemporains, on verra sans tarder qu’il était en avance sur son temps et qu’il aura marqué l’avenir de l’Église de manière décisive. La présence à ses obsèques à Rome, le 5 janvier 2023, de plus de 5 000 prêtres, jeunes en majorité, en est le signe éloquent.

En rappelant des vérités, parfois passées sous silence ou battues en brèche, je n’ai pas d’autre ambition que de suivre ce conseil de l’apôtre Paul à Timothée : « Devant Dieu et devant le Christ Jésus qui va juger les vivants et les morts, je t’en conjure, au nom de sa Manifestation et de son Règne : proclame la Parole, interviens à temps et à contretemps, dénonce le mal, fais des reproches, encourage, toujours avec patience et souci d’instruire» (2Tm 4,1-2). Cela est d’autant plus urgent que ce que Paul annonçait est aujourd’hui d’une brûlante actualité : « Un temps viendra où les gens ne supporteront plus l’enseignement de la saine doctrine ; mais, au gré de leurs caprices, ils iront se chercher une foule de maîtres pour calmer leur démangeaison d’entendre du nouveau. Ils
refuseront d’entendre la vérité pour se tourner vers des récits mythologiques» (2Tm 4,3-4). D’où cette ultime recommandation de Paul à Timothée, qu’il appelle son « enfant bien-aimé» (2Tm 1,2) : « Mais toi en coute chose garde la mesure, supporte la souffrance, fais ton travail d’évangélisateur, accomplis jusqu’au bout ton ministère » (2 Tm 4,5).

Saint Jean-Paul II dénonçait naguère, dans nos vieilles nations de chrétienté, une « apostasie silencieuse ». À moins que l’on ne connaisse déjà cette apostasie générale dont le Catéchisme de l’Église catholique rappelle, en citant l’apôtre Jean, qu’elle précédera la venue de l’Antichrist : « Avant l’avènement du Christ, l’Église doit passer par une épreuve finale qui ébranlera la foi de nombreux croyants. La persécution qui accompagne son pèlerinage sur la terre dévoilera le « mystère d’iniquité » sous la forme d’une imposture religieuse apportant aux hommes une solution apparente à leurs problèmes au prix de l’apostasie de la vérité. L’imposture suprême est celle de l’Antichrist, c’est-à-dire d’un pseudo-messianisme où l’homme se glorifie lui-même à la place de Dieu et de son Messie venu dans la chair. »

Plus que jamais, aujourd’hui, il me semble que c’est le temps des saints. Il n’y a que les saints qui ne sont pas emportés par le courant et ce sont eux, les vrais réformateurs de l’Église. Puissent ces modestes réflexions encourager le lecteur dans la foi, lui permettre de prendre la vraie mesure des choses, « de scruter les signes des temps et de les interpréter à la lumière de l’Évangile ». Avec Benoit XVI, dans son Testament spirituel publié par le Vatican, le soir de sa mort, le 31 décembre 2022, je voudrais dire tout simplement : « Restez fermes dans la foi! Ne vous laissez pas troubler ! »




Présentation de la Vierge Marie au Temple

« Le temple très pur du Sauveur, la très précieuse chambre nuptiale, la Vierge, trésor sacré de la gloire divine est aujourd’hui conduite dans la maison du Seigneur et y apporte avec elle la grâce de l’Esprit divin ; les anges la chantent : elle est le tabernacle céleste » comme le proclame aujourd’hui la liturgie orientale.

La fête de la Présentation de Marie au Temple, qui repose sur une antique tradition, est historiquement liée à la dédicace d’une basilique en l’honneur de Sainte Marie, un édifice voulu par Mgr Élie, évêque de Jérusalem, et achevé aux frais de l’empereur Justinien (527-565) – à côté de la zone du temple de Jérusalem, là où la Vierge a pu passer son enfance consacrée au service divin. Cette église fut dédiée le 21 novembre 543, et fut dite Nouvelle Église, pour la distinguer de l’ancienne, dédiée à la nativité de Marie.

Dans le cours du VIIIe siècle, la fête s’est répandue dans toutes les Églises orientales, en rencontrant la faveur du peuple de Dieu : elle fera partie des douze grandes fêtes de l’année, aujourd’hui encore célébrée en Orient avec une veille/vigile ? préparatoire et quelques jours d’après fête, jusqu’au 25 novembre. (1)

La littérature rabbinique confirme le fait que de nombreuses jeunes filles demeuraient dans le Temple et qu’elles s’adonnaient à la confection du voile du Temple. Le Talmud de Jérusalem apporte des précisions intéressantes à ce sujet :

« Le rideau du Temple avait l’épaisseur d’une palme. Il était tressé avec soixante-douze points lisses composés chacun de vingt-quatre fils. La longueur était de quarante coudées et la largeur de vingt. Quatre-vingt-deux jeunes filles le tissaient. On en confectionnait deux par an. Et il fallait le concours de trois cents prêtres pour le porter au bain. » (Mishna Sheqalim 8,5).

Il rapporte aussi que lorsque le Temple fut incendié en 70 après Jésus-Christ, « les vierges qui tissaient le voile se jetèrent dans les flammes » plutôt que de tomber aux mains des ennemis (Pesiqta Rabbati 26,6), et qu’elles logeaient dans un immeuble de trois étages, dans l’enceinte du Temple. (2)

Sources :
(1) Kondakion et Ikos du 21 novembre; 4e stichère de la 6e ode du 2e canon des matines
(2) D’après le Talmud de Jérusalem

 

Sainte Élisabeth, religieuse bénédictine du monastère de Schoenau (Allemagne) reçu de la Vierge la révélation suivante, que rapporte saint Bonaventure :

« Lorsque mon père et ma mère m’eurent laissée au Temple, je formais dans mon cœur la résolution de prendre Dieu pour père, et je me demandais souvent ce que je pouvais faire pour lui être agréable. En outre, je fis vœu de garder la virginité, de ne rien posséder sur la terre, et je remis toute ma volonté entre les mains de Dieu. »

Elle ajouta : « De tous les préceptes divins, celui que j’avais sans cesse devant les yeux était celui de l’amour : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu. J’allais au milieu de la nuit devant l’autel du Temple demander la grâce d’accomplir les préceptes de la Loi. Puis soupirant après la naissance de la Mère du Rédempteur, je suppliais Dieu de me conserver mes yeux pour la voir, ma langue pour la louer, mes mains et mes pieds pour la servir, mes genoux pour adorer dans son sein le fils unique de Dieu. »

Et comme Élisabeth lui disait alors : « Mais ma Souveraine, n’étiez-vous pas pleine de grâce et de vertu ? », la sainte Vierge lui répondit : « Sache que je me tenais pour la créature la plus vile et la plus indigne de la divine grâce, aussi je ne cessais pas de demander les vertus et la grâce ».

Extrait de Saint Alphonse de Liguori, docteur de l’Eglise

« Les gloires de Marie » – Editions Saint Paul 1997 – p. 254

 

Source  Association Marie de Nazareth, Une minute avec Marie 21 et 23 novembre 2023




Contempler le visage du Christ

« La création tout entière gémit, dans l’attente de la révélation des fils des Dieu. » (Rm 8)




Mgr Joseph Strickland : l’amour de la Vérité et le courage de la Parole !

Dans la grave crise qui secoue l’Eglise de ce temps, la « voix » fidèle et courageuse de Mgr Strickland a traversé les frontières pour notre joie ! Enfin un pasteur saisi par « l’Esprit-Saint » qui annonce librement la vérité de l’Evangile et la beauté de la foi catholique… Dans un contexte ecclésial où sévit la peur d’être jugé et le malaise de l’infidélité, la voix d’un Evêque habité par l’amour de la vérité nous fait tout à coup tant de bien !…

Mais voici que cette voix fidèle devient gênante jusqu’à l’insupportable pour « l’establishment » ecclésial actuel qui ne cesse de « flirter » avec les dérives de ce temps. Alors, injustifiable et violente, la sentence est tombée… Dans ce monde ecclésial actuel où dominent la peur et l’errance, cet Evêque fidèle et courageux vient d’être écarté car il est au final « dangereusement catholique » ! Il n’entre plus dans les perspectives de cette Eglise revue et corrigée par le dogme mondialiste : la foi authentique qui fonde l’Eglise en Jésus-Christ qui est « la Voie, la Vérité et la Vie » (Jn 14,6) doit laisser la place à une église universaliste et humaniste. Elle ne veut plus annoncer Jésus « lumière du monde ! » (Jn 8,12). Et quoi qu’en dise l’Eglise officielle, elle est déjà sous l’influence du « Great reset[1]»… car désormais, un nouveau paradigme est en train de s’imposer et de relativiser les grandes vérités de la foi catholique. C’est pourquoi nous a été donné pour ce temps le magnifique[2] catéchisme voulu par Saint Jean-Paul II. Notre vie de foi doit s’appuyer sur cette radieuse lumière pour rester debout et libre.

Cette fidélité à la foi catholique est en réalité la cause première qui a provoqué l’élimination de Mgr Strickland. Démis, il vient de déclarer avec lucidité qu’il ne rejetait pas entièrement la responsabilité de sa destitution sur le Pape François : « de nombreuses forces s’exercent sur lui et l’influencent pour qu’il prenne ce type de décisions… J’ai été démis de mes fonctions car des forces au sein de l’Eglise ne veulent plus de la vérité de l’Evangile… Ils veulent qu’elle soit modifiée. Ils veulent qu’elle soit ignorée. Ils veulent se débarrasser de la Vérité qui, glorieusement, ne va pas disparaître. La Vérité, c’est Jésus-Christ, son corps mystique qui est l’Eglise, toutes les merveilles pour lesquelles les martyrs sont morts et les saints ont vécu pendant près de 2000 ans, depuis que le Christ est mort et ressuscité !… C’est un jour triste pour moi, mais je suis fort dans le Seigneur !… Ces deux images derrière moi, le Sacré-Cœur de Jésus et le Cœur Immaculé de Marie, ces piliers de l’Eglise en ce temps sont, et ont été, les piliers de la force pour moi – et espérons-le, les piliers de la force pour nous tous ! Je m’encourage et j’encourage les autres à prier plus profondément que jamais, à prier pour le Pape François, à prier pour l’Eglise, à prier pour le monde[3]… »

Franchement, comment ne pas être bouleversé par la lumière et la miséricorde d’un tel pasteur ? Merci à l’Esprit-Saint et à son Epouse la Vierge Marie de nous l’avoir donné en ces temps redoutables pour l’Eglise… et prions le saint Rosaire pour lui afin qu’il continue à faire la volonté du Père !

Comme l’a écrit Mgr Schneider : « François a réduit au silence une voix prophétique inconfortable au sein de l’Eglise… c’est un jour sombre pour l’Eglise et une injustice flagrante !… Car dans le même temps, plusieurs Evêques qui soutiennent l’hérésie, les abus liturgiques, l’idéologie du genre et qui invitent ouvertement leurs prêtres à bénir des couples homosexuels, ne sont pas du tout importunés ou sanctionnés par le Saint Siège !… Ainsi, Strickland pourrait entrer dans l’histoire comme « l’Athanase de l’Eglise en Amérique » qui, contrairement à Athanase, est persécuté non pas par le pouvoir séculier, mais par le Pape lui-même [4]! » Bien sûr, certains reprocheront à Mgr Strickland d’avoir été trop frontal avec le Pape. Mais quand il s’agit de protéger le trésor de la foi[5], il y a une urgence absolue ! Saint Paul n’a pas eu peur de reprendre Saint Pierre « quand il vit qu’il ne marchait pas droit selon la vérité de l’Evangile ! » (Ga 2,14). En ce sens, on peut mentionner ici la déclaration récente de Mgr Stanislaw Gadecki, Président de la conférence épiscopale polonaise, sur le fait que « l’enseignement de l’Eglise ne peut différer d’un pays à l’autre… » et que les propositions de l’Eglise allemande au synode étaient « incompatibles avec l’enseignement catholique[6] ».

Face à de tels événements qui touchent « l’unité » de l’Eglise, comment ne pas voir avec effroi que nous sommes bien entrés dans la réalisation des prophéties mariales. En particulier, à Akita[7] au Japon où, à sa dernière Apparition le 13 octobre 1973, la Sainte Vierge annonçait avec douleur à Sœur Agnès :

« Ma fille chérie, écoute bien ce que je vais te dire. Tu en informeras ton supérieur. Comme je te l’ai déjà dit, si les hommes ne se repentent et ne s’améliorent pas, le Père infligera un châtiment terrible à l’humanité entière. Ce sera alors un châtiment plus grave que le déluge, tel qu’il n’y en a jamais eu auparavant : un feu tombera du ciel et anéantira une grande partie de l’humanité… les survivants se trouveront dans une telle désolation qu’ils envieront les morts. Les seules armes qui vous resteront seront le Rosaire et le Signe laissé par le Fils. Récitez chaque jour les prières du Rosaire.

Avec le Rosaire, priez pour le Pape, les Evêques et les prêtres. L’action du Diable s’infiltrera même dans l’Eglise, de sorte qu’on verra des Cardinaux s’opposer à des Cardinaux, des Evêques contre d’autres Evêques. Les prêtres qui me vénèrent seront méprisés et combattus par leurs confrères ; les églises, les autels saccagés… l’Eglise sera pleine de ceux qui acceptent les compromis et le Démon poussera beaucoup de prêtres et de consacrés à quitter le service du Seigneur… la perspective de la perte de nombreuses âmes est la cause de ma tristesse… C’est aujourd’hui la dernière fois que je te parle de vive voix… Prie beaucoup les prières du Rosaire ! Je suis la seule à pouvoir encore vous sauver des calamités qui approchent. Ceux qui mettront leur confiance en moi seront sauvés… »

Concluons par une parole d’espérance de Saint John Henry Newman : « Une fois par an, le monde que nous voyons laisse éclater ses puissances cachées et se révèle lui-même en quelque sorte… Alors, les feuilles paraissent, les arbres fruitiers et les fleurs s’épanouissent, l’herbe et le blé poussent. Il y a un élan soudain et un éclatement de la vie cachée !… Il en est de même pour ce printemps éternel qu’attendent tous les chrétiens ; il viendra quoi qu’il tarde. Attendons-le, car « il viendra sûrement, et il ne tardera pas[8] ! » (He 10,37).

 

                                                                                          +M-Mickaël

[1] Le projet de la « grande réinitialisation » de l’humanité prophétisée par Klaus Schwab, président du Forum économique mondial : « Vous ne posséderez plus rien et vous serez heureux ! » En réalité, la finalité cachée de cette réinitialisation suprême fera de nous des « dominés connectés » par la puce sous cutanée annoncée pour très bientôt… Le cher Père Regimbald l’avait vu venir dans ses enseignements dès 1983 !

[2] « Le Catéchisme comportera du neuf et de l’ancien (Mt 13,52), la foi étant toujours la même et source de lumières toujours nouvelles ! » Saint Jean Paul II, Constitution Apostolique « Fidei depositum » pour la publication du Catéchisme de l’Eglise Catholique rédigé à la suite du Concile Vatican II, 11 octobre 1992.

[3] LifeSiteNews, Entretien exclusif avec John-Henry Westen, 11 novembre 2023.

[4] 11 novembre 2023.

[5] « Garder le dépôt de la foi, telle est la mission que le Seigneur a confiée à son Eglise et qu’elle accomplit en tout temps ! » Saint Jean-Paul II, Fidei depositum, introduction au Catéchisme, 11 octobre 1992.

[6] Conférence de presse sur le « Synode » du 9 novembre 2023.

[7] En 1973, la Vierge est apparue plusieurs fois à Sœur Agnès Sasagawa. Les Apparitions et faits surnaturels seront reconnus en 1984 par l’Evêque diocésain, Mgr Itô.

[8] « The Invisible World » PPS, IV,13.




Vianney et Mentissa : « Tu me guéris »

Au milieu du chaos actuel, cette si belle mélodie nous guérit d’un amour qui vient de « l’infini »…