Jésus est-il encore dans la barque de l’Eglise ?

« La barque était recouverte par les vagues. Mais Lui dormait… »

Matthieu 8,24

Après plus de 2000 ans, l’Eglise est toujours là… même si, aujourd’hui, de terribles attaques la menace de l’intérieur comme jamais. Ne vivons-nous pas en effet une « relativisation » stupéfiante des fondamentaux de la foi quand un silence s’installe sur la sainte Tradition ? N’assistons-nous pas à une réinterprétation globale de la mission de l’Eglise quand l’annonce de la vérité évangélique est oubliée ou annoncée du bout des lèvres ? Où est passée l’assurance de Pierre dans l’annonce de la Parole ? (Ac 2,14-41). Le feu de l’Esprit qui brûlait Saint Paul pour révéler le Christ vivant a-t-il donc disparu ? (1 Co 2,1-16). Où sont passés le sens du sacré et le silence de l’adoration dans la célébration de la sainte Messe ?

Alors, Jésus est-il toujours dans la barque de l’Eglise ? Cette question peut paraître insensée, car ce serait oublier la promesse absolue que le Seigneur nous a faites à travers Pierre qui a reçu la « Révélation » du « Père » … en effet, après sa Profession de foi messianique en Jésus, « le Fils du Dieu vivant ! » (Mt 16,15). Il devient par « la béatitude de sa foi » le fondement de toute la foi de l’Eglise :

« Heureux es-tu, Simon fils de Jonas, car cette Révélation t’est venue, non de la chair et du sang, mais de mon Père qui est dans les cieux. Eh bien moi, je te dis : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise, et les portes de l’Enfer ne seront pas plus forte qu’elle ! »

(Mt 16,17-18)

Tel est le « Roc » de notre foi pour la traversée de l’histoire par l’Eglise : Jésus est et sera toujours dans la barque de l’Eglise ! Et pourtant, durant la redoutable tempête sur le lac de Tibériade, les Apôtres se sont sentis « perdus » en se heurtant au silence de Jésus… donc à cette terrible épreuve de se sentir seul face au sommeil du Maître ! Et nous aussi, bien des fois, dans notre ressenti des épreuves de la foi, il nous semble être « seuls » face à l’apparent silence de Dieu…

Cela peut nous apparaître d’ailleurs « cruel » car le Seigneur semble nous oublier, alors que la barque est « couverte par les vagues » (Mt 8,24) et que, déjà, elle se « remplit d’eau ! » (Mc 4,27). Alors, la barque de la foi de l’Eglise va-t-elle couler et disparaître ? Saint John Henri Newman, le Saint le plus « branché[1]» de notre époque, a donné une réponse si « juste » à cette question en condensant l’intuition théologique de toute la Tradition :

« L’Eglise a ce privilège spécial, que ne possède aucune autre religion, de savoir qu’ayant été fondée lors de la première venue du Christ, elle ne disparaîtra pas avant son retour…

Cependant, dans chaque génération, il semble qu’elle succombe et que ses ennemis triomphent. Le combat entre l’Eglise et le monde a ceci de particulier : il semble toujours que le monde l’emporte sur elle ; mais c’est elle, en fait, qui gagne. Ses ennemis triomphent constamment, la disant vaincue ; ses membres perdent souvent l’espoir. Mais l’Eglise demeure[2]… »

Evidemment, cette « certitude » de la foi de l’Eglise ne doit pas alourdir notre cœur dans l’indolence. Bien au contraire, la ferveur de notre foi doit reposer sur la vigilance incessante de la prière… comme nous y invite jour après jour le Rosaire de Marie et la prière de Jésus !

Cependant, une question lancinante demeure le « cœur caché » de cet Evangile : pourquoi Jésus dort-il au moment où les Apôtres ont le plus besoin de lui ? Pourquoi les laisse-t-il seul quand la mer déchaînée est en train de les engloutir ?… On peut vraiment envisager que le Seigneur dormant veut faire jaillir de leur cœur ce « cri sublime de la foi » ! C’est ce cri vers Lui qui fonde l’Eglise sur Lui… et il ne faut jamais l’oublier en nos vies quand, dans l’épreuve, nous nous sentons seuls et abandonnés : c’est alors le moment de « crier notre foi » en l’appelant avec force et persévérance !

Tel est d’ailleurs plus tard la prise de conscience « majeure » des Apôtres qui doit être aussi celle de l’Eglise de tous les temps : « Seigneur, augmente en nous la foi ! » (Lc 17,5). Ce second cri des Apôtres doit devenir chaque jour « le nôtre » en suppliant Jésus de fortifier et faire grandir notre foi…

Il faut se tourner ici comme toujours vers la Vierge Marie : n’est-elle pas « la Femme bénie entre toutes les femmes » et « Reine de la foi » ? Au tout début de l’Evangile, à la Visitation, Elisabeth le proclame : « Et comment m’est-il donné que la Mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?… Oui, bienheureuse celle qui a cru en l’accomplissement de ce qui lui a été dit de la part du Seigneur ! » (Lc 1,42-45). Ainsi, « la foi de la Vierge Marie change le cours de l’histoire… car désormais l’histoire des hommes n’est plus aveugle, elle a un sens et un sens heureux[3] ! »

Alors, n’oublions jamais qu’au plus profond de notre grâce baptismale, nous sommes appelés à cette « plénitude de la foi » qui faisait dire à Sainte Elisabeth de la Trinité ces paroles si fortes et si vraies qui viennent fortifier notre foi :

« Voici la foi, la belle lumière de foi, qui m’apparaît. C’est elle seule qui doit m’éclairer pour aller au-devant de l’Epoux[4]… » même si « la foi, c’est le face à face dans les ténèbres[5] ! »

« Qu’importe à l’âme de sentir ou de ne pas sentir, d’être dans la nuit ou la lumière… Elle exalte son Maître sur la plus haute cime de la montagne de son cœur[6] ! »

« Il faut la foi qui regarde et qui prie sans cesse[7]… Crois toujours à l’Amour ! C’est si bon la foi, c’est le Ciel dans les ténèbres, mais un jour le voile tombera et nous contemplerons en sa lumière Celui que nous aimons[8] ! »

+Marie-Mickaël

 

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[1] Voir article du Père Keith Beaumont sur le net dans « Aleteia » : « Le Cardinal Newman, le Saint le plus « branché » de notre époque », 14 octobre 2019.

[2] Saint John Henry Newman (1801 – 1890), « Faith and Experience », 2,4. Sermon on Subjects of the Day, n°6.

[3] Fr. Manuel Rivero, O.P., Zenith – Le monde vu de Rome, 25 mars 2021.

[4] Elisabeth de la Trinité, Œuvres complètes, Cerf 1991, Dernière retraite 10.

[5] Lettre 193.

[6] Dernière retraite 11.

[7] Note intime 14.

[8] Lettre 162.




Le secret admirable du Très Saint Rosaire (31) – Le Rosaire remède pour tous – St Louis-Marie Grignion de Montfort

29e ROSE

[92] Il n’est rien de plus divin, selon la pensée de saint Denis, rien de plus noble ni de plus agréable à Dieu, que de coopérer au salut des âmes et de renverser les machines du démon qui tâche de les perdre. C’est le motif qui a fait descendre le Fils de Dieu en terre. Il avait ruiné l’empire de Satan par la fondation de l’Église, mais ce tyran avait repris ses forces et exercé une cruelle violence sur les âmes par l’hérésie des Albigeois, par les haines, les dissensions et par les vices abominables qu’il faisait régner dans le monde dans le onzième siècle.

Quel remède à ces grands désordres, comment abattre les forces de Satan ? La sainte Vierge. protectrice de l’Église, n’a point donné de moyen plus efficace pour apaiser la colère de son Fils, pour extirper l’hérésie et réformer les mœurs des chrétiens que la confrérie du saint Rosaire, comme l’effet l’a vérifié. Il a renouvelé la charité, la fréquentation des sacrements des premiers siècles d’or de l’Eglise, réformé les mœurs des chrétiens.

[93] Le pape Léon X dit en sa bulle que cette confrérie a été fondée en l’honneur de Dieu et de la sainte Vierge, comme un mur pour arrêter les malheurs qui allaient fondre sur l’Église.

Grégoire XIII dit que le Rosaire a été donné du ciel comme un moyen pour apaiser la colère de Dieu et implorer l’intercession de la sainte Vierge.

Jules III dit que le Rosaire a été inspiré pour nous ouvrir plus facilement le ciel, par les faveurs de la sainte Vierge.

Paul III et le bienheureux Pie V déclarent que le Rosaire a été établi et donné aux fidèles pour se procurer plus efficacement le repos et la consolation spirituelle. Qui négligera d’entrer en une confrérie instituée pour des fins aussi nobles ?

[94] Le Père Dominique, chartreux, fort dévot au Rosaire, vit un jour le ciel ouvert et toute la cour céleste rangée en un ordre admirable et entendit chanter le Rosaire, d’une mélodie ravissante, honorant à chaque dizaine un mystère de la vie, de la passion et de la gloire de Jésus-Christ et de la sainte Vierge. Et il remarqua que quand ils prononçaient le sacré nom de Marie, ils faisaient tous une inclination de la tête, et à celui de Jésus, ils faisaient tous une génuflexion et rendaient grâces à Dieu des grands biens qu’il a faits au ciel et en la terre par le saint Rosaire. [Il vit aussi la sainte Vierge et les saints présenter à Dieu les Rosaires] que les confrères récitent en terre, et prient pour ceux qui pratiquent cette dévotion ; il vit encore d’innombrables couronnes, de très belles et odoriférantes fleurs préparées pour ceux qui récitent dévotement le saint Rosaire et qu’autant de fois qu’ils le récitent ils se font une couronne dont ils seront parés au ciel. La vision de ce dévot chartreux est conforme à la vision qu’eut le disciple bien-aimé, dans laquelle il vit une multitude innombrable d’anges et des saints, qui louaient et bénissaient Jésus-Christ pour tout ce qu’il a fait et souffert dans ce monde pour notre salut ; et n’est-ce pas ce que font les dévots confrères du Rosaire ?

[95] Il ne faut pas s’imaginer que le Rosaire soit seulement pour les femmes, et les petits et les ignorants ; il est aussi pour les hommes, et les plus grands hommes. D’abord que saint Dominique eut rendu compte au pape Innocent III de l’ordre qu’il avait reçu du ciel, d’établir cette sainte confrérie, le Saint-Père l’approuva, exhorta saint Dominique à la prêcher et il voulut y être associé. Les cardinaux mêmes l’embrassèrent avec une grande ferveur, en sorte que Lopez avance ces paroles Nullum sexum, nullam oetatem, nullam conditionem ab oratione rosarii subtraxit se.

Ainsi on remarque, dans cette confrérie, toutes sortes de personnes : des ducs, des princes, des rois, aussi bien que des prélats, des cardinaux, souverains pontifes, dont le dénombrement serait trop long pour cet abrégé ; et vous mettant, cher lecteur, en cette confrérie, vous aurez part à leur dévotion et leurs grâces sur la terre et à leur gloire dans le ciel. Cum quibus consortium vobis erit devotionis, erit et communio dignitatis.

30e ROSE

[96] Si les privilèges, les grâces et les indulgences rendent une confrérie recommandable, on peut dire que celle du Rosaire est la plus recommandable de l’Église, puisqu’elle est la plus favorisée et enrichie d’indulgences, et il n’y a presque point de papes depuis son institution qui n’aient ouvert les trésors de l’Église pour la gratifier ; et comme l’exemple persuade mieux que les paroles et les bienfaits, les Saints Pères n’ont pu mieux marquer l’estime qu’ils faisaient de cette sainte confrérie qu’en s’y associant eux-mêmes.

Voici un petit abrégé des indulgences que les Souverains Pontifes ont entièrement accordées à la confrérie du Saint Rosaire, confirmées de nouveau par notre Saint-Père le Pape Innocent II le 31 juillet 1679, reçues et permises d’être publiées par monseigneur l’archevêque de Paris le 25 septembre de la même année :

1° Pour le jour de l’entrée dans la confrérie : indulgence plénière ;

2° Pour l’article de la mort : indulgence plénière ;

3° Pour chacun des trois chapelets du Rosaire récités : dix ans et dix quarantaines d’indulgences ;

4° Pour chaque fois qu’ils prononceront dévotement les saints noms de Jésus et de Marie : sept jours d’indulgences ;

5° Pour ceux qui assisteront dévotement à la procession du saint Rosaire : sept ans et sept quarantaines d’indulgences ;

6° A ceux qui, vraiment pénitents et confessés, visiteront la chapelle du Rosaire dans l’église où elle est établie, les premiers dimanches de chaque mois et les fêtes de Notre-Seigneur et de la sainte Vierge : indulgence plénière;

7° A ceux qui assistent au Salve Regina : cent jours d’indulgence ;

8° A ceux qui dévotement et pour montrer exemple portent ouvertement le saint Rosaire : cent jours d’indulgence ;

9° Aux confrères malades, qui ne pourront venir à l’église, étant confessés et communiés, réciteront le jour le saint Rosaire ou du moins le chapelet : indulgence plénière au jour marqué pour la gagner ;

10° Les Saints-Pères, par une grande libéralité envers les confrères du saint Rosaire, leur ont donné la faculté de gagner les indulgences des stations de Rome, visitant cinq autels, en récitant devant chacun cinq fois le Pater et l’Ave, pour l’heureux état de l’Église. S’il n’y a qu’un autel ou deux dans cette église, où est le Rosaire établi, ils réciteront 25 fois le Pater et l’Ave devant cet autel.

[81] Grande faveur pour les confrères du Saint Rosaire, parce que dans les églises des stations de Rome, il y a des indulgences plénières, des délivrances d’âmes du purgatoire et plusieurs autres grandes rémissions que les confrères peuvent gagner sans peine, sans frais, sans sortir de leur pays ; et même, si la confrérie n’est pas établie dans le lieu où demeurent les confrères, ils gagneront les dites indulgences, visitant cinq autels de quelque église que ce soit, par la concession de Léon dixième.

Voici les jours auxquels ils les peuvent gagner, déterminés et fixés, pour ceux qui sont hors la ville de Rome, par un décret de la Sacrée Congrégation établie pour les indulgences, approuvé par notre Saint-Père le 7 mars 1678, qui a ordonné qu’il sera inviolablement observé :

Tous les dimanches de l’Avent ; les trois jours des Quatre-Temps ; la vigile de Noël, aux messes de minuit, de l’aurore et du jour ; les fêtes de saint Étienne, de saint Jean l’Évangéliste, et des Innocents, de la Circoncision et des Rois ; les dimanches de la Septuagésime, Sexagésime, Quinquagésime et, depuis le jour des Cendres, tous les jours jusqu’au dimanche de la Quasimodo inclusivement ; les trois jours des Rogations ; le jour de l’Ascension ; la Vigile de la Pentecôte, et tous les jours où l’octave et les trois jours des Quatre-Temps de septembre .

Cher confrère du Rosaire, il y a un grand nombre d’autres indulgences. Si vous les voulez voir, lisez le sommaire des indulgences accordées aux confrères du Rosaire. Vous y verrez les noms des papes, l’année et plusieurs autres particularités que cet abrégé ne souffre pas.

Pour lire l’introduction et consulter le plan de l’ouvrage de Grignion de Montfort, cliquer ici.




Ces apparitions récentes de la Vierge au Cameroun

Les activités marquant le 38ème anniversaire des apparitions de la Vierge Marie à Nsimalen, au  Sud-Est de la ville de Yaoundé, au Cameroun, ont connu leur pic le 13 mai 2024 avec une messe solennelle et une grande veillée de prières. Les milliers de pèlerins qui ont convergé au Sanctuaire Marie Reine de la Paix ont revisité l’histoire de ces apparitions qui ont duré 9 jours, dès le 13 mai 1986, et ils ont entendu des témoignages de multiples guérisons et conversions obtenues à Nsimalen, par l’intercession de la Vierge Marie.

Les apparitions à Nsimalen attendent encore leur authentification, mais pour le Cameroun, l’Archevêque métropolitain de Yaoundé, Mgr Jean Mbarga, a recommandé de poursuivre la rédaction de la thèse des apparitions, car l’endroit continue à attirer  des foules de pèlerins, dont certains témoignent des bienfaits miraculeux dont ils bénéficient en fréquentant le sanctuaire.

Pour l’abbé Evouna, recteur du sanctuaire, « ayant vécu cet évènement il y a 38 ans, nous ne pouvons pas douter de ce que nous avons vu ici, depuis que la fillette sourde-muette, Jacqueline Ndoumou Atangana, a parlé pour la première fois de sa vie, s’écriant ’Maria ! Maria! Maria!’, révélant par là l’identité de l’apparition ».

L’ancien-recteur de ce sanctuaire indique que l’Église de Yaoundé continue à prier et à travailler en synergie, de manière synodale, à tous les niveaux de la société et de l’Église, en vue de la reconnaissance de ce qui s’est passé à Nsimalen. « La reconnaissance d’une apparition est toujours un chemin non seulement de sanctification mais aussi de synodalité et de participation », déclare-t-il, tout en restant confiant d’un accomplissement futur du travail déjà en cours.

Plusieurs pèlerins ont fait part de leurs témoignages à cette occasion. Pour n’en citer qu’un, voici celui de Nfegue Pascal, un employé de l’Aéroport international de Yaoundé-Nsimalen et président des fidèles du Sanctuaire depuis janvier 2023, qui a témoigné d’une guérison qui lui est arrivée :

En 2008, rapporte-t-il, il était très malade et découragé après la mort d’un collègue de service. À l’hôpital, les médecins ne trouvaient pas la cause de sa maladie. Un collègue lui a suggéré de se rendre au Sanctuaire de Nsimalen. C’est ainsi qu’il arrive dans un monde peu habituel et inconnu pour lui. Il a participé à la prière, au chemin de croix et à sa première célébration eucharistique. « Grâce à l’accompagnement spirituel par le recteur du sanctuaire, les prières, les chemins de croix, le rosaire, les bains à la piscine, j’ai totalement trouvé la guérison », déclare-t-il. Nfegue Pascal souligne qu’il est désormais un habitué de ce lieu et qu’il vit au quotidien la véracité des messages de la Vierge. Il témoigne aussi avoir vu «des mourants recouvrer la santé» à Nsimalen.

 

www.vaticannews.va




22 août : fête de Marie Reine

La Clé qui ouvre la Porte

Ma très sainte Dame, Mère de Dieu, pleine de grâce, vous, la Commune gloire de notre nature, le Canal de tous les biens, la Reine de toutes choses après la Trinité, … la Médiatrice du monde après le Médiateur; vous, le Pont mystérieux qui relie la terre au ciel, la Clé qui nous ouvre les portes du paradis, notre Avocate, notre Médiatrice, voyez ma foi, voyez mes pieux désirs et souvenez-vous de votre miséricorde et de votre puissance. Mère de Celui qui seul est miséricordieux et bon, accueillez mon âme dans ma misère et, par votre intercession, rendez-la digne d’être un jour à la droite de votre unique Fils. Amen.

St Ephrem le Syrien (306-373)




Ces célébrités attachées à la Vierge Marie : Antoine Griezmann

Né en 1991, attaquant de l’Atlético Madrid, porte sur l’avant-bras le Christ Rédempteur du Corcovado (São Paulo) et un chapelet et la Vierge Marie qu’il embrasse.

Au Parisien en 2018, le joueur de football international Antoine Griezmann s’était confié sur son tatouage de la Vierge Marie. Il avait expliqué que sa mère lui parle souvent d’elle : « C’est une fervente catholique. Par influence, je baigne dans la religion depuis tout petit. (…) Je continue, ponctuellement, d’allumer des bougies dans les églises. Un vestiaire de foot est un lieu où se croisent, en toute fraternité, toutes les religions« , avait-il déclaré.

Antoine Griezmann embrasse l’image de la Vierge Marie qu’il porte sur son avant-bras (Real Sociedad)