Le mois de Marie – Le mois le plus beau !

A la Vierge chérie, disons un chant nouveau !

Ornons le sanctuaire de nos plus belles fleurs,

Offrons à notre Mère, et nos chants et nos cœurs !

Le début de ce chant traditionnel à Marie pour le mois de mai est si beau de simplicité et de tendresse pour notre Mère si proche qui veille tant sur nous… C’est l’enfance spirituelle de l’Evangile qui s’y manifeste en toute liberté de cœur ! (Mc 10,13-16). On l’a trop souvent oublié dans l’Eglise actuelle et la petite Thérèse, désormais Docteur de l’Eglise, vient nous l’enseigner avec ce réalisme évangélique et marial qui la caractérise :

« Tu nous aimes, Marie, comme Jésus nous aime (Jn 13,34)

Et tu consens pour nous à t’éloigner de Lui.

Aimer c’est tout donner et se donner soi-même,

Tu voulus le prouver en restant notre appui…

Le Sauveur connaissait ton immense tendresse

Il savait les secrets de ton Cœur maternel,

Refuge des pécheurs, c’est à toi qu’il nous laisse (Jn 19,27)

Quand Il quitte la Croix pour nous attendre au Ciel[1] ! »

Ce bouleversant mystère du salut nous révèle cette voie mariale silencieuse à l’école de Jean, le disciple bien-aimé de Jésus … N’est-il pas devenu le premier enfant de Marie au pied de la Croix ? Il est grand ce « mystère » de la foi :

« La maison de Saint Jean devient ton seul asile,

Le fils de Zébédée doit remplacer Jésus… (Jn 19,27)

C’est le dernier détail que donne l’Evangile,

De la Reine des Cieux il ne me parle plus…

Mais son profond silence, ô ma Mère chérie

Ne révèle-t-il pas que le Verbe Eternel (Jn 1,1)

Veut Lui-même chanter les secrets de ta vie

Pour charmer tes enfants, tous les Elus du Ciel[2] ? »

La simplicité évangélique est souvent source d’une telle profondeur théologique…  « Le fils de Zébédée doit remplacer Jésus », car Jésus lui a dit cette Parole ultime : « Voici ta Mère ! » (Jn 19,27). Et la Mère de Dieu devient au pied de la Croix « sa » Mère ! Thérèse le chante avec bonheur : « Refuge des pécheurs, c’est à toi qu’Il nous laisse… quand Il quitte la Croix pour nous attendre au Ciel :

« Bientôt je l’entendrai cette douce harmonie,

Bientôt dans le beau Ciel, je vais aller te voir

Toi qui vins me sourire au matin de ma vie

Viens me sourire encor… Mère… voici le soir !

Je ne crains plus l’éclat de ta gloire suprême,

Avec toi j’ai souffert et je veux maintenant

Chanter sur tes genoux, Marie, pourquoi je t’aime

Et redire à jamais que je suis ton enfant[3] !… »

Si l’on relit et médite en entier ce merveilleux poème de Thérèse, on y découvrira aussi une « réponse » paisible et profondément évangélique à toutes les objections protestantes… et comment ne pas penser ici aux paroles mariales de la petite Sainte Bernadette de Lourdes qui a vécu presque à la même époque :

« Méditer souvent sur les souffrances que Marie, notre bonne Mère, endura au pied de la Croix où son cher Fils était cloué. Qu’elle dût être « profonde » la douleur dans ce Cœur si sensible de la Mère de Jésus !… Tout autre femme que Marie se serait affaissée en présence d’une si cruelle douleur… Elle se tient debout au pied de la Croix !… Ô Marie, c’est au fort de la douleur et de l’épreuve que vous êtes devenue ma Mère[4] !… »

Quel chemin et quelle sagesse évangélique pour celle, si humble, qui disait à Lourdes : « Je ne savais que mon chapelet ! » Ainsi, en ce début du mois de Marie, intensifions avec une ferveur « renouvelée » notre prière méditée du Chapelet ou, mieux, du Rosaire car « Le Rosaire te pénètre de l’infinie douceur et humilité de Marie… La prière du Rosaire t’ouvre les portes du Ciel dès maintenant[5] ! »

 

+Marie-Mickaël

 

[1] Thérèse de Lisieux, Œuvres complètes, Pourquoi je t’aime, Ô Marie ! Cerf-DDB 1992, n°22, p.755.

[2] Thérèse de Lisieux, op, cit., n°24, p.756.

[3] Thérèse de Lisieux, op. cit., n°25, p.756.

[4] Sainte Bernadette de Lourdes, Carnet notes intimes 1874.

[5] Messages de Jésus à Maryam, Le Rosaire – L’arme pour sauver la France et le monde, Parvis 2018, p.38.




Le secret admirable du Très Saint Rosaire (16) – la prière du Pater (suite)- St Louis-Marie Grignion de Montfort

13e ROSE

[41] Nous honorons les perfections de Dieu en récitant chaque parole de l’Oraison dominicale. Nous honorons sa fécondité par le nom de Père, qui engendrez de toute éternité un Fils qui est Dieu comme vous, éternel, consubstantiel, qui est une même essence, une même puissance, une même bonté, une même sagesse avec vous, Père et Fils, qui, vous aimant, produisez le Saint-Esprit, qui est Dieu comme Vous, trois personnes adorables, qui êtes un seul Dieu.

Notre Père ! C’est-à dire, Père des hommes par la création, par la conservation et par la rédemption, Père miséricordieux des pécheurs, Père ami des justes, Père magnifique des bienheureux.

Qui êtes. Par ces paroles nous admirons l’infinité, la grandeur et la plénitude de l’essence de Dieu, qui s’appelle véritablement Celui qui est (Ex 3, 14), c’est-à-dire, qui existe essentiellement, nécessairement et éternellement, qui est l’Etre des êtres, la cause de tous les êtres ; qui renferme éminemment en lui-même les perfections de tous les êtres ; qui est dans tous par son essence, par sa présence et par sa puissance, sans y être renfermé. Nous honorons sa sublimité, sa gloire et sa majesté par ces mots : Qui êtes aux cieux, c’est-à-dire assis comme dans votre trône, exerçant votre justice sur tous les hommes.

Nous adorons sa sainteté en désirant que son nom soit sanctifié. Nous reconnaissons sa souveraineté et la justice de ses lois, en souhaitant que son règne arrive, et que les hommes lui obéissent sur la terre comme les anges lui obéissent dans le ciel. Nous croyons à sa Providence, en le priant de nous donner notre pain de chaque jour. Nous invoquons sa clémence, en lui demandant la rémission de nos péchés. Nous recourons à sa puissance, en le priant de ne pas nous laisser succomber à la tentation. Nous nous confions en sa bonté, en espérant qu’il nous délivrera du mal. Le Fils de Dieu a toujours glorifié son Père par ses œuvres ; il est venu au monde pour le faire glorifier des hommes; il leur a enseigné la manière de l’honorer, par cette oraison qu’il a daigné nous dicter lui-même. Nous devons donc la réciter souvent avec attention et dans le même esprit qu’il l’a composée.

14e ROSE

[42] Lorsque nous récitons attentivement cette divine Oraison, nous faisons autant d’actes des plus nobles vertus chrétiennes que nous prononçons de paroles. En disant : Notre Père qui êtes aux cieux, nous formons des actes de foi, d’adoration et d’humilité. En désirant que son nom soit sanctifié et glorifié, nous faisons paraître un zèle ardent pour sa gloire.

En lui demandant la possession de son royaume nous faisons un acte d’espérance. En souhaitant que sa volonté soit accomplie sur la terre comme dans le ciel, nous montrons un esprit de parfaite obéissance. En lui demandant notre pain de chaque jour, nous pratiquons la pauvreté d’esprit et le détachement des biens de la terre. En le priant de nous remettre nos péchés, nous faisons un acte de repentir. Et en pardonnant à ceux qui nous ont offensés, nous exerçons la miséricorde dans la plus haute perfection. En lui demandant son secours dans les tentations, nous faisons des actes d’humilité, de prudence et de force. En attendant qu’il nous délivre du mal, nous pratiquons la patience. Enfin, en demandant toutes ces choses, non seulement pour nous, mais encore pour notre prochain et pour tous les membres de l’Église, nous faisons le devoir des vrais enfants de Dieu, nous l’imitons dans sa charité qui embrasse tous les hommes et nous accomplissons le commandement de l’amour du prochain.

[43] Nous détestons tous les péchés et nous observons tous les commandements de Dieu, lorsqu’en récitant cette Oraison notre cœur s’accorde avec notre langue, et que nous n’avons point d’intentions contraires au sens de ces divines paroles. Car lorsque nous faisons réflexion que Dieu est au ciel, c’est-à-dire infiniment élevé au-dessus de nous par la grandeur de sa majesté, nous entrons dans les sentiments du Plus profond respect en sa présence; tout saisis de crainte, nous fuyons l’orgueil, et nous nous abaissons jusqu’au néant. Lorsqu’en prononçant le nom du Père, nous nous souvenons que nous tenons notre existence de Dieu, par le moyen de nos parents, et notre instruction même par le moyen de nos maîtres, qui nous tiennent ici la Place de Dieu, dont ils sont les images vivantes, nous nous sentons obligés de les honorer ou, pour mieux dire, d’honorer Dieu en leurs personnes, et nous nous gardons bien de les mépriser et de les affliger.

Lorsque nous désirons que le saint Nom de Dieu soit glorifié, nous sommes bien éloignés de le profaner. Lorsque nous regardons le royaume de Dieu comme notre héritage, nous renonçons à toute attache aux biens de ce monde ; lorsque nous demandons sincèrement pour notre prochain les mêmes biens que nous désirons pour nous-mêmes, nous renonçons à la haine, à la dissension et à l’envie. En demandant à Dieu notre pain de chaque jour, nous détestons la gourmandise et la volupté qui se nourrissent de l’abondance. En priant Dieu véritablement de nous pardonner, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, nous réprimons notre colère et notre vengeance, nous rendons le bien pour le mal et nous aimons nos ennemis. En demandant à Dieu de ne pas nous laisser tomber dans le péché au moment de la tentation, nous montrons que nous fuyons la paresse, que nous cherchons les moyens de combattre les vices et de faire notre salut. En priant Dieu de nous délivrer du mal, nous craignons sa Justice, et nous sommes heureux, car la crainte de Dieu est le commencement de la sagesse, c’est par la crainte de Dieu que tout homme évite le péché.

 

Pour lire l’introduction et consulter le plan de l’ouvrage de Grignion de Montfort, cliquer ici.




Bree, ancienne actrice porno, a découvert que Jésus l’aimait

Article publié par Aleteia le 18 avril 2024

Bree Solstad a longtemps mené une vie très éloignée de la religion. Pendant 10 ans, la jeune femme a été actrice et productrice de films pornographiques… avant de retrouver la foi et de faire sa première communion, la nuit de Pâques 2024.

Il y a un an, Bree Solstad a opéré un changement de vie radical. Pendant une décennie, cette jeune Américaine a été actrice et productrice de films pornographiques, jusqu’à sa conversion au catholicisme, en 2023. Baptisée dans l’église luthérienne à 8 ans, la jeune femme perd la foi à l’université puis après un drame personnel. “J’ai vécu une terrible tragédie il y a quelques années”, confie-t-elle au Daily Signal. “À cette époque, je priais plus fort que jamais dans ma vie. Jésus n’a rien fait. J’avais l’impression que Dieu m’avait tourné le dos, alors je lui ai fait la même chose”. Elle passe les dix années qui suivent dans le monde de la pornographie et de la drogue.

Mais en 2023, alors qu’elle est en voyage en Italie, Bree est profondément touchée par la beauté des églises qu’elle visite. À tel point qu’elle se découvre profondément aimée de Dieu. “À partir de là, Florence et Rome sont devenues un tourbillon d’agenouillements, de prières et de questions sur la théologie derrière les meilleures œuvres d’art du monde”, se souvient-elle. En rentrant chez elle aux États-Unis, la jeune femme est bouleversée. “Je me sentais dégoûtante et je ressentais de la culpabilité quant au travail que je faisais depuis une décennie. Je ne pouvais pas m’empêcher de penser à tout ce que j’avais fait et à toutes les vies que j’avais affectées négativement…”, se souvient-elle. “J’ai longuement parlé à un prêtre et c’est à ce moment-là que tout a vraiment changé. Quand il a dit que Dieu m’aimait, c’était comme une pluie de lumières blanches et chaudes tombant en cascade sur moi.” Dès lors, Bree prend une décision radicale. “J’ai décidé d’arrêter le travail du sexe, d’abandonner ma vie de péché, de richesse, de vice et de vaine obsession de soi”, déclare-t-elle sur X (ex-Twitter). “J’abandonne tous mes revenus et je confie ma vie au Christ.”

De la pornographie à la création de chapelets

La vie de la jeune femme prend alors un nouveau tournant durant la Veillée pascale 2024. Elle fait sa première communion, avec beaucoup de joie et d’émotion. “Il y a une telle richesse dans la foi… Mais ce qui a le plus déchiré mon cœur, c’est l’Eucharistie”, confie Bree. “Ma vie ne sera plus jamais la même.” Sur les réseaux sociaux, elle affiche courageusement sa conversion, sans craindre ni les jugements ni les moqueries. La jeune Américaine invite aussi ceux qui la suivent à ne pas douter de la miséricorde de Dieu. “Le pardon et la miséricorde de Dieu sont réels”, témoigne-t-elle sur X. “Si quelqu’un d’aussi brisé et pécheur que moi peut être racheté et converti, il ne fait aucun doute que quiconque lisant ceci peut également être sauvé par sa miséricorde divine.”

 

Désormais, c’est toute sa vie entière qu’elle met au service du Seigneur. Bree n’a pas peur de crier haut et fort son amour pour le Christ et témoigne de sa conversion dès qu’elle le peut. Après la pornographie, elle décide de se tourner vers la création artisanale de chapelet, qu’elle vend sur Internet. Mais surtout, elle n’hésite pas à dénoncer les ravages de la pornographie. Elle apporte aussi son soutien aux personnes qui travaillent dans l’industrie pornographique et cherchent à en sortir, ou à des hommes prisonniers de leur addiction à ces images. De ces images qui détruisent la beauté et la dignité des personnes, il ne reste plus rien chez cette jeune femme rayonnante. Convertie grâce à la beauté d’une église et d’un crucifix, Bree Solstad vit à présent pour témoigner de la splendeur de la Création.




Le saint rosaire, cette arme que la Vierge Marie nous a donnée

« Aimez la Madone et priez le rosaire, car son rosaire est l’arme contre les maux du monde d’aujourd’hui. Toutes les grâces données par Dieu passent par la Sainte Mère ». (Padre Pio)

Le pape Jean-Paul II a sans aucun doute retenu ces paroles de saint Padre Pio, car nous savons qu’il priait le rosaire tous les jours et qu’il a accompli beaucoup d’autres choses pour promouvoir la dévotion à la Sainte Vierge et à « l’arme » qu’elle nous a donnée.

Le pape est souvent placé dans une position très difficile : il doit s’efforcer d’amener les gens au Christ par le biais de questions sociétales pertinentes, tout en évitant la tentation de s’enliser dans la culture. Le pape Jean-Paul II a trouvé un équilibre très subtil en rejoignant les gens là où ils étaient et en les invitant à grandir dans la sainteté personnelle à l’aide du rosaire.

Qu’il s’agisse de la guerre froide, des attaques terroristes du 11 septembre ou de la guerre contre la famille, Jean-Paul II a conservé une foi inébranlable et vivifiante dans le rosaire et sa puissante portée. Il nous a encouragés à prier pour la paix, pour des solutions, pour l’espérance et pour l’amour dans toutes les rencontres. Lorsque nous demandons des choses nobles, Notre Dame est toujours capable d’aller voir Notre Seigneur à notre place et nous savons que Jésus aime trop sa mère pour lui refuser quoi que ce soit .

Comme le disait saint Maximilien Kolbe, « N’ayez jamais peur de trop aimer la Sainte Vierge. Vous ne pourrez jamais l’aimer plus que Jésus ne l’a fait ».

Saint Jean-Paul II vouait une dévotion particulière à Padre Pio, Louis de Montfort, Jacinta et Francisco Marto – deux des enfants de Fatima qu’il a lui-même canonisés – tous de fervents défenseurs du Saint Rosaire. À Fatima, la Vierge a exprimé son désir d’avoir des rosaires quotidiens et saint Jean-Paul II n’avait pas l’intention de décevoir la Mère de Dieu. Il a déclaré que la promotion du Rosaire devait être reprise non seulement par notre génération, mais par toutes les générations futures, pour le salut de tous.

John Hanretty, 6 février 2024
www.relevantradio.com




Message de Marie à Medjugorje le 25 avril 2024

« Chers enfants,

Je suis avec vous pour vous dire que je vous aime et pour vous encourager à la prière ; car Satan est fort, et sa force est chaque jour plus forte à travers ceux qui ont choisi la mort et la haine.

Vous, petits enfants, soyez prière et mes mains d’amour étendues vers tous ceux qui sont dans les ténèbres et qui cherchent la lumière de notre Dieu.

Merci d’avoir répondu à mon appel. »