Sainte Jacinta de Fatima
Jacinta Marto est née à Fatima, le 11 mars 1910. Dans leur humble famille, avec son frère Francisco, de deux ans son aîné, ils ont appris à connaître et à louer Dieu. En 1916, ils ont vu un ange trois fois et en 1917 la Vierge Marie six fois. Dans ces rencontres, les deux enfants se sont laissés attirer par l’immense amour divin, vivant le reste de leur brève vie dans une attitude d’abandon total à Dieu, dans une prière intense, dans le désir de contribuer, par la réparation, au salut de l’humanité et à la paix mondiale comme Marie le leu avait enseigné. Francisco mourut le 4 avril 1919. Jacinta mourut seule dans un hôpital de Lisbonne le 20 février 1920, ayant accepté la demande de la Vierge Marie de lui offrir ce dernier sacrifice. Ils furent les deux premiers enfants non martyrs à être canonisés.
Enseignés par la Vierge Marie, ils incarnent parfaitement cette parole du Christ : « Ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits ! » (Mt 11, 25-27). Jacinta fut en particulier un témoin et un écho ardent du Coeur Immaculé de Marie.
Marie-Jacinta
Quelques-unes des plus belles pensée de Sainte Jacinta
Après la première apparition de la Vierge Marie, de retour chez elle, elle court vers sa mère : « Oh, Maman ! cria-t-elle, toute émue, j’ai vu aujourd’hui Notre Dame à la Cova da Iria … » et la réponse ne se fait pas attendre : « ça, je ne le crois pas ! Serais-tu déjà une sainte pour voir la Sainte Vierge ? » Mais la petite Jacinthe ne se décourage pas et témoigne déjà : « Maman, il faut dire le chapelet tous les jours ; la Sainte Vierge le veut ! »
Un jour, Lucie l’appelle pour jouer, mais elle ne veut pas venir. Pourquoi ne veux-tu pas jouer ? lui demande Lucie. – Parce que je réfléchis. La Dame nous a dit de faire beaucoup de sacrifices pour la conversion des pécheurs… et Elle a dit aussi que beaucoup d’âmes allaient en enfer… nous devons prier et faire beaucoup de sacrifices pour les pécheurs, les pauvres… »
« Si les hommes savaient ce qu’est l’éternité, ils feraient tout pour changer de vie ! »
» Si je pouvais mettre dans le cœur de tout le monde, le feu que j’ai là, dans la poitrine, et qui me brûle ! »
« Cette Dame a dit que son Cœur Immaculé serait ton refuge et le chemin qui te conduirait jusqu’à Dieu. N’aimes-tu pas cela beaucoup ? Moi, j’aime tant son Cœur ! Il est si bon ! »
« J’aime tellement le Cœur Immaculé de Marie ! C’est le Cœur de notre petite Maman du Ciel ! N’aimes-tu pas répéter souvent : « Doux Cœur de Marie », « Cœur Immaculé de Marie ? » Moi, j’aime ça tellement, tellement ! »
A une religieuse qui lui était chère durant son séjour à Lisbonne, peu avant sa mort : « Fuyez le luxe ! Aimez beaucoup la sainte pauvreté et le silence – Soyez pleine de charité, même à l’égard des méchants – Soyez très patiente : la patience nous conduit au Paradis – La confession est le sacrement de la miséricorde ; il faut s’en approcher avec confiance et joie ! – Si le gouvernement laissait l’Eglise en paix ; il serait béni de Dieu ! » Alors la Sœur lui dit un jour : « Mais qui t’a appris toutes ces choses ? » – La Sainte Vierge, répondit-elle. Quelques-unes, je les ai trouvées ; j’aime tant à penser… »
« Dis à tout le monde que Dieu nous accorde ses grâces par le moyen du Cœur Immaculé de Marie ; que c’est à elle qu’il faut les demander ; que le Cœur de Jésus veut qu’on vénère avec Lui le Cœur Immaculé de Marie ; que l’on demande la paix au Cœur Immaculé de Marie, car c’est à Elle que Dieu l’a confiée.»
Sources : Mémoires de Soeur Lucie de Fatima