Le Chapelet : porte secrète du Cœur de Marie…

« Les yeux de la belle Immaculée étaient comme la Porte de Dieu…

Dans ses yeux, on voyait le Paradis ! »

Mélanie de la Salette

            Face à l’invasion médiatique actuelle que nous subissons partout sur nos écrans, la « répétitivité priante » du chapelet de la Vierge nous fortifie et garde notre cœur en éveil… car nous avons à combattre les multiples tentations d’un quotidien souvent « explosé » ! D’ailleurs, ne se lève-t-on pas chaque matin en consultant son portable, plutôt qu’en saisissant son chapelet ? D’où l’intérêt de le poser chaque soir sous l’oreiller après avoir prié trois Ave Maria pour une nuit paisible et un lever priant…

Certains s’offusquent ou se lassent devant la répétitivité qu’implique la prière du chapelet[1]. Selon Sœur Lucie de Fatima, Ils ne saisissent pas que la signification essentielle de la prière est un chant d’amour : « Quand des amoureux se retrouvent, écrit-elle, ils passent des heures et des heures à se répéter : « Je t’aime ! » Et elle poursuit magistralement sur le sens profond du Rosaire de Marie, en contemplant le mystère de la Création :

« A ceux qui pensent que le Rosaire est monotone, il manque une chose : l’amour !… La répétition des « Ave Maria » n’est pas une chose vieillie. Toutes les choses qui existent et ont été créées par Dieu se maintiennent et se conservent par le moyen de la répétition des mêmes actes. Personne ne songera à appeler le soleil une vieillerie, ni la lune, ni les étoiles, ni les oiseaux, ni les plantes… parce qu’ils vivent et se développent toujours de la même manière. Et ils sont plus anciens que la récitation du chapelet !

Pour Dieu, rien n’est ancien. Saint Jean dit que les bienheureux dans le Ciel chantent un cantique nouveau, en répétant toujours : « Saint, saint, saint est le Seigneur ! » (Ap 4,8). Et le cantique est nouveau parce que, dans la lumière de Dieu, tout apparaît avec un reflet nouveau[2] ! »

Nous avons donc à découvrir plus profondément que la « répétitivité » du chapelet est l’expression d’un amour qui se renouvelle à chaque instant sous la mouvance de l’Esprit Saint :

En effet, dans l’apparente pauvreté du Rosaire est caché un secret…

Là, l’Esprit crée dans le cœur de l’enfant de Dieu, et à son insu, un jaillissement inédit où se déploie l’inexprimable vie du Ciel ! Car le Rosaire fait passer déjà les enfants de Marie vers le Ciel par la Porte secrète de son Cœur :

« La prière du Rosaire t’ouvre les portes du Ciel dès maintenant[3] ! »

Ce mystère inouï et si peu connu, Saint Louis Marie de Montfort l’a prophétisé avec une étonnante sagesse, don de l’Esprit. Son message a ouvert tant de cœurs à la béatitude de la vie mariale : un Saint Jean-Paul II et bien d’autres… à nous aussi d’en être bouleversés et de changer de direction pour suivre et écouter Jésus, notre Sauveur, qui nous a dit du haut de la Croix :

« Voici ta Mère ! » (Jn 19,27)

Voici donc, parmi tant d’autres[4] à découvrir, une des plus belles pages mariales de l’histoire de l’Eglise :

« Heureux ceux et celles qui entrent en Marie comme dans l’Arche de Noé ! Les eaux du déluge de péchés, qui noient tant de monde, ne leur nuiront point… Pauvres enfants de Marie, votre faiblesse est extrême, votre inconstance est grande, votre fond est bien gâté… Vous êtes tirés de la même masse corrompue des enfants d’Adam et d’Eve ; mais ne vous découragez pas pour cela ; consolez-vous ; réjouissez-vous : voici le secret que je vous apprends, secret inconnu de presque tous les chrétiens…

Mettez, versez dans le sein et le Cœur de Marie tous vos trésors, toutes vos grâces et vertus… Oh ! Qu’un homme qui a tout donné à Marie, qui se confie, se perd en tout et pour tout en Marie est heureux !

Je vous prie donc instamment, par l’amour que je vous porte en Jésus et Marie… de réciter tous les jours votre chapelet et même… votre Rosaire ! Et vous bénirez, à l’heure de votre mort, le jour et l’heure que vous m’avez cru…

Quand viendra ce temps heureux et ce siècle de Marie ? Où plusieurs âmes choisies et obtenues du Très-Haut par Marie, se perdant elles-mêmes dans l’abîme de son intérieur, deviendront de copies vivantes de Marie, pour aimer et glorifier Jésus-Christ ? Ce temps ne viendra que quand on connaîtra et pratiquera la dévotion que j’enseigne : « Pour que votre règne arrive, Seigneur, qu’arrive le règne de Marie[5] ! »

+Marie-Mickaël

 

[1] On pourrait faire le même reproche à « la prière de Jésus » de l’Orient chrétien. Le « Jésus, Fils de Dieu Sauveur, aie pitié de moi, pécheur ! » est répété tant de fois au quotidien…

[2] Sœur Lucie de Fatima, Lettre à Maria Teresa de Cunha, 12 avril 1970.

[3] Messages de Jésus à Maryam, Le Rosaire – L’arme pour sauver la France et le monde, Parvis 2018, p.38.

[4] Pour vivre ces derniers temps : Lire et méditer absolument le court « Secret de Marie » … et par-dessus tout : « Le traité de la vraie dévotion à la Saint Vierge ».

[5] Saint Louis Marie de Montfort, Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge, n°175-178-217-254.




Le secret admirable du Très Saint Rosaire (20) – la prière de l’Ave Maria, suite – St Louis-Marie Grignion de Montfort

18e ROSE

[52] Cette divine Salutation attire sur nous la bénédiction abondante de Jésus et de Marie, car c’est un principe infaillible que Jésus et Marie récompensent magnifiquement ceux qui les glorifient : ils rendent au centuple les bénédictions qu’on leur donne. Ego diligentes me diligo (Pr 8, 17 et 21), ut ditem diligentes me et  thesauros eorum repleam. C’est ce que Jésus et Marie criaient hautement : « Nous aimons ceux qui nous aiment, nous les enrichissons et nous remplissons leurs trésors. » – Qui seminat in benedictionibus, de benedictionibus et metet, (2 Co 69, 6) : « Ceux qui sèment des bénédictions recueilleront des bénédictions. »

Or n’est-ce pas aimer, bénir et glorifier Jésus et Marie que de réciter comme il faut la Salutation angélique ? En chaque Ave Maria, on donnera deux bénédictions à Jésus et à Marie. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et béni est le fruit de votre ventre, Jésus. Par chaque Ave Maria, vous rendez à Marie le même honneur que Dieu lui rendit en la saluant avec l’archange Gabriel. Qui pourrait croire que Jésus et Marie, qui font du bien souvent à ceux qui les maudissent, donnassent leurs malédictions à ceux et celles qui les bénissent et les honorent par l’Ave Maria ?

La Reine des cieux, disent saint Bernard et saint Bonaventure, n’est pas moins reconnaissante et honnête que les personnes de qualité bien élevées en ce monde ; elle les surpasse même en cette vertu comme en toutes les autres perfections ; elle ne souffrira donc jamais que nous l’honorions avec respect, qu’elle ne nous le rende au centuple. Marie, dit saint Bonaventure, nous salue avec la grâce, si nous la saluons avec l’Ave Maria : Ipsa salutabit nos cum gratia si salutaverimus eam cum Ave Maria.

Qui pourrait comprendre les grâces et les bénédictions qu’opèrent en nous le salut et les regards bénins de la sainte Vierge ?

Dans le moment que sainte Élisabeth entendit le salut que lui donna la Mère de Dieu, elle fut remplie du Saint-Esprit et l’enfant qu’elle portait dans son sein tressaillit de joie. Si nous nous rendons dignes du salut et de la bénédiction réciproques de la sainte Vierge, sans doute nous serons remplis de grâces et un torrent de consolations spirituelles découlera dans nos âmes.

Pour lire l’introduction et consulter le plan de l’ouvrage de Grignion de Montfort, cliquer ici.




Le Rosaire a conservé la foi vivante en Chine

Le saint Rosaire a été donné par la Reine du Ciel au glorieux saint Dominique pour ramener les hérétiques au sein de l’Église et convertir les pécheurs. Nous empruntons aux Annales des Missions de la Chine, un fait digne d’attention.

Dans le Kiang-Nan, dit le missionnaire chinois, la dévotion du chapelet ou du Rosaire est aussi ancienne que la foi, et c’est peut-être à lui que celle-ci doit sa conservation. Dans les paroisses, les fidèles portent le chapelet à leur boutonnière, et ils ne sont pas moins fiers de cette décoration, qu’on ne l’est ailleurs d’une croix ou d’un ruban. Aussi Marie leur accorde-t-Elle, en retour, des marques sensibles de Sa protection. Nous n’en donnerons qu’un exemple:

Une pauvre femme, livrée à tous les désespoirs, et en mauvaise intelligence avec son mari, était horriblement tentée de se suicider et elle découvrit au missionnaire son coupable dessein. Celui-ci fit tous ses efforts pour l’en détourner, et après l’avoir exhortée à mettre toute sa confiance en Marie, il lui donna un chapelet, lui recommandant de ne jamais le quitter. Un mois après, elle revint et dit à son confesseur: «Mon Père, ayez pitié de moi; je suis bien à plaindre! Si j’existe encore, si je ne suis pas engloutie dans l’enfer, ce n’est pas ma faute. Je n’ai rien épargné pour me faire mourir; mais chose inconcevable! je n’y ai pas réussi. J’ai avalé des sapèques de cuivre rouillé, et bu à plusieurs reprises des doses énormes de poison, et chaque fois, je n’en ai éprouvé que des douleurs d’entrailles accompagnées d’affreux vomissements. Que de fois je me suis mise en route pour me précipiter dans le fleuve! et toujours une main invisible m’a retenue au bord de l’eau: mes pieds refusaient de quitter la terre, quelques efforts que je fisse pour les en détacher.»

Pendant qu’elle parlait, les larmes inondaient son visage et ses traits bouleversés témoignaient de sa sincérité. Alors le Père lui adressa question sur question touchant ses exercices de piété. «Mon Père, depuis plusieurs mois, je n’ai pas, je vous l’assure, récité la moindre prière; je n’ai pas même (crime incroyable chez ces fervents chrétiens) dit mon chapelet. J’avais au fond de mon âme l’intime persuasion que j’étais une victime vouée sans ressource à la damnation.» Pendant une demi-heure, le missionnaire chercha vainement le nœud secret de l’affaire; mais le mot de chapelet le lui fit rencontrer. Il apprit que l’infortunée, fidèle à sa recommandation, ne s’était jamais laissé séparer de son Rosaire, malgré toutes les suggestions contraires de l’ennemi du genre humain. «C’est assez, lui dit-il, allez vous humilier aux pieds de la bonne Mère.» Une conversion sincère fut le fruit de cette protection signalée.

Pieux enfants de Marie, apprenez par le récit de ce pieux missionnaire à avoir une entière confiance en Notre-Dame du Rosaire. Appliquez-vous au saint usage de réciter chaque jour le chapelet, aimez à le porter avec vous, il vous sera d’un grand secours pour vous rendre la Reine du Ciel favorable. Ah! qu’il est précieux d’aimer et de servir Marie !




Ces célébrités attachées à la Vierge Marie : Bruce Springsteen

La création musicale de cette légende américaine du rock est visiblement influencée par sa quête du spirituel et par la Bible.
Le « Boss » a été élevé dans son enfance dans une foi catholique fervente. « Ma famille vivait à deux pas de l’église catholique et du couvent et de l’école des religieuses Sainte-Rose de Lima. J’ai véritablement grandi entouré de Dieu », confie-t-il un jour au public venu assister à l’un de ses concerts. Avec l’album Devils & Dust, et notamment sa chanson « Jesus Was an Only » sortie en 2005, Springsteen retrouve une authentique inspiration religieuse. Il parle de Marie, mère de Jésus, celle qui marche au côté de son fils « sur le chemin où son sang se déversait. »




Message de Marie à Medjugorje le 25 mai 2024

« Chers enfants,

En ce temps de grâce, je vous appelle à la prière avec le cœur.

Petits enfants, créez des groupes de prière dans lesquels vous vous encouragerez au bien et grandirez dans la joie.

Petits enfants, vous êtes encore loin. C’est pourquoi, convertissez-vous à nouveau et choisissez le chemin de la sainteté et de l’espérance pour que Dieu vous donne la paix en abondance.

Merci d’avoir répondu à mon appel. »

Marie à Medjugorje le 25 mai 2024