Marie est mer que nul n’épuise…

« Marie est une mer que nul n’épuise ;

Plus y trouve qui plus y puise.

Je n’ai pas besoin de raconter des fariboles

Ni d’inventer fictions et mensonges

par manque de matière,

Car en tant de lieux la Mère de Dieu

Fait tant de Miracles et tant de merveilles

Que le monde entier s’en émerveille. »

Gautier de Coincy (moine poète au 12ème siècle)




Le secret admirable du Très Saint Rosaire (22) – la prière de l’Ave Maria, suite – St Louis-Marie Grignion de Montfort

20e ROSE
BRÈVE EXPLICATION DE L’AVE MARIA

[57] Etes-vous dans la misère du péché ? Invoquez la divine Marie, dites-lui : Ave, qui veut dire : je vous salue dans un très profond respect, ô vous qui êtes sans péché et sans malheur. Elle vous délivrera du mal de vos péchés.
Etes-vous dans les ténèbres de l’ignorance ou de l’erreur ? Venez à Marie, dites-lui : Ave Maria, c’est-à dire illuminée des rayons du soleil de justice ; et elle vous fera part de ses lumières.
Etes-vous égaré du chemin du ciel ? Invoquez Marie, qui veut dire : Étoile de la mer et l’étoile polaire qui guide notre navigation en ce monde, et elle vous conduira au port du salut éternel.
Etes-vous dans l’affliction ? Ayez recours à Marie qui veut dire : mer amère qui a été remplie d’amertume en ce monde et qui est présentement changée dans une mer de pures douceurs au ciel ; elle convertira votre tristesse en joie et vos afflictions en consolations.
Avez-vous perdu la grâce ? Honorez l’abondance des grâces dont Dieu a rempli la sainte Vierge, dites-lui : « Pleine de grâces» et (de) tous les dons du Saint-Esprit, et elle vous fera part de ses grâces.
Etes-vous seul, privé de la protection de Dieu, adressez-vous à Marie, dites-lui : « Le Seigneur est avec vous » plus noblement et intimement que dans les justes et les saints, car vous êtes une même chose avec Lui ; étant votre Fils, sa chair est votre chair, vous êtes avec le Seigneur par une très parfaite ressemblance et par une mutuelle charité ; car vous êtes sa Mère. Dites-lui enfin : Toute la très sainte Trinité est avec vous dont vous êtes le Temple précieux ; et elle vous remettra sous la protection et sauvegarde de Dieu.
Etes-vous devenu l’objet de la malédiction de Dieu ? Dites : « Vous êtes bénie par-dessus toutes les femmes » et de toutes les nations, pour votre pureté et fécondité ; vous avez changé la malédiction divine en bénédiction ; et elle vous bénira.
Avez-vous faim du pain de la grâce et du pain de vie ? Approchez de celle qui a porté le pain vivant qui est descendu du Ciel, dites-lui : « Le fruit de votre ventre soit béni », lequel vous avez conçu sans nul déchet de votre virginité, que vous avez porté sans peine et enfanté sans douleur. « Jésus» soit béni qui a racheté le monde captif, guéri le monde malade, ressuscité l’homme mort, ramené l’homme banni, justifié l’homme criminel, sauvé l’homme damné. Sans doute votre âme sera rassasiée du pain de la grâce en cette vie et de la gloire éternelle en l’autre. Amen.

[58] Concluez votre prière avec l’Église et dites : « Sainte Marie », sainte au corps et en l’âme, sainte par un dévouement singulier et éternel au service de Dieu, sainte en qualité de Mère de Dieu qui vous a douée d’une éminente sainteté, convenable à cette dignité infinie.
« Mère de Dieu », qui êtes aussi notre Mère, notre Avocate et Médiatrice, la Trésorière et Dispensatrice des grâces de Dieu, procurez-nous promptement le pardon de nos péchés et notre réconciliation avec la divine Majesté.
« Priez pour nous pécheurs », vous qui avez tant de compassion des misérables, qui ne méprisez et ne rebutez point les pécheurs, sans lesquels vous ne seriez pas la Mère du Sauveur.
« Priez pour nous maintenant », pendant le temps de cette vie courte, fragile et misérable, « maintenant », car nous n’avons d’assuré que ce moment présent maintenant que nous sommes attaqués et environnés nuit et jour d’ennemis puissants et cruels.
« Et à l’heure de notre mort », si terrible et si périlleuse, où nos forces sont épuisées, où nos esprits et nos corps sont abattus par la douleur et la crainte ; à l’heure de notre mort que Satan redouble ses efforts afin de nous perdre pour jamais ; à cette heure que ce sera la décision de notre sort pour toute l’éternité bienheureuse ou malheureuse. Venez au secours de vos pauvres enfants, ô Mère pleine de pitié, ô l’avocate et le refuge des Pécheurs, chassez loin de nous, à l’heure de la mort, les démons nos accusateurs et nos ennemis, dont l’aspect effroyable, nous épouvante. Venez nous éclairer dans les ténèbres de la mort. Conduisez-nous, accompagnez-nous au tribunal de notre juge, votre Fils ; intercédez pour nous afin qu’il nous pardonne et nous reçoive au nombre de vos élus dans le séjour de la gloire éternelle. « Amen ». Ainsi soit-il.

[59] Qui n’admirera l’excellence du saint Rosaire, composé de ces deux divines parties, l’Oraison dominicale et la Salutation angélique. Y a-t-il de prière plus agréable à Dieu et à la sainte Vierge, plus facile, plus douce et plus salutaire aux hommes ? Ayons-les toujours au cœur et dans la bouche pour honorer la très sainte Trinité, Jésus-Christ notre Sauveur et sa très sainte Mère. De plus, à la fin de chaque dizaine, il est bon d’ajouter le Gloria Patri, etc., c’est-à-dire : Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit. Comme il était au commencement, comme il est maintenant et il sera dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il.

Pour lire l’introduction et consulter le plan de l’ouvrage de Grignion de Montfort, cliquer ici.




Ces célébrités attachées à la Vierge Marie : Brigitte Bardot

À 83 ans, Brigitte Bardot, l’icône du cinéma français et l’ambassadrice de la cause animale, raconte sa relation particulière avec la Vierge Marie. C’est ce qu’elle partage dans un livre qui ressemble à un testament, Larmes du Combat.

Elle reçoit une éducation religieuse des plus classiques : catéchisme, communion et études chez les religieuses. Ses parents ont toujours été de fervents croyants pratiquants. Pourtant, elle se tient à distance de la religion en se construisant une spiritualité propre.

Toutefois, elle témoigne que la transcendance est présente chez elle, particulièrement dans son rapport personnel avec la Sainte Vierge. « Je dialogue avec elle comme dans la vraie vie (…). La Sainte Vierge me soutient depuis longtemps. C’est une présence intime et bienveillante », écrit-elle.




Notre-Dame de Trevignano : message de mai et du 3 juin 2024

Message du 3 juin 2024

Chers enfants, merci d’avoir répondu à mon appel dans votre cœur.

Enfants, je vous demande d’avoir du respect pour le Corps et le Sang de Mon Fils ! Au cours de sa vie, il a laissé son Sang pour l’alliance éternelle. Respectez les enfants, cette Alliance ! Soyez dociles à ses saints commandements. Aujourd’hui, chers enfants, ils veulent retirer Jésus du monde, de vos vies, des écoles…Ne vous privez pas de l’amour de Dieu. Laissez-vous remplir de son saint amour, surtout pendant les sacrements !

Mes enfants, ayez de la révérence pour le Corps de Jésus, comme le font Mes Anges et Moi-même. Agenouillez-vous et inclinez vos têtes devant cet immense miracle, qui se poursuit dans toutes les Saintes Messes.

Priez, mes enfants, pour mes bergers, afin qu’ils soient toujours illuminés par la Lumière du Christ dans leur cœur et dans leur conscience.

Maintenant je vous laisse avec ma bénédiction maternelle, au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, amen.

Nombreuses seront les grâces qui descendront.

 

Message du 25 mai 2024

Ma fille, je te remercie de m’avoir acceptée dans ton coeur. Mes enfants, je vous demande de ne pas mépriser mes paroles de Mère, mais de les accepter et de les méditer. Je suis ici pour protéger mes enfants qui se perdront à cause des choses du monde. Si vous n’écoutez pas mes appels et ne trouvez pas la force dans la prière et les sacrements, comment surmonterez-vous les temps difficiles qui viendront ?

Restez près de mon cœur et de celui de Jésus, soyez une lumière pour vos frères. Rappelez-vous que le chemin vers Dieu est fait de croix et de souffrances, mais avec la foi, vous surmonterez tout.

La persécution s’étendra, beaucoup se réveilleront de leur torpeur mais d’autres se laisseront emporter par des mensonges.

Mes enfants, grâce aux prières, un événement a été atténué.

Soyez prêts pour les maladies à venir, votre liberté sera à nouveau mise à mal avec la déclaration d’une pandémie. Priez pour la France et pour l’Espagne.

Je vous laisse maintenant avec ma bénédiction maternelle, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, amen.

 

Message du 13 mai, mémoire de Notre-Dame de Fatima


Chers enfants, je vous remercie d’avoir répondu à mon appel dans vos cœurs.

Mes enfants, je demande vos prières pour toutes les personnes consacrées qui foulent aux pieds le Corps et le Sang de mon Fils bien-aimé par des offenses et des hérésies. Cela aura de graves conséquences, en particulier pour les fidèles qui se perdent.

Mes enfants, l’Église est en train de sombrer dans une mer d’hérésies contre Dieu. Mais j’aiderai et je jetterai les rames pour ceux qui veulent être sauvés, en reconnaissant mon Dieu unique. Il n’y a pas de dieux ou d’autres signes qui peuvent prendre la place de Dieu, et c’est pourquoi Mon Fils ne leur donnera pas la Miséricorde, mais criera avec toute Sa Justice.

Vous, mes enfants, soyez unis dans la prière et souvenez-vous qu’aucun être humain ne peut détruire l’Oeuvre de Dieu… avancez dans la Vérité !

Maintenant je vous bénis au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Beaucoup de grâces pleuvront aujourd’hui !

Votre Mère de Fatima

 

Message de la Reine du Rosaire du 11 mai 2024 donné à Gisella

Mes chers enfants, merci d’avoir écouté mon appel dans vos coeurs. Mes chers enfants, ici agenouillés à mes pieds, vous êtes la couronne de roses que je désire toujours… les plus belles fleurs qui sont parfumées par la Foi. Mes enfants, rappelez-vous que ceux qui haïssent, qui ont des sentiments de jalousie, d’envie et d’orgueil envers leurs frères et soeurs, c’est parce qu’ils ne connaissent pas vraiment l’Amour de Dieu. Vous, mes enfants, revêtez la lumière de mon Jésus et soyez forts dans la Foi et l’Amour pour Dieu. Mes enfants, je vous demande de prier pour la Chine, de prier pour vos dirigeants qui ne veulent pas changer. Maintenant je vous bénis avec ma bénédiction maternelle, au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, Amen.

 

Message de la Reine du Rosaire du 9 mai 2024 donné à Gisella

Chers enfants, merci d’avoir répondu à mon appel dans vos coeurs. Mes enfants, l’humanité est revêtue des choses du monde et non de la lumière de Dieu. Lorsque mon Jésus reviendra, tous ne le reconnaîtront pas. Mes enfants, l’Amour de Jésus est si infini qu’il demande la miséricorde et demande à ne plus être crucifié. Pourtant, tant de grâces ont été données à l’humanité, mais aujourd’hui personne ne rend grâce pour ce qu’il a reçu. Mes enfants, les signes sont nombreux ! La fin des temps est proche… mais les prophéties restent indifférentes. Regardez le monde… regardez avec les yeux de l’esprit et vous verrez que les prophéties se réalisent. Mes enfants, allumez la lumière dans vos cœurs et revêtez-vous de l’amour de Jésus ; ce n’est qu’ainsi que vous serez victorieux. Maintenant je vous bénis au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, amen.




Le Cœur de Marie est une Mer de cristal…

« Et je vis comme une mer de cristal mêlée de feu… »

Ap 15,2

 

« La demeure de Dieu avec les hommes » (Ap 21,3)

est déjà sur terre…

Car le Cœur de la Mère est immense… »

Saint Jean-Paul II, Fatima

 

L’Apocalypse est le livre final des Saintes Ecritures et « c’est un livre unique qui ne ressemble à aucun autre dans la Bible… sa seule place à la fin confère à l’Apocalypse ce caractère d’accomplissement, de parole ultime, qui fait pendant à celle du commencement dans la Genèse[1]. »

En abordant ce livre prophétique qui ne ressemble à aucun autre, il ne faut jamais oublier que le sens du terme « Apocalypse » signifie « Révélation » : cela veut dire qu’à travers le récit mystérieux se cache un évènementiel historique qui concerne « la fin des temps ». Et selon l’exégèse traditionnelle, le chapitre 12 est le texte « cœur » de l’Apocalypse. On y découvre d’abord cette « Femme » unique où se profile à la fois l’Eglise, pérégrinante dans la foi ; et Marie, l’Eglise achevée…

J’ai toujours pensé qu’une autre résonance biblique de cette Femme « traversée » par la Lumière du Christ était cette « mer de cristal » signalée deux fois dans l’Apocalypse (Ap 4,6 et 15,2). Ne laisse-t-elle pas entrevoir la beauté pauvre et indicible du Cœur Immaculé de Marie ? « Une mer transparente, semblable à du cristal » précise Jean dans sa vision sur l’île de Patmos. Et Saint Padre Pio semble aller en ce sens dans un conseil marial qu’il nous donne :

« Reste toujours plus serré contre cette douce Mère céleste, car elle est la mer qu’il faut traverser pour parvenir aux rivages des splendeurs de l’aurore éternelle[2] ! »

Et le 13 mai 1917, lors de la première Apparition de la Vierge à Fatima, sœur Lucie témoigne en termes précis : « Nous vîmes, sur un petit chêne vert, une Dame, toute vêtue de blanc, plus brillante que le soleil, irradiant une lumière plus claire et plus intense qu’un verre de cristal rempli d’eau cristalline, traversé par les rayons du soleil le plus ardent[3] ! »

Marie est la transparence ultime de Dieu car Elle est rendue belle dés sa naissance par Celui qui est son Sauveur et son Enfant. Au-delà des saints et avant eux, la robe de l’Immaculée a été plongée dans le Sang de l’Agneau ! (Ap 7,14). Elle est la plus belle louange silencieuse du salut. Et dans son indicible foi au Christ miséricordieux (Lc 1,50), Marie resplendit d’une beauté unique issue de sa maternité : Immaculée en vue de devenir Mère de Dieu ! Et c’est pourquoi Elle proclame « être » cet espace de pauvreté transfigurée par la grâce, et donc indicible transparence de cristal traversée par la beauté de Dieu :

« Il a porté son regard sur son humble servante !

Oui, désormais, toutes les générations

me proclameront bienheureuse,

car le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses ! »

Lc 1,48-49

Cette « mer de cristal » exprime ici une immensité qui la traverse et la dépasse (Ap 15,2) : Elle est « Celle qui porte Celui qui porte tout » comme le proclame magnifiquement la liturgie orientale. Alors, si pauvres et si tentés que nous soyons dans cette civilisation où triomphe momentanément l’Enfer, approchons-nous vite de cette « Mer de cristal » et nous serons enveloppés par la tendresse victorieuse de la Mère…

 

+Marie-Mickaël

 

 

[1] Serge Boulgakov, L’Apocalypse de Jean, Parole et silence 2014, p.25.

[2] Une pensée de Padre Pio chaque jour, San Giovanni Rotondo, 2000, p.86.

[3] Carmel de Coïmbra, Un chemin sous le regard de Marie – biographie de Sr Lucie de Fatima, Parvis 2016, p.58.




Le secret admirable du Très Saint Rosaire (21) – la prière de l’Ave Maria, suite – St Louis-Marie Grignion de Montfort

19e ROSE

[53] Il est écrit : « Donnez et l’on vous donnera. » Prenons la comparaison du bienheureux Alain : « Si je vous donnais chaque jour cent cinquante diamants, quand vous seriez mon ennemi, ne me pardonneriez-vous pas ? Ne me feriez-vous pas comme un ami toutes les grâces que vous pourriez ? Voulez-vous vous enrichir des biens de la grâce et de la gloire ? Saluez la sainte Vierge, honorez votre bonne Mère. »

Sicut qui thesaurizat, ita te qui honorificat matrem (Si 3,5). Celui qui honore sa Mère, la sainte Vierge, est semblable à un homme qui amasse des trésors. Présentez-lui chaque jour au moins cinquante Ave Maria dont chacun contient quinze pierres précieuses, qui lui sont plus agréables que toutes les richesses de la terre. Que ne devez-vous pas attendre de sa libéralité ? Elle est notre Mère et notre amie. Elle est l’impératrice de l’univers qui nous aime plus que toutes les mères et les reines ensemble n’ont aimé un homme mortel. Car, dit saint Augustin, la charité de la Vierge Marie excède tout l’amour naturel de tous les hommes et de tous les anges.

[54] Un jour, Notre-Seigneur apparut à sainte Gertrude comptant des pièces d’or ; elle eut la hardiesse de lui demander ce qu’Il comptait. « Je compte, lui répondit Jésus-Christ, tes Ave Maria, c’est la monnaie dont on achète mon paradis. »

Le dévot et le docte Suarez, de la Compagnie de Jésus, estimait tant le mérite de la Salutation angélique, qu’il disait qu’il aurait volontiers donné toute sa science pour le prix d’un Ave Maria bien dit.

[55] « Que celui qui vous aime, ô divine Marie, lui dit le bienheureux Alain de la Roche, écoute et goûte : Le ciel est dans la joie, la terre est dans l’admiration, toutes les fois que je dis : Ave Maria ; j’ai le monde en horreur, j’ai l’amour de Dieu dans mon cœur, lorsque je dis : Ave Maria ; mes craintes s’évanouissent, mes passions se mortifient, quand je dis : Ave Maria ; je croîs dans la dévotion, je trouve la componction, quand je dis : Ave Maria ; mon espérance s’affermit, ma consolation s’augmente, lorsque je dis : Ave Maria ; mon esprit se réjouit, mon chagrin se dissipe, quand je dis : Ave Maria ; car la douceur de cette bénigne salutation est si grande qu’on n’a point de terme pour l’expliquer comme il faut, et après qu’on en aura dit des merveilles, elle demeure encore si cachée et si profonde qu’on ne la peut découvrir. Elle est courte en paroles, mais grande en mystères ; elle est plus douce que le miel et plus précieuse que l’or ; il faut très fréquemment l’avoir dans le cœur pour la méditer, et dans la bouche pour la lire et la répéter dévotement. »

Le même bienheureux Alain rapporte, au chapitre 69 de son psautier, qu’une religieuse très dévote au Rosaire apparut après sa mort à une de ses sœurs et lui dit : « Si je pouvais retourner dans mon corps pour dire seulement un Ave Maria, quoique sans beaucoup de ferveur, pour avoir le mérite de cette prière, je souffrirais volontiers tout de nouveau toutes les douleurs que j’ai souffertes avant de mourir. » Il faut remarquer qu’elle avait souffert plusieurs années sur son lit des douleurs violentes.

[56] Michel de Lisle, évêque de Salubre, disciple et collègue du bienheureux Alain de la Roche dans le rétablissement du saint Rosaire, dit que la Salutation angélique est le remède à tous les maux qui nous affligent, pourvu que nous la récitions dévotement en l’honneur de la sainte Vierge.




Marie prototype de l’Église (Cardinal Journet, † 1975)

« Quand on dit que Marie est le prototype de l’Église, on veut dire que Marie est, dans l’Église, plus Mère que l’Église, plus Épouse que l’Église, et, par exemption du péché originel, plus Vierge que l’Église.

On veut dire que Marie est Mère, qu’elle est Épouse, qu’elle est Vierge, avant l’Église et pour l’Église ; que c’est en elle surtout et par elle que l’Église est Mère, est Épouse, est Vierge.

C’est par un élan mystérieux qui vient de Marie, c’est par une excellence mystérieuse qui se diffuse à partir de Marie, que l’Église peut être, à son tour, si vraiment Mère, si vraiment Épouse, si vraiment Vierge.

Dans l’ordre des grandeurs de sainteté, qui sont les grandeurs suprêmes, Marie est, autour du Christ, comme la première onde de l’Église, génératrice de toutes les autres, jusqu’à la fin du temps.

Quand nous disons que l’Église est mariale, nous voulons signaler que Marie est intériorisée dans l’Église, à qui elle communique son esprit… »

Cardinal Journet : L’Eglise du Verbe Incarné, Essai de Théologie spéculative.

Tomes II, Paris, Desclée de Brouwer, 1951, p. 427-428 et 432




Ces célébrités attachées à la Vierge Marie : Arielle Dombasle

En sortant en 2013 un album de prières « Arielle Dombasle by Era » l’actrice et chanteuse française déclenche alors les foudres de la part de certains croyants.
Elle n’hésite pas, dans une interview accordée à Paris Match, à demander pardon à ceux que son image parfois dérangeante a pu choquer.
Elle explique aussi son sincère attachement à la Vierge Marie : « Mais franchement : qu’ai-je fait d’autre que venir chanter un “Ave Maria” dans une église consacrée à la Vierge Marie et y tourner des images avec foi, respect, espérance ? La Vierge Marie demeure, à mes yeux, une figure fondatrice. Je suis les préceptes du Christ, j’aime les Évangiles. J’ai toujours admiré les saintes, les figures féminines comme Hildegarde de Bingen, sainte Thérèse d’Avila, Juana Inés de la Cruz… Toutes celles qui ont tenté de changer le monde par leur foi… »