« Jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche… » Lc 17, 27

 » Jusqu’au jour où Noé entra dans l’Arche… »

Luc 17,27

Dans ce passage de l’Evangile selon Saint Luc, Notre Seigneur vient nous inviter à nouveau à la « vigilance du cœur » comme il le fait si souvent dans les finales des 3 synoptiques qui nous préparent aux évènements eschatologiques : « Veillez et priez en tout temps, afin d’avoir la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de paraître avec assurance devant le Fils de l’homme ! » (Lc 21,36).

Trop souvent, l’Eglise contemporaine oublie la grâce de vivre dans la perspective de la fin des temps… Certes, il ne s’agit pas de céder à l’inquiétude en voulant trop « dater » des événements car Jésus nous a prévenu : « Il ne vous appartient pas de connaître les temps et les moments ! » (Ac 1,7). Cela signifie que la date secrète du jour de son retour nous invite à une « attente vigilante » de la foi comme le précise avec justesse Saint Ephrem :

« Il nous caché cela pour que nous veillons et que chacun de nous puisse penser que cet Avènement se produira durant sa vie. Si le temps de sa venue avait été révélé, vain serait son Avènement… Il a bien dit qu’il vient, mais il n’a pas précisé à quel moment ; de sorte que toutes les générations et tous les siècles ont soif de lui[1].. »

Il nous a donc caché le jour de sa venue pour que nous veillons en cette charité qui nous sanctifie jour après jour. En effet, s’Il est évident que « l’urgence évangélique » est de vivre de cet amour du Christ qui nous tourne à la fois vers le Père et le frère (1 Jn 4,16-21) ; ce mystère de la charité qui fonde l’Eglise doit être vécu dans « l’urgence évangélique » de la Parousie[2] : les temps se font court et il n’y a plus de temps à perdre !

Arrivée au seuil du grand passage vers Dieu, une Elisabeth de la Trinité l’a si bien compris et le partage à une mère[3] de famille à travers une sorte de « testament » ultime qui s’adresse autant à elle qu’à nous :

« L’heure approche où je vais passer de ce monde à mon Père, et avant de partir je veux vous envoyer un mot de mon cœur, un testament de mon âme. Jamais le Cœur du Maître ne fut si débordant d’amour qu’à l’instant suprême où Il allait quitter les siens ! (Jn 13,1). Il me semble qu’il se passe quelque chose d’analogue en sa petite épouse au soir de sa vie, et je sens comme un flot qui monte de mon cœur jusqu’au vôtre !… à la lumière de l’éternité, l’âme voit les choses au vrai point…

Oh ! comme tout ce qui n’a pas été fait pour Dieu et avec Dieu est vide ! Je vous en prie, oh, marquez tout avec le sceau de l’amour ! Il n’y a que cela qui demeure. Que la vie est quelque chose de sérieux : chaque minute nous est donnée pour nous « enraciner » plus en Dieu (Col 2,7 et Ep 3,17) … Je vous laisse ma foi en la présence de Dieu, du Dieu tout Amour habitant en nos âmes. Je vous le confie : c’est cette intimité avec Lui « au-dedans » qui a été le beau soleil irradiant ma vie, en faisant déjà comme un Ciel anticipé[4]… »     

     Le mystère de l’Eglise se déploie jour après jour en un cœur habité de cette « double passion » qui fait les Saints : Aimer follement Le Christ Sauveur en attendant son Retour et, comme Lui, aimer tout homme car « celui qui n’aime pas son frère, qu’il voit, ne saurait aimer Dieu qu’il ne voit pas ! » (1 Jn 4,20). Tel est la logique absolue de l’amour selon Saint Jean…

Et la conséquence tout aussi absolue « est » que si l’Eglise ne vit plus d’un amour qui adore le Maître et attend son Retour ; d’un amour qui se penche sur le plus pauvre ; d’un amour qui éblouit et attire le regard des contemporains… elle n’a plus aucun sens « prophétique » et s’identifie comme « humanitaire » : une simple ONG dite « religieuse » qui n’interpelle plus l’homme qui cherche Dieu…

C’est là que le rappel de l’Evangéliste de la tendresse de Dieu vient nous rappeler « l’urgence de la conversion » … car en ces temps de post-modernité où commence l’ère du transhumanisme, le Seigneur nous pose plus que jamais la question décisive liée à son Retour :

« Le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » (Lc 18,8).

En faisant référence au déluge et à l’Arche de Noé ; ainsi qu’à Lot et au feu du ciel qui a détruit Sodome, Saint Luc nous avertit d’une terrible perspective si notre civilisation continue à s’égarer dans un mal inégalé qui pervertit toute la société et horrifie le Ciel :

« Comme il advint aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il aux jours du Fils de l’homme : on mangeait, on buvait, on prenait femme ou mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; et le déluge vint, qui les fit tous périr… Il en sera comme au jours de Lot : on mangeait, on buvait, on achetait, on vendait, on plantait et on bâtissait ; mais le jour où Lot sortit de Sodome, Dieu fit tomber du ciel une pluie de feu et de soufre qui les fit tous périr… De même en sera-t-il, le Jour où le Fils de l’homme doit se révéler !… Puis il leur dit une parabole sur ce qu’il leur fallait prier sans jamais se lasser… » (Lc 17,26-30 / 18,1).

Dans l’histoire du salut, nous sommes arrivés à « l’extrême fin des temps » car si la miséricorde de Dieu est éternelle… L’incompréhensible douceur de sa patience semble toucher à sa fin face un endurcissement des cœurs jamais vu dans l’histoire de l’humanité…

Alors, cette parole de l’Evangile selon Saint Luc doit résonner en nos cœurs comme un signal incontournable :

« Jusqu’au jour où Noé entra dans l’Arche… »

Il est temps pour nous, en effet, d’entrer dans l’Arche ecclésiale du Cœur Immaculé de Marie pour survivre au « déluge de feu » infernal de notre temps : il nous envahit 24 h sur 24 sur nos écrans et dans nos rues…  et c’est pourquoi cette parole du Seigneur en Croix continue à retentir aujourd’hui comme jamais : « Voici ta Mère ! » (Jn 19,27). Et de Montfort l’avait prophétisé :

« Dieu veut donc révéler et découvrir Marie, le chef-d’œuvre de ses mains, dans ces derniers temps… Elle est l’aurore qui précède et découvre le Soleil de justice, qui est Jésus-Christ… Etant la voie par laquelle Jésus-Christ est venu à nous, elle le sera encore lorsqu’il viendra la seconde, quoi que pas de la même manière… car Marie doit éclater, plus que jamais, en miséricorde, en force et en grâce dans ces derniers temps !… En sorte que la plus terrible des ennemies que Dieu ait faite contre le diable est Marie, sa Sainte Mère[5] ! »

+M Mickaël

 

[1] Saint Ephrem (306 – 373), Commentaire de l’Evangile, 18,15 ; SC 121.

[2] Du mot grec parousia : « être là » ; « venue » ; l’Avènement du Seigneur, de son Jour ! (Mt 24,27-36-37).

[3] Il s’agit d’Antoinette de Bobet, mariée et ayant deux filles.

[4] Elisabeth de la Trinité, Œuvres complètes – Lettre 333, p.789-790.

[5] Saint Louis-Marie de Montfort, Traité de la vraie dévotion à Marie, n°50 et 52.




La Salette : la règle des Apôtres des derniers temps, attentes…

Après son secret, Mélanie affirme avoir reçu la règle de vie d’une nouvelle famille religieuse. Sur cette part du message, même à la différence du secret, elle est seule à témoigner.
Le mandement de Mgr de Bruillard du 1er mai 1852 prévoyait d’ailleurs, outre la construction du sanctuaire, la fondation d’une communauté missionnaire. L’Apparition elle-même appelait les consolateurs des larmes de Marie, vivant le mystère de la Croix, redisant le message «à tout son peuple». Ce fut compris d’emblée par l’Eglise ; les Missionnaires venus à La Salette partageaient cet idéal, tels leur premier supérieur :
« Mon Sauveur Jésus Christ, prosterné au pied de votre Croix, toute couverte de votre sang et des larmes de votre Ste Mère que je prends pour témoin de mes engagements, je fais vœu de me dévouer, dès ce moment et pour toujours, à l’œuvre Expiatrice et Réconciliatrice que Marie est venue commencer elle-même sur la Ste Montagne de la Salette. »
Puis surtout le Père Giraud, qui écrit « Prêtre et hostie ». Ou encore le Père Berlioz : « … il faut à la Salette un Institut religieux très sérieux, peut-être un des plus sérieux qui aient été jamais fondés jusqu’ici, et un institut essentiellement expiatoire, pour les hommes comme pour les femmes… Le Père Denaz, l’un des plus éclairés dans les voies de Dieu, m’écrivait il y a quelques jours: «Je reste convaincu que Jésus et Marie demandent une fondation dans le sens expiatoire, et qu’ils veulent et attendent des victimes volontaires sur ce nouveau calvaire.»
Des femmes généreuses se portent aussi volontaires : « Je ne puis voir cette impiété qui règne en tant de cœurs et chez tant d’autres cette indifférence chrétienne, sans que le souvenir de l’apparition de notre bonne mère Marie à la Salette ne fasse brûler mon cœur d’un désir toujours plus ardent d’aller sur cette Ste Montagne consacrer ma vie en expiation de tant d’iniquités et y prier pour la conversion de tous ces malheureux pécheurs[. . .] Le besoin de l’Eglise ne réclame-t-il pas des sacrifices, des dévouements, des bons exemples, et les prières faites à l’ombre du Sanctuaire dans une maison religieuse ne sont-elles pas faites avec plus de recueillement et d’ardeur ?  Et tandis que les méchants s’unissent pour attaquer la religion, ne devons-nous pas, nous unir pour obtenir de Dieu qu’il veuille la soutenir, aussi par le passé dans les plus grande calamités de l’Eglise ne l’avons-nous pas toujours vu tirer la consolation de la formation de Congrégations et couvents ? »
Toutes ces intuitions sont confirmées par la Règle de Vie donnée à Mélanie. Saint Annibale Maria di Francia nous dit quand et comment elle la reçut :
« La Très Sainte Vierge, dès qu’elle lui eût confié un secret, lui aurait ensuite révélé qu’il sortirait de la Sainte Eglise un insigne ordre religieux, dit des nouveaux Apôtres, ou des Missionnaires de la Mère de Dieu , et que ceux-ci se répandront dans le monde entier en faisant un bien immense à la Catholicité. Cette congrégation comportera un second ordre et un tiers Ordre ; ses membres seront enflammés, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes, d’une ardeur semblable à celle des premiers Apôtres.[. . .]
La Très Sainte Vierge, après avoir annoncé cet événement futur, donna à Mélanie la règle que devait suivre ce nouvel ordre religieux. Cette règle, Mélanie la conserva de mémoire dans son esprit [ …] Plus tard, le moment marqué par la Très Saint Vierge pour la divulgation du secret étant arrivé, Mélanie écrivit cette règle. Mais alors il lui devint impossible de bien la conserver présente à la mémoire. Cette règle fut soumise au jugement d’une commission de cardinaux de fa Sainte, Eglise et jugée irréprochable. Elle est comme un chapitre de l’Evangile et contient la quintessence de la perfection chrétienne mise en pratique avec la plus grande douceur et avec charité.
Or Mélanie souffrit pendant toute sa vie une agonie spirituelle, dans l’attente de voir l’accomplissement des paroles de la Très Sainte Vierge, et l’organisation des nouveaux Apôtres de la Sainte Eglise. Loin de là, elle fut témoin des persécutions que fa dévotion à Notre-Dame de La Salette eut à supporter, par la volonté de Dieu ; au point qu’à chaque persécution, cette dévotion semblait devoir s’anéantir. Ses regards étaient toujours tournés vers Rome, attendant que la suprême autorité de l’Eglise couronnât de gloire et d’honneur la Salette, et qu’il en sortit enfin la fondation après laquelle elle soupirait. Mais la prudence du Saint-Siège en pareille affaire et la divine Providence qui règle et dispose tout avaient amené cette sainte créature à une continuelle et parfaite résignation à la volonté divine.
Aussi aura-t-elle dit, avec Ezéchias ; «Ecce in pace amaritudo mea amarissima!» Souvent, elle se considérait elle-même comme un obstacle à l’accomplissement du plan divin ; et alors elle s’anéantissait devant Dieu, se mortifiait de différentes manières et souhaitait la mort, soupirai après elle, la demandait dans ses prières.[… ]
Si celle qui apparut sur la montagne de la Salette a bien été la Très Sainte Vierge Marie, la Mère immaculée de DIEU ; si ce fut cette mère incomparable qui confia son secret à Mélanie et à Maximin et donna une règle très sainte pour un nouvel ordre religieux de très nombreux et derniers apôtres, qui pourra douter que la promesse de la Reine du Ciel ne doive recevoir son plein accomplissement?
Alors, réjouis-toi, ô innocente Bergère de La Salette, réjouis-toi en Dieu, ô âme choisie entre mille ; ton long martyre n’a été qu’une préparation à une grâce ineffable. Le sacrifice de ta vie simple, offerte en holocauste à travers les souffrances et les mortifications de toutes sortes, sera béni de Jésus et de Marie, et son fruit sera une génération d’élus. Et qui pourra les compter ?»

C’est en 1853 que Mélanie révèle pour la première fois la Règle de Marie :
«A peine eus-je entendu du P. Sibillat [ … ] que plusieurs prêtres du diocèse de Grenoble se réunissaient pour former un ordre de missionnaires de Notre-Dame de la Salette, et qu’on allait travailler à faire une Règle, je dis aussitôt au P. Sibillat que la Sainte-Vierge avait donné tout ce qu’il fallait pour les Religieux, et que s’il voulait m’attendre un instant, j’irais vite écrire quelque peu des Règles. Après que je lui en eus remis quelques articles, il partit ; quelques jours après, il revint, et me dit que Mgr Ginoulhiac me prenait pour une orgueilleuse, une illusionnée, et une folle. »
Partie pour l’Angleterre en 1854, Mélanie est invitée à commencer l’œuvre demandée. Elle s’en ouvre hélas dans une lettre …
« Les personnes qui voudraient être religieuses sont bien riches et moi je fais difficulté pour recevoir [c]elles[-ci], parce que, il faut que la maison de la Sainte Vierge soit fondée sur l’humilité, la pauvreté et toutes les vertus solides, mais beaucoup croient avoir la vocation et ne l’ont pas. Mais quand on a la vocation, je reçois tous, les pauvres et les riches ; la semaine prochaine, j’entre dans le Couvent des Carmélites pour apprendre plus vite l’Anglais, pour ne pas faire de fautes en parlant aux postulantes, mais je voudrais bien pouvoir me défaire d’être chargée de cela ; je regarde bien souvent que je ne suis rien… »
Mais après que son secrétaire ait détourné cette lettre à son profit, le peu édifiant Mgr Ginoulhiac fit arrêter net ce projet. Ce n’est qu’en Italie, trente ans après l’apparition, qu’on interpelle enfin Mélanie sur ce sujet. Elle répond :
« 1. Il est bien vrai que dans l’Apparition du 19 septembre 1846 sur la Montagne de la Salette, la Très Sainte Vierge m’a manifesté qu’Elle voulait la création d’un nouvel Ordre Religieux, qu’Elle même a désigné sous le nom d’Apôtres des derniers temps. La preuve en est, soit dans la Règle quelle m’a donnée Elle-même de vive voix, à la suite du secret, et que depuis longtemps vous possédez, soit dans la vue de cette œuvre, vue que je décrirai tout à l’heure.
Cet Ordre comprendra; 1. des prêtres, qui seront les Missionnaires de la Sainte Vierge et les Apôtres des derniers temps ; 2. des Religieuses qui dépendront des Missionnaires ; 3. les fidèles engagés dans le siècle qui voudront s’unir et se rattacher à l’œuvre.
2. Le but de ce nouvel Ordre religieux est de travailler à la sanctification du clergé, à la conversion des pécheurs, et d’étendre le Règne de Dieu par toute la terre. – Les Religieuses sont appelées comme les Missionnaires à travailler avec zèle au salut des âmes, par la prière et par les œuvres de miséricorde spirituelle et corporelle. – Quant à l’esprit de l’Ordre, ce doit être l’esprit des premiers Apôtres. La Sainte Vierge a suffisamment caractérisé cet esprit, soit dans la Règle qu’Elle m’a donnée, soit dans l’appel aux Apôtres des derniers temps qui termine le secret.
3. Les œuvres auxquelles cet Ordre sera employé sont indiquées dans la Règle donnée par la Très Sainte Vierge et dans la vue que j’ai maintenant à faire connaître :

[Vision prophétique des Apôtres des derniers temps]
En même temps que la Très Sainte Vierge me donnait les Règles et me parlait des Apôtres des derniers temps, je voyais une immense plaine avec des monticules. Mes yeux voyaient tout. J’ignore si c’était les yeux du corps… Mais je serais mieux selon la vérité si je disais que je vis la terre au-dessous de moi, de manière que je voyais l’univers entier avec ses habitants, vaquant à leurs occupations, chacun selon son état (non pas tous par justice mais bien par ambition. Et, par un juste châtiment de Dieu, ils étaient en guerre avec eux mêmes).
Je vis donc cette immense plaine avec ses habitants. [… hommes de toutes races] Je vis les Apôtres des derniers temps avec leur costume […] [Il est à peu près semblable à celui des prêtres de son époque] Sur un des bouts de la ceinture, il y avait ces trois lettres, en couleur rouge ; M P. J (Mourir pour Jésus). Sur l’autre bout il y avait ces trois lettres en couleur bleue E. D. M (Enfant de Marie).
Je vis que les Missionnaires prêchaient, confessaient, assistaient les mourants, donnaient des retraites ; aux prêtres, aux rois et à ceux qui composaient leur cour, aux grands, aux soldats, aux employés, aux pauvres, aux enfants, aux religieux, aux religieuses, aux femmes et aux vierges. Je vis, en certains endroits, des Missionnaires auprès des malades, des pauvres, des prisonniers, et baptisant des enfants et des grandes personnes. En d’autres endroits, je vis les Disciples des Apôtres auprès des malades, des pauvres, des blessés, des prisonniers, auprès des réunions d’hommes, auprès des sectes, etc. Cette vue était bien claire, bien précise et ne me laissait aucun doute sur ce que je voyais ; et j’admirais la grandeur de Dieu, son Amour pour les hommes, et je voyais que son amour ne peut pas être compris sur la terre, parce qu’il dépasse tout ce que les hommes les plus saints peuvent concevoir. Je compris bien clairement que ces Messieurs que j’appelle les Disciples faisaient partie de l’Ordre. C’étaient des hommes libres ; des jeunes gens qui, ne se sentant pas appelés au sacerdoce, voulant cependant embrasser la vie chrétienne, faire leur salut, [ils] accompagnaient les Pères dans quelques missions et travaillaient de tout leur pouvoir à leur propre sanctification et au salut des âmes. Ils étaient très saints et très zélés pour la gloire de Dieu. Ces disciples étaient auprès des malades qui ne voulaient pas se confesser, auprès des pauvres, des blessés, des réunions, des prisonniers, des sectes, etc., etc … J’en vis même qui mangeaient et buvaient avec des impies […]
Je vis donc que l’Evangile de Jésus-Christ était prêché dans toute sa pureté par toute la terre et à tous les peuples. Je vis que les Religieuses étaient occupées à toutes sortes d’œuvres spirituelles et corporelles, et s’étendaient comme les Missionnaires par toute la terre. Avec elles il y avait des femmes et des filles remplies de zèle, qui aidaient les religieuses dans leurs œuvres.
Je compris en Dieu que les Apôtres des derniers temps devaient marcher sur les traces des Apôtres de la primitive Eglise de Jésus-Christ, avec cette différence que le Supérieur général avait soin de rappeler (quand cela se pouvait faire), chaque année, les membres de l’Ordre dans la Maison centrale, pour faire une retraite de dix jours.
Je vis que notre doux Sauveur regardait les ouvriers de cet Ordre avec beaucoup de complaisance, parce qu’ils servaient le bon Dieu avec un entier et complet dévouement, sans recherche d’eux-mêmes. Etant entièrement détachés de toutes les choses de la terre, ils étaient totalement entre les mains de la Providence de Dieu, remplis de foi et de confiance en Dieu.
Je vis les âmes du Purgatoire comme en fête, pour les bienfaits qu’elles recevaient des Apôtres des derniers temps et des Religieuses; et je vis que les âmes souffrantes du Purgatoire, qui étaient délivrées ou qui avaient encore quelque chose à expier, et qui en avaient le pouvoir, priaient beaucoup, et que de nombreuses conversions se faisaient par leurs prières.
Car je vis que Dieu voulait que les Missionnaires et les Religieuses de cet Ordre missent toutes leurs prières, pénitences et bonnes œuvres entre les mains de Marie, leur première Supérieure et leur Maîtresse, pour les âmes du Purgatoire, en faveur de la conversion des pécheurs du monde entier.
Je vis et je compris que le bon Dieu voulait que cet Ordre luttât contre tous les abus qui ont amené la décadence du Clergé et de l’état religieux et la ruine de la Société chrétienne. Cet Ordre ne recevait jamais pour Missionnaires ni pour Religieuses des personnes dont les parents avaient besoin de la charité d’autrui, ou besoin de ce fils et de cette fille pour les servir. Et quand les parents de quelqu’un des membres étaient tombés dans la misère, la Communauté donnait abondamment, selon ses besoins, à cette famille. Et cela se faisait avec une grande charité.
Dans sa description plus compète de 1879, Mélanie ajoute :
Je vis que les membres de l’Ordre de la Mère de Dieu faisaient tous leurs efforts pour se dépouiller entièrement de l’esprit du siècle corrompu, s’avancer dans l’amour de Dieu et acquérir les vertus de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Ils avaient de très bas sentiments d’eux-mêmes. Ils étaient très unis entre eux, n’ayant ni ambition, ni envie, ni jalousie, ne désirant en toutes choses que de plaire à leur Divin Maître, ne désirant rien hors du Cœur de Jésus, où ils habitaient plus ou moins étroitement, selon que leur am0ur était plus pur et plus généreux. Cet amour de Jésus produisait en eux les fruits d’une grande obéissance, d’une profonde humilité et simplicité, d’une très grande mortification, d’un zèle très ardent, et d’un parfait abandon entre les mains du Divin Maître. Je vis que cet Ordre était comme le foyer de toutes les œuvres, et comme un autel perpétuel où la prière était incessante pour les divers besoins de la Sainte Eglise, pour les âmes tièdes et pour la conversion des pécheurs du monde entier.

Et elle conclut sur ce sujet :

4. Oui, malgré mon indignité, je crois avoir reçu une mission pour l’œuvre en question. Je la désire de tout mon coeur pour la gloire de Dieu et le bien des âmes ; je la désire à cause des besoins urgents de la société entière ; je la désire parce qu’elle est nécessaire pour ranimer dans le clergé l’esprit sacerdotal. Je ne puis assurer aux autres que ce qui me pousse à faire cette fondation soit de l’esprit de Dieu ; c’est à mes supérieurs à en juger ; ce que je puis assurer, c’est que moi, dans le fond de moi-même, je suis vivement poussée, et persuadée que c’est le bon Dieu qui veut cette œuvre si utile à l’Eglise et au salut des âmes. Mais si une autorité, un supérieur, un confesseur me disait de rester en paix et de ne plus penser à cela, oh ! on me ferait une charité, car je suis comme
écrasée (quoique agréablement) de la grandeur et de la sublimité de cette arche de salut, pour le monde entier ; mais je croirais pécher et manquer grandement de fidélité et d’obéissance a Dieu, si je laissais cette fondation de côté et si je ne faisais pas tous mes efforts afin qu’elle se fasse.

5. J’ai sollicité récemment de sa Grandeur, Monseigneur l’évêque de Castellammare, l’autorisation de travailler sans plus de retard à la fondation de cette œuvre, parce que tout dans le monde semble me dire que le moment est venu, arrivé. Et que je me sens puissamment poussée d’y travailler sans retard. Je me sens comme entraînée d’une manière irrésistible à hâter cette œuvre, et il me semble toujours entendre une voix inférieure qui me demande les combattants de Jésus-Christ et de sa doctrine.

Si le grain ne meurt …

A Castellammare, Mgr Petagna, évêque du lieu, autorisa Mélanie et Mère Présentation, sa compagne, ainsi que des prêtres devenus leurs voisins, à vivre la Règle. Cette décision avait été longuement mûrie ; la Règle avait été examinée favorablement par deux évêques : lui-même et Mgr Zola, et par deux théologiens, dont le secrétaire du Cardinal de Naples.
Mais peu après la mort de Maximin, Mgr Fava, troisième évêque depuis le 19 septembre 1846 arrive à Grenoble. Dans sa Lettre pastorale pour le trentième anniversaire de l’apparition, il fait la part belle aux voyants qu’ils compare aux Bergers de Noël, premiers annonciateurs de la Bonne Nouvelle : « Ces deux petits, insouciants de leur dignité d’Apôtres, descendirent avec leur troupeau au village prochain. […] Quand les anges, aux champs de la Judée, annoncèrent l’Evangile, c’est à dire la Bonne Nouvelle, n’est-ce pas à des bergers qu’ils ont parlés ? C’est la marche ordinaire du Tout Puissant ; il choisit les faibles du monde pour confondre les forts. Infirma mundi eligit Deus ut confundat fortes (1 Co 1). Daigne ce grand Dieu se servir encore une fois de ce moyen pour que nous puissions glorifier Jésus et sa Mère. Notre but, nos très chers frères, est de réveiller de plus en plus votre foi, votre espérance et votre charité en rappelant à votre attention les instructions données à La Salette, par la Sainte Vierge, dans ce discours qu’on pourrait appeler : son sermon sur la montagne. Il nous a semblé, en effet, qu’elle s’y est présentée comme Apôtre et Reine des Apôtres.

Il n’en accepte pas pour autant la Règle de vie apostolique que Mélanie affirme avoir reçu de Marie. Le pape Léon XIII le voudrait bien, lui qui reçoit Mélanie le 3 novembre 1878 et il lui demande de retourner à Grenoble pour en écrire des consolations explicatives. La voyante lui ayant fait part de l’opposition de l’évêque, le pape la confie à la Visitation de Rome. Mélanie édifie la communauté qui la reçoit, mais Mgr Fava travaille contre elle, souhaitant qu’elle reste à jamais au cloître. Le 27 mai 1879, les missionnaires de La Salette organisés selon la règle de Mgr Fava reçoivent le traditionnel «décret de louange», cependant on leur transmet aussi la Règle et les Constitutions de Mélanie pour qu’ils y puisent. Quant à la voyante, souffrante, elle a été autorisée à revenir à Castellammare.
Mgr Petagna est mort ; la fondation a perdu son protecteur : l’arche de la Miséricorde de Marie est remisée…

A suivre…




St Louis-Marie Grignion de Montfort, Le secret admirable du Très Saint Rosaire – La manière sainte de réciter le Rosaire, 45e rose

45e ROSE

[129] J’ajoute qu’il faut réciter le saint Rosaire avec modestie, c’est-à-dire, autant qu’on peut, à genoux, les mains jointes, le rosaire en mains. Si cependant on est malade, on peut le dire en son lit ; si on est en voyage, on peut le dire en marchant ; si pour quelques infirmités on ne peut être à genoux, on peut le dire debout ou assis. On peut même le réciter en travaillant, lorsqu’on ne peut pas quitter son travail, pour satisfaire aux devoirs de sa profession, car le travail manuel n’est pas toujours contraire à la prière vocale.

J’avoue que notre âme étant limitée dans son opération, quand elle est attentive au travail des mains, elle en est moins attentive aux opérations de l’esprit, telle qu’est la prière ; mais cependant, dans la nécessité, cette prière a son prix devant la sainte Vierge, qui récompense plus la bonne volonté du cœur que l’action extérieure.

[130] Je vous conseille de partager votre Rosaire en trois chapelets ou trois différents temps de la journée ; il vaut mieux le partager ainsi que de le dire tout à la fois. Si vous ne pouvez pas trouver assez de temps pour en dire le tiers de suite, dites-en une dizaine ici et une dizaine là ; vous pourrez faire en sorte, malgré toutes vos occupations et affaires, que vous ayez dit votre Rosaire tout entier avant de vous mettre au lit.

Imitez en cela la fidélité de saint François de Sales. Étant un soir fort fatigué des visites qu’il avait faites pendant la journée, et étant près de minuit, il se ressouvint qu’il lui restait quelques dizaines de son Rosaire à dire, il se mit à genoux et les récita avant de se coucher, malgré tout ce que son aumônier, qui le voyait fatigué, lui pût dire pour l’engager à remettre à dire au lendemain ce qui lui restait de prières. Imitez encore la fidélité, modestie et dévotion de ce saint  religieux, dont parlent les chroniques de saint François, qui avait coutume, avant le dîner, de réciter un chapelet avec beaucoup d’attention et de modestie … J’en ai parlé ci-devant (voir 7ème rose, n°25).

Pour lire l’introduction et consulter le plan de l’ouvrage de Grignion de Montfort, cliquer ici.




De retour : Notre Dame prend possession de Notre Dame

 

Des milliers de catholiques français ont accompagné la célèbre statue blanche de la Vierge lors d’une procession aux flambeaux pour la remettre à sa place dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, le 15 novembre dernier. La statue, connue sous le nom de « Vierge du pilier », a été retrouvée intacte après l’incendie d’avril 2019 (photo ci-dessous).

L’archevêque de Paris, Mgr Laurent Ulrich, a déclaré à la foule que la Vierge était « de retour chez elle » à Notre-Dame. Depuis cinq ans, elle s’est réfugiée dans l’église Saint-Germain l’Auxerrois.

La statue utilisée lors de la procession était une réplique, mais l’archevêque Ulrich a béni la vraie statue dans la cathédrale. La procession était le dernier événement diocésain avant la réouverture de la cathédrale le 7 décembre.

Source : https://gloria.tv/post/aQH9zFY2Xu1H1MBf3qe2jMCtd

 

 




Message de Marie à Medjugorje 25 novembre 2024

« Chers enfant,

En ce temps de grâce de l’attente, je désire vous appeler à la prière ; que l’Avent soit prière familiale.

De façon particulière, petits enfants que j’embrasse tendrement, je vous encourage à la prière pour la paix dans le monde, afin que la paix prévale sur l’état de trouble et sur la haine.

Merci d’avoir répondu à mon appel. »




La vraie sainteté commence par l’humilité

« Dieu ne peut tromper une espérance si remplie d’humilité ! »

Sainte Thérèse de Lisieux, Manuscrit A

Quand, au Carmel de Lisieux, la lumineuse Mère Geneviève est au seuil du grand départ, toutes les sœurs sont bouleversées et la considèrent comme une sainte… si bien que toutes désirent, à l’avenir, avoir une relique ! Thérèse, elle, aura un trésor bien plus précieux car, la nuit d’après son départ au Ciel, Mère Geneviève la visite à travers un rêve en lui affirmant par trois fois : « A vous, je laisse mon cœur[1] ! »

Il faut ici écouter le récit lumineux de Thérèse pour saisir toute la puissance d’une espérance fondée sur l’humilité qui, seule, ouvre la porte du Ciel :

« Au moment même de la naissance au Ciel de notre Sainte Mère Geneviève, ma disposition intérieure a changé… en un clin d’œil, je me suis sentie remplie d’une joie et d’une ferveur indicibles, c’était comme si Mère Geneviève m’avait donné une partie de la félicité dont elle jouissait car je suis bien persuadée qu’elle est allée droit au Ciel…

Pendant sa vie, je lui dis un jour : « O ma Mère ! vous n’irez pas en purgatoire !… « Je l’espère » me répondit-elle avec douceur… Ah ! bien sûr que le Bon Dieu n’a pu tromper une espérance si remplie d’humilité[2]… »

Ce témoignage devrait nous interroger sur « le sens de la fin de vie » quand la société actuelle veut la manipuler jusqu’à la terrible décision de l’arrêter… alors que si chaque personne humaine était accompagnée dans la prière du Rosaire de la Vierge, les sacrements de la paix et l’attention d’amour, la fin de vie serait un ultime passage vers la vraie vie !

Dans le monde clos du matérialisme athée, il faudrait au moins laisser monter en nos cœurs le « cri » de Rimbaud le poète : « La vraie vie est absente ! » Oui, absente, car la vraie vie est ailleurs, et en même temps si proche, cachée au fond de nous… Le grand Saint Augustin, doué d’une si remarquable intelligence, a longtemps été aveuglé par l’orgueil de son péché et de ses réussites extérieures ! Et un jour, il a fini par ouvrir la porte de l’humilité et il a découvert une Présence, cachée à l’intérieur… Dieu l’attendait depuis toujours, avec une infinie patience ! A travers ses « Confessions », Augustin en témoigne en un style unique qui traverse les siècles :

« Tard je vous ai aimée, Beauté si ancienne et si nouvelle, tard je vous ai aimée. C’est que vous étiez au-dedans de moi, et, moi, j’étais en dehors de moi ! Et c’est là que je vous cherchais ; ma laideur se jetait sur tout ce que vous avez fait de beau. Vous étiez avec moi et je n’étais pas avec vous. Ce qui loin de vous me retenait, c’étaient ces choses qui ne seraient pas, si elles n’étaient en vous…

Vous m’avez appelé, vous avez crié, et vous êtes venu à bout de ma surdité ; vous avez étincelé, et votre splendeur a mis en fuite ma cécité ; vous avez répandu votre parfum… et je soupire après vous… vous m’avez touché, et je brûle du désir de votre paix… Quand je vous serai attaché de tout mon être, il n’y aura désormais nulle part pour moi de douleur et de fatigues ; ma vie, toute pleine de vous, sera alors la véritable vie[3]… »

Ainsi, que nous soyons croyants ou pas, la question majeure qui doit traverser nos vies semble la suivante : Avons-nous « vraiment » découvert le sens ultime de notre existence ? Et si Dieu est là, caché mais si présent, ne doit-il pas être Celui qui passionne chaque instant de ma vie ? Les Saints et les Saintes sont « tombés » amoureux de Jésus et, dans leur vie, rien n’a plus été comme avant : une passion enflammée par l’Esprit s’est emparée de leurs cœurs et les a emportés vers la folie de la Croix… Dans le Cœur ouvert du Sauveur, ils sont nés à un amour universel où « chaque instant est devenu précieux » pour le salut de tous !

Cela peut nous paraître fou et hors de la vie actuelle ? Et pourtant, rien n’est plus fou que la folie de l’Amour de Dieu sur la Croix… Depuis plus de 2000 ans, les Saintes et les Saints connus ou cachés ne s’y sont pas trompés et se sont laissés « emporter » dans la folie sublime de ce mystère ; à commencer par celle qui se veut la plus petite : « Thérèse » !  Qui est devenue « la plus grande Sainte des temps modernes[4] » :

« O Jésus, laisse-moi te dire que ton amour va jusqu’à la folie… Comment veux-tu devant cette Folie, que mon cœur ne s’élance pas vers toi ? Comment ma confiance aurait-elle des bornes… Ah ! pour toi, je le sais, les Saints ont fait aussi des folies, ils ont fait de grandes choses…

Jésus, je suis trop petite pour faire de grandes choses… et ma folie à moi, c’est d’espérer[5] ! »

Quand on a été un peu éveillé par ce cri de la sainteté qui résonne dans les siècles… on a tout compris ! Et l’on ne cherche plus « le sens de sa vie » : il est là, devant nos yeux…

 

+M Mickaël

 

[1] Œuvres complètes, Manuscrit A, Cerf-DDB 1992, p.203.

[2] Manuscrit A, op.cit., p.202.

[3] Saint Augustin, Les Confessions, Garnier-Flammarion 1964, Chapitre 17 et 18.

[4] Expression du Pape Saint Pie X.

[5] Œuvres complètes, Manuscrit B, p. 231.




La Salette : réflexions sur l’apparition

Le danger de mort de l’apostasie

On a beaucoup écrit sur la Salette. Suivons Claudel sur la voie du  » SYMBOLISME DE LA SALETTE  » :
« On est obligé de l’avouer : le message de la Salette laisse à première vue décontenancé. Quoi ! la Mère de Dieu a quelque chose de si important à nous dire, il s’est passé chez son peuple quelque chose de si intolérable, qu’il lui faut elle-même se déranger au mépris de la nature, pour nous donner avertissement. Elle parle, et de quoi s’agit-il ? De jurons de charretiers qui ne savent ce qu’ils disent, d’infractions à des lois disciplinaires qui n’entraînent pas une perversion profonde de l’âme.Il faut qu’il y ait eu autre chose. – Notons d’abord que la gravité d’une offense s’évalue non pas seulement sur l’intention de celui qui la commet ni sur le dommage causé mais sur la qualité de la personne à l’égard de qui elle a été commise. Or, que signifient ces blasphèmes, cet oubli des commandements de l’Eglise, sinon les signes appropriés à des intelligences rustiques, de la grande apostasie du XIXème siècle, qui des couches supérieures de la Sorbonne en gagne les bases profonde, et qui peut se formuler ainsi : tout s’arrange très bien sans le bon Dieu. »
A travers les offenses que le peuple des fils inflige à son Père : à son Nom, insulté sur les routes ou dans les champs, à son Jour consacré dès la Genèse, et au sacrifice du Fils unique commémoré parmi de nouvelles railleries, tandis qu’on tourne le dos à la pénitence liturgique, Marie pleure sur la déchristianisation de tout « son peuple »: sur l’endurcissement de cœur du peuple élu et ses conséquences inaperçues. A cette Eglise oublieuse de ses grâces et promesses, comme les Prophètes à Israël infidèle, la Dame montre du doigt les calamités qui en résultent -révolte de la nature en retour de celle de l’homme- . Avec Moïse elle voudrait pourtant lui donner, si on se convertissait, l’abondance de la Terre promise. Pressée par la tyrannie du péché bien que fondue dans la lumière divine, la Vierge (couronnée de roses aux couleurs françaises) pleure sur son peuple comme Jésus sur Jérusalem ou Lazare (Jn 11,36), et les chrétiens peuvent dire d’elle comme de son Fils :
« voyez comme elle nous aime ! » Son amour maternel nous porte dans son coeur : la peine qu’elle se donne pour nous est incessante, la miséricorde divine est infatigable et inouïe chez elle.
Enfin, à l’heure où se trament l’athéisme et les révolutions -La Salette est à son berceau, Fatima sera à son explosion-, avant d’être emportée de son poste de vigie au centre de l’Europe, sur le sommet où le Père guette par elle le retour des fils perdus, la Vierge fixe les yeux vers l’Orient, du côté de Rome et de son nouveau Pontife. (Mélanie a précisé de quel côté Marie était tournée quand elle s’est élevée pour disparaitre, et c’était vers Rome).
La mort spirituelle des chrétiens retournant au paganisme et vivant comme des bêtes (« comme des chiens »), c’est donc la première et triste nouvelle de Marie : nouveau Calvaire de ses autres fils. Une vraie mère ne peut davantage cacher ses larmes, qu’omettre d’interpeller vivement ses enfants. S’ils ignorent le danger ou s’ils le méprisent, ne sont-ils pas davantage en péril ? Un des premiers rôles de l’Esprit-Saint, médecin qui soigne, redresse, fortifie, guérit, est de diagnostiquer la maladie : le péché est la pire (cf. Jn 5, 14). Jean Paul Il a rappelé la force et l’urgence chrétienne d’une telle catéchèse de l’Esprit par l’encyclique « DOMINUM ET VIVIFICANTEM » (N » 27). Ce procès du mal radical est le propre de l’Esprit divin, qui apprend à l’homme ce qui
dépasse son expérience. L’Esprit-Saint est aussi apte à lui donner un nom que le voyant a signaler l’obstacle à l’aveugle (cf.Lc 6, 39).
La dénonciation du péché est une tâche cruciale du prophète, dont les mots évoquent l’absolue négativité. Dans l’Ecriture, les critiques du mal sont des diatribes. L’idolâtre se prostitue (1 ch. 5, 25; Ap 2, 20 … ), l’impie est une gueule dévorante, et l’hypocrite, une pourriture ou une vipère. Quand les mots ne suffisent pas, on a recours aux actes : Elie foudroie ses ennemis, Mattathias fond sur le renégat (2 M 2, 25) et le Christ miséricordieux chasse au fouet les vendeurs du temple. Une chose est le péché par ignorance des païens ou du peuple Juif, voire, de tant de chrétiens de nom, et une autre, celui des pasteurs : eux qui sont sel de la terre et lumière du monde (Mt 5, 13-14).

Notre Réconciliatrice.

Les symptômes de l’apostasie moderne, si graves soient-ils, et les malheurs qui s’y rattachent mystérieusement ne peuvent cependant pas être la principale nouvelle de la Salette.
« Si nous sommes infidèles, Dieu reste fidèle, » (2 Tim 2,13) proclame Mgr De Bruillard : « son bras ne s’est pas raccourci, sa puissance est la même aujourd’hui que dans les siècles passés. »
C’est donc pour nous sauver qu’après les prophètes, les apôtres, les saints, et l’apparition à la sœur anonyme de la rue du Bacc, Dieu envoie publiquement, au moins devant deux (La Salette) ou trois (Fatima) témoins , la Mère de son Fils. Les Bergers de La Salette évoqueraient-ils aussi les messagers de la grande Nouvelle d’Emmaüs? A la Salette, Marie paraît sortir du silence de la longue attente : pleurant au ravin de la Sezia comme les Juifs au bord des fleuves de Babylone, elle se lève et montre les signes glorieux de sa propre compassion : intercession maternelle infinie dans la puissance divine … Puis elle gravit son chemin de croix, et s’élève enfin aux yeux des enfants, leur laissant son esprit en partage comme Elie à Elisée, et le Christ aux apôtres.

Depuis le temps que je souffre pour vous autres ! Si je veux que mon Fils ne vous abandonne pas, je suis chargée de le prier sans cesse Ne s’interpose-t-elle pas en Réconciliatrice, ne continue-t-elle pas ‘à prendre sur elle, avec son Fils, les offenses faites à Dieu ? Unie à jamais au bras du Seigneur, elle est Juge de son peuple avec Déborah, et mère comme Rachel. Et lorsque le développement du salut dans l’histoire semble compromis, elle monte sur la haute montagne comme Moïse et s’imprègne de la lumière divine, précise aux hommes le phare de la nouvelle qui les guide, boit avec David au torrent des cœurs purs, et relève la tête. Sur les pas de la reine Esther, celle qui se tient auprès du Sauveur poursuit sa plus grande intercession. Pour être soutenue par les siens (cf. Is 4, 18), elle en fait porter la nouvelle « à tout son-peuple », nouvelle qu’il n’y a qu’à accueillir, méditer, remercier : Vous aurez beau prier, beau faire, jamais vous ne pourrez récompenser la peine que j’ai prise pour vous autres.
La montagne s’étant bientôt couverte de pèlerins, à cette glorieuse souffrante, prêtres et fidèles ont donné le grand nom de « RECONCILIATRICE DES PECHEURS ». Ce vocable approuvé ne figure pas dans le message public mais résume l’intervention de Marie : « alors se fera la paix et la réconciliation de Dieu avec les hommes », prédit le secret donné à Mélanie. Plus concrètement, sous la plume de Maximin, il prédit le retour à Dieu de l’Angleterre et des autres nations avec elle.

Le langage de Marie

De même que l’Eglise garde sur sa mission une certaine discrétion, Marie s’est présentée dans la continuation des figures de la Révélation. Avec le style de la Bonne Nouvelle, elle reste humble et brève dans ses paroles fortes et riches. L’Ecriture juive est sa méthode : clef de son langage aux multiples résonances. En gloire, Marie se fait œcuménique et chère au cœur de tous ses enfants. Le message de La Salette n’est pas un nouveau titre à connaître, inscrit sur une statue quelconque. Sa portée surpasse autant les mots que ses larmes. Dans l’Ecriture, celui qui n’aime pas ne connaît pas (cf. 1 Jn 4, 8). Dans son apparition , Marie récapitule l’intercession de Moise pour son peuple à Rephidim (EX 17, 8-16) Mélanie et Maximin ont préparé les pierres où elle appuie sa perpétuelle
intercession. Mais le message évoque aussi l’évangile du premier avènement, et les paroles de l’ange du Seigneur aux bergers enveloppés de sa clarté: « N’ayez pas peur … je suis ici pour vous annoncer une grande nouvelle.. . pour tout le peuple ». (cf. Lc 2, 8-10) Nous verrons Mgr Fava convenir de ce rapprochement. La maladie des petits enfants rappelle les Saints Innocents : eux aussi sont les victimes du péchés! Depuis Pâques et la Pentecôte, l’Esprit souffle comme il veut (Jn 3, 8). Comme à Bethléem, à La Salette, Lourdes, Pontmain, Fatima, Banneux et Beauraing, Marie choisit le temple universel de la nature et les plus oubliés des hommes.
Le vrai culte n’est plus lié aux œuvres des artistes ou aux sermons tonitruants, mais à la connaissance de Dieu »en esprit et vérité » (Jn 4 , 23). Le ou les fils de Dieu ne naissent pas « du vouloir des hommes » (Jn 1, 13) : les temples nouveaux, libres de compromissions , sont élevés par Dieu dans le Christ ressuscité.

L’heure des Fils de Marie.

Une seconde partie du message de Mélanie, dédié à la vie apostolique, a inspiré les fondateurs qui firent sa rencontre en Italie. Les « apôtres des derniers temps » qu’elle désirait susciter, sur les paroles de sa Dame, étonnaient les autorités ignorantes d’une telle formule, celle de plusieurs saints. L’apostolat aux derniers temps avait été évoqué par Vincent Ferrier, et même par Vincent de Paul. Et le rôle que Marie devait y prendre avait été expliqué par le plus marial des Saints de l’Ecole française : le Père de Montfort. C’est lui qui invente les « apôtres des derniers temps », dans le célèbre TRAITE DE LA VRAIE DEVOTION, retrouvé quatre ans avant La Salette. Dix ans plus tôt, face aux hérésies modernes, Grégoire XVI avait exprimé son espérance en Marie : levons les yeux et les mains vers la très sainte Vierge. Seule elle a détruit toutes les hérésies ; en elle nous mettons une immense confiance, elle est même tout l’appui qui soutient notre espoir.

Le lien est étroit entre Montfort et La Salette. A la l’aube d’un monde sécularisé, il est le prophète de la divine Sagesse dont il demande à Marie le secret : celui de la Croix. Or le 19 septembre 1846, Marie se montre parée symboliquement, à la juive, des chaînes brillantes de la Sagesse, et des autres ornements préconisés par le livre de l’Ecclésiastique (Siracide, 6, 22-31 ). Quant au crucifix, vivant et plus brillant qu’elle, il est solidement attaché à son cou. Et Montfort de demander à Marie de former à la suite du Christ « des apôtres véritables des derniers temps » (Traité de la Vraie dévotion , n° 55) Dans sa « Prière embrasée » (n° 25) il compare Marie à la « Montagne sur les flancs des monts », immaculée de neige ou grasse de pâturages, où ces apôtres seront nourris et formés pour apprendre « de la bouche même de Jésus-Christ, qui y demeure toujours, l’intelligence de ses huit béatitudes. C’est sur cette montagne de Dieu qu’ils seront transfigurés avec lui comme sur le Thabor, qu’ils mourront avec lui comme sur le calvaire et qu’ils monteront au ciel avec lui comme sur la montagne des Oliviers » A l’aube de La Salette, deux doctrines et deux camp se disputent le sort de l’humanité en crise. Lorsque Karl Marx devient rédacteur du JOURNAL DU RHIN, le TRAITE DE LA VRAIE DEVOTION sort de l’ombre. En 1844, Jean Baptiste Fontaine écrit « DE LA CONNAISSANCE DE MARIE ». En 1846, année de La Salette, Marx publie une satire: LA SAINTE FAMILLE. En France naissent les « Sœurs de la Sainte Famille ». Les fondations religieuses mariales fleurissent au siècle de La Salette : les Assomptionistes du Père d’Alzon, les Maristes du bienheureux Champagnat … Trois autres fondateurs marchent encore sur les traces de Grignion de Montfort : les Pères Noailles, Chaminade et Colin. « Un f it est acquis pour nos trois fondateurs : ces derniers temps correspondent pour eux au XIXe siècle, à leur temps. [ … ] A l’action plus active de Satan en ce monde doit s’opposer [ … ] une action plus intense de Marie. Le P. Chaminade fonde ici son affirmation non sur Apocalypse 12 qui décrit la lutte entre le dragon et la Femme, mais sur Genèse 3,15-17. Il établit donc un lien entre le péché d’origine et ces derniers temps qui sont les siens. Analogiquement le P. Colin remonte, lui, à la première Eglise, celle de Jérusalem où Marie était activement présente. La présence de Marie dans l’Eglise primitive se prolonge, d’un certaine façon, dans l’Eglise des derniers temps, comme la « nouvelle Jérusalem » descendue du ciel (cf. Ap 21). Cette cité sainte est Marie. La Salette est comme un Thabor marial, une anticipation de la cité ecclésiale ou Dieu et les hommes cohabitent, réconciliés par Marie. La femme apocalyptique vêtue de soleil, enfantant dans les larmes l’Eglise de Dieu (Ap 12, 1-3), combattant à ses côtés le mal suprême du péché, apparaît empourprée du sang de l’Agneau : belle, lumineuse, resplendissante devant deux bergers comme le buisson ardent devant Moïse, l’Arche dans le Tabernacle, ou le Nouveau temple d’où coule l’eau vive.
Mère universelle du Peuple de Dieu, autant que sa parfaite figure, « en ces temps qui sont les derniers » (Hé 1 ,2), Marie enseigne à l’Eglise l’Evangile du Fils, non pas serré dans des livres, mais cloué pour ainsi dire sur son cœur, afin qu’elle le porte authentiquement, comme elle, « dans toute sa pureté, par toute la terre » (Règle, art. 22) .
Alors, dans le désert de La Salette, au coeur des Ecritures, ne serions-nous pas, après l’Exode, comme à la porte de la « terre promise », à l’aube d’une évangélisation nouvelle, universelle ? Le christianisme a déjà apporté à plusieurs peuples un certain progrès : qu’en serait-il si l’Eglise se renouvelait jusqu’à devenir véritablement, « une, sainte, et universelle » ? La demeure eschatologique aura-t-elle alors, ici-bas, une anticipation rayonnante ? Les larmes de la Mère, et des corps, et des âmes, ne trouveraient-elles pas une grande consolation ? (cf Is 25, 6-8)
Quels que soient les niveaux qu’embrasse l’Espérance, retenons le signe de la « demeure » préparée sur terre : nous avons vu comment les enfants, nos guides vers Dieu, avaient élevé une maisonnette à l’endroit de l’apparition. Quant à l’espérance mariale des trois fondateurs cités, elle a été continuée au XXème dans les fondations du Père Kolbe avec sa cité de l’immaculée, les mouvements de la Légion de Marie, des « Foccolarini » et leurs « Mariapolis », le Mouvement Sacerdotal Marial, etc.
La Salette n’est pas un hasard. L’apparition vient s’insérer en signe de ralliement d’un vaste mouvement spirituel, en icône d’un traité de théologie revitalisée , en confirmation de la mission première et dernière de la Mère De Dieu au cœur de son peuple (selon la perspective mariale de Vatican Il). Il nous reste plus qu’à apprendre de la catéchiste des fils de Dieu le secret de l’intercession et de la mission.




St Louis-Marie Grignion de Montfort, Le secret admirable du Très Saint Rosaire – La manière sainte de réciter le Rosaire, 44e rose

44e ROSE

[126] Après avoir invoqué le Saint-Esprit, pour bien réciter votre Rosaire, mettez-vous un moment en la présence de Dieu et faites les offrandes des dizaines, comme vous verrez ci-après.

Avant de commencer la dizaine, arrêtez-vous un moment, plus ou moins, selon votre loisir, pour considérer le mystère que vous célébrez par la dizaine et demandez toujours, par ce mystère et l’intercession de la sainte Vierge, une des vertus qui éclatent le plus dans ce mystère ou dont vous aurez le plus de besoin.

Prenez surtout garde aux deux fautes ordinaires que font presque tous ceux qui disent le chapelet ou le Rosaire :

La première, c’est de ne prendre aucune intention en disant leur chapelet, en sorte que, si vous leur demandez pourquoi ils disent leur chapelet, ils ne sauraient vous répondre. C’est pourquoi ayez toujours en vue, en récitant votre Rosaire, quelque grâce à demander, quelque vertu à imiter, ou quelque péché à détruire.

La seconde faute qu’on commet ordinairement en récitant le saint Rosaire, c’est de n’avoir point d’autre intention, en le commençant, que de l’avoir bientôt fini. Cela vient de ce qu’on regarde le Rosaire comme une chose onéreuse, qui pèse bien fort sur les épaules, lorsqu’on ne l’a pas dit ; surtout quand on s’en est fait un principe de conscience, ou quand on l’a reçu par pénitence et comme malgré soi.

[127] C’est une pitié de voir comment la plupart disent leur chapelet ou leur Rosaire. Ils le disent avec une précipitation étonnante et ils mangent même une partie des paroles. On ne voudrait pas faire un compliment de cette manière ridicule au dernier des hommes, et on croit que Jésus et Marie en seront honorés !… Après cela, faut-il s’étonner si les plus saintes prières de la religion chrétienne restent quasi sans aucun fruit, et si, après mille et dix mille Rosaires récités, on n’en est pas plus saint ? Arrêtez, cher confrère du Rosaire, votre précipitation naturelle, en récitant votre Rosaire, et faites quelques pauses au milieu du Pater et de l’Ave, et une plus petite après les paroles du Pater et de l’Ave que j’ai marquées par une croix ci-après.

Notre Père qui êtes aux cieux + votre nom soit sanctifié + votre règne arrive + votre volonté soit faite + en la terre comme au ciel +. Donnez-nous aujourd’hui + notre pain quotidien + et nous pardonnez nos offenses + comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés + et ne nous laissez point tomber dans la tentation + mais délivrez- nous du mal. Ainsi soit-il +.

Je vous salue, Marie, pleine de grâce + le Seigneur est avec vous + vous êtes bénie entre toutes les femmes + et béni est le fruit de votre ventre, Jésus + Sainte Marie, Mère de Dieu ~ priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant + et à l’heure de notre mort. Ainsi soit-il +.

Vous aurez d’abord de la peine à faire ces médiantes, par la mauvaise habitude que vous avez de prier à la hâte; mais aussi une dizaine dite ainsi posément vous sera plus méritoire que des milliers de Rosaires récités à la hâte, sans réfléchir ni s’arrêter.

[128] Le bienheureux Alain de la Roche et d’autres auteurs, entre autres Bellarmin, racontent qu’un bon prêtre conseilla à trois pénitentes qu’il avait, et qui étaient toutes trois sœurs, de réciter tous les jours dévotement le Rosaire, pendant un an, sans y manquer, pour former un bel habillement de gloire à la sainte Vierge, et que c’était un secret qu’il avait eu du ciel. Toutes les trois sœurs le dirent pendant un an. Le jour de la Purification, sur le soir, lorsqu’elles étaient couchées, la sainte Vierge, accompagnée de sainte Catherine et de sainte Agnès, entra dans leur chambre, revêtue d’un habit tout brillant de lumière, sur lequel il y avait de tous côtés écrit en lettres d’or : Ave Maria gratia plena. La Reine des cieux approcha du lit de l’ainée des sœurs et lui dit : « Je vous salue, ma fille, qui m’avez si souvent et si bien saluée. Je viens vous remercier des beaux habits que vous m’avez faits. »

Les deux saintes vierges qui l’accompagnaient la remercièrent aussi et toutes trois disparurent.

Une heure après, la sainte Vierge, avec ses deux compagnes, vint encore dans la chambre, habillée d’un habit vert, mais sans or et sans lumière, approcha du lit de la seconde sœur, la remercia de cet habit qu’elle lui avait fait, en disant son Rosaire. Mais comme cette seconde sœur avait vu la sainte Vierge apparaître à sa sœur ainée avec beaucoup plus de brillant, elle lui en demanda la raison. « C’est, lui répondit Marie, qu’elle m’a fait de plus beaux habits, en disant mieux son Rosaire que toi. »

Environ une heure après, la sainte Vierge apparut une troisième fois à la plus jeune des sœurs, habillée d’un haillon sale et déchiré et lui dit : « O fille, vous m’avez ainsi habillée, je vous en remercie. » La jeune fille, couverte de confusion, s’écria : « Et quoi ! ma maitresse, je vous ai si mal habillée, je vous en demande pardon. Je vous demande du temps pour faire un plus bel habit, en récitant mieux mon Rosaire. »

La vision ayant disparu et la jeune sœur fort affligée ayant dit à leur confesseur tout ce qui s’était passé, il les anima à dire pendant un an leur Rosaire avec plus de perfection que jamais, ce qu’elles firent. Au bout de l’année, le jour même de la Purification, la sainte Vierge, accompagnée encore de sainte Catherine et de sainte Agnès qui portaient des couronnes, et habillée d’un habit merveilleux, leur apparut sur le soir et leur dit: « Soyez assurées, mes filles, du royaume des cieux, vous y entrerez demain avec grande allégresse. » A quoi, toutes trois répondirent : «  Notre cœur est préparé, notre chère Maitresse, notre cœur est préparé. » La vision disparut. Cette même nuit il leur prit mal, elles envoyèrent chercher leur confesseur, reçurent les derniers sacrements et après avoir remercié leur confesseur de la sainte pratique qu’il leur avait enseignée.

Après complies, la sainte Vierge leur apparut encore accompagnée d’un grand nombre de vierges, fit revêtir les trois sœurs de robes blanches, après quoi, elles marchèrent toutes trois pendant que les anges chantaient : «  Venez, épouses de Jésus-Christ, recevez les couronnes qui vous sont préparées dans l’éternité. »

Apprenez plusieurs vérités de cette histoire : 1° combien il est important d’avoir de bons directeurs qui inspirent de saintes pratiques de piété et particulièrement le saint Rosaire ; 2° combien il est important de réciter le Rosaire avec attention et dévotion ; 3° combien la sainte Vierge est bénigne et miséricordieuse envers ceux qui se repentent du passé et proposent de mieux faire ; 4° combien elle est libérale à récompenser pendant la vie, à la mort et dans l’éternité, les petits services qu’on lui rend avec fidélité.

Pour lire l’introduction et consulter le plan de l’ouvrage de Grignion de Montfort, cliquer ici.




Messages donnés à Luz de Maria, octobre 2024

MESSAGE DE NOTRE SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST
À LUZ DE MARIA
27 OCTOBRE 2024

Enfants bien-aimés de Mon Cœur,

JE VOUS AIME DE MON AMOUR ÉTERNEL.
VOUS ÊTES LA PRUNELLE DE MES YEUX (cf. Ps. 17, 8-10), JE VOUS AIME TOUS.

Chers enfants bien-aimés, Je vous offre Mon Cœur d’où J’émanerai Ma Divine Miséricorde vers ceux qui veulent entrer et boire Mon Pardon et Ma Miséricorde afin de parvenir à goûter au Banquet Éternel.

Enfants bien-aimés, cette génération a été détournée vers d’autres chemins qui ne sont pas Ma Voie. Mon Chemin est un, il n’a pas de raccourcis et vous le savez.

Je vous appelle à la conversion, Mes enfants, à un changement de vie convaincant ; sinon, vous n’êtes pas authentiques. Vous ne pouvez pas tolérer en vous les vices de l’ego humain mal utilisé, vous ne pouvez pas tolérer en vous le détachement que vous avez envers Moi et dire que vous êtes Mes enfants.

En ce moment, vous devez avoir l’intention ferme de changer en termes de vos œuvres et actions personnelles ; autrement, vous ne serez pas aimés par vos frères et sœurs – au contraire, vous serez méprisés et évités. Celui qui ne témoigne pas du fait que Je demeure en lui amènera Mes enfants à s’éloigner de Moi.

En ce moment de paix mondiale apparente, vous devez être témoins de Mon Amour et être plus proches de Moi que du monde, plus proches de Moi que de l’ego capricieux qui vous amène à désirer et à exiger les premières places (cf. Lc. 14, 7-11).

En ce moment, tant d’âmes victimes sont en train de se donner pour l’humanité et pour le changement de ceux qui Me lisent ou M’écoutent et prennent Mes Paroles à la légère ou pensent qu’elles sont destinées à d’autres de Mes enfants. Chacune de Mes Paroles est pour chacun de vous personnellement. Vous portez encore les haillons du temps où vous ne me connaissiez pas et maintenant vous me connaissez, mais en même temps vous ne me connaissez pas. Les haillons que vous portez sont fétides et font que vos frères et sœurs ne veulent ni vous écouter ni vous suivre.

J’ai donné un trésor à chacun de Mes enfants, chacun sait ce qu’il est en train de faire de ce trésor. Certains le gardent et le font grandir avec leurs œuvres et leurs actions accomplies dans Mon Amour. Vous devez faire grandir ce trésor en travaillant et en agissant dans la Charité née de Mon Amour, dans l’Espérance née de Mon Amour, placer votre Foi en Moi et le faire grandir. D’autres de Mes enfants gaspillent le trésor, se plaignent de tout et méprisent ce trésor au profit d’une vie mondaine.

Petits enfants, vous n’avez aucune idée de la douleur que me causent ces enfants qui renoncent à tout ce que Je leur ai donné, à tout ce que Je leur ai confié et en ce moment si proche des événements, ils sont tentés par le Diable et ses sbires et tombent du fait de porter avec eux un ego qui ne leur permet pas de marcher ni de regarder d’un côté ou de l’autre. Il ne leur permet pas de se voir à cause de ce gonflement qu’ils ont.

J’insiste tellement sur l’humilité, mais il y en a si peu qui la possèdent, qui gardent Ma Loi et croient vraiment. Il y en a si peu qui pratiquent la charité envers leurs frères et sœurs, qui ne donnent pas continuellement du fiel à leurs frères et sœurs, en regardant leur prochain comme une chose sans valeur.

Mes petits enfants, vous devez réfléchir à ces paroles…

ET FACE AUX CŒURS DE PIERRE, PRIEZ ET CONFIEZ-LES-MOI,
JE VAIS LES CISELER FORTEMENT POUR QU’ILS SE VOIENT
ET NE SE TROMPENT PLUS.

Enfants bien-aimés de Mon Cœur,

Vous devez changer votre comportement de toute une vie, vous devez vous élever et atteindre les sommets face à ce moment où le Diable a commandé à ses sbires de harceler Mes enfants pour les faire tomber.

S’IL Y A UN MOMENT DANS L’HISTOIRE DE L’HUMANITÉ OÙ VOUS DEVEZ RESTER À CÔTÉ DE MOI, DE MA TRÈS SAINTE MÈRE, DE SAINTS AUXQUELS VOUS AVEZ UNE DÉVOTION, DE MES ARCHANGES ET LÉGIONS D’ANGES, C’EST CE MOMENT ; PAS UN AUTRE, NI AVANT NI APRÈS, C’EST CE MOMENT.

Mes petits enfants, l’obscurité envahira la Terre. Combien d’entre vous se sentiront fous de ne pas avoir de moyen de communication, de ne pas avoir la technologie comme en ce moment !

Ma Lumière viendra et en vous fournissant Ma Lumière, vos yeux verront ce que d’autres de Mes enfants ne verront pas, aussi longtemps que vous serez en train de lutter pour vivre dans l’obéissance à Mes Demandes et de la Main de Ma Mère bien-aimée.

Les humbles de cœur (cf. Phil. 2,3 ; Col. 3, 12) recevront des Grâces de Ma part ; vos Anges Gardiens vous aideront. N’ayez pas peur, vous n’êtes pas seuls.

Mes Bien-Aimés, les éléments seront altérés par le radiation qu’ils reçoivent de l’espace, particulièrement du soleil, et ils attaqueront davantage Mes enfants.

Comme vous êtes vulnérables et avec quelle arrogance vous me confrontez, en promouvant une lutte des plus acharnées entre le bien et le mal (cf. Eph. 6,10-13). Plus qu’une guerre entre nations, il s’agit d’une forte guerre spirituelle qui ne prendra fin que lorsque vous passerez par le creuset auquel le Diable vous soumettra.

En ce moment, le manque de foi chez Mes enfants les a amenés à croire que Je ne suis pas présent dans la Sainte Eucharistie.

Petits enfants, vous avez besoin de vous approvisionner en Ma Parole, d’entrer en Moi et de vous approvisionner en nourriture, pour ne pas sortir de chez vous face à la situation chaotique chez ceux qui n’ont pas voulu m’écouter.

Priez, Mes enfants, priez : Je suis présent dans la Sainte Eucharistie, même si vous n’y croyez pas. Vous verrez des miracles dans les mains de Mes Prêtres.

Priez, Mes enfants, priez, l’humanité est dans un état convulsif ; Mes enfants du Moyen-Orient sombrent dans des attaques violentes. Israël attaque et de plus en plus de pays entreront en action. Le Moyen-Orient brûle.

Priez, Mes enfants, la Corée du Nord entre en action contre l’Ukraine et Mes enfants d’Ukraine souffriront plus qu’avant.

Priez, petits enfants, les présidents européens souffriront à cause de la guerre, plus rien ne sera comme avant.

Priez, Mes enfants, priez, l’incertitude grandit à cause d’une foi affaiblie de l’intérieur.

JE SUIS AVEC VOUS JUSQU’À LA FIN (cf. Mt. 28, 18-20), JE NE VOUS ABANDONNERAI PAS.

MES ENFANTS NE DEVRAIENT PAS AVOIR PEUR ; CONTINUEZ SUR LE CHEMIN DU SALUT ÉTERNEL, JE VOUS AIDERAI CONTINUELLEMENT.

VOUS N’ÊTES PAS SEULS ET VOUS DEVEZ LE COMPRENDRE.

En ce temps de guerre, vous recevrez davantage d’Aide Divine ; continuez avec foi afin que rien ne vous éloigne de Moi.

Sachez que sans Moi vous n’êtes rien (cf. Jn. 15, 5), Mon Amour ne change pas comme celui de l’être humain. Je suis présent devant vous ; vous n’êtes pas seuls, croyez en votre Seigneur et votre Dieu, croyez et Mon Aide sera donnée à ceux qui en ont besoin, mais vous devez croire en Moi.

L’amour doit rester actif chez Mes enfants, la fraternité ne doit pas disparaître, au contraire, elle doit grandir pour que les envoyés du Malin n’abattent pas les murailles.

J’ORDONNE À MES ENFANTS D’ÊTRE LUMIÈRE AU SEIN DE
CETTE HUMANITÉ DE TÉNÈBRES…JE VOUS ORDONNE DE PRENDRE MA PAROLE AU SÉRIEUX ; LE RIDEAU DE LA GUERRE MONDIALE S’OUVRE ET VOUS DEVEZ RESTER PRÉPARÉS, SURTOUT DANS L’ESPRIT.

Soyez humbles, ne soyez pas arrogants.
Soyez charitables, ne soyez pas avares.
Soyez unis, n’agissez pas individuellement.
Accomplissez la mission que J’ai confiée à chacun de vous.
Soyez espoir et lumière pour vos frères et sœurs.

Petits enfants bien-aimés, ne gardez pas de ressentiment dans vos cœurs, tout ce que Je vous ai promis viendra à Mes enfants. Restez attentifs, soyez amour et attendez que tout se réalise.

Je vous aime, Je vous protège et chacun de Mes enfants doit coopérer en étant amour, en maintenant la paix chez Mon Peuple, afin qu’il ne soit pas vaincu par le Diable.

Soyez Mon Amour même et respectez Ma Présence réelle dans la Sainte Eucharistie.

Je vous bénis de tout Mon Amour.

Votre Seigneur et Roi Jésus-Christ.

MESSAGE DE SAINT MICHEL ARCHANGE
À LUZ DE MARIA
21 OCTOBRE 2024

Enfants de Notre Roi et Seigneur Jésus-Christ,

JE VIENS AU NOM DE LA TRÈS SAINTE TRINITÉ VOUS APPORTER
LA PAROLE DIVINE.

EN TANT QUE CHEF DES ARMÉES CÉLESTES, NOUS SOMMES EN TRAIN DE COMBATTRE L’OPPRESSEUR MALÉFIQUE DES ÂMES.

Les êtres humains ne sont pas conscients de notre vaillant combat contre le mal ni de notre protection constante envers chacun d’entre vous.

TOUS SONT SÉRIEUSEMENT TENTÉS PAR LE DIABLE ET SES LÉGIONS (II Pierre 2, 9) de s’éloigner de la Très Sainte Trinité et de Notre Reine et Mère et de leurs engagements envers la Maison du Père, sans méditer sur le fait que vous êtes proches du moment de l’Avertissement et que vous vous examinerez en subissant une douleur impensable pour avoir commis des actes contraires à la Volonté Divine, pour avoir désobéi et avoir donné la première place à l’ego. Vous vous lamenterez sur la mesure dans laquelle vous avez donné la préférence au monde et non à la Très Sainte Trinité.

Vous résistez à la tentation (cf. Jacques 1, 12-17 ; I Cor. 10, 13) avec la Nourriture Eucharistique, la prière et l’humilité, mais d’autres parmi vous ne résistent pas à la tentation et tombent lorsque le Diable touche leur point le plus faible que possède n’importe quel être humain ; en tombant, ils donnent le triomphe au Diable. Je vous appelle à vous unir pour former un mur de protection afin que le Diable ne puisse pas vous amener à rester par terre.

Enfants de Notre Roi et Seigneur Jésus-Christ :

VOUS NE COMPRENEZ PAS QUE VOUS VOUS TROUVEZ AU MOMENT OÙ SE DÉROULE L’ACCOMPLISSEMENT DES RÉVÉLATIONS ANNONCÉES. CERTAINES SERONT ATTÉNUÉES PAR L’OFFRANDE DE VOUS-MÊMES, D’AUTRES NE SONT PAS CONDITIONNÉES À LA RÉPONSE DE L’HOMME, PUISQUE C’EST L’HOMME LUI-MÊME QUI EST LA CAUSE DE LA DOULEUR DE L’HUMANITÉ.

Les familles sont attaquées par le Diable : le manque de foi est un déclencheur dans les familles, tout comme la désobéissance et l’ego dont vous êtes la proie ; la même vanité s’empare de vous, vous empêchant de penser au moment présent et le futur arrivera comme un voleur dans la nuit.

Enfants de Notre Roi et Seigneur Jésus-Christ,

L’eau continue à avancer, devenant un fléau partout où elle arrive, attirant de grandes souffrances avec beaucoup de douleur. Les tremblements de terre annoncés arriveront les uns après les autres. Je vous appelle à ne pas désespérer, vous êtes protégés par Ordre Divin.

Il faut que vous vous prépariez au moment de la panne, il est urgent que vous le fassiez comme il se doit : le soleil menace la terre. Le fléau de la guerre est inévitable ; elle avance en se cachant et sautera silencieusement d’un instant à l’autre comme un géant sans qu’on s’y attende. Elle provoquera une grande douleur en traversant l’océan.

Enfants de Notre Roi et Seigneur Jésus-Christ, criez vers Notre Reine et Mère, elle est devant vous pour que vous lui donniez la main.

Priez, enfants de Notre Roi et Seigneur Jésus-Christ, priez : la maladie est arrivée et progresse.

Priez, enfants de Notre Roi et Seigneur Jésus-Christ, priez pour toute l’humanité, elle en a besoin.

Priez, enfants de Notre Roi et Seigneur Jésus-Christ, priez : adorez Notre Roi et Seigneur Jésus-Christ, adorez-le en esprit et en vérité, Il est le Roi de Gloire, devant Lui tout genou fléchira.

Priez, enfants de Notre Roi et Seigneur Jésus-Christ, soyez plus croyants à chaque instant, plus spirituels et moins du monde.

Priez, enfants de Notre Roi et Seigneur Jésus-Christ, priez, gardez la foi, notre protection continue envers chaque personne ; gardez votre cœur pur, soyez des créatures de bien et intensifiez la lumière de l’Esprit Divin en vous. Quand il n’y aura pas de lumière créée par l’homme, vous pourrez avoir la Lumière Divine. Gardez la paix.

Enfants de Notre Reine et Mère, restez dans la prière (cf. Eph. 6, 17-18 ; I Thes. 5, 16-18), dans la réparation et l’unité.

Enfants de Notre Roi et Seigneur Jésus-Christ, « adorez-le en esprit et en vérité ».

Je vous bénis.

Saint Michel Archange

MESSAGE DE LA TRÈS SAINTE VIERGE MARIE
À LUZ DE MARIA
18 OCTOBRE 2024

Chers enfants bien-aimés de Mon Cœur Immaculé, recevez Ma Bénédiction.

VOUS CONTINUEZ DE VIVRE EN DEHORS DE LA RÉALITÉ VERS LAQUELLE VOUS VOUS DIRIGEZ…

VOUS AVEZ RENVOYÉ LE DISCERNEMENT LOIN DE VOUS EN RECHERCHANT LE CONFORT…

La prière est nécessaire, Mes enfants (cf. Mt. 26, 41 ; Mc. 11, 24-26 ; I Thes. 5, 16-18), la prière est une bénédiction pour chacun de vous. La prière nourrit votre spiritualité ; dans la prière, vous rencontrez Mon Divin Fils, les Archanges, les Anges, les Saints envers lesquels vous avez une dévotion.

Est-ce que vous aspirez à une nouvelle vie ?
Sans l’aide de la prière, il vous sera plus difficile de trouver le chemin de cette nouvelle vie nécessaire pour renforcer une foi ferme et forte. Celui qui ne prie pas voit que son chemin personnel est plus difficile. Le cœur dur et impénétrable s’adoucit par la prière et la Sainte Eucharistie.

PETITS ENFANTS, RÉVEILLEZ-VOUS FACE À LA RÉALITÉ DANS LAQUELLE VOUS VIVEZ !

L’ombre de la guerre est en train de s’étendre sur davantage de pays ; il y a ceux qui choisissent leur camp et décident de soutenir tel ou tel pays parmi ceux qui sont en conflit.

Enfants bien-aimés de Mon Cœur Immaculé :

Il est important que vous sachiez clairement que notre Ange de la Paix bien-aimé est le secours que la Très Sainte Trinité envoie à cette génération dans le moment le plus critique pour l’humanité, comme aide et défenseur de la Parole de Mon Divin Fils contre l’Antéchrist et ses tentacules.

NOTRE CHER ANGE DE LA PAIX BIEN-AIMÉ EST UN JEUNE HOMME QUI VAINCRA L’ANTÉCHRIST, qui attire les êtres humains qui déforment la Parole de la Sainte Écriture. L’Ange de la Paix est protégé par les Légions Angéliques sous le commandement de Saint Michel Archange et de Moi, sa Mère.

NOTRE CHER ANGE DE LA PAIX BIEN-AIMÉ VIVRA À CÔTÉ DE VOUS, ENFANTS DE MON CŒUR IMMACULÉ.

NOTRE CHER ANGE DE LA PAIX BIEN-AIMÉ VIENDRA À LA PLUPART DES ÊTRES HUMAINS QUI AURONT BESOIN DE LUI.

Cette génération est contaminée par l’égoïsme, le mal, la colère, l’incrédulité, à tel point qu’ils ne croient pas à la « Révélation Divine » à cause de l’ego tellement exalté qu’ils ont, ils se sentent supérieurs à Mon Divin Fils. J’en suis affligée : Je vous aime, vous êtes Mes enfants ; pour cette raison, Je vous appelle à la prière, à la repentance, au respect de la Loi de Dieu et à pratiquer les Sacrements et d’autres moyens d’élever l’esprit de Mes enfants vers Mon Divin Fils.

Bien-aimé de Mon Divin Fils, le soleil  n’aura plus une telle affinité avec la Terre. Il lancera sa chaleur si fortement vers la Terre que vous vivrez à nouveau sans communications, sans électricité, sans les commodités de ce moment. Ce n’est pas loin dans le temps, alors préparez-vous ; nous vous l’avons demandé à l’avance. Ayez de quoi vous éclairer et pour préparer à manger, notamment pour les mineurs et les personnes âgées.

Restez vigilants !
Parlez à ceux qui ne connaissent rien au sujet de la guerre, parlez-leur des ténèbres qui viendront à la Terre, alertez vos frères et sœurs sans entrer dans la discorde.

Priez, enfants de Mon Cœur Immaculé, priez, cette génération saura ce que veut dire vivre dans l’obscurité…

…mais en même temps vous connaîtrez l’Envoyé de Mon Divin Fils, notre cher Ange de Paix bien-aimé, en qui tout le monde ne croira pas et qui sera méprisé. Les personnes qui prient sauront pourtant le reconnaître et après un moment difficile, Il sera accueilli et marchera vers ses frères et sœurs qui auront besoin de Lui.

Priez, enfants de Mon Cœur Immaculé, priez : vous souffrirez encore à cause du vent et de l’eau. Soyez dévoués à la prière du Saint Trisagion, c’est très important.

Priez, enfants de Mon Cœur Immaculé, priez les uns pour les autres, priez avec votre cœur.

Priez, enfants de Mon Cœur Immaculé, priez pour ceux qui devront rester aux côtés de notre cher Ange de la Paix bien-aimé.

Priez, enfants de Mon Cœur Immaculé, priez pour que l’ignorance ne s’empare pas de Mes enfants.

Je vous bénis, Je vous porte dans Mon Cœur. Adorez Mon Divin Fils ! (cf. Jn. 4, 23-24).

Maman Marie

MESSAGE DE LA TRÈS SAINTE VIERGE MARIE
À LUZ DE MARIA
14 OCTOBRE 2024

Enfants bien-aimés de Mon Cœur Immaculé :

RECEVEZ MA BÉNÉDICTION MATERNELLE. VOUS ÊTES MES ENFANTS BIEN-AIMÉS, ENFANTS DE MON CŒUR IMMACULÉ.

Vous êtes convoqués à prier en ce moment qui secoue l’humanité.

La prière du Saint Rosaire est protection, aide, secours et liberté pour Mes enfants. Le Diable a peur de la prière du Saint Rosaire et s’enfuit avec horreur, si Mes enfants sont dans l’état spirituel approprié. Enfants, rappelez-vous que vous devez rester en état de grâce, en progressant dans la conversion personnelle.

Bien-aimés de Mon Cœur Immaculé, chaque instant est une opportunité pour vous de combattre le mal et d’en sortir victorieux. Mon Divin Fils est miséricordieux : ce sont vous, Mes enfants, qui abusez de la Divine Miséricorde (Cf. Héb. 4, 16 ; Éph. 2, 4-5 ; Tite 3, 5).

Mes enfants, les instruments pour faire connaître la Volonté Divine en ce moment sont persécutés pour avoir fait connaître à l’avance les événements que vous vivez et ceux auxquels vous serez confrontés. L’humanité ne tient qu’à un fil, enfants de Mon Divin Fils.

LA TERRE A ÉTÉ MENACÉE PAR DES ASTÉROÏDES, DES MÉTÉORITES OU DES COMÈTES ET AUTRES OBJETS VENUS DE L’ESPACE ET L’HOMME LES A LOCALISÉS. IL EXISTE UN ASTÉROÏDE QUI, SANS QU’ON L’ATTENDE, APPARAÎTRA AVEC UNE TRAJECTOIRE VERS LA TERRE : C’EST LE CORPS CÉLESTE DE L’AVERTISSEMENT.

Enfants bien-aimés, la guerre continue, les affrontements se succèdent un après l’autre et les innocents souffrent. Le moment de la douleur est venu, de lamentations, d’atrocités à cause l’utilisation de la science mal employée contre l’homme lui-même.

Le caractère incontrôlable de la guerre conduira à une famine massive. La maladie apparaîtra sur la peau et s’aggravera en s’emparant des organes du corps humain, faisant sortir le sang du corps vers l’extérieur. Je vous appelle à posséder l’huile du Bon Samaritain et le calendula.

Enfants bien-aimés de Mon Cœur Immaculé, la douleur s’intensifie au sein de toute l’humanité. Je vous appelle à préparer spirituellement et ensuite à conserver la nourriture – ce que chacun peut faire. Si vous n’arrivez à conserver aucune nourriture, les Anges du Ciel vous apporteront de la « manne » pour apaiser votre faim (cf. Ex. 16, 31 ; Jn. 6, 31).

Enfants bien-aimés, l’Ange bien-aimé de la Paix vous voit dans vos œuvres et vos actions, il souffre en voyant Mon Divin Fils avec une grande douleur pour cette génération ingrate, il souffre lorsqu’il ressent Ma Douleur pour Mes enfants qui n’obéissent pas.

Notre bien-aimé Ange de la Paix a sa famille, qui est persécutée par le Diable. Notre bien-aimé Ange de la Paix entretient une relation étroite avec Mon Invocation en tant que Notre-Dame de Guadalupe.

Bien-aimés, vous ne pouvez pas prendre la mesure de notre bien-aimé Ange de la Paix qui vous accompagnera dans les moments les plus difficiles.

Enfants bien-aimés, vous devez mériter la vie éternelle : chacun a sa mission donnée par Dieu et vous devez la réaliser.

Enfants bien-aimés de Mon Divin Fils :

JE VOUS EXHORTE À ACCOMPLIR LA VOLONTÉ DIVINE ET À ÊTRE OBÉISSANTS DANS L’ACCOMPLISSEMENT DE LA LOI DE DIEU. EN TANT QUE MÈRE JE VOUS GUIDE SI VOUS ME LE PERMETTEZ, JE VOUS MÈNE VERS MON DIVIN FILS.

Je vous bénis, Je vous aime.

Maman Marie

MESSAGE DE SAINT MICHEL ARCHANGE
À LUZ DE MARIA
10 OCTOBRE 2024

Enfants bien-aimés de la Très Sainte Trinité, Ma Protection se trouve sur chacun de vous.

JE VIENS AU NOM DE LA TRÈS SAINTE TRINITÉ POUR VOUS AVERTIR.

Je vous appelle à la conversion, à la prière, à recevoir Notre Roi et Seigneur Jésus-Christ dûment préparés.

Soyez amour comme la Très Sainte Trinité est Amour (cf. I Jn. 4, 7-9). Il est du devoir de chacun de se concentrer et d’être conscient de ses œuvres et de son comportement personnels, car de cela dépendra votre résistance aux tromperies du Malin qui attaque les êtres humains dans leurs désirs, dans leur esprit, dans leurs pensées et dans leur cœur afin de les faire tomber ; il les maintient dans la boue de cette manière sans qu’ils puissent reprendre leur envol.

Enfants de la Très Sainte Trinité, vous vous trouverez devant l’Avertissement (*) : vous verrez une lumière venant d’en haut et elle éclairera même l’ombre. Puis, ébranlés par ce grand événement, le silence arrivera, vous n’entendrez rien et rien ne bougera. Tout sera dans le Silence de Dieu où chacun sera devant sa propre conscience et s’examinera dans ses œuvres et son comportement, même si on ne le veut pas.

Cet Acte de la Miséricorde Divine sera l’occasion de se convertir pour toute l’humanité. Face à cet excès de Miséricorde Divine, engagez-vous à changer à l’intérieur de vous-mêmes ; et tout en examinant vos péchés, le bien que vous n’avez pas fait et le bien que vous avez refusé de recevoir, vous les verrez et cela vous fera mal.

LA FERME RÉSOLUTION DE FAIRE AVANCER LE CHANGEMENT INTERNE (cf. I Jn. 1, 8-10) EST UN TRÉSOR POUR CELUI QUI LE VEUT.

Enfants bien-aimés de la Très Sainte Trinité, en tant qu’humanité, vous continuerez à faire face aux attaques de la nature.

Enfants de la Très Sainte Trinité, vous souffrirez à cause des émanations du soleil provoquant des orages électriques inattendus, des climats différents en Amérique et en Europe. Plusieurs pays n’auront pas de lumière électrique, l’eau et le vent ne s’arrêteront pas, ils continueront d’être des fléaux pour l’humanité.

L’humanité a le sentiment qu’elle a surmonté l’épreuve et rit des Annonces de la Maison Paternelle, mais lorsqu’elle tourne le regard, elle voit ce qui a été annoncé. Les ouragans continuent, des phénomènes atmosphériques vous surprendront.

Priez, enfants de la Très Sainte Trinité, priez pour les États-Unis et le Mexique, ils souffrent à cause de la nature.

Priez, enfants de la Très Sainte Trinité, priez pour l’Amérique centrale, en particulier pour le Honduras et le Guatemala.

Priez, enfants de la Très Sainte Trinité, priez pour l’Amérique du Sud, la maladie arrive.

Priez, enfants de la Très Sainte Trinité, la guerre continue de s’intensifier.

Enfants de la Très Sainte Trinité, ce sont des moments difficiles pour cette génération livrée aux plaisirs, à la débauche et au péché, qui lui plaît, en désobéissant à la Très Sainte Trinité. On se contente d’aller à l’encontre de ce que le Dieu Un et Trine vous demande.

JE VOUS INVITE À MAINTENIR UNE RÉSERVE ALIMENTAIRE, MAIS SURTOUT À RESTER FERMES DANS LA FOI ET AINSI VOUS POURREZ TROUVER LE POINT CULMINANT DE VOTRE VIE DANS LA MISSION QUI A ÉTÉ CONFIÉE À CHACUN D’ENTRE VOUS.

Priez, priez la Très Sainte Trinité et Notre Reine et Mère, priez avec votre cœur afin de minimiser les attaques qui vous arriveront, si telle est la Volonté Divine.

Gardez à l’esprit que tout ce qui arrive à l’humanité n’est pas voulu par la Très Sainte Trinité, mais est causé pour la plupart par l’être humain.

Priez sans relâche et faites réparation pour ceux qui méprisent les Demandes Divines.

Chacun de vous a une mission personnelle :
Certains ne le savent pas et doivent le découvrir…
D’autres le savent et la méprisent…
Certains aspirent à la Volonté Divine et d’autres la rejettent…

À tout moment et en tout lieu, nous avons la Mission de vous défendre du mal et nous l’accomplissons.

Maintenez l’assurance de la Protection Divine, soyez des créatures de bien.

Je vous bénis.

Saint Michel Archange

MESSAGE DE NOTRE SEIGNEUR JÉSUS CHRIST
À LUZ DE MARIA
LE 6 OCTOBRE 2024

Enfants bien-aimés, vous êtes le trésor de Mon Cœur.

Mes bien-aimés, Je vous bénis, Je vous donne Mon amour pour que vous soyez fidèles à Ma Loi, aux Béatitudes, sans oublier les Sacrements.

MA LOI EST MA LOI ET PAS UN MOT NE PEUT ÊTRE MODIFIÉ, PAS UN SEUL MOT NE PEUT ÊTRE TOUCHÉ (cf. Deut. 4, 2 ; Mt. 5, 17-20 ; Apoc. 22, 18-19).  Mon Amour Divin est profond, il est Divin pour chaque être humain ; c’est pourquoi Je vous appelle avec Mon Amour à l’accomplissement de Ma Parole.

PUISQUE LES DÉMONS SONT SUR LA TERRE, VOUS DEVEZ VOUS DÉCIDER ; VOUS NE POUVEZ PAS ÊTRE TIÈDES. (cf. Apoc. 3, 15-16)

Chacun de vous est un enfant du Dieu vivant et vrai ; vous êtes passés par des embûches, mais ce moment est décisif et vous devez discerner, car le Diable présentera son œuvre et ses actions en cherchant à m’imiter, en trompant beaucoup de gens (Apoc. 13).

LES PAS QUE VOUS FAITES DOIVENT ÊTRE DISCERNÉS AFIN QU’ILS NE VOUS CONDUISENT PAS À LA PERDITION. L’humanité est confrontée à des innovations qui ne viennent pas de Moi, mais du mal.

Enfants bien-aimés, la douleur est arrivée pour l’humanité – la douleur physique et spirituelle face à l’assaut de la Troisième Guerre mondiale.

CETTE GUERRE SERA ARRÊTÉE PAR MOI AVEC L’ÉVÉNEMENT PROPHÉTISÉ PAR LA VOLONTÉ DIVINE, BIEN QUE D’AUTRES ÉVÉNEMENTS MOINS GRANDS SE PRODUIRONT D’ABORD, QUI NE FREINERONT POURTANT PAS LA DURETÉ DU CŒUR HUMAIN.

Enfants bien-aimés, l’eau continue d’être un fléau pour l’humanité, elle arrive soudainement et fait ressembler les villes et les pays à des océans déchaînés.

L’humanité continue à ne pas se préoccuper de la douleur de ses frères et sœurs, mais la souffrance viendra à chaque pays. Vous regardez la guerre de loin sans ressentir de douleur pour ceux qui souffrent, sans penser que les effets de la guerre toucheront toute l’humanité d’une manière ou d’une autre.

ON S’EST MOQUÉ DE MES APPELS, DES APPELS DE MA MÈRE ET DES APPELS DE MON BIEN-AIMÉ SAINT MICHEL ARCHANGE. Les enfants, les rires s’effaceront du visage de Mes enfants lorsque divers pays seront impliqués dans cette folie humaine qu’est la guerre et que l’humanité ne tiendra qu’à un fil.

Vous n’êtes pas convertis, Mes enfants, vous n’êtes pas convertis, vous êtes des insensés !

Priez, Mes enfants, priez, priez : l’eau et le vent se transformeront en un monstre marin.

Priez, Mes enfants, priez pour le Pays de l’Aigle : il souffrira à cause de la nature : l’eau et le vent arrivent.

La Floride souffrira à nouveau ; priez, Mes petits enfants, priez, convertissez-vous, convertissez-vous, préparez-vous d’urgence.

Priez, Mes enfants, priez pour le Mexique, la nature le saisira.

Priez, Mes enfants, continuez à prier pour l’Europe :
elle souffrira fortement à cause de la nature.

Priez Mes enfants, priez pour l’Argentine, la température augmentera fortement, le feu surgira.

MES PETITS ENFANTS, JE VOUS APPELLE À VOUS PRÉPARER…
IL EST URGENT DE VOUS PRÉPARER, CONVERTISSEZ-VOUS !

Priez, recevez-Moi dûment confessés ; vous êtes confrontés à des événements graves ; comme vous le savez, les maladies s’accélèrent.

Préparez-vous, Mes enfants, préparez-vous.

Priez !

Je vous aime et vous bénis.

Votre Jésus




Sauvé du naufrage, l’enfant évangélise des païens par le Rosaire

Au début du 19e siècle, un prêtre pénétra dans les îles de Fernando-Po et d’Amban, aujourd’hui provinces espagnoles. Grande fut sa surprise quand il trouva non loin de la mer, sur le rivage, une croix grossièrement construite, et autour d’elle, un groupe d’enfants indigènes, parmi lesquels s’en trouvait un de peau blanche. Ils récitaient en espagnol le chapelet à haute voix.

En apercevant le prêtre, l’enfant s’écria : « Un curé ! » et tous les autres de tourner aussitôt la tête. Le missionnaire s’approche et demande à l’enfant, qui pouvait avoir dix ans, de le conduire dans la maison de ses parents. « Je n’ai pas ici de parents, répondit-il ; jeté par un naufrage dans cette île, des gens m’ont accueilli. Me rappelant les enseignements de ma mère qui me recommandait de dire tous les jours le chapelet, je me suis mis à le réciter. Comme je n’avais pas de statue de la Sainte Vierge et que je ne savais pas en faire, j’ai fabriqué cette croix devant laquelle je viens dire tous les jours mes prières. Mes petits amis y viennent avec moi, et j’ai tâché de leur apprendre l’Ave Maria afin que nous puissions réciter ensemble le chapelet. »

Le missionnaire demanda à l’enfant depuis combien de temps il était dans cette île. « Je ne le sais pas au juste, répond-il, mais il me paraît que ce doit être longtemps ; car le temps m’a paru long, loin de papa et de maman. » L’enfant conduisit le prêtre dans la maison qui l’avait accueilli, et ces braves gens le reçurent avec beaucoup de respect.

Le lendemain le missionnaire présidait à la récitation du chapelet, à laquelle assistaient plusieurs familles. Il leur adressa quelques paroles ; il alla même de famille en famille, et bientôt, sous la protection de la Reine du Rosaire, une chrétienté fervente se forma, et se développa par l’arrivée d’autres hommes apostoliques. Un de ceux-ci, en retournant en Espagne, prit avec lui l’enfant. Celui-ci eut le bonheur de retrouver ses parents échappés comme lui du naufrage. Il leur raconta les bontés de Marie à son égard, et les effets prodigieux du chapelet dans l’exil où il avait vécu.

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