Celui que tout le monde cherche est caché dans le sein de Marie !

« Je suis la servante du Seigneur ; qu’il me soit fait selon ta parole ! »

Et l’Ange la quitta… (Lc 1,38)

 

« A la fin, mon Cœur Immaculé triomphera ! »

La Vierge à Fatima

 

En ce temps unique de l’Avent, nous voici arrivé à cet instant à la fois caché et décisif où bascule l’histoire de l’humanité ! Car rien ne sera plus comme avant depuis qu’une toute jeune femme de Nazareth a dit ce « Fiat » qui ouvre la porte à la venue de Dieu… car « aussitôt, l’Esprit Saint survenant en Elle… Celui que le monde ne peut contenir, descendit en la Vierge avec tout l’éclat de sa Majesté[1] ! » Ainsi, commence le « vrai » nouvel âge de l’humanité :

« Au sixième âge du monde, le Christ, Fils de Dieu, naît de la Vierge Marie. Après avoir envoyé, dés longtemps, quantité de prophètes, voici qu’Il est là, enfin, Celui qui parlait à travers eux (Is 52,6-7). Et désormais, « Voici que le Royaume de Dieu est au milieu de nous », car le Roi marche devant nous… créé noblement d’une Vierge Mère, né plus noblement encore de Dieu son Père. Quand le Christ, Fils de Dieu, naît de la Vierge Marie, c’est un Prince, digne de régner, qui est donné au genre humain[2] ! »

Et l’attitude de Marie est toute d’humilité dans sa réponse à l’Ange Gabriel car elle accueille et s’efface à la fois :  Elle offre à ce moment précis de l’histoire l’espace de sa disponibilité virginale qui va ouvrir la porte à la Venue du Verbe éternel dans l’humanité… et comme l’a affirmé Saint Augustin avec ce génie théologique qui le caractérise :

« Il est devenu ce qu’Il n’était pas sans cesser d’être ce qu’Il était ! Il est venu à nous comme homme, sans s’éloigner de son Père ; qu’en demeurant ce qu’il était, il s’est montré ce que nous sommes ; et qu’en incarnant sa puissance dans le cœur d’un enfant, il ne l’a pas moins appliquée au gouvernement du monde. Lui qui a créé l’univers en demeurant dans le sein de son Père, a donné à une Vierge d’enfanter, pour venir à nous. N’y-t-il pas un reflet de sa Toute-Puissance dans cette Vierge qui devient Mère et qui reste Vierge après l’avoir mis au monde ?… Une femme nous avait inoculé la mort ; une Femme a pour nous enfanté la Vie !… Tressaillez de joie, car le Christ s’est fait homme en naissant d’une Femme[3] ! »

Telle est l’œuvre unique de l’Esprit quand il « vient » opérer l’Ineffable Mystère en la Vierge Immaculée… et en cette fin des temps, Jésus nous envoie sa Mère pour nous préparer à sa Venue : Elle fut cachée et effacée lors de la Venue du Sauveur à travers Elle… mais aujourd’hui Mère de de l’Eglise et de tous les hommes, Elle est maintenant à l’œuvre à travers son influence spirituelle et ses Apparitions pour nous préparer au Retour de son Fils ! Nous sommes dans cet espace-temps qui prépare le triomphe de son Cœur Immaculé annoncé à Fatima !

A l’heure du cadran de l’Eglise, le regard prophétique de la foi nous laisse deviner que nous sommes dans les ultimes « délires infernaux » de Babylone la grande, « la Prostituée fameuse » : « C’est avec elle qu’ont forniqué les rois de la terre, et les habitants de la terre se sont saoulés du vin de sa prostitution ! » (Ap 17,2). Mais au vu des événements actuels, on peut s’attendre à ce que son effondrement soit proche comme l’annonce les chapitres 17 et 18 du livre de l’Apocalypse : il est donc plus que temps d’écouter l’Esprit-Saint qui agit à travers la Femme « pour voler au désert jusqu’au Refuge où, loin du Serpent, elle doit être nourrie… » (Ap 12,14).

Ainsi, on ne le dira jamais assez : il est temps pour l’Eglise d’aller au désert pour garder et protéger la « perle précieuse » de la foi. Elle mène à cette ultime espérance où s’ouvre la porte de la Vérité qui est, en Dieu, l’autre nom de l’Amour… le Christ en a témoigné devant Pilate :

« Je ne suis né, je ne suis venu dans le monde

que pour rendre témoignage à la vérité !

Quiconque est de la vérité écoute ma voix… »

(Jn 18,37)

Et pour garder fidèlement ce témoignage de la Lumière, le Seigneur nous a donné L’Esprit et Celle qui est comme « l’incarnation de l’Esprit-Saint[4] » : Marie, Mère de Dieu et notre Mère… il est donc temps de lutter chaque jour, Rosaire à la main et Jésus Eucharistie dans le cœur, en se retirant dans le silence et la solitude du désert pour se « blottir » sur le Cœur Immaculé de Marie, « notre Refuge ultime » …

D’autres temps viendront où ceux et celles partis au désert deviendront les apôtres rayonnants de ce « feu » que Jésus est « venu apporter sur la terre » (Lc 12,49). Mais dans les derniers temps actuels, l’Eglise, réduite et persécutée, partira au désert dans « le silence des refuges » … Alors, sera dévoilé qu’il n’existe en vérité qu’un seul « Refuge » accessible toujours et partout : le mystère de tendresse du Cœur Immaculé de la Vierge offert à tous !

Oui, en ce temps béni de l’Avent, soyons convaincus que l’urgence absolue est d’entrer chaque jour plus profondément dans ce « Refuge ultime » ! Et cela, par la fidélité quotidienne au saint Rosaire et cet « état de grâce » lié à la vie sacramentelle… Dans le Cœur Immaculé de Marie, notre Refuge et Arche sacrée des derniers temps, nous foi sera nourrie et elle triomphera (1 Jn 5,5) dans la douceur de l’humilité et la puissance de l’espérance qui, seules, libèrent l’Océan de l’Amour…

+M Mickaël

 

[1] Hugues de Saint Victor, Explanatio in Canticum Beatae Mariae, Patrologie Latine 175,415.

[2] Rupert de Deutz, De Trinitate, L. XLII,1, Patrologie Latine 167,1535.

[3] Saint Augustin, Sermon 184, Pour le jour de Noël.

[4] Saint Maximilien-Marie Kolbe, Conférence, 25 février 1941.




L’évasion prodigieuse de saint Jean de la Croix avec l’aide de la Vierge Marie

Article d’Aliénor Goudet – publié le 13/12/20mis à jour le 08/12/21 publié sur Aleteia

Comme son amie et confidente, sainte Thérèse d’Avila (1515-1582), saint Jean de la Croix (1542-1591), fêté le 14 décembre, était un grand mystique et défenseur de la réforme du Carmel. Pour cette raison, les carmes chaussés, opposants de la réforme, le firent enlever et séquestrer afin de lui faire renoncer à celle-ci. Après des mois de maltraitances et de tourments, une alliée de taille vient lui annoncer sa délivrance…

Tolède, 15 août 1578. La chaleur torride de la journée commence enfin à retomber avec l’approche de la nuit. Mais si la fraîcheur du soir soulage le corps endolori du captif, elle n’allège pas le poids qui pèse sur son cœur. Jean de la Croix est recroquevillé dans un coin de l’étroite cavité qui lui sert de prison dans le couvent des carmes chaussés depuis maintenant presque neuf mois. Ce ne sont pas la privation de nourriture, ni les coups qu’on lui a fait subir la veille qui le tourmente le plus, mais les cruelles paroles du père Maldonado.

Pour la fête de Notre Dame, le captif avait demandé la permission de célébrer la messe. Son ravisseur lui a ri au nez avant de déclarer qu’il ne célébrerait aucune messe tant qu’il n’aurait pas renoncé à la réforme. Depuis, son cœur saigne. Ah, quelle épreuve que cette captivité, privé de la Bible et de la sainte communion ! Et avec la prière qui semble si vaine, tout ce qu’il peut faire, c’est traduire son désespoir en poème. Est-ce cette même tourmente que le Christ a ressenti lorsqu’il s’est écrié « mon Dieu, pourquoi m’as-Tu abandonné ? »

À cette pensée, Jean rougit de honte. Comment concevoir un seul instant que sa souffrance ne soit comparable à celle de celui qui a porté les péchés du monde ? La culpabilité le ronge lorsqu’il pense à toutes les fois où Dieu lui a envoyé la lumière en pleine nuit pour le consoler. Ou bien quand il a pu étreindre le Christ. Malgré ces grâces dont il se sent indigne, il est si seul au milieu de ce désert, de cette nuit de la foi…

Jean pleure en silence jusqu’à la nuit tombée. C’est alors qu’une vive lumière blanche lui fait relever la tête et il écarquille les yeux, stupéfait. De toutes les lumières qui lui sont apparues, celle-ci est de loin la plus belle. Devant lui se tient une jeune femme d’une beauté époustouflante. Jean sait tout de suite de qui il s’agit, mais il est trop faible pour se lever.

– Aie patience, mon fils, lui dit la sainte Vierge, car tes épreuves finiront bientôt. Tu sortiras de prison, tu diras la messe et tu seras consolé.

– Mère de Dieu, répond-il, larmoyant, comment est-ce possible ? Je ne sais même pas où je suis.

La Vierge sourit et étend la main pour lui toucher le front. Une douce chaleur émane d’elle et une vision apparaît dans l’esprit de Jean. D’abord une pièce. Puis un couloir. Ensuite une fenêtre qui donne sur le fleuve du Tage avec dix mètres dessous, la pointe d’un rempart.

– C’est là le chemin que tu suivras, continue la Vierge. Ne crains pas je serai avec toi.

Il lui faudra donc une corde de sauvetage pour descendre sur le rempart. Son regard se pose alors sur les vieux manteaux qui lui servent de couverture. En taillant des bandes, il pourra s’en fabriquer une. Mais un autre problème s’impose.

– Reine des cieux, dit-il alors. Je n’ai pas de clef pour sortir de ma prison.

Marie lui montre alors la serrure, avant de saisir l’un des clous et de le dévisser sans grande difficulté. En effet, pas besoin de clef si le fer du cadenas ne tient pas. Un ou deux jours devraient suffire à le faire lâcher. Le cœur de Jean commence à s’emballer. Il va être libre et c’est la mère du Christ qui vient le lui annoncer.

– Douce Marie, demande-t-il encore. Pardonnez encore votre serviteur, mais je suis si faible, je peux à peine me lever. Et on ne me laisse jamais seul.

– Tu auras la force, promet-elle. Et le sommeil de tes geôliers ne te trahira pas.

Au mot de la sainte femme, la poitrine de Jean s’enfle de confiance et joie. Qui ne peut croire à une promesse de la bouche de la mère de Dieu ? Sentant une étrange vigueur le gagner, il se met à genoux et s’incline devant sa divine alliée. Lorsqu’il relève la tête, il ne reste que lui dans le cachot. Bouleversé par cette visite, il pleure à chaudes larmes.

Le lendemain, Jean passe la journée à déchirer ses manteau pour confectionner une corde, et à dévisser discrètement le fer de la serrure du cachot. Le soir même, un jeune moine lui amène une assiette pleine digne d’un vrai repas. Ce jeune geôlier, touché par la patience et la foi du prisonnier, avait grandement sympathisé avec Jean durant sa captivité. Curieusement, il se nomme Jean de Sainte-Marie.

La nuit du 17 au 18 août, tout se passa comme la sainte Vierge l’avait prédit. Jean de la Croix rend l’âme le 14 décembre 1591 à Ubeda en Espagne après un long combat pour la réforme et contre la calomnie de ses ennemis. Il est canonisé le 27 décembre 1726 par Benoît XIII et déclaré docteur de l’Église deux cents ans plus tard par Pie XI. Sa terrible captivité a nourri des écrits mystiques et spirituels chrétiens qui comptent parmi les plus beaux.




St Louis-Marie Grignion de Montfort, Le secret admirable du Très Saint Rosaire – 47e rose (suite) : prier le Rosaire avec foi, humilité et confiance

[142] Secondement, il faut réciter le Rosaire avec foi, selon les paroles de Jésus-Christ : Credite quia accipietis et fiet vobis . Croyez que vous recevrez de Dieu ce que [vous] lui demandez, et il vous exaucera. Il vous dira : Sicut credidisti, fiat tibi  : Qu’il vous soit fait comme vous avez cru. Si quis indiget sapientia, postulet a Deo ; postulet autem in fide nihil haesitans. (Jacob 1, 6) : Si quelqu’un a besoin de la sagesse, qu’il la demande à Dieu, avec foi, sans hésiter, en recitant son Rosaire, et elle lui sera donnée.

[143] Troisièmement, il faut prier avec humilité, comme le publicain ; il était à deux genoux à terre, et non un genou en l’air ou sur un banc comme les orgueilleux mondains ; il était au bas de l’église et non dans le sanctuaire comme le pharisien ; il avait les yeux baissés vers la terre, n’osant regarder le ciel, et non la tête levée regardant çà et là comme le pharisien ; il frappait sa poitrine, se confessant pécheur et demandant pardon : Propitius esto mihi peccatori (Luc, 18, 13) et non pas comme le pharisien qui se vantait de ses bonnes œuvres, qui méprisait les autres dans ses prières. Gardez-vous de l’orgueilleuse prière du pharisien qui le rendit plus endurci et plus maudit ; mais imitez l’humilité du publicain dans sa prière qui lui obtient la rémission de ses péchés.

Prenez bien garde de donner dans l’extraordinaire et de demander et de désirer même des connaissances extraordinaires, des visions, des révélations et autres grâces miraculeuses que Dieu quelquefois a communiquées à quelques saints dans la récitation de leur chapelet et Rosaire. Sola fides sufficit : la foi seule suffit présentement que l’Évangile et toutes les dévotions et pratiques de piété sont suffisamment établis.

N’omettez jamais la moindre partie de votre Rosaire dans vos sécheresses, dégoûts et délaissements intérieurs ; ce serait une marque d’orgueil et d’infidélité ; mais comme un brave champion de Jésus et Marie, sans rien voir, sentir, ni goûter, dites tout sèchement votre Pater et Ave, en regardant le mieux que vous pourrez les mystères.

Ne désirez point le bonbon et les confitures des enfants pour manger votre pain quotidien ; mais pour imiter Jésus-Christ plus parfaitement dans son agonie, prolongez quelquefois votre Rosaire, lorsque vous sentirez plus de peine à le réciter : Factus in agonia prolixius orabat, Luc 22, 43, afin qu’on puisse dire de vous ce qui est dit de Jésus-Christ, lorsqu’il était dans l’agonie de la prière : Il priait encore plus longtemps.

[144] Quatrièmement, priez avec beaucoup de confiance, laquelle est fondée sur la bonté et libéralité infinies de Dieu et sur les promesses de Jésus-Christ. Dieu est une source d’eau vive qui coule incessamment dans le cœur de ceux qui prient. Jésus-Christ est la mamelle du Père éternel toute pleine du lait de la grâce et de la vérité. Le plus grand désir qu’ait le Père éternel à notre égard, c’est de nous communiquer les eaux salutaires de sa grâce et de sa miséricorde, et il crie: Omnes sitientes venite ad aquas (Isa. 55) : Venez boire de mes eaux par la prière, et quand on ne le prie pas il se plaint de ce qu’on l’abandonne : Me dereliquerunt fontem aquae vivae (Jéré. 25). C’est faire plaisir à Jésus-Christ de lui demander ses grâces et plus grand plaisir qu’on ne ferait à une mère nourrice, dont les mamelles sont toutes pleines, en lui suçant son lait. La prière est le canal de la grâce de Dieu et le tétin des mamelles de Jésus-Christ. Si on ne les suce pas par la prière comme doivent faire tous les enfants de Dieu, il s’en plaint amoureusement: Usque modo non petistis quidquam, petite et accipietis, quaerite et invenietis, pulsate et aperietur vobis. Jusqu’à ici vous ne m’avez rien demandé. Ah! demandez-moi et je vous donnerai, cherchez chez moi et vous trouverez, frappez à ma porte et je vous l’ouvrirai. De plus, pour nous donner encore plus de confiance à le prier, il a engagé sa parole : que le Père éternel nous accorderait tout ce que nous lui demanderions en son nom.

Pour lire l’introduction et consulter le plan de l’ouvrage de Grignion de Montfort, cliquer ici.




La Salette : un dernier secret ?

« Ici la Sainte Vierge me donna la Règle, puis elle dit un autre secret sur la fin des temps. »

Cette affirmation de Mélanie dans le secret réécrit le 14 août 1853 pour Mgr Ginoulhiac n’a pas été prise en compte. La voyante s’y réfère cependant en répondant un jour à la question : « Pourquoi ne pas dévoiler tout le « secret de la Salette ? – Parce qu’il contient de tels secrets de la miséricorde divine, qu’en les apprenant, les hommes, au lieu de prier pour conjurer les événements, auraient hâte de les voir arriver afin de jouir plus vite du triomphe inouï de l’Eglise. » Le Curé de Diou, qui la reçut près de lui aux dernières années de sa vie, a relevé des commentaires de la voyante qui explicitent les derniers mots du secret, brefs et symboliques. Ils ne font pas partie du message écrit, mais nous illustrent une vérité de foi : l’antéchrist, ce drame à venir plusieurs fois prédit dans la Bible. Ils nourriront notre conscience eschatologique – qu’il s’agisse de l’histoire ultime de l’humanité en général, ou de celle de chacun de ses membre-. Cela nous aidera à rester chrétiens à part entière, oublieux des séductions du monde et de ses « progrès » tapageurs, indifférents aux modes et apparences, forts dans la victoire intégrale et définitive du Christ. Plus besoin donc de se faire marxiste pour espérer le salut de la terre !

L’antéchrist, dit Mélanie, publiera par toute la terre le jour qu’il s’élèvera au Ciel, et de partout les foules se rendront à Jérusalem… Il s’élèvera au milieu d’un pompeux cortège de faux anges de lumière. Déjà il sera haut et jouira des acclamations de ces millions de témoins et d’adorateurs, lorsque Saint Michel Archange apparaîtra avec une armée d’anges d’une splendeur sans égale et au cri de : «Qui est semblable à Dieu ? Quis ut Deus ?»

Instantanément les démons perdront leur éclat d’emprunt et leur force, et s’écarteront de l’antéchrist qu’ils soutenaient par leur vertu. Un feu immense sort de la terre, entrouverte jusque sous les pieds des spectateurs des premiers rangs, placés là selon leur dignité et leur opulence « ; ils sont, avec l’antéchrist et les démons, engloutis dans ce vaste cratère, qui se referme sur eux. Alors et aussitôt les Juifs se convertiront et seront des plus fidèles et des plus fervents chrétiens. Toute la terre sera catholique.

Jusqu’à la fin du monde les lois resteront chrétiennes il n’y aura plus de persécution légale. Pendant un assez grand nombre de générations tous les hommes seront bons chrétiens ; mais peu à peu ils recommenceront à se laisser aller à la tiédeur, puis à l’oubli de Dieu et enfin à de grands crimes. Les lois chrétiennes, que le bras séculier aura, d’abord, fait observer avec une grande sévérité, finiront, peu à peu, par n’avoir plus de sanction, par suite d’une fausse miséricorde pour ceux qui les violeront. Les bons ne seront donc plus protégés ; ils deviendront l’objet de toutes les humiliations, de toutes les railleries ; ils souffriront beaucoup de la société et de l’oppression des méchants et seront peu nombreux. Dieu poursuivra les hommes de sa colère. Les fléaux célestes seront épouvantables  » les eaux seront empoisonnées, les tremblements de terre et les embrasements seront plus destructeurs que tout ce que le monde avait vu, le soleil ne donnera plus sa lumière ; enfin le monde finira dans l’épouvante de DIEU. Les pauvres, les humbles, destitués de tout secours, lèveront les yeux et les mains pour appeler le secours de DIEU… La venue du Christ sera
soudaine… Tous les hommes mourront.

– Quelques-uns ne seront-ils pas «réservés» pour la «rénovation» ? – La rénovation aura lieu, mais pas comme certains bons prêtres le croient ; tous les hommes sans exception mourront.

Les élus ressusciteront les premiers et avec eux les détenus des limbes … DIEU est meilleur que vous ne pensez ; dans sa miséricorde il aura fait connaître à ces âmes leur origine, la révolte de notre premier père ; elles se seront humiliées, anéanties devant DIEU, et DIEU les aura réhabilitées dans l’innocence, par le sang de Notre-Seigneur qu’elles se seront appliqué. Les ressuscités des limbes n’auront pas cependant la gloire des élus : ils seront dans une obscurité par rapport aux élus. Les élus, ayant souffert avec Notre-Seigneur, ont une gloire très supérieure à celle que le genre humain dans l’état d’innocence aurait eue…

Quand les «réhabilités» verront passer les réprouvés, ils s’anéantiront encore davantage. Ils n’assisteront pas au jugement. Le jugement des élus se fera comme un éclair  » ils seront emportés au devant du Christ pour juger les réprouvés. Notre-Seigneur présidera au jugement avec sa croix, celle sur laquelle il est mort ; mais c’est l’archange Saint Michel qui prononcera le jugement.

Aussitôt après l’engloutissement des réprouvés au centre de la terré et l’assomption des élus, se réalisera cette ligne du secret : « L’eau et le feu purifieront la terre et consumeront toutes les œuvres de l’orgueil des hommes». La surface de la terre sera réduite en boue brûlante, pour ainsi dire en bouillie bouillante, jusque bien au delà des profondeurs où l’homme est parvenu ; toutes les œuvres des hommes seront pulvérisées, dispersées dans cette boue de feu ; il n’en restera pas de traces ; ce sera un cataclysme semblable au chaos ; et la surface de la terre, disposée autrement, sera un paradis terrestre.

Les ressuscités des limbes seront réservés pour habiter la terre renouvelée… Ils seront immortels, impeccables, parfaitement heureux, n’auront aucune souffrance, verront DIEU, converseront avec DIEU, seront pleinement satisfaits selon l’étendue, à des degrés divers, de leurs facultés. Les agréments de leur séjour ne seront rien en comparaison de leur joie à servir et à honorer DIEU Ainsi «DIEU sera servi et glorifié».




4 puissantes raisons pour lesquelles Satan tremble devant la Vierge Marie

Pourquoi le diable craint-il une humble femme plus que toute autre chose ?
Dans un épisode du podcast « The Catholic Gentleman », John Heinen, Sam Guzman et Devin Schadt discutent de quatre raisons puissantes pour lesquelles Satan tremble devant la Sainte Vierge Marie :

1. L’humilité de Marie humilie Satan

L’humilité de Marie est à l’opposé de l’orgueil de Satan. Sa soumission totale à la volonté de Dieu rend son arrogance impuissante. « Dieu a donné à Marie un tel pouvoir sur les mauvais esprits, explique Heinen, qu’ils admettent craindre une de ses supplications pour une âme plus que les prières de tous les saints ».

Lorsque nous accueillons l’humilité de Marie, nous partageons sa victoire sur Satan.

2. Marie est la reine des anges

Marie a autorité sur tous les êtres angéliques, y compris ceux qui sont déchus. « Ceux qui ont choisi de suivre Dieu savaient que lorsque Notre Dame arriverait et s’élèverait au-dessus d’eux, ils seraient à son service », explique M. Heinen.

Satan, qui s’enorgueillit de son ancien statut angélique , est tourmenté par la place exaltée de Marie au Ciel.

3. L’impact de Marie sur le salut

Marie rappelle à Satan que sa rébellion ne pourra jamais vaincre la mission divine qu’elle a remplie. « Elle est l’avant-goût de la création déifiée, de la création restaurée dans l’union avec Dieu », explique M. Guzman.

De son Immaculée Conception à son rôle de Mère de Dieu, Marie est au cœur du plan de Dieu pour vaincre Satan.

4. Marie exalte les humbles

Le chant de louange de Marie, « Le Magnificat », déclare que Dieu « a renversé les puissants de leurs trônes et élevé les humbles ».

Ce contraste saisissant exaspère Satan, qui est obsédé par le pouvoir et la glorification de soi. « Au cœur de Marie dans le Magnificat, nous voyons pourquoi elle est si différente de Satan », explique M. Schadt. « Sa gloire et sa manifestation sont dirigées vers Dieu et non vers elle-même. »

 

George Ryan

6 septembre 2024

www.churchpop.com