Le Diviseur est entré dans l’Eglise… mais la Mère de l’Eglise la protège !

« L’Eglise a ses racines dans le Ciel…

et ses feuilles dans la tempête !

Cardinal Journet

          Après les derniers rebondissements autour des « bénédictions » de couples divorcés-remariés ou homosexuels promus par Rome[1] et les « confessions » télévisées étonnantes du Pape François sur l’Enfer vide[2], toute l’Eglise se retrouve troublée et divisée…

Le « Diviseur » est entré au cœur de l’Eglise et notre épreuve ne fait que commencer ! Comme je l’ai avancé dans mon article récent[3] : les prophéties de la Vierge à Akita se déroulent sous nos yeux !

 

La dernière publication de Mark Mallett l’explicite remarquablement : « La récente correction fraternelle des Evêques n’est pas une déloyauté ou un rejet du Pape, mais un soutien à sa charge… vous n’avez donc pas à choisir votre camp : choisissez la Tradition sacrée puisque, en fin de compte, la papauté n’est pas un Pape ! Quelle grande tragédie pour le monde qui nous regarde lorsque les catholiques provoquent un scandale, soit en tombant dans le schisme, soit en promouvant un culte de la personnalité autour du Pape plutôt que de Jésus… Je sens que c’est l’Esprit qui appelle l’Eglise, de haut en bas, à se mettre à genoux et à se replonger dans la Parole de Dieu… Saint Paul nous dit : « Le Christ a aimé l’Eglise et s’est livré pour elle pour la sanctifier, la purifiant par le bain d’eau avec la Parole… » (Ep 5,25-26).

Reprenons nos Bibles et laissons Jésus nous baigner dans sa Parole – la Bible dans une main et le Catéchisme dans l’autre – Quant à ceux flirtent avec le Schisme, n’oubliez pas : le seul son que vous entendrez si vous sautez de la Barque de Pierre est « splash ! » Et ce n’est pas un bain sanctifiant[4] ! »

Nous sommes entrés dans l’urgence de l’extrême fin des temps ; et si nous voulons être, sur les traces de petite Thérèse, « l’Amour au cœur de l’Eglise », nous sommes appelés à faire des choix décisifs dans la prière continuelle, l’humilité, l’espérance et la paix du cœur… convaincus que toute vie chrétienne authentique s’enracine dans la lumière et la force de la vie sacramentelle : de la Confession régulière des péchés dans le Sacrement de la réconciliation à la Sainte Messe du Dimanche… et cette charité fraternelle qui doit s’incarner sans cesse dans l’attention aux autres.

Dans le mystère de l’Eglise, le visage du lépreux est transfiguré par la tendresse du Christ qui le touche… et derrière chaque pauvre se cache un saint ou une sainte ! On peut donc affirmer que le chemin de « la foi est de rencontrer l’Eglise sous les haillons dont la recouvre la folie de ses enfants ; de toucher la paix des profondeurs sous l’agitation des tempêtes… L’Eglise n’est pas faite que de nos défauts et de nos défaillances, elle est faite de la grandeur de Dieu qui est en elle, et « nous portons le trésor de Dieu dans des vases fragiles » (2 Co 4,7). C’est vrai, nous le savons bien, mais c’est le trésor de Dieu[5] ! »

Aussi, si pauvre et si blessée soit-elle, l’Eglise n’est pas née pour se taire : elle est habitée par Celui la sauve et c’est pourquoi, dans un amour irrésistible, elle est envoyée à tous les hommes ! « Certes, nous devons rester modestes et proclamer la vérité avec humilité et non en surplomb. Toutefois, l’humilité ne consiste pas à s’incliner devant le monde, mais précisément à servir la Vérité et s’effacer devant elle, avec la conviction que nous parlons au nom d’un autre qui seul a « les paroles de la vie éternelle » (Jn 6,68) et qui nous a précisément envoyés dans le monde pour « rendre témoignage à la vérité[6] » (Jn 18,37).

A la suite de Saint Jean-Paul II, on ne dira jamais assez que nous sommes entrés dans le temps de « la grande épreuve » et de « la grande espérance » car, après la terrible Epreuve de la Babylone infernale (Ap 17 et 18), la « Civilisation de l’Amour » jaillira ! (Ap 19 et 20). Et c’est pourquoi nous est donnée « la Femme » (Ap 12,1) pour traverser la grande Epreuve : cette Femme est à la fois l’Eglise et la Mère de l’Eglise, si bien que nous sommes invités à aimer l’Eglise de l’amour même du Cœur Immaculé de Marie, Mère de l’Eglise ! Oui, la Vierge est le Cœur caché de l’Eglise-Epouse qui brûle d’un amour fou pour le Christ-Epoux. Cela signifie que la beauté et l’invincibilité de l’Eglise est cachée dans sa pauvreté… Et des cendres jaillira le Feu !

Alors la prière suppliante et mariale d’un homme d’Eglise doit être la nôtre :

« Aujourd’hui, Vierge Sainte, nous tournons nos regards vers vous avec plus d’insistance. Vous savez que dans notre pays, comme dans le monde entier, se joue l’avenir de l’être humain, de la famille, de la civilisation et de la vie. Vous voyez que les forces de destruction de l’homme sont à l’œuvre comme jamais, séduisant les esprits et les cœurs…

Vous êtes la Femme de l’Apocalypse qui, avec l’aide des Anges, combattez le Démon. Prenez-nous en pitié. Ne nous abandonnez pas dans le combat. Ecoutez les humbles prières que nous faisons vers vous avec un cœur d’enfant… Faites de nous des hommes et des femmes courageux et fervents… préparant des générations futures qui continueront l’œuvre de l’amour dans notre pays et sur toute la terre[7] ! »

                                                                                                   + Marie-Mickaël

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Notes

[1] « Fiducia supplicans » (Confiance suppliante), Déclaration du Dicastère pour la Doctrine de la foi (DDF), publiée le 18 décembre 2023 et approuvée par le Pape François.

[2] « Ce que je vais dire n’est pas un dogme de foi mais quelque chose de personnel : j’aime penser que l’Enfer est vide, et j’espère que c’est la réalité ! » Cette déclaration sous forme de confidence sème à nouveau le doute et la division car elle va à l’encontre de la Parole de Dieu (Mt 25,41), du Catéchisme de l’Eglise Catholique (Voir 1033 à 1037) où des Apparitions de la Vierge à Fatima : le 13 juillet, Elle révèle l’Enfer aux trois enfants… et il n’est pas vide ! C’est une telle invitation de Marie à la prière, la supplication et la pénitence !

[3] Voir sur notre site : « Akita : une prophétie de la Vierge se déroule sous nos yeux ! » du 5 janvier 2024.

[4] Mark Mallett, Schisme, dites-vous ? The now word, reflections on our times, 19 janvier 2024.

[5] Cardinal Journet, Comme une flèche de feu, Le Centurion 1981, p.103 et Les dons du Saint-Esprit, Retraite 1972, p.22.

[6] Mgr Marc Aillet, Le temps des saints – Ne soyons pas des chiens muets, Artège 2023, p.9-10.

[7] Cardinal Paul Poupard, Président émérite du Conseil Pontifical pour la culture, Rome, I° janvier 2018.




Le secret admirable du Très Saint Rosaire (2)- St Louis-Marie Grignion de Montfort

Relire l’introduction ici

ROSE ROUGE (St Louis-Marie appelle roses rouges les pécheurs)

[3] C’est à vous, pauvres pécheurs et pécheresses, qu’un plus grand pécheur que vous offre cette rose rougie du sang de Jésus-Christ pour vous fleurir et vous sauver. Les impies et pécheurs impénitents crient tous les jours : Coronemus nos rosis[1]  : Couronnons-nous de roses. Chantons aussi : Couronnons-nous des roses du saint Rosaire.

Ah ! que leurs roses sont bien différentes des nôtres ; leurs roses sont leurs plaisirs charnels, leurs vains honneurs et leurs richesses périssables qui seront bientôt flétries et pourries ; mais les nôtres, qui sont nos Pater et nos Ave bien dits, joints avec nos bonnes œuvres de pénitence, ne se flétriront, ni ne passeront jamais et leur éclat sera aussi brillant en cent mille ans d’ici qu’à présent.

Leurs roses prétendues n’ont que l’apparence de roses, elles ne sont, dans le fond, que des épines piquantes pendant la vie par les remords de la conscience, perçantes à la mort par le repentir et brûlantes à toute éternité par la rage et le désespoir.

Si nos roses ont des épines, ce sont des épines de Jésus-Christ qui convertit nos épines en roses. Si nos roses piquent, elles ne piquent que pour un temps, elles ne piquent que pour nous guérir du péché et nous sauver.

[4] Couronnons-nous à l’envi de telles roses du paradis, récitant tous les jours un Rosaire, c’est-à-dire trois chapelets de cinq dizaines chacun ou trois petits chapeaux de fleurs ou couronnes :

1° pour honorer les trois couronnes de Jésus et de Marie, la couronne de grâce de Jésus dans son incarnation, sa couronne d’épines dans sa passion et sa couronne de gloire dans le ciel, et la triple couronne que Marie a reçue dans le ciel de la très sainte Trinité;

2° pour recevoir de Jésus et de Marie trois couronnes, la première de mérite pendant la vie, la seconde de paix à la mort et la troisième de gloire dans le paradis.

Si vous êtes fidèles à le dire, malgré la grandeur de vos péchés, dévotement jusqu’à la mort, croyez-moi : Percipietis coronam immarcescibilem  » Vous recevrez une  couronne de gloire qui ne se flétrira jamais. Quand vous seriez sur le bord de l’abîme, quand vous auriez déjà un pied dans l’enfer, quand vous auriez vendu votre âme au diable comme un magicien, quand vous seriez un hérétique endurci et obstiné comme un démon, vous vous convertirez tôt ou tard et vous vous sauverez, pourvu que, je le répète et remarquez les paroles et les termes de mon conseil, vous disiez tous les jours le saint Rosaire dévotement jusqu’à la mort pour connaître la vérité et obtenir la contrition et le pardon de vos péchés. Vous verrez en cet ouvrage plusieurs histoires de grands pécheurs convertis par la vertu du saint Rosaire. Lisez-les pour les méditer.

 

[1] Sg 2, 8




Schisme, dites-vous ? Par Mark Mallett

Par Mark Mallett, 19 janvier 2024

Quelqu’un m’a demandé l’autre jour: «Vous ne quittez pas le Saint-Père ou le vrai magistère, n’est-ce pas?» J’ai été surpris par la question. « Non, qu’est-ce qui t’a donné cette impression ? » Il a dit qu’il n’en était pas sûr. Je l’ai donc rassuré que le schisme n’est pas sur la table. Explication.

La parole de Dieu

Sa question arrive à un moment où un feu a brûle dans mon âme pour la Parole de Dieu. J’en ai parlé à mon directeur spirituel, et même lui connaissait cette faim intérieure. Peut-être que vous êtes aussi… C’est presque comme si les controverses dans l’Église, la politique, la mesquinerie, les jeux de mots, l’ambiguité, l’approbation des agendas mondiaux, etc., me ramènent dans la Parole de Dieu brute et non diluée. Je veux la dévorer. Et Les Écritures ne sont jamais épuisées parce qu’elles enseignent toujours, toujours nourrissantes, toujours éclairantes.

En effet, la parole de Dieu est vivante et efficace, plus vive que n’importe quelle épée à deux tranchantss, pénétrant même entre l’âme et l’esprit, les articulations et la moelle, et capable de discerner les réflexions et les pensées du cœur. (Hb 4,12)

Et pourtant, nous savons en tant que catholiques que l’interprétation subjective de l’Écriture a des limites. Que le sens ultime des paroles du Christ a été compris par les apôtres et confiés à eux, et que leur enseignement nous a été transmis à travers les siècles de succession apostolique.[2] Ainsi, avec ceux que le Christ a commandés pour nous enseigner,[3] nous nous tournons vers cette Tradition Sacrée immuable et infaillible. Dans le cas contraire, il y aurait un chaos doctrinal.

En même temps, le pape et les évêques en communion avec lui ne sont que des serviteurs de la Parole de Dieu. En tant que tels, nous sommes tous des disciples de cette Parole, des disciples de Jésus (voir je suis un Disciple de Jésus-Christ). D’où…

… l’Église catholique n’est pas l’Église du pape et les catholiques ne sont donc pas des papistes mais des chrétiens. Le Christ est le chef de l’Église et de Lui toute la grâce divine et la vérité passe aux membres de Son corps, qui est l’Église… les catholiques ne sont pas les sujets des supérieurs ecclésiastiques, auxquels ils doivent l’obéissance aveugle comme dans un système politique totalitaire. En tant que personnes dans leur conscience et leur prière, elles vont directement à Dieu en Christ et dans le Saint-Esprit. L’acte de foi est dirigé directement vers Dieu, tandis que le magistère des évêques n’a que la tâche de préserver fidèlement et complètement le contenu de la Révélation (donnée dans l’Écriture sainte et la Tradition apostolique) et de le présenter à l’Église comme révélé par Dieu. Cardinal Gerhard Muller, ancien préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, 18 janvier 2024,

Cette définition de base est un puits de lumière parfaitement actuelle dans le brouillard de confusion qui a divisé les catholiques ces dernières semaines. Les récents procès sont dus en grande partie à une compréhension exagérée de l’infaillibilité papale et même des attentes fausses de l’homme qui occupe la fonction. Comme le note le cardinal dans la même interview, « en termes de profondeur théologique et de précision de l’expression, le pape Benoît XVI était une exception plutôt que la norme dans l’histoire mouvementée des papes ». En effet, nous avons apprécié l’enseignement immaculé, même dans le commentaire non-magistral de nos papes au cours du siècle dernier. Même moi, j’an étais arrivé au point de prendre pour acquis la facilité avec laquelle je pouvais les citer…

Récupération de la perspective

Mais le pontife argentin est une autre histoire et un rappel que l’infaillibilité d’un pape se limite aux rares occasions qu’il « confirme ses frères dans la foi et proclame par un acte définitif une doctrine relative à la foi ou à [5] morale ». Par conséquent, la correction fraternelle n’est pas au-delà d’un pape – « la plus connue est la question de l’hérésie et de l’excommunication du pape Honorius Ier », note le cardinal Müller.

Barque de Peter/Photo par James Day

Par conséquent, je crois que le Saint-Esprit utilise cette crise actuelle pour purger l’Église de la papolâtrie – la notion errante que nos papes sont « un souverain absolu, dont les pensées et les désirs sont la loi ».[7] Tout en donnant l’apparence de consolider l’unité, cette fausse croyance provoque en fait une division impie :

Chaque fois que quelqu’un dit, « J’appartiens à Paul », et un autre, « J’appartiens à Apollos », n’êtes-vous pas seulement humain ?… car personne ne peut jeter un fondement autre que celui qui est là, à savoir Jésus-Christ. (1 Corinthiens 3:4, 11)

Dans le même temps, la Tradition elle-même affirme la primauté de Pierre – et l’impossibilité du schisme comme voie pour le troupeau :

 

Ils marchent donc sur le chemin d’une erreur dangereuse qui croient qu’ils peuvent accepter le Christ comme le chef de l’Église, tout en n’adhérant pas loyalement à Son vicaire sur terre. Ils ont enlevé la tête visible, brisé les liens visibles de l’unité et laissé le Corps mystique du Rédempteur si obscurci et si mutilé, que ceux qui cherchent le havre du salut éternel ne peuvent ni le voir ni le trouver. Pape PIUS XII, Mystici Corporis Christi (Sur le corps mystique du Christ), 29 juin 1943; n. 41; vatican.va

Cette loyauté envers le pape n’est cependant pas absolue. Elle est dûe lorsqu’il exerce son « magistère authentique »- exprimant des enseignements ou des déclarations « qui doivent toutefois être explicitement ou implicitement contenues dans [9] la révélation », ajoute le cardinal Müller. C’est ce qui rend l’enseignement du successeur de Pierre « authentique » et essentiellement « catholique ». Par conséquent, la récente correction fraternelle des évêques n’est pas une déloyauté ou un rejet du pape, mais un soutien de ses fonctions.

Il ne s’agit pas d’être «pro-» pape François ou «contra-» pape François. Il s’agit de défendre la foi catholique, et cela signifie défendre le Bureau de Pierre auquel le pape a succédé. Cardinal Raymond Burke, The Catholic World Report, 22 janvier 2018

Vous n’avez donc pas besoin de choisir les côtés – choisissez la Tradition Sacrée puisque, en fin de compte, La papauté n’est pas un pape. Quelle grande tragédie que le monde regarde les catholiques causant le scandale, soit en tombant dans le schisme, soit en promouvant un culte de la personnalité autour du Pape, plutôt qu’autour de Jésus.

Le temps du bain

Que comprendre à travers ces évènements aujourd’hui ? Je pense que c’est l’Esprit qui appelle l’Église, de haut en bas, à tomber sur nos genoux et à nous immerger à nouveau dans la Parole de Dieu qui nous a été donnée dans les Saintes Écritures. Comme je l’ai écrit en Novum, Notre Seigneur Jésus se prépare une Epouse sans tâche ni ride. Dans ce même passage dans Éphésiens, Saint Paul nous dit comment :

Le Christ a aimé l’église et s’est livré pour elle pour la sanctifier, la purifiant par le bain d’eau avec la Parole (Ep 5, 25-26)

Oui, c’est le « mot de maintenant » pour aujourd’hui : prenons nos bibles, chers frères et sœurs, et laissons Jésus nous baigner dans Sa Parole – la Bible d’une main, le Catéchisme de l’autre.

Quant à ceux qui flirtent avec le schisme, souvenez-vous… le seul son que vous entendrez si vous sautez de la Barque de Pierre est « splash ». Et ce n’est pas un bain sanctifiant.

 




Message de la Vierge marie à Gisella Cardia. Trevignano Romano le 23 janvier 2024

Ma fille, merci d’être ma messagère.

C’est le moment de la passion de l’Eglise ! Tu dois avertir le monde de ne pas avoir peur des attaques contre ceux qui suivent la Parole de mon Fils et ses enseignements, comme cela est arrivé aux premiers disciples.

Les trois quarts de l’Eglise renieront mon Fils ! Et lorsqu’ils approuveront la religion mondiale unique, les châtiments s’abattront encore plus fortement sur l’humanité.

Vous ne devez pas craindre, car l’aide et la consolation viendront.

L’Église et Israël seront les premières cibles de l’Antéchrist et de ses partisans, qui veulent détruire tout ce qui est cher à mon Jésus. Il s’agit avant tout d’une guerre de religion.

Le discernement sera important. Ne vous laissez pas tromper par ce qui sort de la bouche de certains prêtres, qui veulent changer la Doctrine et la Parole de Dieu.

Sachez et soyez certains que la Parole est Une… et qu’elle est éternelle !

Mes enfants, continuez à lire l’Evangile : la Vérité vous rendra libres ! Jésus est le Chemin, la Vérité et la Vie.

J’assure ma protection à ceux qui suivront les commandements et à ceux qui se repentiront de leurs péchés.

Beaucoup de mes enfants ne comprennent pas que tout ceci est sur cette humanité qui a pris le chemin du mal. L’euthanasie est une pratique démoniaque, l’avortement est une véritable extermination, la sexualité sans contexte d’amour mais de dépravation est un péché très grave.

Enfants, ne faites pas comme si rien ne se passait, mais soyez éveillés et vigilants ! Ma venue est seulement parce que je veux vous sauver, avant que le pire n’arrive. Je vous en prie, convertissez-vous et faites pénitence ! L’heure est venue.

Je vous bénis au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.




Prier le Rosaire en marchant, c’est marcher ensemble vers le Royaume

Au Cameroun la méditation du rosaire en marchant est un exercice spirituel très prisé par les chrétiens dans les paroisses. C’est par exemple le cas à la paroisse Sacré-Cœur de Jésus de Ndogpassi II dans le diocèse de Douala.

Pour l’abbé Etienne Bakaba, vicaire de cette paroisse, cette stratégie a été adoptée pour que la méditation du rosaire soit aussi un instrument d’évangélisation. « Si on s’enferme dans l’église, beaucoup de passants ne sauront même pas que c’est le mois du rosaire. Le prier dehors a une dimension évangélique. Quand on fait la prière en marchant c’est comme si on allait vers le Royaume », ajoute ce prêtre qui qualifie cette dimension de « mystique ».

Pour maman Jeanne, une des paroissiennes, la méditation du rosaire en marchant est une façon de demander à Dieu par l’intercession de la Vierge Marie l’expiation de nos péchés.

L’abbé Bernard Hona Tonye, recteur de la paroisse (une paroisse-cathédrale), estime que cet exercice spirituel est « l’expression de la communion ». « On ne récite pas le rosaire en étant amorphe, on le récite en étant engagé dans son corps, dans son esprit et dans son âme, insiste-t-il. Même la pluie n’arrête pas la méditation du rosaire en plein air lorsqu’on a déjà commencé. »

Pour Adeline Tchouakak cette façon de faire fait grandir « sa foi et son attachement aux autres. Nous refaisons la marche de la vie de Jésus, affirme-t-elle. On ne se fatigue pas, on est avec les autres, comme dans une famille. »

 

Adapté de : Yannick Mene (à Douala)

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