Ces célébrités attachées à la Vierge Marie : Mireille Mathieu

La célèbre chanteuse à la centaine de millions albums vendus dans le monde n’a jamais caché sa foi catholique ni sa dévotion à la Vierge Marie.

La veille du 15 août 2017, les habitants de Saint-Tropez l’aperçoivent entrer dans l’église Notre-Dame-de-l’Assomption pour y préparer une prestation surprise, qui sera donnée lors de la messe du 15 août. « Comme vous le savez, je suis très catholique. J’ai donc profité d’un séjour ici pour visiter Notre-Dame-de-l’Assomption. Je n’ai pu m’empêcher d’y chanter du Haendel et mon Santa Maria. C’était merveilleux ! », a-t-elle confié au quotidien local Var Matin.




Le Refuge ultime : l’Arche du Cœur de Marie …

« Le Seigneur est un Refuge pour le pauvre

aux jours de détresse… »

Psaume 9,10

 

Les derniers temps sont à notre porte et, à l’image de Noé, l’Esprit nous appelle à « entrer » plus que jamais dans l’Arche bénie du Cœur de son Epouse :

« La terre se pervertit au regard de Dieu et elle se remplit de violence car toute chair a une conduite perverse !…  Dieu dit à Noé : « Entre dans l’Arche, toi et toute ta famille… » Genèse 6,11-12 et 7,1

Et dans l’Arche actuelle du Cœur de Marie, nous serons fidèles chaque jour à la méditation de la Parole de Dieu et à la puissance priante du saint Rosaire ! Demeurant dans le bonheur et la vigilance de « l’état de grâce », nous veillerons à ce que notre vie sacramentelle soit régulière et fervente ! Et ainsi, nous serons d’abord ces signes silencieux d’espérance et de paix dans un monde saturé d’informations, de violence et de vide… La folle « dispersion » provoquée par la puissance médiatique est notre premier ennemi et la parole du Seigneur doit nous réveiller :

« Veillez et priez en tout temps, afin d’avoir la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme ! » Luc 21,34-36

Dans cette civilisation au bord du gouffre, le « Grand Combat » entre la Femme et le Dragon est entré dans sa phase finale. Il est donc primordial de chercher d’abord « protection » auprès de la Mère de l’Eglise et de l’humanité pour que ne faiblisse pas notre espérance ! Et, en ces temps redoutables où l’Ennemi nous menace du feu de l’Enfer, Marie s’offre à nous comme « l’Arche nouvelle », l’autre nom du « doux Refuge » offert à notre fragilité…

Laissons-nous donc emporter par les paroles de lumineuse tendresse de la Vierge à travers un de ses grands témoins :

« Mon Cœur Immaculé ; c’est votre Refuge le plus sûr et le moyen de salut que Dieu donne en ce moment à l’Eglise et à l’humanité… Quiconque n’entre pas dans ce Refuge sera emporté par la Grande Tempête qui a commencé à faire rage… C’est le « Refuge » que votre Mère céleste vous a préparé. Ici, vous serez à l’abri de tout danger et, au moment de la Tempête, vous trouverez la paix[1]… »

 

                                                                                                                                                       + Marie-Mickaël

 

[1] Livre Bleu, Notre Dame au Père Don Gobbi, Fondateur du MSM, le Mouvement sacerdotal Marial international.




Le secret admirable du Très Saint Rosaire (23) – les mystères du Rosaire – St Louis-Marie Grignion de Montfort

TROISIÈME DIZAINE

Excellence du saint Rosaire dans la méditation de la vie et de la Passion de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

 

21ème ROSE

LES QUINZE MYSTÈRES DU ROSAIRE

[60] Un mystère est une chose sacrée et difficile à comprendre. Les œuvres de Jésus-Christ sont toutes  sacrées et divines, parce qu’il est Dieu et homme tout ensemble. Celles de la sainte Vierge sont très saintes, parce qu’elle est la plus parfaite de toutes les pures créatures. On appelle avec raison les œuvres de Jésus-Christ et de sa sainte Mère des mystères, parce qu’elles sont remplies de quantité de merveilles, de perfections et d’instructions profondes et sublimes, que le Saint-Esprit découvre aux humbles et aux âmes simples qui les honorent.

On peut encore appeler les œuvres de Jésus et de Marie des fleurs admirables, dont l’odeur et la beauté ne sont connues que de ceux qui les approchent, qui les flairent et qui les ouvrent par une attentive et sérieuse méditation.

[61] Saint Dominique a partagé la vie de Jésus-Christ et de la sainte Vierge en quinze mystères[1], qui nous représentent leurs vertus et leurs principales actions comme quinze tableaux dont les traits doivent nous servir de règle et d’exemple pour la conduite de notre vie. Ce sont quinze flambeaux pour guider nos pas dans ce monde ; quinze miroirs ardents pour connaître Jésus et Marie, pour nous connaître nous-mêmes et pour allumer le feu de leur amour dans nos cœurs ; quinze fournaises pour nous consumer entièrement de leurs célestes flammes.

La sainte Vierge a enseigné à saint Dominique cette excellente méthode de prier et lui a ordonné de la prêcher, afin de réveiller la piété des chrétiens et de faire revivre l’amour de Jésus-Christ dans leurs cœurs. Elle l’enseigna aussi au bienheureux Alain de la Roche. « C’est une prière très utile, lui dit-elle, c’est un service qui m’est fort agréable, que de réciter cent cinquante Salutations angéliques. Il me l’est encore davantage, et ceux-là feront encore beaucoup mieux, qui réciteront les salutations avec la méditation de la vie, de la passion et de la gloire de Jésus-Christ, car cette méditation est l’âme de ces oraisons. » En effet, le Rosaire, sans la méditation des mystères sacrés de notre salut, ne serait presque qu’un corps sans âme, une excellente matière sans sa forme qui est la méditation, qui le distingue des autres dévotions.

[62] La première partie du Rosaire contient cinq mystères, dont le premier est l’Annonciation de l’archange Gabriel à la sainte Vierge ; le second, la Visitation de la sainte Vierge à sainte Élisabeth ; le troisième, la Nativité de Jésus-Christ ; le quatrième, la Présentation de l’Enfant Jésus au temple et la purification de la sainte Vierge ; le cinquième, le Recouvrement de Jésus dans le temple parmi les docteurs. On appelle ces Mystères joyeux à cause de la joie qu’ils ont donnée à tout l’univers. La sainte Vierge et les anges furent comblés de joie au moment heureux où le Fils de Dieu s’incarna. Sainte Élisabeth et saint Jean-Baptiste furent remplis de joie par la visite de Jésus et de Marie. Le ciel et la terre se sont réjouis à la naissance du Sauveur. Siméon fut consolé et comblé de joie, quand il reçut Jésus dans ses bras. Les docteurs étaient ravis d’admiration en entendant les réponses de Jésus ; et qui exprimera la joie de Marie et de Joseph en retrouvant Jésus après trois jours d’absence ?…

[63] La seconde partie du Rosaire se compose aussi de cinq mystères que l’on appelle Mystères douloureux, parce qu’ils nous représentent Jésus-Christ accablé de tristesse, couvert de plaies, chargé d’opprobres, de douleurs et de tourments. Le premier de ces mystères est la prière de Jésus et son Agonie au jardin des Olives ; le second, sa Flagellation ; le troisième, son Couronnement d’épines ; le quatrième, le Portement de Croix ; le cinquième, son Crucifiement et sa mort sur le Calvaire.

[64] La troisième partie du Rosaire contient cinq autres mystères qu’on appelle glorieux, parce que nous y contemplons Jésus et Marie dans le triomphe et dans la gloire. Le premier est la Résurrection de Jésus-Christ ; le second, son Ascension au ciel ; le troisième, la Descente du Saint-Esprit sur les apôtres ; le quatrième, l’Assomption de la glorieuse Vierge ; le cinquième, son Couronnement.

Voilà les quinze fleurs odoriférantes du Rosier mystique sur lesquelles les âmes pieuses s’arrêtent comme de sages abeilles, pour en cueillir le suc admirable et en composer le miel d’une dévotion solide.

 

Pour lire l’introduction et consulter le plan de l’ouvrage de Grignion de Montfort, cliquer ici.

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[1] Jean-Paul II y a ajouté les mystères lumineux, on peut se référer à son admirable lettre sur le Rosaire, Rosarium Virginis Mariae.




Mgr Strickland – 16 mai 2024 – Une tempête se prépare, comme on n’en a jamais vu sur la Terre.

De l’évêque Joseph Strickland 6/5/2024…

Une tempête se prépare, comme on n’en a jamais vu sur la Terre. L’Église, l’Épouse du Christ, a traversé pas mal de bourrasques et de coups de vent, et bien que beaucoup d’entre eux aient laissé le navire endommagé parfois et prenant l’eau, à chaque fois le Maître constructeur l’a restauré – polissant le bois et le rendant à nouveau en état de naviguer. Et ceux qui se trouvent sur le bateau, bien qu’en lambeaux et fatigués, ont souvent été bénis et guéris par notre Sainte Mère qui marche parmi ses enfants.
Qu’y a-t-il donc de différent dans cette tempête qui s’annonce ? C’est que, cette fois, le navire lui-même est tellement affaibli par les péchés cachés et la corruption dans ses salles sacrées qu’il a déjà commencé à prendre l’eau et qu’il est mal équipé pour affronter la tempête qui s’annonce. Alors que le mal atteint un niveau de saturation jamais vu auparavant dans l’Église et dans le monde, le navire est déjà tellement compromis par le péché et la corruption qu’il risque de chavirer.

Comme nous le rappelle saint Jean Bosco, il y a deux piliers qui ont servi à maintenir le navire debout à travers les âges, et ce sont la présence eucharistique de Notre Seigneur et la dévotion à Notre Sainte Mère. Cependant, le navire n’est plus aussi fermement ancré à ces piliers qu’il l’a été dans le passé. Le manque de foi surnaturelle a affaibli les liens avec le pilier eucharistique, et l’indifférence à l’égard de Notre Sainte Mère et le mépris de ses avertissements et admonestations, ainsi que le refus de reconnaître les paroles qu’elle continue d’apporter, ont affaibli les liens avec l’autre pilier.
C’est pourquoi la tempête qui arrive maintenant apporte un danger sans précédent. Le Maître d’œuvre restaurera une fois de plus son Épouse ». Cependant, le temps est venu pour nous de commencer à recevoir les fruits de ce que nous avons semé – et la corde de la Miséricorde qui a longtemps été étendue du Ciel à la Terre est maintenant remplacée par la corde de la Justice !

Alors que le mal dans le monde s’accélère, progressant régulièrement, implacable dans sa marche apparemment victorieuse, et que chaque jour nous entendons parler de nouveaux abus, de nouveaux scandales, de nouvelles hérésies dans les salles sacrées de l’Église, où cela nous mène-t-il ? Terrifiés ? Désemparés ?
Attendez ! Écoutez ! Restez tranquilles !
Car même si le vacarme des démons devient assourdissant, sous les gémissements, les grincements et le fracas, on peut trouver un profond silence, une pause sacrée. Et dans ce profond silence qui forme une barrière entre votre âme et le monde, vous entendrez un son si vous écoutez attentivement – c’est un battement de cœur ! C’est le Sacré-Cœur de Jésus.
Le mal avance inexorablement – et chaque jour de nouvelles atrocités sont révélées – et les fidèles frémissent et se demandent si la situation peut encore empirer. La réponse est que c’est possible et que cela arrivera. Mais en dessous de tout cela, dans le profond silence de la pause sacrée, vous pouvez entendre un son si vous voulez bien écouter – le battement de cœur de son Sacré-Cœur.

Le cœur de Jésus a commencé à battre au rythme de l’amour dans sa poitrine d’enfant quelques jours seulement après sa conception dans le sein de Marie.
Son cœur, humain et divin, a continué à battre tout au long de sa vie dans ce monde. Pendant trente-trois ans, son cœur a proclamé l’amour à chaque battement jusqu’au moment terrible de sa mort sur la croix. L’Écriture nous dit qu’à sa mort, la Terre a été secouée dans ses profondeurs parce que le Seigneur de la création ne respirait plus. Toute la création est entrée dans une « pause sacrée » lorsque le souffle de l’univers lui a été littéralement retiré. Mais ce n’était qu’une pause, dévastatrice mais passagère. Le Seigneur de tous s’est levé et son cœur a recommencé à battre.
Son cœur ne s’est pas arrêté depuis le moment de sa résurrection, lorsqu’il s’est remis à battre avec une vigueur sans précédent, le cœur de notre Seigneur ressuscité qui a vaincu le péché et la mort. Vingt siècles ont passé, et à travers tout cela, son cœur continue de battre.
Oui, une tempête se prépare, comme on n’en a jamais vu sur la Terre. Cependant, à mesure qu’elle augmente en intensité, si vous vous sentez submergés, arrêtez-vous, faites une pause et entrez dans une Pause sacrée. Sainte Marguerite-Marie Alacoque a dit : « Je comprends que la dévotion du Sacré-Cœur est un dernier effort de Son Amour envers les chrétiens de ces derniers jours, en leur offrant un objet et des moyens si bien calculés pour les persuader de L’aimer ».

Les jours à venir apportent des choses que nous n’aurions jamais pu imaginer se produire dans l’Église du Seigneur, mais ne désespérez pas ! Arrêtez-vous, faites une pause, il y a un son, c’est le battement de son cœur. Pensons à son Sacré-Cœur. Tout le chaos du passé et le chaos croissant de notre époque ne pourront jamais vaincre le battement de cœur sacré qui émane du cœur du Christ. Le cœur du Fils de Dieu nous apporte un message qui résonne à travers les âges : « Soyez tranquilles et sachez que je suis Dieu !
Alors que nous avançons dans le mois de juin, le mois du Sacré-Cœur, je ressens une puissante urgence à nous appeler tous à pénétrer plus profondément dans le Sacré-Cœur du Christ. Le Psaume 33 parle des desseins du cœur de Dieu et nous rappelle que son amour est éternel. Il est profondément important, alors que la tempête prend de l’ampleur, que nous nous rapprochions tous de plus en plus de son Sacré-Cœur et que nous connaissions le cœur du Christ, qui est réellement et pleinement présent dans l’Eucharistie. Tant de miracles eucharistiques à travers les âges indiquent la chair incarnée du cœur de Notre Seigneur. Aujourd’hui encore, son Sacré-Cœur saigne pour nous afin de nous rapprocher de son Visage eucharistique. Ne soyons pas aveugles et sourds à la merveille de Jésus-Christ réellement présent à chaque messe, dans chaque tabernacle et sur chaque autel d’adoration eucharistique.
Ce mois-ci, puissions-nous commencer à entrer dans notre propre « Pause sacrée » et, alors que nous entendons les battements de cœur de son Sacré-Cœur, buvons l’immense bénédiction de savoir que Jésus-Christ est avec nous dans la tempête ».




Bienheureuse Dina Bélanger : Les flammes du Cœur de Jésus passaient par le Cœur immaculé de Marie…

La Bienheureuse Dina Bélanger raconte : « Notre-Seigneur, Homme-Dieu, me fit voir son Cœur adorable dans l’Hostie sainte. Je ne regardai pas son Visage sacré, mais son Cœur et l’Hostie me captivaient.

Les deux, son Cœur et l’Hostie, étaient parfaitement unis, tellement l’un dans l’autre que je ne puis pas expliquer comment il m’était possible de les distinguer l’un de l’autre.

De l’Hostie, émanait une immensité de rayons de lumière. De son Cœur, jaillissait une immensité de flammes, lesquelles s’échappaient comme en torrents pressés. La Très Sainte Vierge était là, si près de Notre-Seigneur qu’elle était comme absorbée par lui et, pourtant, je la voyais distinctement de lui. Oh ! Qu’elle était pure !

Toutes les lumières de l’Hostie et toutes les flammes du Cœur de Jésus passaient par le Cœur immaculé de la Très Sainte Vierge.

Notre-Seigneur me dit : “Oui, faites-moi régner par Jésus-Marie”. À cette vue, à ces paroles, toujours intérieurement, à genoux, je tombai prosternée, comme anéantie d’amour en présence de mon Dieu, et avec un accent de supplication que je ne connaissais pas, je dis : “O Cœur Eucharistique de Jésus, je t’en supplie, par Notre-Dame du Cœur Eucharistique, règne dans toutes les âmes comme tu le veux.” »

Bienheureuse Dina Belanger (1898-1929) Québec




Ces célébrités attachées à la Vierge Marie : Michael Lonsdale

Comédien de théâtre et de cinéma, écrivain, Michael Lonsdale partage avec profondeur et poésie son attachement à la Vierge Marie depuis longtemps.

À plusieurs reprises, il a témoigné de sa foi chrétienne, comme dans son dernier ouvrage « Belle et douce Marie ».

« J’aime dire le Je vous salue Marie en toutes circonstances, c’est une prière brève, qui nous élève. Je peux la dire chez moi, dans les transports publics, sur scène même pendant la réplique d’un autre comédien. Mon rapport à Marie est très intérieur, très secret. Le soir avant de m’endormir, je me place sous sa protection, je ressens sa bienveillance, son amour », confie-t-il dans son livre.




Le Christ trouvera-t-il la foi sur la terre ?

« Veillez et priez en tout temps

afin d’avoir la force d’échapper à tout ce qui doit arriver,

et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme ! »

Lc 21,36

 

Dans un Evangile de la Parousie[1], Jésus pose une question qui devrait remuer nos cœurs et contredire cette tranquillité trompeuse issue du monde… Sommes-nous dans l’illusion d’une paix fragile de surface ou vivons-nous de cette paix profonde issue de la foi ? La question centrale du Seigneur Jésus est plus que jamais d’actualité :

« Le Fils de l’homme, quand Il viendra,

trouvera-t-Il la foi sur la terre ? »

Lc 18,8

Cette interrogation du Seigneur devient de plus en plus lancinante en ce début du III° millénaire. Ne voyons-nous pas trop souvent une Eglise qui a peur ou pactise, témoigne du bout des lèvres ou même se tait devant les sordides délires de notre temps ? Où sont les voix libératrices des Saint Augustin et des Saint Jean Chrysostome ? En réalité, une Eglise qui néglige ou oublie l’urgence missionnaire qu’implique la Parousie n’est plus rayonnante de l’Evangile !… Elle a perdu « le feu missionnaire » en se noyant dans les priorités du monde. L’urgence climatique et la lutte contre les inégalités sont devenues plus urgentes que l’Adoration eucharistique où Dieu peut tout ! Et le silence actuel de l’Eglise sur l’Annonce du Christ « Lumière du monde » est tragique ! Il a et aura de terribles conséquences…

A son retour, Jésus trouvera-t-il la foi sur la terre ? Comment ne pas penser qu’à l’intérieur de cette question, Il ne se réfère implicitement à l’Adorable Eucharistie : l’œuvre de Dieu n’est-elle pas de croire en Celui qu’Il a envoyé ? (Jn 6,29). Or, voici que le Christ mène cette foi encore plus loin : « Qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui ! » (Jn 6,56).

Il est grand le mystère de la foi ! L’Eucharistie est le trésor suprême qui fait l’Eglise[2]. Et si elle perdait la foi en l’Eucharistie, l’Eglise perdrait tout en renonçant à son identité profonde…

C’est sans doute pourquoi, à la fin de son Pontificat, Saint Jean-Paul II a tant insisté sur « l’ars celebrandi » que tous doivent exercer à la Sainte Messe :

« A travers les rites et les prières, il faut se laisser rejoindre et envahir intimement par le mystère… pour que la liturgie puisse marquer toujours davantage la vie des personnes et des communautés, en devenant source de sainteté, de communion et d’élan missionnaire[3] ! »

Comme elle est vraie et vitale l’intuition de Jean-Paul II de « se laisser rejoindre et envahir » par l’ineffable Présence du Christ dans son Eucharistie. Là, comme nulle part ailleurs, l’homme se découvre « aimé de Dieu » : En effet, « toutes les religions sont les voies où l’homme cherche Dieu. Elles sont multiples. La Révélation chrétienne est unique car c’est Dieu qui trouve l’homme[4]. »

C’est en approchant de la Sainte Eucharistie que nous apprenons à aimer en nous laissant aimer. N’est-ce-pas ici le sommet de la foi chrétienne ? L’approche réaliste et saisissante de Sainte Thérèse d’Avila vient nous aider à le saisir en ouvrant véritablement les yeux de la foi… car si nous n’avons pas encore « la joie de le contempler avec les yeux du corps, tant Il se cache, Il se dévoile du moins aux yeux de l’âme et se manifeste à elle… c’est la foi qui me dit qu’Il est là et c’est une vérité certaine : tant que les accidents du pain ne sont pas consumés par la chaleur du corps, le Bon Jésus est en nous… Sous les accidents du pain, Il est d’un accès facile… Alors, approchons-nous de Lui !

Quand il était en ce monde, le simple contact à ses vêtements guérissait les malades (Mc 5,25-34) ; Pourquoi douter, si nous avons la foi, qu’Il ne fasse encore des miracles, quand Il nous est si intimement uni[5] ? »

+Marie-Mickaël

 

[1] Parousie, du grec parousia, signifie ordinairement « Présence » (être là) ou « venue ». Cela désigne l’Avènement du Seigneur, de son « Jour ». Attendue avec amour, la Parousie provoque un éveil, une conduite nouvelle, une conversion permanente…

[2] On connaît la célèbre formulation du Père de Lubac dans son livre phare, « Méditation sur l’Eglise » : « L’Eglise fait l’Eucharistie et l’Eucharistie fait l’Eglise ! »

[3] Malade et sans voix, le Saint-Père a envoyé ce message de la polyclinique Gemelli le 3 mars 2005.

[4] Paul Evdokimov, Les âges de la vie spirituelle.

[5] Sainte Thérèse de Jésus, Le chemin de la perfection, chapitre 36.




Marie est mer que nul n’épuise…

« Marie est une mer que nul n’épuise ;

Plus y trouve qui plus y puise.

Je n’ai pas besoin de raconter des fariboles

Ni d’inventer fictions et mensonges

par manque de matière,

Car en tant de lieux la Mère de Dieu

Fait tant de Miracles et tant de merveilles

Que le monde entier s’en émerveille. »

Gautier de Coincy (moine poète au 12ème siècle)




Le secret admirable du Très Saint Rosaire (22) – la prière de l’Ave Maria, suite – St Louis-Marie Grignion de Montfort

20e ROSE
BRÈVE EXPLICATION DE L’AVE MARIA

[57] Etes-vous dans la misère du péché ? Invoquez la divine Marie, dites-lui : Ave, qui veut dire : je vous salue dans un très profond respect, ô vous qui êtes sans péché et sans malheur. Elle vous délivrera du mal de vos péchés.
Etes-vous dans les ténèbres de l’ignorance ou de l’erreur ? Venez à Marie, dites-lui : Ave Maria, c’est-à dire illuminée des rayons du soleil de justice ; et elle vous fera part de ses lumières.
Etes-vous égaré du chemin du ciel ? Invoquez Marie, qui veut dire : Étoile de la mer et l’étoile polaire qui guide notre navigation en ce monde, et elle vous conduira au port du salut éternel.
Etes-vous dans l’affliction ? Ayez recours à Marie qui veut dire : mer amère qui a été remplie d’amertume en ce monde et qui est présentement changée dans une mer de pures douceurs au ciel ; elle convertira votre tristesse en joie et vos afflictions en consolations.
Avez-vous perdu la grâce ? Honorez l’abondance des grâces dont Dieu a rempli la sainte Vierge, dites-lui : « Pleine de grâces» et (de) tous les dons du Saint-Esprit, et elle vous fera part de ses grâces.
Etes-vous seul, privé de la protection de Dieu, adressez-vous à Marie, dites-lui : « Le Seigneur est avec vous » plus noblement et intimement que dans les justes et les saints, car vous êtes une même chose avec Lui ; étant votre Fils, sa chair est votre chair, vous êtes avec le Seigneur par une très parfaite ressemblance et par une mutuelle charité ; car vous êtes sa Mère. Dites-lui enfin : Toute la très sainte Trinité est avec vous dont vous êtes le Temple précieux ; et elle vous remettra sous la protection et sauvegarde de Dieu.
Etes-vous devenu l’objet de la malédiction de Dieu ? Dites : « Vous êtes bénie par-dessus toutes les femmes » et de toutes les nations, pour votre pureté et fécondité ; vous avez changé la malédiction divine en bénédiction ; et elle vous bénira.
Avez-vous faim du pain de la grâce et du pain de vie ? Approchez de celle qui a porté le pain vivant qui est descendu du Ciel, dites-lui : « Le fruit de votre ventre soit béni », lequel vous avez conçu sans nul déchet de votre virginité, que vous avez porté sans peine et enfanté sans douleur. « Jésus» soit béni qui a racheté le monde captif, guéri le monde malade, ressuscité l’homme mort, ramené l’homme banni, justifié l’homme criminel, sauvé l’homme damné. Sans doute votre âme sera rassasiée du pain de la grâce en cette vie et de la gloire éternelle en l’autre. Amen.

[58] Concluez votre prière avec l’Église et dites : « Sainte Marie », sainte au corps et en l’âme, sainte par un dévouement singulier et éternel au service de Dieu, sainte en qualité de Mère de Dieu qui vous a douée d’une éminente sainteté, convenable à cette dignité infinie.
« Mère de Dieu », qui êtes aussi notre Mère, notre Avocate et Médiatrice, la Trésorière et Dispensatrice des grâces de Dieu, procurez-nous promptement le pardon de nos péchés et notre réconciliation avec la divine Majesté.
« Priez pour nous pécheurs », vous qui avez tant de compassion des misérables, qui ne méprisez et ne rebutez point les pécheurs, sans lesquels vous ne seriez pas la Mère du Sauveur.
« Priez pour nous maintenant », pendant le temps de cette vie courte, fragile et misérable, « maintenant », car nous n’avons d’assuré que ce moment présent maintenant que nous sommes attaqués et environnés nuit et jour d’ennemis puissants et cruels.
« Et à l’heure de notre mort », si terrible et si périlleuse, où nos forces sont épuisées, où nos esprits et nos corps sont abattus par la douleur et la crainte ; à l’heure de notre mort que Satan redouble ses efforts afin de nous perdre pour jamais ; à cette heure que ce sera la décision de notre sort pour toute l’éternité bienheureuse ou malheureuse. Venez au secours de vos pauvres enfants, ô Mère pleine de pitié, ô l’avocate et le refuge des Pécheurs, chassez loin de nous, à l’heure de la mort, les démons nos accusateurs et nos ennemis, dont l’aspect effroyable, nous épouvante. Venez nous éclairer dans les ténèbres de la mort. Conduisez-nous, accompagnez-nous au tribunal de notre juge, votre Fils ; intercédez pour nous afin qu’il nous pardonne et nous reçoive au nombre de vos élus dans le séjour de la gloire éternelle. « Amen ». Ainsi soit-il.

[59] Qui n’admirera l’excellence du saint Rosaire, composé de ces deux divines parties, l’Oraison dominicale et la Salutation angélique. Y a-t-il de prière plus agréable à Dieu et à la sainte Vierge, plus facile, plus douce et plus salutaire aux hommes ? Ayons-les toujours au cœur et dans la bouche pour honorer la très sainte Trinité, Jésus-Christ notre Sauveur et sa très sainte Mère. De plus, à la fin de chaque dizaine, il est bon d’ajouter le Gloria Patri, etc., c’est-à-dire : Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit. Comme il était au commencement, comme il est maintenant et il sera dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il.

Pour lire l’introduction et consulter le plan de l’ouvrage de Grignion de Montfort, cliquer ici.




Ces célébrités attachées à la Vierge Marie : Brigitte Bardot

À 83 ans, Brigitte Bardot, l’icône du cinéma français et l’ambassadrice de la cause animale, raconte sa relation particulière avec la Vierge Marie. C’est ce qu’elle partage dans un livre qui ressemble à un testament, Larmes du Combat.

Elle reçoit une éducation religieuse des plus classiques : catéchisme, communion et études chez les religieuses. Ses parents ont toujours été de fervents croyants pratiquants. Pourtant, elle se tient à distance de la religion en se construisant une spiritualité propre.

Toutefois, elle témoigne que la transcendance est présente chez elle, particulièrement dans son rapport personnel avec la Sainte Vierge. « Je dialogue avec elle comme dans la vraie vie (…). La Sainte Vierge me soutient depuis longtemps. C’est une présence intime et bienveillante », écrit-elle.