Jésus est avec nous à chaque instant…

Les Evangiles nous invitent à faire « l’expérience » de la Présence du Christ ressuscité à chaque instant ! Là est le cœur de notre foi catholique : le mystère de la Résurrection est le fondement même de l’envoi en mission (Mt 28,16-19) et Jésus l’affirme avec une telle amplitude dans le verset final de Saint Matthieu :

« Et moi, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde ! » (Mt 28,20)

Ecoutons un instant la magnifique approche de Saint Jean Chrysostome :

« Comme il vient de leur faire des commandements d’une haute importance, il relève leur courage en ajoutant : « Et voici que je suis avec vous jusqu’à la consommation des siècles », paroles dont voici la signification : Ne dites pas que les commandements que je vous fais sont difficiles, car je suis avec vous, moi qui rend toutes choses légères (Mt 11,20-30). Et il leur promet d’être, non seulement avec eux, mais encore avec tous ceux qui croiront après eux, car les Apôtres ne devaient pas vivre jusqu’à la fin des siècles, et le Seigneur s’adresse à tous les fidèles… »

Frères et sœurs bien-aimés, le mois de Marie approche et réjouissons-nous avec Elle et en Elle de cette Présence de Jésus vivant, qui nous fera traverser toutes les épreuves… car il vient irradier nos cœurs d’une paix et d’une joie que nul ne pourra nous ravir !

En ce samedi commence le temps de désert du « silence pascal »… J’aurais la joie début mai d’être un temps à Lourdes où je confierai vos intentions à Notre Dame ! Et je vous donne rendez au 17 mai pour le mois de Marie : nous y reviendrons sur l’importance du chapelet ou du Rosaire quotidiens et nous commencerons ensuite une méditation « urgente » de plusieurs semaines sur le « Cœur Immaculé de Marie », notre Arche bénie, pour vivre la fin des temps qui s’accélère…

+M Mickaël

                             




Le secret de Marie, Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, n°32-34

[32] J’ai dit que cette dévotion consiste à se donner à Marie en qualité d’esclave. Il faut remarquer qu’il y a trois sortes d’esclavage.

Le premier est l’esclavage de la nature ; les hommes bons et mauvais sont esclaves de Dieu en cette manière.

Le second, c’est l’esclavage de contrainte ; les démons et les damnés sont les esclaves de Dieu en cette manière.

Le troisième, c’est l’esclavage d’amour et de volonté ; et c’est celui par lequel nous devons nous consacrer à Dieu par Marie, de la manière la plus parfaite dont une créature se puisse servir pour se donner à son Créateur.

[33] Remarquez encore qu’il y a bien de la différence entre un serviteur et un esclave. Un serviteur veut des gages pour ses services; l’esclave n’en a point. Le serviteur est libre de quitter son maître quand il voudra et il ne le sert que pour un temps; l’esclave ne le peut quitter justement, il lui est livré pour toujours. Le serviteur ne donne pas à son maître droit de vie et de mort sur sa personne; l’esclave se donne tout entier, en sorte que son maître pourrait le faire mourir sans qu’il en fût inquiété par la justice.

Mais il est aisé de voir que l’esclave de contrainte a la plus étroite des dépendances, qui ne peut proprement convenir qu’à un homme envers son Créateur. C’est pourquoi les chrétiens ne font point de tels esclaves; il n’y a que les Turcs et les idolâtres qui en font de la sorte.

[34] Heureuse et mille fois heureuse est l’âme libérale qui se consacre à Jésus par Marie, en qualité d’esclave d’amour, après avoir secoué par le baptême l’esclavage tyrannique du démon !

A suivre…

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Mgr Strickland : Le mandat de François est l’un des pontificats les plus polarisants de l’histoire de l’Église

« Lorsque j’ai reçu la nouvelle de ma destitution en tant qu’évêque du diocèse de Tyler, ce fut un moment de douleur, non pas pour moi, mais pour les personnes que j’ai dirigées et pour l’Église que j’aime », a déclaré Monseigneur Joseph Strickland, l’ancien évêque de Tyler, Texas, à InfoVaticana.com (8 avril).

– On ne m’a pas donné d’explication claire.

– J’ai reçu quelques mots de soutien de la part de certains évêques, mais en privé. Personne n’a eu le courage de me soutenir publiquement. Le silence des bergers en dit long ».

– Le courage n’est pas facultatif dans l’épiscopat, c’est une exigence.

– Je pense que beaucoup d’évêques aujourd’hui ont peur de parler clairement.

– Il y a une vraie peur [chez les évêques] d’être démis de leurs fonctions, mis à l’écart ou punis.

– L’épiscopat n’est pas une question d’auto-préservation, mais de don de sa vie pour le troupeau.

– « On parle beaucoup dans l’Église de synodalité et de miséricorde, mais le Vatican punit toujours ceux qui défendent les positions catholiques, alors qu’il ne sanctionne jamais ceux qui promeuvent ouvertement les hérésies et les fausses doctrines. »

– Il y a vraiment deux poids, deux mesures au Vatican.

– Si la synodalité consiste vraiment à écouter et à cheminer ensemble, pourquoi les voix des catholiques fidèles sont-elles si souvent écartées ou réduites au silence ?

– Si la miséricorde est vraiment une caractéristique de ce pontificat, pourquoi est-elle si rarement accordée à ceux qui essaient simplement de rester fidèles au dépôt de la foi ?

– La miséricorde sans la vérité est une fausse miséricorde, et l’unité sans la vérité n’est pas une unité du tout. »

– L’Église ne peut s’épanouir si la fidélité est punie et l’erreur tolérée.

– Nous assistons à un démantèlement systématique de la doctrine, de la liturgie et de l’enseignement moral sous le prétexte de la ‘pastorale’, de l »inclusivité’ ou de la ‘synodalité’.

– L’hostilité à l’égard de la foi catholique et de ceux qui la défendent ne cesse de croître, tandis que la confusion et l’erreur sont autorisées à se répandre sans contrôle, même par ceux qui occupent les postes les plus élevés.

– L’Église est défigurée par l’ambiguïté, le compromis et la fausse charité.

– Le Christ est la tête de l’Église, pas un pape ou un évêque.

– Nous ne sommes pas appelés à être des diplomates ou des politiciens, nous sommes les successeurs des Apôtres.

– Le silence ou le compromis face à l’erreur est une trahison du Christ.

-Nous ne serons pas jugés sur notre capacité à plaire au monde, mais sur la fidélité avec laquelle nous aurons proclamé la vérité.

– Nous vivons l’un des pontificats les plus polarisants de l’histoire de l’Église.

– La révérence et la fidélité sont traitées comme des problèmes, tandis que la confusion morale et le compromis sont tolérés, voire encouragés.

– Un pontificat doit confirmer les frères dans la foi, et non les déstabiliser.

https://gloria.tv/post/3SqrAtw1kMd2DvaN71oAXQcbo




Une Ode à la Vierge de l’archimandrite Sophronie

Mon âme est dans la crainte et dans le tremblement lorsque je songe à la Gloire de la Mère de Dieu.

Mon intelligence est insuffisante, mon cœur est pauvre et faible, mais mon âme est dans la joie et désire écrire à son sujet au moins quelques mots.

Mon âme craint une telle entreprise, mais l’amour me presse à ne pas cacher ma reconnaissance pour sa miséricorde.

Elle est, en vérité, notre protectrice auprès de Dieu, et son nom suffit pour réjouir l’âme. Mais tout le Ciel et toute la terre se réjouissent de son amour.

Merveille incompréhensible ! Elle vit aux Cieux et contemple constamment la gloire de Dieu, mais elle n’oublie cependant pas les pauvres que nous sommes et couvre de sa protection tous les peuples de la terre.

C’est sa Mère Très-Pure que le Seigneur nous a donnée. Elle est notre joie et notre espérance. Elle est notre mère selon l’esprit, et elle est proche de nous selon la nature, comme être humain ; et toute âme chrétienne s’élance vers elle avec amour.

 

Archimandrite Sophrony Sakharov (1893-1993) – Archimandrite chrétien orthodoxe né en Russie et l’un des moines ascétiques les plus célèbres du XXe siècle; saint et théologien orthodoxe.

Extrait du livre : Starets Silouane, Moine du Mont Athos, Éditions Présence, 1973.