Noé ou Ninive ? Le message d’Akita à la lumière de la Bible…

« Dieu dit à Noé : « La fin de toute chair est arrivée, je l’ai décidé,

car la terre est pleine de violence à cause des hommes…

Entre dans l’arche, toi et toute ta famille,

Car je t’ai vu seul juste à mes yeux parmi cette génération… »

Genèse 6,13 – 7,1

Dans le message final de la Vierge du 13 octobre 1973 à Akita au Japon[1], une référence directe au déluge du temps de Noé est évoquée : « Ce sera un châtiment plus grand que le déluge, comme on n’en a jamais vu auparavant : un feu tombera du ciel et fera disparaître une grande partie de l’humanité… » Et Marie ajoute ce terrible détail : « Les survivants se trouveront dans une telle désolation qu’ils envieront les morts ! » Cependant, Elle laisse entrevoir qu’à travers la fidélité au Rosaire et à la Sainte Eucharistie, nous pourrons tenir debout comme la Vierge elle-même au pied de la Croix (Jn 19,25) :

« Les seules armes qui vous resteront alors seront le Rosaire et le Signe laissé par mon Fils. Chaque jour, récitez les prières du Rosaire… Le travail du Diable s’infiltrera même dans l’Église… »

Il nous faut comprendre ici le Cœur de la Vierge qui, depuis plus d’un siècle et demi, après ses Apparitions à La Salette, Lourdes, Fatima et tant d’autres… « voit » la descente aux enfers de l’humanité et le terrible risque, aujourd’hui plus que jamais, d’une apocalypse nucléaire ! Elle nous demande non seulement un « réveil spirituel », mais d’entrer en lutte contre le péché qui « envahit » les cœurs sous l’influence déchaînée du Dragon ! (Ap 12,3-5). Et cette lutte s’effectue chaque jour dans notre propre cœur si souvent « divisé » entre la grâce de Dieu, source de lumière et de paix, et le feu de l’Enfer qui nous assaille de ses ténèbres…

Cette tendresse prévenante de la Vierge à Akita est constante et ses Apparitions nous le rappellent avec force et douceur : voilà pourquoi elles sont si importantes… car même s’il est évident que « la béatitude de la foi » doit suffire comme l’a affirmé le Seigneur Jésus à Thomas (Jn 20,28) … Il n’a pas hésité à nous donner sa Mère à travers Jean (Jn 19,27) pour cheminer dans cette foi. Il nous l’a aussi envoyée dans ses Apparitions maternelles qui nous guident et viennent fortifier notre foi : un pèlerinage à Lourdes ou Fatima est une telle grâce pour la vie chrétienne !

Découvrir la tendresse prévenante de la Vierge est pour nous aujourd’hui d’une urgence absolue ! Car Marie est, en quelque sorte, comme une maman qui voit son petit enfant jouer sur les rails d’une voie ferrée : le TGV peut arriver d’un moment à l’autre et Elle accourt pour le prévenir et le protéger ! Mais entendra-t-il ses paroles urgentes ? Et voudra-t-il les écouter ?

Rien n’est moins sûr… Alors écoutons à nouveau notre Mère avec sérieux et attention :

« La pensée de la perte de tant d’âmes est la cause de ma tristesse. Si les péchés augmentent en nombre et en gravité, il ne sera plus question de pardon pour eux… »

La Vierge nous dévoile ici les souffrances de son Cœur Immaculé face à tant d’âmes perdues en Enfer… Qui comprendra l’abyssale tristesse de notre Mère ? Si peu de cœurs en réalité… Et devant une telle amnésie collective, Marie tente de nous réveiller en nous prévenant d’une mystérieuse « frontière » valable pour chaque personne et pour l’humanité : la généralisation et la gravité des péchés qui entraînera la fin du pardon…

La prophétie se réalise aujourd’hui sous nos yeux, à tous les étages de notre civilisation, où la normalisation de l’horreur nous fait aboutir à une décadence jamais vue sur terre ! Et face à cette situation tragique, il nous faut surtout éviter de subir les redoutables influences du Mal en cédant à un fatalisme qui tue l’espérance… an contraire, nous sommes appelés par l’Esprit à « une joie inédite » en continuant à lutter par la prière mariale du Rosaire et cette attention gratuite aux autres : elle « dit » l’infinie Miséricorde de Dieu révélée sur la Croix… Ne serait-ce que par un regard ou un service caché.

C’est ici qu’il est décisif de s’approcher un peu, beaucoup, passionnément de ce Cœur de Dieu dont l’éblouissante et mystérieuse miséricorde retentit partout dans Bible et à chaque instant de l’histoire. Notre appel est de lui ressembler… en se laissant aimer par Lui pour l’aimer « à la folie » comme les Saints et les Saintes de tous les temps ! L’humilité sur la terre d’exil prépare la gloire du Ciel. Tel est le mystère le plus profond de l’Eglise :

« L’Eglise a ses racines dans le Ciel et ses feuilles dans la tempête ! Quand on sait qu’elle renferme des pécheurs mais pas de péchés, alors on peut l’aimer ainsi, comme l’épouse de l’Agneau : on sait qu’elle est déjà à moitié dans les Cieux… Qui vit cela, sait qu’il a pour compagnons réels les Anges et les Saints[2] ! »

Quant à trop vouloir « savoir » le temps ou « prophétiser » le jour de la justice redoutable de Dieu… nous devons demeurer humbles et convaincus qu’il y a des « seuils » mystérieux que Dieu seul voit ! Car d’abord, l’infinie patience de Dieu en sa miséricorde est hors d’évaluation et nous dépassera toujours comme ce fût le cas à Ninive : Dieu annonce, par le prophète Jonas, la destruction de l’immense ville et, contre toute attente, le Roi et le peuple écoutent en choisissant la conversion : « On criera vers Dieu avec force, on se couvrira de sacs, et chacun se détournera de sa mauvaise conduite… Qui sait si Dieu ne se ravisera pas ? (Jon 3,6-10). Dieu vit… et revint sur sa décision ! »

Face à cette miséricorde si patiente avec un ennemi d’Israël, Jonas lui, perd patience devant cet incompréhensible Cœur de Dieu : « Je savais que tu es un Dieu de pitié et de tendresse ! » (Jon 4,1-4). Mais d’autre part, nous savons aussi qu’à la prière bouleversante d’Abraham pour sauver Sodome, Dieu ne trouva pas un seul juste dans la ville mais la dépravation générale la plus extrême… le feu du ciel tomba alors sur Sodome et Gomorrhe ! (Gn 19,23-24). Ainsi, Dieu nous surprendra toujours autant par sa miséricorde que par sa justice ! Alors, n’oublions jamais cette parole de sagesse de Jésus qui nous est adressée à travers Sainte Faustine :

« O malheureux, qui ne profitez pas maintenant de ce miracle de la miséricorde divine ; en vain vous appellerez, il sera déjà trop tard[3]… »

Il n’est bien sûr jamais trop tard pour se tourner vers Dieu… mais repousser à toujours plus tard de l’accueillir vraiment nous éloigne dangereusement de Lui. C’est pourquoi le Cœur Immaculé de Marie nous est donné : c’est l’Arche Refuge des derniers temps pour être à l’heure de la Miséricorde !

+M Mickaël

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[1] Akita est la suite de Fatima… pour mieux connaître ces Apparitions reconnues et incontournables : voir mes méditations sur « Akita » en janvier et août 2024.

[2] Cardinal Journet, Missel pour la forme extraordinaire du rite romain, Editions Sainte Madeleine, p.1032.

[3] Petit Journal, 1448.




St Louis-Marie Grignion de Montfort Le secret admirable du Très Saint Rosaire (34) – Merveilles obtenues par le Rosaire, suite – St Louis-Marie Grignion de Montfort

33e ROSE

[101] Saint Dominique prêchant près de Carcassonne le saint Rosaire on lui amena un hérétique albigeois possédé par le démon. Le saint l’exorcisa en présence d’une grande multitude de peuple ; on tient qu’il y avait plus de douze mille hommes à l’entendre. Les démons, qui possédaient ce pauvre misérable, étant obligés de répondre malgré eux aux interrogations que le saint leur faisait, dirent :

1. Qu’ils étaient quinze mille, dans le corps de ce misérable, parce qu’il avait attaqué les quinze mystères du Rosaire ;

2. Que, par le Rosaire qu’il prêchait, il mettait la terreur et l’épouvante dans tout l’enfer, et qu’il était l’homme du monde qu’ils haïssaient davantage à cause des âmes qu’il leur enlevait par la dévotion du Rosaire ;

3. Ils leur révélèrent plusieurs autres particularités.

Saint Dominique, ayant jeté son rosaire au cou du possédé, leur demanda qui, de tous les saints du ciel, ils craignaient davantage et devait être plus aimé et honoré des hommes.

A cette interrogation, ils firent des cris si épouvantables que la plupart des auditeurs, saisis d’effroi, tombèrent par terre. Ensuite, ces malins esprits, pour ne pas répondre, pleurèrent et se lamentèrent d’une manière si pitoyable, si touchante, que plusieurs des assistants en pleurèrent eux-mêmes, par une pitié naturelle. Ils disaient par la bouche du possédé d’un ton de voix lamentable : « Dominique, Dominique, aie pitié de nous, nous te promettons que nous ne te nuirons jamais.

« Toi qui as tant de pitié des pécheurs et misérables, aie pitié de nous, misérables. Hélas, nous souffrons tant, pourquoi prends-tu plaisir à augmenter nos peines ? Contente-toi des peines que nous endurons. Miséricorde ! miséricorde ! miséricorde ! »

[102] Le saint, sans être touché des paroles tendres de ces esprits malheureux, leur répondit qu’il ne cesserait de les tourmenter jusqu’à ce qu’ils eussent répondu à la question. Les démons lui dirent qu’ils y répondraient, mais en secret et à l’oreille, et non pas devant tout le monde. Le saint incite et leur commande de parler et répondre tout haut. Les diables ne voulurent plus dire mot, quelque commandement qu’il leur fit.

Il se mit à genoux et fit cette prière à la sainte Vierge: « 0 excellentissima Virgo Maria, per virtutem psalterii et rosarii tui, compelle hos humani generis hostes questioni meae satisfacere. – O très sainte Vierge Marie, par la vertu du saint Rosaire, ordonnez à ces ennemis du genre humain de répondre à ma question. »

Cette prière étant faite, voilà qu’une flamme ardente sortit des oreilles, des narines et de la bouche du possédé, qui fit trembler tout le monde, mais cependant qui ne fit mal à personne. Alors les diables s’écrièrent : « Dominique, nous te prions, par la passion de Jésus-Christ et par les mérites de sa sainte Mère et de tous les saints, que tu nous permettes de sortir de ce corps sans rien dire ; car les anges, quand tu voudras, te le révèleront. Ne sommes-nous pas des menteurs ? Pourquoi veux-tu nous croire? Ne nous tourmente pas davantage, aie pitié de nous.

«Malheureux que vous êtes, indignes d’être exaucés », dit saint Dominique, qui, se mettant encore à genoux, fit sa prière à la sainte Vierge : « 0 Mater sapientiae dignissima et de cujus salutatione quomodo illa fieri debeat jam edoctus est populus ; pro salute populi circumstantis rogo. Coge hosce tuos adversarios, ut plenam et sinceram veritatem palam hic profiteantur. » O très digne Mère de la Sagesse, je prie pour ce peuple ici présent qui déjà est instruit de la manière de bien dire la Salutation angélique. Forcez vos ennemis à confesser en public la vérité pleine et sincère de ce point. Il n’eut pas plus tôt fini sa prière, qu’il vit la sainte Vierge auprès de lui, entourée d’une grande multitude d’anges, qui, avec une verge d’or qu’elle tenait à la main, frappait le démoniaque en lui disant : « Réponds à mon serviteur Dominique, selon sa demande. » Il faut remarquer que le peuple n’entendait ni ne voyait point la sainte Vierge; il n’y avait que saint Dominique.

[103] Alors les démons commencèrent à s’écrier en disant : [suit ici le long texte en latin, traduit ci-après]

[104] C’est-à-dire en français : « O notre ennemie, ô notre ruine, ô notre confusion, pourquoi êtes-vous venue exprès du ciel pour nous tourmenter si fort ? Faut-il que, malgré nous, ô avocate des pécheurs qui les retirez des enfers, ô chemin très assuré du paradis, nous soyons obligés de dire toute la vérité ? Faut-il que nous confessions devant tout le monde ce qui sera la cause de notre confusion et de notre ruine ? Malheur à nous, malheur à nos princes de ténèbres. Écoutez donc, chrétiens. Cette Mère de Jésus-Christ est toute puissante pour empêcher que ses serviteurs ne tombent en enfer ; c’est elle qui, comme un soleil, dissipe les ténèbres de nos machines et finesses ; c’est elle qui évente nos mines, qui rompt nos pièges et rend toutes nos tentations inutiles et sans effet. Nous sommes contraints d’avouer qu’aucun de ceux qui persévèrent dans son service n’est damné avec nous. Un seul de ses soupirs, qu’elle offre à la Sainte-Trinité, surpasse toutes les prières, les vœux et les désirs de tous les saints. Nous la craignons plus que tous les bienheureux ensemble et nous ne pouvons rien contre ses fidèles serviteurs.

Plusieurs chrétiens mêmes qui l’invoquent à la mort, et qui devraient selon nos lois ordinaires être damnés, sont sauvés par son intercession. Ah! si cette Mariette (c’est ainsi que leur rage la faisait appeler) ne s’était opposée à nos desseins et à nos efforts, nous aurions depuis longtemps renversé et détruit l’Église et fait tomber tous ses ordres dans l’erreur et l’infidélité. Nous protestons de plus, par la violence qu’on nous fait, qu’aucun de ceux qui persévèrent à dire le Rosaire n’est damné ; car elle obtient à ses dévots serviteurs une vraie contrition de leurs péchés par laquelle ils en obtiennent le pardon et l’indulgence. »

Alors saint Dominique fit réciter le Rosaire à tout le peuple, fort lentement et dévotement, et, à chaque Ave Maria que le saint et le peuple récitaient (chose étonnante), il sortait du corps de ce malheureux une grande multitude de démons, en forme de charbons ardents. Les démons étant tous sortis et l’hérétique fut tout à fait délivré, la sainte Vierge donna, quoique invisiblement, sa bénédiction à tout le peuple, qui en ressentit une joie très sensible. Ce miracle fut cause qu’un grand nombre- d’hérétiques se convertirent et se mirent de la confrérie du saint Rosaire.




Nihil obstat accordé aux apparitions de Pellevoisin

La Vierge Marie est apparue une quinzaine de fois au cours de l’année 1876 à Estelle Faguette, à Pellevoisin, dans l’Indre. Née dans une famille extrêmement pauvre, Estelle est forcée à renoncer à la vie religieuse suite à une lourde chute ; elle devient alors domestique et femme de chambre. En 1875, à 32 ans, elle est terrassée par une tuberculose. Les médecins la déclarent irrémédiablement perdue. Estelle écrit alors une lettre à la Vierge pour obtenir sa guérison, lettre qu’elle fait déposer devant une statue de Notre-Dame de Lourdes. Alors qu’Estelle est agonisante, la Vierge lui apparaît : « Ne crains rien, tu sais bien que tu es ma fille », et lui promet que son fils se laissera sûrement toucher et la guérira dans cinq jours. Elle demande en échange à Estelle de publier sa gloire (notamment par un ex-voto, dont la Vierge montre une vision précise à Estelle). Elle prononce aussi ces mots : « Ce qui m’afflige le plus, c’est le manque de respect qu’on a pour mon Fils dans la sainte communion. » Estelle est guérie – guérison qui sera officiellement reconnue par l’Église comme miraculeuse.

En juillet, la Vierge lui apparaît à nouveau, l’invitant notamment à davantage de « calme » et au «courage», l’assurant de son soutien, et lui parlant ainsi de son Fils : « Son cœur a tant d’amour pour le mien qu’Il ne peut refuser mes demandes. Par moi il touchera les cœurs les plus endurcis. » Enfin, en septembre, novembre et décembre, Marie se présente à nouveau à Estelle, portant un scapulaire à l’effigie du Sacré-Cœur (« J’aime cette dévotion »), et délivrant d’autres messages (« Je choisis les petits et les faibles pour ma gloire » ; « Dis-lui que […] rien ne me sera plus agréable que de voir cette livrée [le scapulaire] sur chacun de mes enfants, et qu’ils s’appliqueront tous à réparer les outrages que mon fils reçoit dans le sacrement de son amour »). L’Église reconnaîtra en 1904 la dévotion au scapulaire du Sacré-Cœur. Quant à la dévotion à Notre-Dame de Pellevoisin, elle est autorisée et encouragée par le diocèse, et maintenant reconnue (nihil obstat accordé) officiellement par Rome. Estelle meurt en 1929, à 86 ans.

Voici le récit qu’Estelle Faguette fit des apparitions :

1° apparition : Nuit du lundi 14 au mardi 15 février 1876

Je cherchais à me reposer, quand tout à coup apparut le diable au pied de mon lit… A peine était-il arrivé que la Sainte Vierge apparut de l’autre côté, dans le coin de mon lit… Elle lui dit sèchement :

« Que fais-tu là ? Ne vois-tu pas qu’elle porte ma livrée et celle de mon Fils ? »
Il disparut en gesticulant.
Alors elle se retourna vers moi et me dit doucement :
« Ne crains rien, tu sais bien que tu es ma fille ? ».
…« Courage , prends patience ; mon fils va se laisser toucher. Tu souffriras encore cinq jours, en l’honneur des cinq plaies de mon fils. Samedi, tu seras morte ou guérie. Si mon Fils te rend la vie, je veux que tu publies ma gloire. »
Aussitôt je vis entre elle et moi une plaque de marbre blanc que je reconnus pour être un ex-voto. Je luis dis : Mais ma bonne Mère, où faudra-t-il le faire poser ? Est-ce à Notre-Dame des Victoires, à Paris ou à Pellevoi… ? Elle ne me donna pas le temps d’achever le mot Pellevoisin. Elle me répondit :
« A Notre-Dame des Victoires, ils ont bien assez de marques de ma puissance, au lieu qu’à Pellevoisin, il n’y a rien. Ils ont besoin de stimulant ».
… Je lui promis de faire ce qui dépendrait de moi pour sa gloire. Elle me dit encore : « Courage, mais je veux que tu tiennes ta promesse. »

2° apparition : Nuit du mardi 15 au mercredi 16 février 1876

La seconde nuit, je revis le diable… La Sainte Vierge parut presque aussitôt que lui et elle me dit :
« N’aie donc pas peur, je suis là. Cette fois, mon Fils s’est laissé attendrir, il te laisse la vie ; tu seras guérie samedi. »
Là-dessus je répondis : « Mais ma Bonne Mère, si j’avais le choix, j’aimerais mieux mourir pendant que je suis bien préparée. » Alors la Sainte Vierge me dit en souriant :
« Ingrate, si mon Fils te rend la vie, c’est que tu en as besoin. Qu’a-t-il donné à l’homme sur la terre de plus précieux que la vie ? En te rendant la vie, ne crois pas que tu seras exempte de souffrances ; non, tu souffriras et tu ne seras pas exempte de peines. C’est ce qui fait le mérite de la vie. Si mon fils s’est laissé toucher, c’est par ta grande résignation et ta patience. N’en perds pas le fruit par ton choix. Ne t’ai-je pas dit : S’il te rend la vie, tu publieras ma gloire ? »
Le marbre blanc était présent, et à côté, autant de papier de soie blanc qu’il y avait d’épaisseur de marbre cela en formait une quantité. Je cherchai à soulever quelques feuillets, cela me fut impossible. La Sainte Vierge me regardait toujours souriant.
« Maintenant regardons le passé. » Son visage devint un peu plus triste, mais toujours très doux… Je garde le silence sur ce que la Sainte Vierge me dit en particulier. Je dirai seulement qu’elle me fit de graves reproches que j’avais bien mérités… La Sainte Vierge me regarda avec bonté, puis elle disparut sans rien dire. Combien j’avais de chagrin !

3° apparition : Nuit du mercredi 16 au jeudi 17 février 1876

La troisième nuit et la quatrième nuit, je revis le diable. Il se tenait si loin que c’est à peine si je distinguais ses gestes… La Sainte Vierge me dit :
« Allons, du courage mon enfant. »
…Elle me fit de nouveaux reproches, mais avec tant de douceur que je me suis rassurée.
« Tout ceci est passé ; tu as, par ta résignation, racheté ces fautes. » Elle me fit voir quelques bonnes actions que j’avais faites. C’était bien peu de chose à côté de mes fautes. La Sainte Vierge vit bien ma peine, car elle me dit :
« Je suis toute miséricordieuse et maîtresse de mon Fils. Ces quelques bonnes actions et quelques prières ferventes que tu m’as adressées ont touché mon cœur de mère entre autres cette petite lettre que tu m’as écrite, au mois de septembre. Ce qui m’a le plus touchée, c’est cette phrase : Voyez la douleur de mes parents, si je venais à leur manquer ; ils sont à la veille de mendier leur pain. Rappelez vous donc ce que vous avez souffert, quand Jésus votre fils fut étendu sur la Croix. J’ai montré cette lettre à mon fils ; tes parents ont besoin de toi. A l’avenir, tâche d’être fidèle. Ne perds pas les grâces qui te sont données, et publie ma gloire. »

4° apparition : Nuit du jeudi 17 au vendredi 18 février 1876

La quatrième nuit a été à peu près de même que les autres. Je revoyais chaque nuit ce qu’elle m’avait dit les fois précédentes. Cette nuit-là, il me sembla qu’elle resta moins longtemps. Je voulais lui demander des grâces, mais je n’ai pas pu. Mes pensées se précipitaient. Je voyais dans mon esprit les paroles que la Sainte vierge m’avait répétées (…lors des apparitions précédentes).
Pourquoi, pendant que la Sainte Vierge était là, qui regardait, elle qui est si bonne et douce, n’ai-je pu rien lui demander ? Elle partit comme les autres nuits, en me répétant :
« Tu publieras ma gloire. »
J’essayai encore de dire : Comment ; je n’en ai pas eu le temps ; elle répondit en partant : « Fais tous tes efforts. »»

5° apparition : Nuit du vendredi 18 au samedi 19 février 1876

…La Sainte Vierge s’approcha au milieu de mes rideaux. Mon Dieu comme elle était belle ! Elle resta longtemps immobile sans rien dire ; elle se tenait au milieu d’une vapeur claire…Elle était souriante, elle me rappela mes promesses .
Je voyais ma plaque, mais cette fois elle n’était plus toute blanche. Il y avait aux quatre coins des boutons de roses d’or, dans le haut, un cœur d’or enflammé, avec une couronne de roses, transpercé d’un glaive. Voici ce qu’il y avait d’écrit : « J’ai invoqué Marie au plus fort de ma misère. Elle m’a obtenu de son fils ma guérison entière. »
Je lui ai promis de nouveau de faire tout ce qui dépendrait de moi pour sa gloire. Elle me dit : « Si tu veux me servir, sois simple et que tes actions répondent à tes paroles. »
Je lui ai demandé si, pour la servir, je devais changer de position. Elle m’a répondu : « On peut se sauver dans toutes les conditions ; où tu es, tu peux faire beaucoup de bien et tu peux publier ma gloire. »
Après un petit instant, elle me dit (à ce moment elle devint triste) :
« Ce qui m’afflige le plus, c’est le manque de respect qu’on a pour mon Fils dans la Sainte Communion, et l’attitude de prière que l’on prend, quand l’esprit est occupé d’autres choses. Je dis ceci pour les personnes qui prétendent être pieuses. »
Après ces paroles, elle reprit son air souriant. Je lui ai demandé si je devais parler de ce qu’elle m’avait dit tout de suite ; la Sainte Vierge me répondit :
« Oui, oui, publie ma gloire ; mais avant d’en parler, tu attendras l’avis de ton confesseur et directeur. Tu auras des embûches ; on te traitera de visionnaire, d’exaltée, de folle ; ne fais pas attention à tout cela. Sois moi fidèle, je t’aiderai. » .
Je regardais toujours ; mes yeux la fixaient sans se fatiguer, et puis tout doucement la Sainte Vierge s’éloignait. Je n’ai jamais rien vu de si beau. Petit à petit elle disparaissait, il ne restait plus que la buée (douce clarté) qui était autour d’elle, et ensuite tout disparut.

A ce moment je souffrais horriblement … Je demandai l’heure, il était minuit et demi.
Je me sentais guérie, excepté mon bras droit, dont je n’ai pu me servir qu’après avoir reçu le bon Dieu…

6° apparition : Samedi 1er juillet 1876

…J’étais à genoux devant ma cheminée, quand, tout à coup, je vis la Sainte Vierge tout environnée d’une douce lumière, comme je l’ai déjà vue ; seulement je la vis tout entière, de la tête au pieds.
Quelle beauté et quelle douceur ! Son cordon de taille tombait presque au bas de sa robe. Elle était toute blanche et se tenait debout. Ses pieds étaient à la hauteur du pavé ; seulement le pavé avait l’air d’être baissé. En la voyant d’abord, elle avait les bras tendus, il tombait de ses mains comme une pluie.
Elle fixait quelque chose ; puis ensuite elle prit un des ses cordons, le porta jusqu’à sa poitrine où elle croisa ses mains. Elle souriait. « Du calme, mon enfant, patience, tu auras des peines, mais je suis là. »
Le cordon qu’elle tenait retomba…La Sainte Vierge resta encore un petit instant, puis elle me dit : « Courage, je reviendrai. ».

7° apparition : Dimanche 2 juillet 1876
Fête de la visitation de la Sainte Vierge

…Je me suis mise à genoux et j’ai récité la moitié du Je vous salue, Marie. La Sainte Vierge était devant moi. …Elle était de même qu’hier, la pluie tombait de ses mains, et dans le fond clair qui l’environnait, il y avait une guirlande de roses…
« Tu as déjà publié ma gloire. »
« Continue. Mon fils a aussi quelques âmes plus attachées. Son cœur a tant d’amour pour le mien qu’Il ne peut refuser mes demandes. Par moi il touchera les cœurs les plus endurcis. » A ce moment, elle était si belle !
…Le papier que j’avais vu du 15 au 16 février me revint à l’esprit. Alors j’ai dit : Ma bonne Mère, que faudra-t-il faire de ce papier ? « Il servira à publier ces récits comme l’ont jugé plusieurs de mes serviteurs. Il y aura bien des contradictions, ne crains rien, sois calme.»
« Est-ce que ta guérison n’est pas une des plus grandes preuves de ma puissance? Je suis venue particulièrement pour la conversion des pécheurs. »

8° apparition : Lundi 3 juillet 1876 – La Vierge Marie est couronnée à Lourdes 

« Je voudrais que tu sois encore plus calme. Je ne t’ai pas fixé l’heure à laquelle je devais revenir, ni le jour. Tu as besoin de te reposer, je ne resterai que quelques minutes. »
Elle me dit souriante : « Je suis venue pour terminer la fête. »

9° apparition : Samedi 9 septembre 1876
octave de la nativité de la Sainte Vierge,
veille de la fête du Saint Nom de Marie

…Depuis plusieurs jours, j’avais le désir d’aller dans la chambre où je fus guérie. Enfin aujourd’hui, le 9 septembre, j’ai pu m’y rendre. Je finissais de dire mon chapelet quand la Sainte Vierge est venue.
« Tu t’es privée de ma visite le 15 août ; tu n’avais pas assez de calme. Tu as bien le caractère du Français. Il veut tout savoir avant d’apprendre, et tout comprendre avant de savoir. Hier encore je serais venue ; tu en as été privée. J’attendais de toi cet acte de soumission et d’obéissance. » A ce moment je compris très bien que si je ne m’étais pas soumise et si je n’avais pas obéi, j’aurais été privée de la voir davantage…
« Depuis longtemps les trésors de mon fils sont ouverts ; qu’ils prient. »
En disant ces paroles, elle souleva la petite pièce de laine qu’elle portait sur sa poitrine. J’avais toujours vu cette petite pièce, sans savoir ce que c’était, car jusqu’alors je l’avais vue toute blanche. En soulevant cette pièce, j’aperçus un cœur rouge qui ressortait très bien. J’ai pensé de suite que c’était un scapulaire du Sacré-Cœur. Elle dit en le soulevant : « J’aime cette dévotion. » Elle s’arrêta encore ; puis elle reprit : « C’est ici que je serai honorée. »

10° apparition : Dimanche 10 septembre 1876
fête du Saint Nom de Marie

Le 10 septembre, la Sainte Vierge vint à peu près à la même heure. Elle ne fit que passer en disant : « Qu’ils prient, je leur en montre l’exemple. » En disant cela, elle a joint ses mains, puis elle a disparu. Le coup des Vêpres sonnait.

11° apparition : Vendredi 15 septembre 1876
Octave de la nativité de la Sainte Vierge

« Je te tiendrai compte des efforts que tu as faits pour avoir le calme ; ce n’est pas seulement pour toi que je le demande, mais aussi pour l’Eglise et pour la France. Dans l’Eglise, il n’y a pas ce calme que je désire. »
Elle soupira et remua la tête, en disant : « Il y a quelque chose. » Elle s’arrêta. Elle ne me dit pas ce qu’il y avait, mais je compris tout de suite qu’il y avait quelque discorde. Puis elle reprit lentement : « Qu’ils prient et qu’ils aient confiance en moi. »
Ensuite la Sainte Vierge me dit tristement (elle ne pleurait pas) : « Et la France ! Que n’ai-je pas fait pour elle ! Que d’avertissements, et pourtant encore elle refuse d’entendre ! Je ne peux plus retenir mon fils. » Elle paraissait émue en ajoutant : « La France souffrira. » Elle appuya sur ces paroles. Puis elle s’arrêta encore et reprit : « Courage et confiance. » Alors, à cet instant je pensais en mon cœur : Si je dis ceci, on ne voudra peut-être pas me croire ; et la Sainte Vierge m’a comprise, car elle m’a répondu : « J’ai payé d’avance ; tant pis pour ceux qui ne voudront pas te croire, ils reconnaîtront plus tard la vérité de mes paroles. » Puis tout doucement elle partit.

12° apparition : Mercredi 1er novembre 1876
Fête de la Toussaint

Enfin, aujourd’hui 1er novembre, je revis cette bonne Mère du ciel. Elle était comme toujours, les bras tendus, et portait le scapulaire qu’elle me fit voir le 9 septembre. En arrivant, comme toujours, elle fixait quelque chose que je ne pouvais pas voir ; puis elle regarda de tous côtés. Elle ne m’a rien dit. Puis elle jeta les yeux sur moi et m’a regardée avec beaucoup de bonté et partit.
Je ferai tout ce qui dépendra de moi pour votre gloire.

13° apparition : Dimanche 5 novembre 1876

Vers 2 h ½, je suis allée dans ma chambre pour dire mon chapelet et lorsque je l’eus fini, je vis la Très Sainte Vierge. Elle était belle comme toujours. En la voyant je pensais que j’étais bien indigne de ses grâces et que tant d’autres que moi méritaient plus que moi ses faveurs et pouvaient davantage publier sa gloire. Alors elle me regarda et sourit en me disant :
« Je t’ai choisie. »
« Je choisis les petits et les faibles pour ma gloire . »
Elle s’arrêta encore et me dit :
« Courage, le temps de tes épreuves va commencer. »
Puis elle croisa ses mains sur sa poitrine et partit.

14° apparition : Samedi 11 novembre 1876

…Lorsqu’elle est venue, la Sainte Vierge était comme les autres fois, les bras tendus et avait son scapulaire. (Qu’il est donc beau, comme il ressort sur sa poitrine !) En arrivant, comme toujours, elle resta un bon moment sans rien dire, puis elle me regarda et me dit quelque chose pour moi. Puis elle me dit :
« Tu n’as pas perdu ton temps aujourd’hui ; tu as travaillé pour moi. »
(J’avais fait un scapulaire.) Elle était souriante, puis elle ajouta :
« Il faut en faire beaucoup d’autres. »
Elle s’arrêta assez longtemps, et après elle devint un peu triste, et me dit : « Courage » Et puis elle partit, en croisant ses mains sur sa poitrine. Elle cacha entièrement son scapulaire.

15° apparition : Vendredi 8 décembre 1876
Fête de l’Immaculée Conception

Aujourd’hui après la grand-messe, j’ai revu cette douce Mère. Elle était plus belle que jamais ; il y avait autour d’elle sa guirlande de roses, comme au mois de juillet. En arrivant, tout d’abord, elle resta sans rien dire comme les fois précédentes ; puis elle me dit :
« Ma fille, rappelle toi mes paroles. »
A ce moment, je les revis toutes depuis le mois de février… Parmi ces paroles, j’en revis encore beaucoup d’autres. J’en garderai le secret. Tout ceci passa très vite. La Sainte Vierge me regardait toujours ; elle me dit :
« Répète les souvent ; qu’elles te fortifient et te consolent dans tes épreuves. Tu ne me reverras plus. »
Alors je me suis mise à crier : Qu’est-ce que je vais devenir sans vous ma Bonne Mère ? La Sainte Vierge m’a répondu :
« Je serai invisiblement près de toi. »
Je voyais à cet instant, dans le lointain, à gauche, une foule de gens de toute sorte ; ils me menaçaient et faisaient des gestes de colère. J’avais un peu peur. La Sainte Vierge souriait ; elle me dit :
« Tu n’as rien à craindre de ceux-ci. Je t’ai choisie pour publier ma gloire et répandre cette dévotion. »
La Sainte Vierge tenait son scapulaire des deux mains. Elle était si encourageante, que je lui dis : « Ma bonne Mère, si vous vouliez me donner ce scapulaire ? » La Sainte Vierge n’eut pas l’air d’entendre. Elle me dit en souriant :
« Lève toi et embrasse le. » Oh ! alors je me suis levée vivement. La Sainte Vierge se pencha vers moi et je l’ai embrassé. Ce fut pour moi un moment de délices. Puis la Sainte Vierge se releva, et me dit, en parlant de son scapulaire :
« Tu iras toi-même trouver le Prélat, et lui présenteras le modèle que tu as fait. Dis-lui qu’il t’aide de tout son pouvoir, et que rien ne me sera plus agréable que de voir cette livrée sur chacun de mes enfants, et qu’ils s’appliqueront tous à réparer les outrages que mon fils reçoit dans le sacrement de son amour. Vois les grâces que je répands sur ceux qui le porteront avec confiance et qui t’aideront à le propager. »
En disant ceci, la Sainte Vierge étendit ses mains ; il en tombait une pluie abondante, et dans chacune de ces gouttes, il me semblait voir les grâces écrites telles que : piété, salut, confiance, conversion, santé ; en un mot toutes sortes de grâces plus ou moins fortes. Puis la sainte Vierge ajouta :
« Ces grâces sont de mon fils ; je les prends dans son Cœur ; il ne peut me refuser. »
Alors je dis : ma bonne Mère, que faudra-t-il mettre de l’autre côté de ce scapulaire ? La Sainte Vierge me répondit :
« Je le réserve pour moi ; tu soumettras ma pensée, et l’Eglise décidera. »
Je sentais que cette bonne Mère allait me quitter et j’avais du chagrin. Elle s’élevait doucement ; elle me regardait toujours, et me dit :
« Courage. S’il ne pouvait t’accorder tes demandes (la Sainte Vierge parlait du prélat), et qu’il s’offre des difficultés tu irais plus loin. Ne crains rien, je t’aiderai. »
Elle fit le demi-tour de ma chambre, et disparut à peu près où était mon lit.
Mon Dieu, que j’avais de la peine ! Merci, ma bonne Mère, je ne ferai rien sans vous.

Pour en savoir plus, cliquez ici pour visiter le site officiel du sanctuaire de Pellevoisin.




Trevignano Romano : messages de juillet et août 2024

Message de la Reine du Rosaire donné à Gisella le 3 septembre 2024

Chers enfants, merci d’être ici en prière et d’accueillir mon appel dans vos coeurs. Mes enfants, mes larmes sont le signe de ma souffrance qui continue pour ceux qui n’écoutent pas mes paroles.

Mes enfants, dans tant de mes apparitions, je vous ai mis en garde, vous et le monde entier, mais l’humanité ne veut pas revenir à Dieu, elle préfère le chemin du monde, plus facile peut-être mais moins sûr pour son âme.

Mes enfants, je vous rappelle que ma souffrance a été supportée avec humilité dans le silence de mon coeur. Je vous demande pour ces temps, humilité et silence. Soyez en paix entre vous ! Marchez unis vers le salut, en priant constamment, en vous aimant les uns les autres, en pardonnant à ceux qui vous ont fait souffrir, même Jésus a demandé au Père de pardonner à ceux qui l’ont crucifié.

Mes enfants, la persécution ne fait que commencer, soyez forts et luttez. Ne soyez pas hypocrites, mais de dignes enfants de Dieu.

Je vous bénis maintenant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, amen.

Message de la Reine du Rosaire donné à Gisela le 30 août 2024

Ma fille, ne crains pas ce qui arrive. Pourquoi désespères-tu, ne sais-tu pas que tout est entre les mains de mon Père ?
Mon enfant bien-aimée, je sais que tu ne veux plus entendre ma voix et je connais ton cœur, mais dis-moi : à qui puis-je faire confiance en ce moment ? Ne me laisse pas seule non plus. Ma fille, la purification sera pour tous et cette douleur, pour toi, sera un don du ciel.
Je veux t’éloigner de ceux qui servent Satan, je veux te protéger de toutes les manières possibles, n’aie pas peur.

La purification sera pour tous, non pour punir mais pour vous faire entrer dans Mon Royaume. Cherchez les choses d’en haut. J’ai déjà dit que la Justice viendra bientôt, surtout pour ceux qui sont pleins d’orgueil, qui veulent être égaux ou supérieurs à Dieu et c’est pour eux que je pleure du sang, c’est toujours pour eux que je suis triste et découragé mais, à la fin, ils devront plier les genoux de force et comprendre que je suis qui je suis, qu’il n’y a pas d’autre Dieu que moi.

Mes enfants, je souhaite que vous sentiez toujours mon souffle sur vous. Vous serez instruits au bon moment, n’abandonnez pas la prière, ne m’abandonnez pas Moi et ma Très Sainte Mère, n’abandonnez pas mon Père.
Priez les guerriers, priez pour combattre le mal, priez et combattez.

Je vous bénis maintenant au nom de la Très Sainte Trinité.

Message de la Reine du Rosaire donné à Gisela le 24 août 2024

Mes enfants, merci d’être en prière et de plier les genoux. Ma fille, où sont mes enfants ! Ils cherchent les idoles du monde sans comprendre l’urgence de la prière que cette période impose.

Enfants, soyez prudents car bientôt l’antéchrist fera officiellement son entrée.

Mes enfants, n’ayez pas peur quand vous parlez de Jésus, car Mes anges sont prêts à vous protéger. Enfants, priez pour les pasteurs aveugles qui conduisent les fidèles à l’aveuglement, priez pour ceux qui ont peur de la vérité du ciel.

Mes enfants, soyez toujours en prière parce que les temps sombres et les persécutions seront de plus en plus forts, mais écoutez ce que J’ai prédit aujourd’hui et dans le passé.

Maintenant, je vous bénis au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, Amen.

Message de la Reine du Rosaire donné à Gisella le 15 août 2024

Chers enfants, merci d’être ici en prière. Mes enfants, je suis l’Assomption, je viens à vous avec un cœur plein d’amour, aidez vos frères à se convertir, je suis ici pour apporter la paix. Mes enfants, les ténèbres arrivent, les ténèbres continuent de descendre sur cette humanité désintéressée par les appels du ciel. Maintenant je vous bénis au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, Amen.

Message de la Reine du Rosaire donné à Gisela le 10 août 2024

Chers enfants, merci de répondre à mon appel dans vos cœurs et de plier les genoux en prière.

Enfants aimés du Ciel, il y aura tant de mauvaises choses que vous verrez dans le monde ! Ce qui a été révélé à Fátima est dans son plein accomplissement.

Mes enfants, battez-vous ! Ne vous contentez pas de regarder, critiquer, sans rien faire, quand Dieu est enlevé à mes enfants. Votre conscience sera claire lorsque vous parlerez de Dieu, mais le libre arbitre vous fera choisir le chemin à prendre.

Enfants, lorsque vous faites ce que Mon Fils bien-aimé (Jésus) vous a commandé, vous pourrez demander tout ce que vous voulez et Il vous accordera. C’est le moment !

Maintenant, je vous bénis au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

Message de la Reine du Rosaire donné à Gisela le 3 août 2024

Mes chers enfants, merci d’être ici en prière et de plier les genoux. Mes enfants bien-aimés, soyez toujours unis dans la foi. Méfiez-vous des confusions qui sont créées… vous avez un moyen infaillible d’être avec Dieu : vivez dans la Loi du Seigneur, suivez Ses commandements, ayez une vie pleine de Foi… de vraie Foi ! Faites du bien à vos frères, et aimez-vous les uns les autres. Malheureusement, je vois cette humanité aller vers l’autodestruction… Mais je vous aime et je vous demande de revenir à Dieu. Mangez l’Eucharistie ! Assistez à son sacrifice et repentez-vous de vos péchés. Mes enfants, faites-le et n’ayez pas peur ! Dieu vous pardonnera et fera descendre sa miséricorde sur vous. Préparez-vous à la vie éternelle… Mes enfants, n’ayez pas de mauvaises pensées et de mauvais coeurs. Courez et buvez là où tout est possible… au pied de la Croix… Maintenant je vous bénis, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit Amen !

Message de la Reine du Rosaire donné à Gisella le 20 juillet 2024

Enfants bien-aimés, merci d’avoir répondu à mon appel dans vos coeurs et d’avoir plié les genoux dans la prière. Mes enfants, je vous demande de ne pas avoir peur des temps qui viendront… Je sais que vous êtes inquiets pour l’avenir de vos enfants. Mais alors, ne faites-vous pas confiance à mes paroles ? Priez, priez, priez beaucoup, afin d’avoir ma protection. Mes enfants, criez sans crainte ! En particulier, dites aux prêtres de ne pas accepter le monde ! Mais ils doivent parler de Dieu pendant les messes, pendant les réunions avec les fidèles, dans les familles et sur les places. Priez mes enfants pour apaiser la colère de Dieu ! Priez pour la France qui a perdu la foi ! Priez pour l’Angleterre et pour l’Italie, où la famine commence à se faire sentir. L’Italie qui m’est si chère, mais qui est traître…, où l’hérésie et le blasphème sont approuvés avec tant de liberté. Je vous bénis maintenant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Votre Mère.

Message de la Reine du Rosaire donné à Gisella le 13 juillet 2024

Mes enfants, merci d’avoir répondu à mon appel dans vos coeurs, d’avoir plié les genoux dans la prière. Ma fille, tu dois dire à mes enfants que Dieu n’aime pas les sanctuaires froids. Il n’a pas besoin de grandes églises et de grandes œuvres construites avec des murs. Il cherche des âmes qui peuvent revenir à Lui. Mes enfants, les temps sont cruciaux. Venez et priez pour la paix. Faites pénitence, pénitence, pénitence… ! Maintenant je vous embrasse et je vous bénis au nom de la Très Sainte Trinité, Père et Fils et Saint-Esprit.




Message de Marie à Medjugorje le 25 août 2025

«Chers enfants,
Aujourd’hui, ma prière avec vous est pour la paix. Le bien et le mal se battent et veulent régner dans le monde et dans le cœur des hommes. Vous, soyez des personnes d’espérance, de prière et de grande confiance en Dieu le Créateur à qui tout est possible. Petits enfants, que la paix règne en vous et autour de vous. Je vous bénis de ma bénédiction maternelle, afin que vous, petits enfants, soyez joie pour tous ceux que vous rencontrez.
Merci d’avoir répondu à mon appel. »