Saint Jean Apôtre : « Près de Notre Dame des Larmes… »

« Près de la Croix de Jésus se tenait sa Mère… »

Jean 19,25

 

Dans cette prière du lundi à Saint Jean Apôtre, nous disons aussi :

« Toi qui contemplas, près de Notre Dame des larmes,

Le mystère insondable de son Cœur ouvert sur la Croix… »

Cette prière nous projette au centre   du plus grand des mystères : notre salut en Jésus-Christ crucifié et ressuscité ! Et nous savons que le fruit unique de son Cœur transpercé est le jaillissement de l’Esprit !… (Jn 19,34) mais nous savons aussi qu’au tout début de l’histoire du salut, l’Esprit Saint est « venu sur Marie avec puissance » (Lc 1,35) pour opérer le mystère de l’Incarnation… car son œuvre divine est toujours liée à son Epouse ! En ce sens, un des plus beaux textes de Montfort est à méditer en ce sens. C’est comme le « voici ta Mère » du Saint-Esprit :

« Heureuse et mille fois heureuse est l’âme ici-bas, à qui les Saint-Esprit révèle le secret de Marie pour le connaître… Cette âme ne trouvera que Dieu seul, sans créature, dans cette aimable créature ; mais Dieu en même temps infiniment Saint, infiniment condescendant et proportionné à sa faiblesse… car il n’y a point de lieu où la créature puisse le trouver plus proche d’elle et plus proportionné à sa faiblesse qu’en Marie, puisque c’est pour cet effet qu’il y est descendu. Partout ailleurs, il est le pain des forts et des anges ; mais en Marie, il est le pain des enfants[1]… »

Ainsi, depuis qu’Elle a dit « oui » à l’Annonciation et qu’Elle l’a porté en son sein, Marie sera pour toujours « tout contre Jésus » … Ce n’est pas seulement la place de la Mère, c’est le mystère de toute sa vie que d’être sans cesse posée, follement abandonnée, entre les bras de son Fils et son Dieu étendu sur la Croix ! Son Cœur Immaculé et douloureux est toujours « tout près » de l’Amour sauveur pendant que, trop souvent, nous sommes « ailleurs » ! Elle est là en notre nom à ce moment bouleversant et solennel où Le Seigneur nous dit à travers Jean : « Voici ta Mère ! » (Jn 19,27). Il devient son premier enfant, et nous devenons « tous » cet enfant unique « né dans les douleurs et le travail de l’enfantement » (Ap 12,2). Il est temps d’ouvrir les yeux de la foi sur Notre Dame des larmes…

Elle était là, debout et unie comme personne à l’Amour crucifié, debout et offerte à jamais « pour nous » puisque son Fils tant aimé « voyant sa Mère et, se tenant près d’Elle, le disciple qu’il aimait, dit à sa Mère : « Femme, voici ton fils ! » (Jn 19,26). Et à cet instant, Saint Jean-Paul II contemple : « Il ouvrit d’une manière toute nouvelle le Cœur de sa Mère… Marie devint la mère de Jean. La Mère de Dieu est devenue la Mère de l’homme… et à travers Jean, tout homme devint son fils à Elle… » Désormais, « Marie est Mère de tous les hommes et son empressement pour la vie de l’homme est de portée universelle[2]… »

Ainsi donc, quand du haut de la Croix, le Christ fait de sa Mère « notre Mère », cela la lie au mystère de l’Eglise à travers le temps : Elle reçoit la mission de « veiller » à la fois sur toute l’humanité et sur chaque homme pour les protéger et les conduire vers son Fils, Unique Sauveur. Elle est le visage maternel de l’Esprit Saint qui déploie en douceur, patience et puissance l’œuvre du salut ; car la maternité universelle de Marie est une participation à la puissance du Paraclet[3].

Qui comprendra l’inépuisable tendresse du Cœur de Marie ? Elle nous aime comme Elle a aimé Jésus au pied de la Croix… car « ici a lieu la naissance du nouveau peuple de Dieu, de l’Eglise, dont Marie est à la fois l’image et la Mère[4] ».

Et c’est pourquoi à Fatima, son « Cœur Immaculé » est entouré d’une couronne d’épines… Il est le « signe » qui la lie à nous à chaque instant dans le mystère du salut. Et c’est donc aussi la « certitude » qu’Elle enveloppe de sa douceur chacune de nos douleurs où l’Esprit nous fait naître à l’Amour…

 

+Marie-Mickaël

 

[1] Saint Louis Marie de Montfort, Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge, n°20.

[2] Saint Jean-Paul II, Homélie à Fatima, 13 Mai 1982.

[3] Ce terme johannique est apparenté à « paraklèsis » : consolateur. Mais il se rapproche également de « parakaleö » qui signifie : « appeler près de soi ». Ainsi, « la Paraclet désigne trois aspects de l’activité de l’Esprit Saint : Présence de Jésus (Jn 14,15-18), Défense de Jésus (Jn 15,26 /16,7), Mémoire vivante de l’Eglise qui lui permet d’actualiser ce qu’a dit Jésus (Jn 14,26) ». Dictionnaire du Nouveau Testament, Seuil 1975, p.407.

[4] Ignace de la Potterie, Marie dans le mystère de l’Alliance, Desclée 1988, p.280.




Le secret admirable du Très Saint Rosaire (18) – la prière de l’Ave Maria, suite – St Louis-Marie Grignion de Montfort

16e ROSE

[46] Quoiqu’il n’y ait rien d’aussi grand que la majesté divine ni rien d’aussi abject que l’homme considéré comme pécheur, cette suprême Majesté ne dédaigne pas néanmoins nos hommages, elle est honorée quand nous chantons ses louanges. Et le salut de l’ange est un des plus beaux cantiques que nous puissions adresser à la gloire du Très-Haut. Canticum novum cantabo tibi (Ps 143,9) : « Je vous chanterai un cantique nouveau. » Ce cantique nouveau que David a prédit qu’on chanterait à la venue du Messie, c’est la Salutation de l’archange.

Il y a un cantique ancien et un cantique nouveau. L’ancien est celui que les Israélites ont chanté en reconnaissance de la création, de la conservation, de la délivrance de leur captivité, du passage de la mer Rouge, de la manne et de toutes les autres faveurs du ciel. Le cantique nouveau est celui que les chrétiens chantent en actions de grâces de l’ Incarnation et de la Rédemption.

Comme ces prodiges ont été accomplis par le salut angélique, nous répétons ce même salut pour remercier la Très sainte Trinité de ses bienfaits inestimables. Nous louons Dieu le Père de ce qu’il a tant aimé le monde, qu’il lui a donné son Fils unique pour sauveur. Nous bénissons le Fils de ce qu’il est descendu du ciel sur la terre, de ce qu’il s’est fait homme et de ce qu’il nous a rachetés. Nous glorifions le Saint-Esprit de ce qu’il a formé dans le sein de la sainte Vierge ce corps très pur qui a été la victime de nos péchés. C’est dans cet esprit de reconnaissance que nous devons réciter le salut angélique, produisant des actes de foi, d’espérance, d’amour et d’actions de grâces pour ce bienfait de notre salut.

[47] Quoique ce cantique nouveau s’adresse directement à la Mère de Dieu et qu’il contienne ses éloges, il est néanmoins très glorieux à la Sainte-Trinité, parce que tout l’honneur que nous rendons à la sainte Vierge retourne à Dieu comme à la cause de toutes ses perfections et de toutes ses vertus. Dieu le Père est glorifié de ce que nous honorons la Plus parfaite de ses créatures. Le Fils est glorifié de ce que nous louons sa très pure Mère. Le Saint-Esprit est glorifié de ce que nous admirons les grâces dont il a rempli son épouse.

De même que la sainte Vierge, par son beau cantique Magnificat, renvoya à Dieu les louanges et les bénédictions que lui donna sainte Élisabeth sur son éminente dignité de Mère du Seigneur, de même elle renvoie promptement à Dieu les éloges et les bénédictions que nous lui donnons par le salut angélique.

[48] Si la Salutation angélique rend gloire à la Sainte-Trinité, elle est aussi la louange la plus parfaite que nous puissions adresser à Marie. Sainte Mechtilde, désirant savoir par quel moyen elle pourrait mieux témoigner la tendresse de sa dévotion à la Mère de Dieu, fut ravie en esprit ; et sur cette pensée, la sainte Vierge lui apparut portant sur son sein la Salutation angélique écrite en lettres d’or et lui dit : «  Sachez, ma fille, que personne ne peut m’ honorer par un salut plus agréable que celui que m’a fait présenter la très adorable Trinité et par lequel elle m’a élevée à la dignité de Mère de Dieu. Par le mot « Ave », qui est le nom d’Eve, Eva, j’appris que Dieu, par sa toute-puissance, m’avait préservée de tout Péché et des misères auxquelles la première femme fut sujette.

Le nom de « Marie », qui signifie dame de lumières, marque que Dieu m’a remplie de sagesse et de lumière, comme un astre brillant, pour éclairer le ciel et la terre.

Ces mots : « pleine de grâces », me représentent que le Saint-Esprit m’a comblée de tant de grâces que je puis en faire part abondamment à ceux qui en demandent par ma médiation.

En disant : «le Seigneur est avec vous », on me renouvelle la joie ineffable que je ressentis lorsque le Verbe éternel s’incarna dans mon sein.

Quand on me dit : « vous êtes bénie entre toutes les femmes », je loue la divine miséricorde qui m’a élevée à ce haut degré de bonheur.

A ces paroles :  « Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni », tout le ciel se réjouit avec moi de voir Jésus mon Fils adoré et glorifié pour avoir sauvé les hommes ».

Pour lire l’introduction et consulter le plan de l’ouvrage de Grignion de Montfort, cliquer ici.




Couronnée d’étoiles

 

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La chirurgie cosmique

Article de Mark Mallett publié pour la première fois le 5 juillet 2007…
Parole prophétique de 2007 expliquant pourquoi l’actualité n’est pas seulement un obstacle sur la route, mais une impasse que seul Dieu peut résoudre…

PRIANT devant le Saint-Sacrement, le Seigneur a semblé expliquer pourquoi le monde entre dans une purification qui semble désormais irréversible.

Tout au long de l’histoire de Mon Église, il y a eu des moments où le Corps du Christ est tombé malade. Dans ces moments-là, j’ai envoyé des remèdes.

Ce qui me vient à l’esprit, ce sont les moments où nous souffrons d’un rhume ou d’une grippe. Nous sirotons de la soupe au poulet, buvons des liquides et prenons un repos bien mérité. De même, avec le Corps du Christ, lorsqu’il est devenu malade d’apathie, de corruption et d’impureté, Dieu a envoyé les remèdes des saints, des saints hommes et femmes – la soupe au poulet des âmes – qui nous reflètent Jésus, touchant les cœurs et même nations à la repentance. Il a inspiré des mouvements et des communautés d’amour pour susciter la guérison et un zèle retrouvé. De cette manière, Dieu a restauré l’Église dans le passé.

Mais lorsque le cancer se développe dans le corps, ces remèdes ne le guérissent pas. Le cancer doit être éradiqué.

Et telle est notre société aujourd’hui. Le cancer du péché a envahi presque toutes les facettes de la société, corrompant la chaîne alimentaire, l’approvisionnement en eau, l’économie, la politique, la science, la médecine, l’environnement, l’éducation et la religion elle-même. Ce cancer s’est ancré dans les fondements mêmes de la culture et ne peut être « guéri » qu’en l’éliminant complètement.

« Par conséquent, à mesure que la fin de ce monde approche, la situation des affaires humaines doit subir un changement et, à cause de la prévalence de la méchanceté, s’aggraver ; de sorte que maintenant nos temps, où l’iniquité et l’impiété ont augmenté jusqu’au plus haut degré, peuvent être jugés heureux et presque dorés en comparaison de ce mal incurable ». — Lactance, Pères de l’Église : Les Instituts divins, Livre VII, Chapitre 15, Encyclopédie catholique ; www.newadvent.org

Récolter et semer

Une partie de la purification sera le résultat du fait que l’humanité « récoltera ce qu’elle a semé ». Nous voyons déjà ces conséquences se dérouler sous nos yeux. La culture de la mort a épuisé les populations des pays développés occidentaux et, pire encore, a privé la dignité de la personne humaine. La culture de l’avidité, en revanche, a évolué vers des sociétés motivées par le profit, entraînant une pauvreté accrue, l’esclavage du système économique et la destruction de la famille par les forces matérialistes.

Et la perspective d’une guerre dévastatrice continue de se profiler, ce qui rend la « Guerre froide » plutôt chaleureuse en comparaison.

Mais la purification et la restauration de l’environnement, de la chaîne alimentaire, des sols, des océans et des lacs, des forêts et de l’air que nous respirons est une opération chirurgicale aux proportions cosmiques. Cela signifie que bon nombre des systèmes et technologies nuisibles que nous utilisons actuellement pour manipuler, dominer et exploiter la nature doivent être supprimés et les dégâts qu’ils ont causés réparés. Et cela, Dieu le fera Lui-même.

« Dieu enverra deux châtiments : l’un prendra la forme de guerres, de révolutions et d’autres maux ; il proviendra de la terre. L’autre sera envoyé du Ciel ». —Bienheureuse Anna Maria Taigi, Prophétie catholique, P. 76

En fin de compte, nous devons comprendre cette purification comme quelque chose de bon, en fin de compte, un acte de miséricorde. Nous connaissons déjà la fin de l’histoire. Tout comme une mère enceinte connaît la joie qui arrive, elle sait aussi qu’elle doit traverser les douleurs du travail et de l’accouchement.

Mais le processus douloureux apportera une nouvelle vie… une résurrection à venir.

« Si Dieu change les joies empoisonnées des nations en amertume, s’il corrompt leurs plaisirs et s’il répand des épines sur le chemin de leur émeute, c’est qu’il les aime encore. Et c’est là la sainte cruauté du médecin, qui, dans les cas extrêmes de maladie, nous fait prendre les médicaments les plus amers et les plus horribles. La plus grande miséricorde de Dieu est de ne pas laisser les nations rester en paix les unes avec les autres qui ne sont pas en paix avec Lui ». -St. Pio de Pietrelcina, Ma Bible catholique quotidienne, p. 1482




16 mai : Saint Simon Stock et le scapulaire de Notre-Dame du Mont Carmel

Anglais d’origine, saint Simon Stock naquit d’une très illustre famille du Kent dont son père était gouverneur. Lorsqu’elle le portait, sa mère le consacra à la Sainte Vierge. On le voyait souvent tressaillir entre les bras de sa mère lorsqu’elle prononçait le doux nom de Marie. Pour apaiser ses cris et ses pleurs, il suffisait de lui présenter une image de la Vierge Marie. Il n’avait pas encore un an qu’on l’entendit plusieurs fois articuler distinctement la salutation angélique. Cette dévotion précoce ne peut provenir que d’un mouvement extraordinaire de l’Esprit-Saint.

A douze ans, Simon se retira au désert dans le creux d’un arbre, d’où lui vint le surnom de Stock qui signifie « tronc », en langue anglaise. Bien que le tronc d’arbre où il avait élu domicile ne lui offrait pas la liberté de s’étendre pour dormir, il prenait son bref repos dans ce gîte précaire. Saint Simon Stock passa vingt ans dans la plus entière solitude, nourrissant son âme des célestes délices de la contemplation.

S’étant privé volontairement de la conversation des hommes, il jouissait de celle de la Vierge Marie et des anges qui l’exhortaient à persévérer dans sa vie de renoncement et d’amour. La Reine du Ciel l’avertit qu’il verrait bientôt débarquer en Angleterre des ermites de la Palestine. Elle ajouta qu’il devait s’associer à ces hommes qu’elle considérait comme ses serviteurs.

En effet, Jean Lord Vesoy et Richard Lord Gray de Codnor revinrent de Terre Sainte, ramenant en effet avec eux quelques ermites du Mont-Carmel. Docile aux directives de la Mère de Dieu, saint Simon Stock se joignit à ces Pères, en 1212.

Élu vicaire général de l’Ordre des Carmes en 1215, le Saint travailla de toutes ses forces à obtenir de Rome la confirmation de son Ordre pour l’Occident. Apparaissant en songe au pape Honorius III, la Mère de Dieu lui fit connaître ses volontés, et en 1226, ce pape confirma la Règle des Carmes.

La Vierge apparut un jour à son serviteur, toute éclatante de lumière et accompagnée d’un grand nombre d’esprits bienheureux. Elle lui remit un scapulaire en disant : « Reçois, mon fils, ce scapulaire, comme le signe d’une étroite alliance avec moi. Je te le donne pour habit de ton ordre ; ce sera pour toi et pour tous les Carmes un excellent privilège et celui qui le portera ne souffrira jamais l’embrasement éternel. C’est la marque du salut dans les dangers et de l’heureuse possession de la vie qui n’aura jamais de fin. »

La dévotion au scapulaire de Notre-Dame du Mont-Carmel se répandit non seulement parmi le peuple, mais aussi parmi les rois et les princes qui se trouvèrent fort honorés de porter cette marque des serviteurs de la Vierge.

Saint Simon Stock mourut dans la ville de Bordeaux, alors qu’il visitait ses monastères. L’Église ajouta ses dernières paroles à la salutation angélique : « Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. »

Extrait de Une minute avec Marie, Association Marie de Nazareth, 16 mai 2024.




13 mai 1917 : Première Apparition de Notre Dame à Fatima !

« Une Dame, plus brillante que le soleil ! »

Sœur Lucie de Fatima

Le 13 mai 2024, cela fera 107 ans que la Vierge Marie est apparue pour la première fois aux trois enfants de Fatima au Portugal… Elle les visite au cœur du printemps, en plein dans leur mission de petits bergers : Il est 12h, et ils s’apprêtent à prendre leur frugal repas quand, dans le ciel d’azur, une vive lumière traverse le ciel ! Ils craignent un orage et Lucie décide précipitamment de retourner à la maison avec les brebis… Ils courent rapidement dans la pente quand un second éclair, plus éblouissant, les surprend ! Et c’est alors qu’advient la bouleversante première rencontre dont témoigne Lucie :

« Ils voient sur un petit chêne vert, une Dame, toute vêtue de blanc, plus brillante que le soleil, irradiant une lumière plus claire et plus intense qu’un verre de cristal rempli d’eau cristalline, traversé par les rayons du soleil le plus ardent… Nous nous arrêtâmes, surpris par cette Apparition. Nous étions si près que nous nous trouvions dans la lumière qui l’entourait, ou plutôt qui émanait d’Elle… Alors, Notre-Dame nous dit :

  • N’ayez pas peur, je ne vous ferai pas de mal !
  • D’où venez-vous, Madame ? lui demande Lucie.
  • Je suis du Ciel !… »

Arrêtons-nous un instant sur ces premiers instants de l’Apparition de la Vierge et sur la description unique que nous en fait Lucie :

Tout d’abord, cette « Dame, toute vêtue de blanc et plus brillante que le Soleil ! » est véritablement une manifestation de la lumière du Ciel… car juste avant la venue de la Vierge, de nombreux témoins signalent à l’Apparition du 13 septembre[1] plusieurs prodiges qui se manifesteront à chaque Apparition :

On constate un affaiblissement de la lumière du soleil, au point de distinguer les étoiles du ciel ; et ensuite un rafraîchissement soudain de l’atmosphère… et enfin, cette pluie mystérieuse d’une multitude de fleurs blanches qui disparaissent avant de toucher terre !… Et puis, soudain jaillit l’éclair dans le ciel qui est le « signe » que la Vierge approche… et quelques instants après, Elle est là devant les 3 enfants sur le petit chêne-vert, dans cette lumière à la fois si douce et indicible…

Dans cette première Apparition du 13 mai, il y a ensuite une référence unique à la lumière qui, à la fois, rayonne de cette Dame et l’enveloppe avec cette référence au mystère du « verre de cristal » : « Une Dame, toute vêtue de blanc, plus brillante que le soleil, irradiant une lumière plus claire et plus intense qu’un verre de cristal[2] rempli d’eau cristalline, traversé par les rayons du soleil le plus ardent ! »

Cette approche descriptive n’est peut-être pas si étonnante sur les lèvres de Lucie : le cœur et le regard d’un enfant sont plus simples et transparents face à la lumière de Dieu. Le psaume ne dit-il pas : « Jusqu’au cieux ta splendeur est chantée par la bouche des enfants, des tout petits ! » (Ps 8,2-3). La liturgie de l’Eglise ne fait-elle pas aussi référence à la Vierge dans ce passage du Cantique des cantiques : « Qui est celle-ci qui surgit comme l’aurore, belle comme la lune, resplendissante comme le soleil !… » (Ct 6,10). Et enfin, Saint Jean-Paul II n’a-t-il pas affirmé à Fatima : « Le Cœur de la Mère est immense : plus grand que le cosmos visible et invisible ! »

      Alors, quand Lucie demande à la Dame : « D’où venez-vous ? » La réponse de la Vierge est une évidence de lumière : « Du Ciel ! » Car c’est de là qu’Elle vient… et, si Elle descend régulièrement nous visiter : c’est pour nous emmener avec Elle au Ciel où Jésus nous a « préparé » notre place unique (Jn 14,2-3) dans ce bonheur indicible de là-haut où règne et jaillit à jamais la   joie de Dieu !

 

+Marie-Mickaël

 

 

[1] Une foule estimée à trente mille personnes !

[2] Nous reviendrons prochainement sur le mystère du « cristal » en référence à Apocalypse 15,2.




Le secret admirable du Très Saint Rosaire (17) – la prière de l’Ave Maria- St Louis-Marie Grignion de Montfort

15e ROSE

[44] La Salutation angélique

La Salutation angélique est si sublime, si relevée, que le bienheureux Alain de la Roche[1] a cru qu’aucune créature ne peut la comprendre et qu’il n’y a que Jésus-Christ, né de la Vierge Marie, qui puisse l’expliquer. Elle tire principalement son excellence de la très sainte Vierge à qui elle fut adressée, de la fin de l’Incarnation du Verbe pour laquelle elle fut apportée du ciel, et de l’archange Gabriel qui la prononça le premier.

La Salutation angélique résume dans l’abrégé le plus concis toute la théologie chrétienne sur la sainte

Vierge. On y trouve une louange et une invocation. La louange renferme tout ce qui fait la véritable grandeur de Marie ; l’invocation renferme tout ce que nous devons lui demander, et ce que nous pouvons attendre de sa bonté pour nous. La très Sainte-Trinité en a révélé la première partie ; sainte Élisabeth, éclairée du Saint-Esprit, y a ajouté la seconde ; et l’Église, dans le premier concile d’Éphèse, tenu l’an 430, y a mis la conclusion, après avoir condamné l’erreur de Nestorius et défini que la sainte Vierge est véritablement Mère de Dieu. Le concile ordonna qu’on invoquerait la sainte Vierge sous cette glorieuse qualité par ces paroles : « Sainte Marie, mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort ».

[45] La sainte Vierge Marie a été celle à qui cette divine Salutation a été présentée pour terminer l’affaire la plus grande et la plus importante du monde, l’Incarnation du Verbe éternel, la paix entre Dieu et les hommes et la rédemption du genre humain. L’ambassadeur de cette heureuse nouvelle fut l’archange Gabriel, un des premiers princes de la cour céleste. La Salutation angélique contient la foi et l’espérance des patriarches, des prophètes et des apôtres. Elle est la constance et la force des martyrs, la science des docteurs, la persévérance des confesseurs et la vie des religieux (Bienheureux Alain). Elle est le cantique nouveau de la loi de grâce, la joie des anges et des hommes, la terreur et la confusion des démons.

Par la Salutation angélique, Dieu s’est fait homme, une Vierge est devenue Mère de Dieu, les âmes des justes ont été délivrées des limbes, les ruines du ciel ont été réparées et les trônes vides ont été remplis, le péché a été pardonné, la grâce nous a été donnée, les malades ont été guéris, les morts ressuscités, les exilés rappelés, la très sainte Trinité a été apaisée, et les hommes ont obtenu la vie éternelle. Enfin, la Salutation angélique est l’arc-en-ciel, le signe de la clémence et de la grâce que Dieu a faites au monde (Bienheureux Alain).

[1] Alanus de Rupe, De Dignit. Psall., P. 2, C. 10.

 

Pour lire l’introduction et consulter le plan de l’ouvrage de Grignion de Montfort, cliquer ici.




Merci Marie : à 78 ans, un pèlerin court entre Lorette et Lourdes

Source : Vatican News

Il ne s’agit pas d’un coup d’essai pour ce marathonien de la foi. À 78 ans, Ulderico Lambertucci se lance dans ce qu’il appelle son «merci à Marie». Il veut dédier ce pèlerinage pas comme les autres à la Vierge Marie pour la remercier de l’«avoir toujours accompagné et soutenu». Parti le 24 février de Lorette, il rejoint Lourdes en courant, par des étapes d’environ 60 kilomètres par jour, pour une arrivée le 24 mars pour le dimanche des Rameaux.

Un recordman du marathon

Un défi qui semble hors du commun mais qu’Ulderico Lambertucci a déjà réalisé en 2002. Soutenu par l’association sportive amateur ColleMar-athon de Fano, il profitera des différentes étapes pour apporter un message de foi et de paix, en visitant les principaux sanctuaires mariaux qu’il trouvera sur son chemin.

Ce passionné de course à pied découvre cette vocation sportive sur le tard. Ce n’est qu’en 1995, qu’il débute sa prolifique carrière de coureur. En 2000, il inscrit son nom dans le Guinness book en bouclant 46 marathons en une seule année.

Foi et sport

Habitué aux longues courses, cet ancien maçon puis entrepreneur en bâtiment n’a pas froid aux yeux, et tient à associer sa foi à sa pratique sportive intense. En 2006, il relie Macerata en Italie à Pékin en Chine, en hommage au prêtre missionnaire du XVIe siècle Matteo Ricci. Un périple de plus de 12 000 kilomètres. En 2008, Ulderico Lambertucci réunit les deux villes saintes, Rome et Jérusalem, afin de délivrer un message de paix, encouragé par le Pape Benoit XVI. Quatre ans plus tard, l’insatiable coureur traverse les États-Unis et court plus de 4 600 kilomètres entre San Francisco et New York.

Sa dévotion à la Vierge Marie se révèle aussi par ces pèlerinages en course à pied. Après Lorette-Lourdes en 2002, il parcourt les quelques 3 000 kilomètres entre les sanctuaires de Fatima et de Lorette via Saint-Jacques-de-Compostelle l’année suivante. En 2004, il relie Rome et le sanctuaire de la Vierge noire de Czestochowa en Pologne, en plus 1900 kilomètres.

À bientôt 80 ans, Ulderico Lambertucci a rechaussé ses baskets et  vécu cette année un chemin de Carême hors du commun.




Ces célébrités attachées à la Vierge : Pascal Obispo

Cet auteur-compositeur-interprète porte la paternité de la comédie musicale « Jésus, de Nazareth à Jérusalem« . C’est lui qui a composé la bande originale de cette fresque qui raconte les trois dernières années de la vie du Christ. Jésus, alors âgé de 30 ans, vient se faire baptiser dans le Jourdain, quand Jean le Baptiste révèle qu’il est le Messie. Le spectacle retrace ensuite la vie connue du Christ, jusqu’à sa crucifixion.
Celui pour qui « il n’y a rien de plus merveilleux que la Bible » déclare que c’est par ce spectacle qu’il a souhaité faire connaître les figures de Jésus et Marie au grand public. « On a un Jésus merveilleux. On a une Marie qui est superbe », confie-t-il à l’hebdomadaire catholique L’1nvisible.
Pour mettre en scène la Passion du Christ, Pascal Obispo compose une chanson bouleversante par sa sobriété : « L’adieu », celui de Marie qui pleure les souffrances de son fils au Golgotha.

Source : Aleteia




Trevignano Romano : messages d’avril 2024 et du 3 mai 2024

Message de la Reine du Rosaire du 3 mai 2024 remis à Gisella

Chers enfants bénis, merci d’avoir écouté mon appel dans votre cœur.

Enfants, soyez toujours dans la lumière et dans la vérité. Suivez le Saint Évangile et soyez toujours proches des sacrements.

Les enfants, rappelez-vous qu’il n’y a pas de bon arbre qui porte de mauvais fruits, et qu’il n’y a pas de mauvais arbre qui porte de bons fruits… méditez.

Mes enfants, mes amours, n’ayez pas peur, là où est Dieu, là est la Vérité ! Votre chemin sera étroit, mais plein d’amour pour Mon Jésus. Ayez de l’amour dans votre cœur, et non de la haine et de l’orgueil, ceux-ci ne viennent pas de Dieu, mais de Satan.

Soyez unis les enfants.

Maintenant, je vous bénis au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Aujourd’hui, de nombreuses grâces descendront sur vous.

Message de Jésus du 28 avril 2024 donné à Gisella

Mes enfants, n’ayez pas peur ! Bientôt les yeux de l’esprit s’ouvriront, reconnaissant Ma main et Ma puissance. Ceux qui se sont endormis, mais qui m’ont connu un jour … se réveilleront. Voici qu’ils comprendront que, quoi qu’il arrive, ce sera uniquement par Ma puissance. Tout cœur mauvais, tout homme conditionné par le mal, s’inclinera devant la lumière qui pénètre les ténèbres. Ceux qui, par peur, ont été contraints au silence, crieront Mon Nom. Ma fille, ta mission est Ma mission. Elle ne s’achèvera que lorsque la dernière brebis retournera au troupeau. Ne craignez pas ces moments, car le diable est sur le point d’être vaincu et retournera aux enfers. Soyez obéissants à mes Saintes Paroles, ne soyez pas confus.

Je vous bénis maintenant au nom de la Sainte Trinité.

Unissez-vous d’une seule voix et souvenez-vous que Jésus-Christ ressuscité est au milieu de vous.

Message de la Reine du Rosaire du 25 avril 2024 donné à Gisella

Chers enfants, je vous remercie d’être réunis ici pour prier. Mes enfants, je connais vos cœurs et je vois votre foi, et je vous en remercie. S’il vous plaît, mes enfants, dites à tous combien la conversion est nécessaire, car les minutes sont comptées, il n’y a plus de temps…. Mes enfants, vous ne pouvez pas imaginer combien mon Jésus est heureux lorsque vous revenez à lui avec un cœur palpitant d’amour. Mon Jésus cherche les pécheurs un par un, avec le souhait et l’espoir qu’ils puissent se racheter et revenir à ses pieds. Sa miséricorde est infinie, mais voyez aussi la puissance de sa justice lorsqu’elle s’abat sur ceux qui tournent le dos à Dieu. Je vous en conjure, choisissez le chemin étroit qui vous mènera à la vie éternelle. Maintenant, je vous bénis tous au nom de la Très Sainte Trinité : Père, Fils et Saint-Esprit, que la paix soit dans vos cœurs, Amen.

Message de la Reine du Rosaire du 21 avril 2024 donné à Gisella

Chers enfants, aujourd’hui vous recevrez une bénédiction spéciale. Comme vous êtes bénis par le Père, mon Fils très saint et le Saint Esprit. Mes enfants, je vous remercie d’être ici à genoux pour prier. Mes enfants bien-aimés, lors de notre première rencontre, je vous ai dit que je vous avais choisis pour la Foi, l’Amour et l’Espérance que vous aviez dans vos cœurs. Vous avez transmis tout cela à vos frères, et beaucoup sont venus aux pieds de Mon Jésus, repentants et amoureux. Maintenant, mes enfants, je vous demande de prier pour ce qui pourrait arriver… l’énergie nucléaire, qui fait son chemin pour détruire l’humanité. Tout cela peut être évité par la prière et la pénitence. Mes enfants, la famine arrive ! Soyez prudents, continuez à faire des réserves. Mes enfants, la ville des Sept Collines risque de subir de grands tremblements de terre. Mon Fils mettra la main sur les prêtres, les évêques et les cardinaux qui dispersent le troupeau et sur ceux qui sèment la confusion. Ils seront sévèrement punis. C’est le temps de la division… dans les familles, les groupes, les amitiés et l’Eglise. Mes enfants, soyez unis et aimez-vous les uns les autres. Maintenant je vous laisse avec ma bénédiction maternelle au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, amen.

Message de Jésus du 13 avril 2024 donné à Gisella

Chers frères et filles, je vous remercie d’être ici en prière, à genoux. Ma fille, je demande à tous ceux qui prient avec vous : ayez toujours de l’espoir et de la confiance ! Même quand tout semble perdu, j’interviendrai avec ma Gloire ! Enfants bien-aimés, prenez soin les uns des autres. Je vous ai laissé une Mère qui vous prend par la main pour vous instruire et vous montrer le bon chemin avec beaucoup d’amour. Mes enfants, soyez pleins de patience, d’humilité, de force et de courage. Je suis le seul à savoir qui franchira la Porte du Ciel pour venir à Moi. Je vous bénis maintenant au nom de la Très Sainte Trinité. Je vous laisse ma paix.