A chaque Messe : nous sommes au pied de la Croix…

   « A chaque fois que les paroles de la Consécration sont prononcées, l’Eglise, représentée par le prêtre et les fidèles, est rendue présente au Sacrifice sanglant : les deux mille ans qui nous séparent de la Croix sont abolis, nous sommes là comme l’étaient la Sainte Vierge et Saint Jean. Et chaque génération peut à son tour s’engouffrer dans l’offrande éternelle du Christ, offerte pour tous les temps ! »

Cardinal Journet, Méditation sur l’Eucharistie

 

     Cette admirable citation nous transporte au cœur de la Sainte Messe où le Cardinal Journet soulève quelque peu le voile : ici, seule la foi peut ouvrir la porte du Mystère et s’approcher dans cette adoration silencieuse où Dieu se révèle… Alors, guidés par ce merveilleux théologien, nous allons mieux découvrir à quel point « l’Eucharistie est la source et le sommet de toute la vie chrétienne[1] ! » Ce texte si riche va nous donner un  regard renouvelé sur le plus grand don du Cœur de Jésus à son Eglise. Méditons maintenant, tour après tour, les deux parties principales :

« A chaque fois que les paroles de la consécration sont prononcées, l’Eglise, représentée par le prêtre et les fidèles, est rendue présente au Sacrifice sanglant… »

Après la liturgie de la Parole de Dieu… nous sommes transportés ici au cœur même de la Sainte Cène ; à cet instant précis où Jésus a institué l’Eucharistie (Mt 26,26-28) et livré son Corps sur la Croix avec cette infinie miséricorde jaillie de son Cœur : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font ! » (Lc 23,34). Et c’est pourquoi à la Messe, quand le prêtre arrive à la consécration, le servant sonne la clochette qui nous avertit de ce moment unique et sacré : voici qu’à travers les paroles si simples du célébrant, se déploie le plus grand des mystères de l’histoire ! Là, surgit une indicible réalité : le pain devient le Corps du Christ et le vin son Sang… et c’est pourquoi devant cette Venue cachée qui prépare en secret son Retour glorieux, l’Eglise se met à genoux et adore…

Ici, la remarque Saint Augustin est précieuse : « La foi, c’est croire ce que l’on ne voit pas ; et la récompense de cette foi est de voir ce que l’on croit[2] ! » Ainsi, il y a dans l’Eucharistie « ce que l’on voit et ce que l’on croit. Ce que l’on voit, ce sont les apparences, les propriétés physico-chimiques, bref les « espèces » ou « accidents », du pain et du vin…

Après la parole du Christ, sous ces apparences inchangées du pain, ce qui est là c’est le Corps du Christ et le Sang du Christ… Un changement profond s’est produit. On est passé d’une réalité à une autre réalité, d’une substance à une autre substance… Passer, en latin, se dit : « trans. » D’où le mot : transsubstantiation[3]… » Ainsi, « chaque Messe est un rayon de l’éternité divine qui passe à travers la brièveté du moment sacrificiel pour le rendre présent à tous les moments de l’avenir où il sera consommé[4] ! »

Et c’est là que l’Eglise, représentée par le prêtre et les fidèles, est tout à coup transportée au pied de la Croix où s’offre son Seigneur et Sauveur, pour elle et pour tous…  à chaque Messe s’opère un saut dans le temps où se joue l’avenir du monde ! Car en vérité, « la Présence réelle est la raison d’être de la permanence de l’Eglise dans l’espace et le temps jusqu’à la parousie… Il faut beaucoup aimer Jésus ! Dans cette petite hostie que l’on reçoit à la Messe, il y a contenus toutes les réponses et tous les amours[5]… »

« Les deux mille ans qui nous séparent de la Croix sont abolis, nous sommes là comme l’étaient la Sainte Vierge et Saint Jean… »

Ce bouleversant mystère du salut nous appelle tous à ce « regard de foi » qui transcende le temps et l’espace. En effet, le chrétien ne doit-il pas devenir avant tout le contemplatif de l’Œuvre de Dieu ? N’est-ce-pas ce qui manque trop souvent aujourd’hui dans nos célébrations du Dimanche où l’animation bruyante et des flots de paroles viennent tuer la profondeur ? Où est passé ce silence où Dieu parle au cœur ? Il nous faut réécouter d’urgence le « cri » que Dieu nous adresse à travers le Prophète :

« C’est pourquoi je vais la séduire et la conduire au désert,

là, je parlerai à son cœur… » (Osée 2,16)

En réalité, devant un tel mystère, il faut se tenir là comme Marie « se tenait » avec Saint Jean au pied de la Croix (Jn 19,25). C’est pourquoi Il est primordial d’entrer dans le silence contemplatif du Cœur de Marie (Lc 2,19) qui est le secret de l’Evangile…

Le Cardinal Journet l’a magnifiquement découvert : « La Vierge est un mystère de présence à l’intérieur même du mystère de l’Eglise et l’on peut dire que l’Eglise est mariale. Cela signifie que l’Eglise, spontanément et sans même y songer, regarde les mystères de la Révélation chrétienne avec les yeux de la Vierge. Elle sait que la Vierge a regardé ces choses avant nous. Ce qu’elle retrouve dans les mystères de l’Annonciation, de Noël, de la Rédemption de la Croix, de Pâques, de l’Ascension, de Pentecôte, c’est cela même que la Vierge y a vu. La foi de la Vierge colore à jamais la foi de l’Eglise[6]… »

                                                                                            +M Mickaël

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[1] Concile Vatican II, Constitution dogmatique sur l’Eglise, Lumen gentium, 11.

[2] Saint Augustin, Sermon XLIII.

[3] Cardinal Journet, Le mystère de l’Eucharistie, Téqui 2018, p.13.

[4] Cardinal Journet cité par Marie-Agnés Cabanne, Fribourg, 6 aout 1980.

[5] Cardinal Journet, le mystère de l’Eucharistie, p.28.

[6] Cardinal Journet, L’Eglise du Verbe incarné, tome 2, p.432.




Le secret de Marie, Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, n°19 et 20

[19] Il n’y a point et il n’y aura jamais créature où Dieu soit plus grand, hors de lui‑même et en lui‑même, que dans la divine Marie, sans exception ni des bienheureux, ni des chérubins, ni des plus hauts séraphins, dans le paradis même…

Marie est le paradis de Dieu et son monde ineffable, où le Fils de Dieu est entré pour y opérer des merveilles, pour le garder et s’y complaire. Il a fait un monde pour l’homme voyageur, c’est celui‑ci il a fait un monde pour l’homme bienheureux et c’est le paradis; mais il en a fait un autre pour lui, auquel il a donné le nom de Marie; monde inconnu presque à tous les mortels ici‑bas et incompréhensible à tous les anges et les bienheureux, là‑haut dans le ciel, qui, dans l’admiration de voir Dieu si relevé et si reculé d’eux tous, si séparé et si caché dans son monde, la divine Marie, s’écrient jour et nuit: Saint, Saint, Saint.

[20] Heureuse et mille fois heureuse est l’âme ici‑bas, à qui le Saint‑Esprit révèle le secret de Marie pour le connaître; et à qui il ouvre ce jardin clos pour y entrer, cette fontaine scellée pour y puiser et boire à longs traits les eaux vives de la grâce! Cette âme ne trouvera que Dieu seul, sans créature, dans cette aimable créature; mais Dieu en même temps infiniment saint et relevé, infiniment condescendant et proportionné à sa faiblesse. Puisque Dieu est partout on peut le trouver partout, jusque dans les enfers, mais il n’y a point de lieu où la créature puisse le trouver plus proche d’elle et plus proportionné à sa faiblesse qu’en Marie, puisque c’est pour cet effet qu’il y est descendu. Partout ailleurs, il est le Pain des forts et des anges; mais, en Marie, il est le Pain des enfants . . .

A suivre…

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Une prophétie de Joseph Ratzinger (Benoît XVI)

PROPHÉTIE DE J.Ratzinger (BENOÎT XVI), en 1969 :
“Nous aurons bientôt, des prêtres réduits au rôle de travailleurs sociaux et le message de la foi réduit à une vision politique. Tout semblera perdu, mais au moment opportun, précisément dans la phase la plus dramatique de la crise, l’Église renaîtra. Elle sera plus petite, plus pauvre, presque semblable à une catacombe, mais aussi plus sainte. Parce qu’elle ne sera plus l’Église de ceux qui cherchent à plaire au monde, mais l’Église des fidèles à Dieu et à sa loi éternelle.
La renaissance sera l’œuvre d’un petit reste, apparemment insignifiant et pourtant indompté, qui est passé par un processus de purification. Car c’est ainsi que Dieu travaille. Contre le mal, un petit troupeau résiste ».




Message de Marie à Medjugorje le 25 février 2025

Chers enfants,

que ce temps de printemps soit pour vous un encouragement pour votre conversion personnelle, afin qu’avec votre vie, vous priiez et aimiez Dieu par-dessus tout, pour tous ceux qui sont dans le besoin. Petits enfants, soyez mes mains de paix et de prière, soyez amour pour ceux qui n’aiment pas, ne prient pas et ne désirent pas la paix. Merci d’avoir répondu à mon appel.




Marie lui dit : « tu m’as appelée, je suis venue »

En Russie, Marie est venue soutenir ses fils aux prises avec la violence de la persécution. Josyp Terelya fut arrêté à 19 ans pour sa résistance anticommuniste en Ukraine. Durant la répression déclenchée par Khrouchtchev en 1959 il fut interné dans plusieurs camps.

Le 12 février 1970, il est incarcéré à 165 kilomètres au nord-est de Moscou. Il se trouve dans la prison de Vladimir lorsqu’il a sa première apparition de Marie : « C’était dans la nuit, agenouillé en prière. Il sentit, dira-t-il, « une inhabituelle chaleur » affluer dans son corps. Étant dans une prison glaciale, il comprit que ce n’était point une illusion : « Tu dois apprendre à oublier ceux qui t’ont persécuté le plus. Je serai toujours avec toi. La paix vient seulement où est la justice. Prie pour tes ennemis, aucun mal ne te sera fait. »  »

Deux ans plus tard, le 12 février 1972, il eut une deuxième apparition dans des conditions tragiques : « La température extérieure était de – 20°C. La glace recouvrait les murs de sa cellule qui était ouverte au vent. Il était condamné à mourir de froid. Sans les vêtements d’hiver qui lui avaient été enlevés, il se paralysait progressivement. Soudain, il lui sembla qu’une chaleur se répandait dans la pièce : « Je sentis le contact d’une main de femme. » Il ouvrit les yeux et vit la Vierge. Marie lui dit :

« Tu m’as appelé, je suis venue. Tu ne crois pas que ce soit moi. Mais c’est moi. Tu m’as appelée dans tes prières quotidiennes et je suis venue à toi. » Le corps de Josyp était maintenant réchauffé d’un coup. « Tu ne quitteras pas cette prison de sitôt, tu n’as fait que la moitié du chemin, mais ne t’inquiète pas, car je serai toujours avec toi. Tu as encore beaucoup d’années de prison et de souffrance devant toi. » Marie reprit : « Les Ukrainiens devront aussi se repentir. Vous êtes un peuple infortuné parce que vous vous aimez peu les uns les autres. Vous consacrez vos forces, les meilleures, à des buts impies… Prie et travaille pour la conversion de la Russie au Christ Roi. Ne perds pas la foi. Le monde est froid et sans âme comme avant le déluge » » (Yves Chiron, op. cit., p. 281 et s.).

Comme Marie le lui avait dit, Josyp Terelya fut libéré en 1976, emprisonné de nouveau un an plus tard et enfin définitivement libéré le 5 février 1987.

 

Extrait de Marie de cœur à cœur du P. Jacques Ravanel

Presse de la Renaissance




« Préserve-nous feu de l’Enfer ! » IV° partie

 « Dieu veut que tous les hommes soient sauvés

et parviennent à la connaissance de la vérité ! »

1 Tm 2,4

 

Et conduis au Ciel toutes les âmes,

surtout celles qui ont le plus besoin de ta miséricorde !

   La Vierge nous dévoile ici le désir universel du Cœur de Dieu qui veut « conduire au Ciel toutes les âmes… » Et c’est pourquoi nous devons toujours revenir à cette contemplation du Christ crucifié, dont le Cœur ouvert nous ouvre définitivement la porte du Royaume ! Qui comprendra jusqu’où le Sauveur est allé pour nous offrir gratuitement le salut, la vie éternelle, la joie sans fin au Ciel ?

Croire en Celui que j’ai transpercé ! Tel est le défi inattendu de la foi… et c’est pourquoi le Seigneur se tient chaque jour devant la porte de mon cœur, et me demande comme à Pierre: « M’aimes-tu ? » (Jn 21,17). Car je ne pourrai faire en vérité cette prière inspirée par la Vierge, si je ne suis un témoin « traversé » par la Miséricorde. Et là, l’enfance du cœur du cœur prêchée par Jésus est l’autre incontournable : « Laissez venir à moi les petits enfants… car c’est à ceux qui leur ressemblent qu’appartient le Royaume de Dieu ! » (Mc 10,14).   

   Voici donc quelque peu le portait spirituel de celui ou celle qui demande au Sauveur de conduire au Ciel non seulement « toutes les âmes ! » Mais par-dessus tout : « celles qui ont le plus besoin de sa miséricorde ! » La Vierge Marie, Mère de l’Eglise, nous révèle ici le mystère de l’Eglise qui contemple son Seigneur crucifié : quand l’Amour n’est pas aimé, ce rejet ouvre une blessure secrète dans le Cœur de Dieu… elle se laissera voir à la fin de sa Passion où « en transperçant le Cœur de Jésus, la lance du soldat a ouvert un grand mystère… car elle est allée plus loin que le Cœur du Christ, elle a ouvert Dieu, elle est passée pour ainsi dire, au milieu même de la Trinité[1] ! »

Ce mystère de la miséricorde traverse le temps et, à chaque instant, il nous est offert à avec une telle plénitude ! Sainte Faustine, l’apôtre choisie de la Miséricorde, en témoigne  avec force pour susciter en nos cœurs cette « folle espérance » qui, seule, touche Dieu :

« La perdition est pour l’âme qui veut se perdre… seule l’âme qui le voudra sera damnée, car Dieu ne condamne personne !… mais celui qui désire le salut trouve la mer inépuisable de la miséricorde du Seigneur… Même si j’avais sur la conscience les péchés de tous les damnés, je n’aurais pas douté de la miséricorde de Dieu, je me serais jetée dans l’abîme de ta miséricorde[2] ! »

Ne l’oublions donc jamais : l’ultime cri silencieux de la Miséricorde m’appelle à chaque instant de ma vie…

                                                             Marie+Mickaël et Marie+Jacinta

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[1] Cardinal Robert Sarah, Dieu ou rien, entretien sur la foi avec Nicolas Diat, Fayard, 2015, p.32.

[2] Sainte Faustine, Petit journal, 630 / 1393 / 1318.




Le secret de Marie, Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, n°16 à 18

Grignion de Montfort expose les raisons pour lesquelles Marie est le moyen de trouver la grâce de Dieu, et donc de devenir saint. Voici la 10ème raison :

[16] 10° Marie est appelée par saint Augustin, et est, en effet, le [moule] vivant de Dieu, forma Dei, c’est‑à‑dire que c’est en elle seule que Dieu [fait] homme a été formé au naturel, sans qu’il lui manque aucun trait de la Divinité, et c’est aussi en elle seule que l’homme peut être formé en Dieu au naturel, autant que la nature humaine en est capable, par la grâce de Jésus Christ.

Un sculpteur peut faire une figure ou un portrait au naturel en deux manières: 1° se servant de son industrie, de sa force, de sa science et de la bonté de ses instruments pour faire cette figure en une matière dure et informe; 2° il peut la jeter en moule. La première est longue et difficile et sujette à beaucoup d’accidents: il ne faut souvent qu’un coup de ciseau ou de marteau donné mal à propos pour gâter tout l’ouvrage.

La seconde est prompte, facile et douce, presque sans peine et sans coûtage, pourvu que le moule soit parfait et qu’il représente au naturel; pourvu que la matière dont il se sert soit bien maniable, ne résistant aucunement à sa main.

[17] Marie est le grand moule de Dieu, fait par le Saint‑Esprit, pour former au naturel un Homme Dieu par l’union hypostatique, et pour former un homme Dieu par la grâce. Il ne manque à ce moule aucun trait de la divinité; quiconque y est jeté et se laisse manier aussi, y reçoit tous les traits de Jésus‑Christ, vrai Dieu, d’une manière douce et proportionnée à la faiblesse humaine, sans beaucoup d’agonie et de travaux; d’une manière sûre, sans crainte d’illusion, car le démon n’a point eu et n’aura jamais d’accès en Marie, sainte et immaculée, sans ombre de la moindre tache de péché.

[18] Oh! chère âme, qu’il y a de différence entre une âme formée en Jésus‑Christ par les voies ordinaires de ceux qui, comme les sculpteurs, se fient en leur savoir‑faire et s’appuient sur leur industrie, et entre une âme bien maniable, bien déliée, bien fondue, et qui, sans aucun appui sur elle‑même, se jette en Marie et s’y laisse manier à l’opération du Saint‑Esprit! Qu’il y a de taches, qu’il y a de défauts, qu’il y a de ténèbres, qu’il y a d’illusions, qu’il y a de naturel, qu’il y a d’humain dans la première âme; et que la seconde est pure, divine et semblable à Jésus‑Christ!

A suivre…

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Un luthérien découvre le Rosaire…

Un ministre luthérien découvre le Rosaire

 

L’année 2024 marque le 11e anniversaire de ma conversion au catholicisme, la décision la plus importante de ma vie. L’une des influences les plus profondes sur ma conversion a été l’impact de plusieurs catholiques vivant la foi. Leur témoignage m’a aidé à m’ouvrir à l’un des aspects les plus difficiles de mon cheminement : le Rosaire.

Ayant grandi dans un foyer luthérien (Missouri Synod), on m’avait appris à me méfier de l’Église catholique. Nos services religieux soulignaient souvent que l’Église avait transformé la grâce de Dieu en quelque chose qui pouvait être acheté ou mérité.

Lorsque j’étais lycéen, j’ai commencé à rencontrer Dieu personnellement comme une force vivante et active dans ma vie et je l’ai placée au cœur de mon identité. Cependant, j’étais encadré par des gens qui avaient des opinions fortement anti-catholiques. Ils me mettaient en garde contre le catholicisme, le décrivant comme diabolique et profondément problématique. Malgré cela, la vie et la foi des Catholiques que je connaissais m’ont fait douter de ce que j’entendais. Bon nombre des personnes les plus réfléchies et les plus orientées vers la foi que je connaissais étaient catholiques.

C’est à cette époque que j’ai également rencontré des évangélistes catholiques de rue. Un jour, je suis tombé sur une grande table blanche couverte de chapelets. J’avais déjà vu des chapelets, mais je pensais que c’était la définition même de la prière vaine et répétitive et de l’idolâtrie, puisque les gens priaient Marie, et non Dieu. Pourtant, j’étais curieux.

Un homme âgé assis à la table m’a offert un chapelet gratuitement, que j’ai pris et mis dans ma poche. Je ne savais pas trop quoi en faire. Je me suis dit que je pourrais peut-être essayer de prier simplement avec les grains dans mes mains. J’aimais cela parce que cela me donnait une réalité physique à l’action de prier. Après des mois, j’ai finalement décidé d’essayer de prier un vrai chapelet avec les Ave Maria et j’ai commencé à réaliser que le Rosaire n’était pas une prière à Marie, mais une prière avec Marie au sujet de Jésus !

J’ai commencé à voir Marie comme un exemple de quelqu’un qui aimait profondément Jésus. J’ai ensuite demandé à Jésus de me rendre plus semblable à Marie, et j’ai fini par comprendre que Marie pouvait prier pour que je devienne plus semblable à Jésus aussi. Cette expérience du Rosaire a été une fissure dans l’armure de méfiance que j’avais construite contre le catholicisme. En fin de compte, c’est mon expérience de la profondeur et de la beauté de la spiritualité catholique qui a produit ma conversion à l’Église catholique.

 

Billy Kangas, 7 octobre 2024

www.chnetwork.org




Elon Musk : vous allez adorer la puce…

Le message et les perspectives sont clairs… Soyons lucides et restons éveillés dans le combat spirituel !




Quelle que soit la gravité des événements, le Rosaire peut tout obtenir

« Aimez la Madone et priez le rosaire, car son rosaire est l’arme contre les maux du monde d’aujourd’hui. Toutes les grâces données par Dieu passent par la Sainte Mère ». (Padre Pio)

Le pape Jean-Paul II a sans aucun doute retenu ces paroles de saint Padre Pio, car nous savons qu’il priait le rosaire tous les jours et qu’il a accompli beaucoup d’autres choses pour promouvoir la dévotion à la Sainte Vierge et à « l’arme » qu’elle nous a donnée.

Le pape est souvent placé dans une position très difficile : il doit s’efforcer d’amener les gens au Christ par le biais de questions sociétales pertinentes, tout en évitant la tentation de s’enliser dans la culture. Le pape Jean-Paul II a trouvé un équilibre très subtil en rejoignant les gens là où ils étaient et en les invitant à grandir dans la sainteté personnelle à l’aide du rosaire.

Qu’il s’agisse de la guerre froide, des attaques terroristes du 11 septembre ou de la guerre contre la famille, Jean-Paul II a conservé une foi inébranlable et vivifiante dans le rosaire et sa puissante portée. Il nous a encouragés à prier pour la paix, pour des solutions, pour l’espérance et pour l’amour dans toutes les rencontres. Lorsque nous demandons des choses nobles, Notre Dame est toujours capable d’aller voir Notre Seigneur à notre place et nous savons que Jésus aime trop sa mère pour lui refuser quoi que ce soit.

Comme le disait saint Maximilien Kolbe, « N’ayez jamais peur de trop aimer la Sainte Vierge. Vous ne pourrez jamais l’aimer plus que Jésus ne l’a fait ».

Saint Jean-Paul II vouait une dévotion particulière à saint Padre Pio, saint  Louis de Montfort, Jacinta et Francisco Marto – deux des enfants de Fatima qu’il a lui-même canonisés – tous de fervents défenseurs du Saint Rosaire.

À Fatima, la Vierge a exprimé son désir d’avoir des rosaires quotidiens et saint Jean-Paul II n’avait pas l’intention de décevoir la Mère de Dieu. Il a déclaré que la promotion du Rosaire devait être reprise non seulement par notre génération, mais par toutes les générations futures, pour le salut de tous.

John Hanretty, 6 février 2024) www.relevantradio.com

www.etoilenotredame.org