Mgr Strickland : Le mandat de François est l’un des pontificats les plus polarisants de l’histoire de l’Église

« Lorsque j’ai reçu la nouvelle de ma destitution en tant qu’évêque du diocèse de Tyler, ce fut un moment de douleur, non pas pour moi, mais pour les personnes que j’ai dirigées et pour l’Église que j’aime », a déclaré Monseigneur Joseph Strickland, l’ancien évêque de Tyler, Texas, à InfoVaticana.com (8 avril).

– On ne m’a pas donné d’explication claire.

– J’ai reçu quelques mots de soutien de la part de certains évêques, mais en privé. Personne n’a eu le courage de me soutenir publiquement. Le silence des bergers en dit long ».

– Le courage n’est pas facultatif dans l’épiscopat, c’est une exigence.

– Je pense que beaucoup d’évêques aujourd’hui ont peur de parler clairement.

– Il y a une vraie peur [chez les évêques] d’être démis de leurs fonctions, mis à l’écart ou punis.

– L’épiscopat n’est pas une question d’auto-préservation, mais de don de sa vie pour le troupeau.

– « On parle beaucoup dans l’Église de synodalité et de miséricorde, mais le Vatican punit toujours ceux qui défendent les positions catholiques, alors qu’il ne sanctionne jamais ceux qui promeuvent ouvertement les hérésies et les fausses doctrines. »

– Il y a vraiment deux poids, deux mesures au Vatican.

– Si la synodalité consiste vraiment à écouter et à cheminer ensemble, pourquoi les voix des catholiques fidèles sont-elles si souvent écartées ou réduites au silence ?

– Si la miséricorde est vraiment une caractéristique de ce pontificat, pourquoi est-elle si rarement accordée à ceux qui essaient simplement de rester fidèles au dépôt de la foi ?

– La miséricorde sans la vérité est une fausse miséricorde, et l’unité sans la vérité n’est pas une unité du tout. »

– L’Église ne peut s’épanouir si la fidélité est punie et l’erreur tolérée.

– Nous assistons à un démantèlement systématique de la doctrine, de la liturgie et de l’enseignement moral sous le prétexte de la ‘pastorale’, de l »inclusivité’ ou de la ‘synodalité’.

– L’hostilité à l’égard de la foi catholique et de ceux qui la défendent ne cesse de croître, tandis que la confusion et l’erreur sont autorisées à se répandre sans contrôle, même par ceux qui occupent les postes les plus élevés.

– L’Église est défigurée par l’ambiguïté, le compromis et la fausse charité.

– Le Christ est la tête de l’Église, pas un pape ou un évêque.

– Nous ne sommes pas appelés à être des diplomates ou des politiciens, nous sommes les successeurs des Apôtres.

– Le silence ou le compromis face à l’erreur est une trahison du Christ.

-Nous ne serons pas jugés sur notre capacité à plaire au monde, mais sur la fidélité avec laquelle nous aurons proclamé la vérité.

– Nous vivons l’un des pontificats les plus polarisants de l’histoire de l’Église.

– La révérence et la fidélité sont traitées comme des problèmes, tandis que la confusion morale et le compromis sont tolérés, voire encouragés.

– Un pontificat doit confirmer les frères dans la foi, et non les déstabiliser.

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