Consécration urgente au Cœur Immaculé de Marie, Refuge ultime de l’extrême fin des temps !

Jésus + Marie

Consécration urgente au Cœur Immaculé de Marie    

Refuge ultime de l’extrême fin des temps !

    

Frères et sœurs bien-aimés, nous vous invitons avec une « urgence particulière » à vous consacrer au Cœur Immaculé de Marie, notre Mère du Ciel, pour qu’Elle vienne veiller sans cesse sur nous… il ne s’agit pas d’une prière de plus à la Vierge Marie, si bonne et nécessaire soit-elle ! Il s’agit d’un rendez-vous incontournable pour notre avenir !

Il est question ici et maintenant d’une urgence face à « la situation internationale » qui se dégrade et s’approche au bord d’un abîme… Et qui peut en mesurer les terribles conséquences pour notre avenir ? Car la 3° guerre mondiale se profile à l’horizon et elle est possiblement nucléaire… Face à cette terrible menace, Notre Dame nous appelle de « toute urgence » à un réveil spirituel : prier chaque jour « le saint Rosaire » (où au moins le Chapelet !) ; offrir des sacrifices, si petits soient-ils, et s’engager à poser des actes d’amour… c’est la seule voie « crédible » pour vaincre ce violent « tsunami » guerrier qui s’approche ! Nous savons que les hommes sont assez « fous » et « irresponsables » pour appuyer sur le bouton qui défigurera l’humanité et notre planète !

Face à cette menace qui plane au-dessus du monde actuel, nous venons vous proposer de méditer, partie après partie, la consécration au Cœur Immaculé de Marie de notre « Communion mariale[1] »… Ainsi, ce temps de méditation qui commence ce 31 mai par le texte intégral nous conduira jusqu’au 28 juin, fête du Cœur Immaculé de Marie. Et nous espérons de tout cœur préparer en secret avec vous toutes et tous « la victoire de Marie » pour la venue de Jésus, Notre Seigneur et Sauveur ! Car Marie l’a promis à Fatima :

« A la fin, mon Cœur Immaculé triomphera ! »

 

Consécration urgente au Cœur Immaculé de Marie

 

O Marie, notre Mère !…

A Fatima, tu as révélé ton Cœur Immaculé

comme l’Arche de paix et de protection,

dans les terribles épreuves des derniers temps

qui déjà nous menacent…

Portant la Croix dans une main et le Chapelet dans l’autre,

la Parole de Dieu dans le cœur et sur les lèvres,

je veux m’abandonner en la douce profondeur de ton Cœur

où Dieu m’attend…

En ce jour béni, je fais le choix d’entrer et de vivre pour toujours

en ton Cœur Immaculé : « doux Refuge des derniers temps » !

de prier chaque jour le saint Rosaire (ou le chapelet)

L’Arme humble, cachée et absolue du « Triomphe de ton Cœur »

qui viendra « à la fin » !…

J’espère de tout mon cœur devenir jour après jour

ton pauvre et petit apôtre des temps nouveaux…

Plongé dans la Mer de ta tendresse et rayonnant l’Amour infini de Jésus !…

 

En la Flamme d’Amour de ton Cœur Immaculé :

Brûle les blessures de mes péchés et apaise mes révoltes et mes peines…

Ouvre mon cœur aux Attentes et au Feu de l’Esprit-Saint !

Plonge-moi dans l’Amour Infini du Cœur ouvert de Jésus…

Et révèle-moi l’indicible tendresse du Père

qui me donne tout dans les bras ouverts de son Fils…

 

O Marie, ma Mère à l’indicible Regard :

au cœur de ma fragilité, transfigure à chaque instant mes faiblesses

pour que je devienne un Signe de ta maternelle douceur,

un Témoin de ta puissante tendresse,

un Apôtre des derniers temps, né de ton Cœur Immaculé…

 

O Marie, en ce jour de ta foi silencieuse,

je t’abandonne toute ma vie passée, présente et future…

Et je me consacre tout entier corps, âme et esprit

à la Flamme d’amour de ton Cœur Immaculé…

Je suis tout à toi pour toujours !

 

Cœur Immaculé de Marie, « doux Refuge des derniers temps »                                

Protège-moi, Veille sur moi !…

 

[1] Il s’agit de la « Communion des Refuges du Cœur Immaculé de Marie » dont vous pouvez trouver l’esprit dans le « Livre de vie pour les derniers temps » sur notre site internet : https://refugesdemarie.fr/




Le secret de Marie, Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, n°39

[39] 4° Se donner ainsi à la Sainte Vierge, c’est exercer dans le plus haut point qu’on peut la charité envers le prochain, puisque se faire volontairement son captif, c’est lui donner ce qu’on a de plus cher, afin qu’elle en puisse disposer à sa volonté en faveur des vivants et des morts.

A suivre…

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Bonne fête de la Visitation !




La mesure du charpentier : l’intégrité standard et doctrinale du Christ. Mgr Strickland

Bienvenue dans un autre épisode de « La Voix d’un berger ».

Un mur bien construit a quelque chose de profondément satisfaisant. Non pas une cloison sèche moderne avec des clous et des vis, mais un mur en pierre posé à la main ou une structure en bois dont la solidité repose sur un alignement précis. Et pour ce genre de travail, un outil est essentiel : le fil à plomb. Un simple poids suspendu à une corde révèle la verticale absolue, quoi que l’œil puisse suggérer.

Imaginez maintenant le Christ dans son atelier de menuiserie. Avant de prêcher une parabole, avant de guérir un aveugle, avant de gravir le Calvaire, il a façonné le bois. Et peut-être – comme le suggèrent la tradition et une imagination respectueuse – a-t-il utilisé les mêmes outils que tout artisan : une équerre, une règle et, oui, un fil à plomb.

L’image est pertinente, car le Christ n’est pas seulement le charpentier de Nazareth ; il est l’architecte de l’Église. Il ne construit pas sur du sable mouvant ni selon le consensus populaire. Il construit selon une mesure divine, et sa doctrine – ce qu’il a enseigné et transmis – est le fil à plomb.

Cet épisode de « La Voix d’un berger » s’intitule « La mesure du charpentier : la norme du Christ et l’intégrité doctrinale ». Nous allons examiner ce qu’est cette norme, pourquoi elle est immuable et comment l’Église, particulièrement aujourd’hui, doit s’y conformer.

À chaque génération, la tentation surgit de modifier légèrement la norme, d’adapter la doctrine à l’époque. Mais la vérité a un poids. Elle tombe du ciel, comme le fil à plomb du prophète Amos, comme l’outil tenu dans la main ferme du charpentier de Nazareth. On ne peut pas déplacer un fil à plomb. Et on ne peut pas incliner la doctrine sans s’éloigner du Christ.

Le prophète Amos nous en donne l’image : « Voici, l’Éternel se tenait sur un mur fait d’un fil à plomb, et il tenait un fil à plomb dans sa main. L’Éternel me dit : Que vois-tu, Amos ? Je répondis : Un fil à plomb. L’Éternel dit : Voici, je vais mettre un fil à plomb au milieu de mon peuple d’Israël ; je ne l’épargnerai plus. » (Amos 7:7-8).

L’image est claire. Dieu ne mesure pas Israël à l’aune de ses voisins ou de sa propre perception. Il la mesure à l’aune de sa propre justice, et elle se trouve tortueuse.

Le fil à plomb n’est pas punitif. Il est révélateur. Il montre le vrai et le faux, l’honnête et le voilé. Il ne plie pas. Il n’accommode pas. Il révèle simplement ce qui est.

Un fil à plomb n’est pas un instrument de compromis. Il ne vacille pas et ne se courbe pas contre le mur. Il révèle la vérité. Si le mur est tordu, ce n’est pas le fil à plomb qui est faux.

Il en va de même pour la doctrine. La révélation de Dieu est le fil à plomb tombé du ciel – sa vérité descendant dans notre monde, insensible aux vents du changement. C’est le Christ lui-même, le Verbe fait chair.

Pendant trente ans, le Christ a vécu caché à Nazareth. Le Créateur de toutes choses a travaillé le bois et la pierre – Lui qui soutient l’univers était obéissant au métier de père adoptif. L’imaginez-vous ? Penché sur l’établi, outils en main, patient et fort. Parmi ses outils, il y avait certainement le fil à plomb.

Il est venu redresser ce qui est tordu. Non pas en courbant le fil à plomb pour nous, mais en nous appelant à nous redresser selon sa mesure.

Et lorsqu’il enseignait, il enseignait avec autorité – ne modifiant jamais la vérité pour l’adapter à la foule, ne cédant jamais aux tergiversations des scribes. Il a dit : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point » (Matthieu 24:35). Il est la mesure. Et il a confié cette mesure à l’Église.

La foi de l’Église n’est pas un ensemble de politiques à ajuster, ni une plateforme politique à négocier. Elle est le dépôt confié aux apôtres, l’héritage des saints, la règle de foi transmise intégralement.

Saint Paul écrit à Timothée : « Retiens le modèle des saines paroles que tu as entendues de moi, avec foi et dans l’amour qui est en Jésus-Christ. Garde le bon dépôt par le Saint-Esprit qui habite en nous » (2 Timothée 1:13-14).

Et aux Galates, il a averti avec une sainte sévérité : « Si nous-mêmes, ou un ange du ciel, vous annonçait un autre Évangile que celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème ! » (Galates 1:8).

Telle est la mission apostolique : non pas innover, mais tenir bon. Et pourtant, combien il est tentant de tenter de « repousser le fil à plomb », de déformer la doctrine pour l’adapter à une époque en mutation. Mais un véritable fil à plomb ne cède pas. Si vous essayez de faire paraître droite une poutre tordue en tirant sur la corde, le fil retombera. Il est tout simplement impossible de la déplacer. De même, la vérité divine ne cède pas à la pression humaine.

Aujourd’hui, on nous dit que le monde a changé – et donc que l’Église doit changer. La loi morale doit évoluer, les commandements s’adoucir et la doctrine devenir plus « pastorale ». Mais on ne peut pas repousser un fil à plomb. On peut le repousser, il ne bougera pas.

On peut se plier, ou briser le mur, mais le fil reste.

Pensez à saint Athanase, qui a tenu bon face à l’hérésie arienne. Le monde entier semblait devenu fou. Évêques et empereurs, conciles et prêtres insistaient sur le fait que le Christ n’était pas consubstantiel au Père – qu’il n’était qu’une créature, bien qu’exaltée.

Mais saint Athanase resta ferme. Exilé à cinq reprises, qualifié de perturbateur de la paix, il ne nia pas pour autant la consubstantialité du Christ au Père. Il évaluait la doctrine à l’aune du charpentier, et non de la pression impériale.

Arius, prêtre d’Alexandrie, enseignait que le Fils de Dieu avait été créé par le Père et n’était donc pas coéternel. En bref, les ariens croyaient qu’« il fut un temps où il n’existait pas ».

Cela contredisait directement l’enseignement apostolique selon lequel Jésus est vrai Dieu, né du vrai Dieu, engendré, non créé, consubstantiel au Père – une doctrine que l’Église a formellement définie au concile de Nicée en 325 apr. J.-C. dans le Credo de Nicée.

Athanase tenait à la vérité immuable selon laquelle le Christ est consubstantiel au Père, même lorsque cela impliquait l’exil, la calomnie et la perte personnelle. L’Église n’avait pas encore défini dogmatiquement le terme « consubstantiel » lorsqu’Arius commença à propager son hérésie. Une pression politique et sociale énorme s’exerçait pour trouver un « terrain d’entente » et l’unité. Nombreux étaient ceux qui étaient prêts à abandonner la doctrine au nom de la paix.

Saint Jérôme écrivit plus tard : « Le monde entier gémissait et s’étonnait de se trouver arien. »

Mais Athanase le savait : la doctrine ne se construit pas par consensus. Elle se mesure à l’aune de ce qui a été transmis – ce qui est conforme à l’Évangile, au témoignage apostolique et à la révélation claire de la divinité du Christ. Il voyait clairement que si le Christ n’était pas vraiment Dieu, alors nous ne sommes pas vraiment sauvés.

Il aurait pu éviter le conflit en adoucissant sa position, mais il ne l’a pas fait. Tel un charpentier vérifiant le mur au fil à plomb, il a comparé l’enseignement à la norme et a déclaré : « Ceci n’est pas conforme.» Le fait qu’il ait été exilé cinq fois pour sa fidélité ne fait que prouver la justesse de sa mesure. Le mur était tordu, mais la ligne était droite. Comme le dit le dicton : « Athanase contre le monde ». Mais en réalité, c’était le monde qui était penché. Il ne faisait que tenir bon.

Sainte Jeanne d’Arc, condamnée comme hérétique par un clergé corrompu, est restée fidèle à sa mission et à sa foi. Elle mourut avec le nom du Christ sur les lèvres, non pas parce qu’elle s’était conformée, mais parce qu’elle refusait.

Autre exemple : sainte Catherine de Sienne. Tertiaire dominicaine, laïque – et non religieuse cloîtrée –, elle resta fidèle à la vérité malgré la corruption et la crise. Elle rappela le pape à Rome. Elle confronta les évêques, les prêtres, et même le Saint-Père lui-même – non pas avec arrogance, mais avec une charité surnaturelle. Elle écrivit : « Soyez ce que Dieu a voulu que vous soyez, et vous embraserez le monde.»

Et saint Ignace d’Antioche, au début du IIe siècle, écrivit sur son chemin vers le martyre : « Ne faites rien sans l’évêque, mais surtout écoutez la doctrine du Christ… Tenez ferme comme une enclume sous le marteau.» Il parlait des évêques comme d’une protection, mais pas seulement par leur fonction. Leur fonction n’est une protection que s’ils tiennent bon.

Pendant la révolte protestante, saint Thomas More préféra donner sa vie plutôt que de reconnaître un roi comme chef de l’Église. Il a dit : « Je suis le bon serviteur du roi, mais le premier de Dieu. » Il est mort pour un fil à plomb. Pour une norme invisible pour beaucoup, mais essentielle à la structure.

Ces saints ne recherchaient pas le conflit. Ils refusaient simplement de transiger avec la vérité. Le monde les qualifiait d’obstinés. L’Église les qualifie de saints.

Leur alignement sur le fil à plomb leur a coûté cher, mais leur a tout apporté.

Lorsque Pierre et Jean furent traduits devant le Sanhédrin et sommés de ne pas parler au nom de Jésus, ils répondirent : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (Actes 5:29).

Les premiers évêques de l’Église ont rendu témoignage non seulement en paroles, mais aussi par le sang.

Et saint Paul fut battu, emprisonné, naufragé, lapidé – et pourtant, il écrivit avec joie, depuis ses chaînes : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi » (2 Timothée 4:7).

Saint Jean, le dernier des premiers apôtres, a témoigné du Verbe incarné jusqu’à un âge avancé, protégeant la vérité des faux docteurs qui cherchaient à déformer l’identité du Christ.

Ces hommes n’étaient pas des innovateurs. Ils étaient des gardiens. Comme l’exhortait saint Jude aux premiers fidèles : « Combattez pour la foi transmise aux saints une fois pour toutes » (Jude 1, 3).

De tout temps, des pressions ont été exercées pour redéfinir la doctrine : pour adoucir les enseignements moraux, pour réinterpréter les dogmes, pour substituer les sentiments aux vérités.

Qu’est-ce que cela signifie pour nous ?

Cela signifie que nous ne pouvons pas nous fier simplement à l’opinion majoritaire, aux reportages, ni même à l’autorité humaine lorsqu’elle s’écarte de l’enseignement du Christ. Nous devons tout éprouver à l’aune de la mesure – la mesure du charpentier.

Les fidèles doivent se familiariser avec la vraie doctrine, non pas comme une liste d’interdits, mais comme la structure de la vie éternelle. Lisez le catéchisme. Étudiez les conciles. Connaissez les Écritures.

« Jésus-Christ, hier et aujourd’hui, et le même pour toujours » (Hébreux 13, 8).

Il ne change pas. Ses paroles ne changent pas. Et ceux qui s’attachent à lui ne doivent pas changer non plus.

Comme le pape Pie X l’a averti dans Pascendi Dominici Gregis : « Les véritables amis du peuple ne sont ni des révolutionnaires ni des novateurs, mais des traditionalistes.»

Nous ne nous accrochons pas aux choses anciennes pour elles-mêmes. Nous nous accrochons à la mesure du Christ – parce qu’elle est divine.

C’est la vérité du Christ, mesurée par sa propre main – la mesure du charpentier. Ne cherchons pas à la déplacer, mais à nous déplacer nous-mêmes. Bâtissons sur le roc, avec des murs tendus par la règle de sa Parole, et des cœurs façonnés par l’amour de la vérité.

De nos jours, nous avons vu le fil à plomb trembler, mais jamais rompu. Certaines déclarations du pape François ont malheureusement semé la confusion, car elles semblaient s’écarter de la mesure claire de l’enseignement du Christ.

Un exemple frappant est le Document sur la fraternité humaine de 2019, signé à Abou Dhabi, qui stipulait que « la diversité des religions… est voulue par Dieu dans sa sagesse ». Cela a provoqué une profonde confusion. L’Église a toujours enseigné que les fausses religions naissent de la quête de Dieu par l’homme, et que, même si des graines de vérité peuvent s’y trouver, une seule foi est révélée et voulue par Dieu dans sa plénitude : la foi catholique. Comme le dit saint Paul : « Un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême » (Éphésiens 4, 5).

Parler comme si toutes les religions étaient également voulues par Dieu n’est pas de la miséricorde, c’est un décalage. Le fil à plomb n’est pas une mesure de sincérité, mais de vérité. Et la vérité a un nom : Jésus-Christ, qui a dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14,6).

Prenons l’ambiguïté entourant la bénédiction des couples de même sexe. Si l’Église doit toujours accueillir chaque âme avec amour, sa doctrine ne peut se contredire : elle ne peut bénir ce qui est contraire à la loi de Dieu. Un fil à plomb ne se plie pas aux sentiments. Le Christ a accueilli la femme surprise en adultère, mais lui a aussi dit : « Va, et maintenant ne pèche plus » (Jean 8,11).

Dans de tels moments, les fidèles ne doivent ni paniquer, ni abandonner l’Église, mais se souvenir de la mesure du charpentier. Les paroles du Christ demeurent la règle. Nous ne sommes pas appelés à juger les cœurs, mais à nous attacher fermement à la vérité, surtout lorsque même les hautes fonctions de l’Église semblent fluctuer au gré du vent.

Alors que l’Église entre dans un nouveau chapitre avec l’élection d’un nouveau pape, nous espérons et prions pour qu’il prenne la mesure du charpentier avec révérence et détermination. Nous prions pour qu’il réoriente ce qui a été laissé pencher, clarifie ce qui est devenu confus et prêche la vérité non pas en termes vagues, mais avec l’audace des Apôtres. Un successeur de Pierre n’est pas appelé à réinventer l’Église, mais à fortifier ses frères et à garder le dépôt de la foi. Puisse-t-il être un homme qui se place sous le fil à plomb du Christ, et non au-dessus – et qui, ce faisant, contribue à ramener l’Église à une intégrité doctrinale visible.

Comme le dit le Psaume 18 :

« La loi de l’Éternel est sans tache, elle restaure les âmes ; le témoignage de l’Éternel est fidèle, il donne la sagesse aux tout-petits. » (Psaume 18:8).

Prions pour être en phase avec cette mesure. Ne dépassons pas le fil à plomb, ne l’ignorons pas, ne le déformons pas. Tenons-nous en dessous et redressons-nous.

Et si nous sommes trouvés tortueux ? Confessons-le et redressons-nous. L’Église n’est pas une maison tortueuse. C’est un temple bâti sur la pierre angulaire. Puissions-nous ne rien construire qui ne résiste à la mesure du charpentier.

Que le Seigneur, qui est la pierre angulaire et le maître d’œuvre de son Église, vous accorde la grâce de demeurer fermes dans la vérité, de marcher avec droiture dans la foi et d’être mesurés selon sa norme parfaite en toutes choses. Que vos cœurs soient fortifiés, vos esprits éclairés et vos vies alignées sur le fil à plomb du Christ, qui est la Vérité.

Et que la bénédiction de Dieu Tout-Puissant, le Père, le Fils et le Saint-Esprit, descende sur vous et demeure avec vous pour toujours. Amen.

Mgr Strickland




Message de Marie à Medjugorje 25 mai 2025

«Chers enfants,
En ce temps de grâce, je vous appelle à être des personnes d’espérance, de paix et de joie, afin que chaque homme soit artisan de paix et amant de la vie.
Priez l’Esprit Saint, petits enfants, pour qu’il vous remplisse de la force de son Saint Esprit de courage et d’abandon.
Et ce temps sera pour vous un don et une marche dans la sainteté vers la vie éternelle.
Je suis avec vous et je vous aime.
Merci d’avoir répondu à mon appel. »



L’invincible douceur du Rosaire !

« Qui est celle-ci qui surgit comme l’aurore, belle comme la lune,

resplendissante comme le soleil,

redoutable comme une armée en bataille ! »

 Cantique des cantiques, 6,10

      Face à l’invasion médiatique actuelle, notre main « rivée au chapelet » nous garde en paix, tout près de la Vierge, car son Rosaire apporte une telle douceur… Il est l’arme infaillible des derniers temps ! Prenons donc conscience que nous avons entre les mains « une arme fatale, un laser imparable, une invincible douceur ! » Le Rosaire est l’arme secrète des enfants de Marie pour préparer le retour de Jésus !

Le Rosaire exerce à l’apprentissage de la douceur : en le priant, on commence dans l’humilité ; en persévérant, on grandit dans cette patience dont le fruit est paix… Saint Jean-Paul II, si fidèle au Rosaire quotidien, le confirme avec brio :

« Le Rosaire apprend le secret de la paix et en fait un projet de vie… car dans la tranquille succession de Ave Maria, le Rosaire exerce sur celui qui prie une action pacificatrice qui le dispose à recevoir cette paix véritable, qui est un don spécial du Ressuscité (Jn 14,27 / 20,21), et à en faire l’expérience au fond de son être, en vue de la répandre autour de lui[1]… »

En ce temps où pèse la terrible menace de la 3° guerre mondiale, le Rosaire est l’arme des doux et des humbles à l’image du Seigneur « doux et humble de cœur ! » (Mt 11,29). Il est, plus que jamais, notre premier engagement de prière intense pour la paix du monde !…

Saint Séraphim de Sarov a eu cette parole prophétique : « Acquiers la paix intérieure et une multitude trouvera le salut autour de toi ! » Mais pour qu’advienne ce mystère de paix rayonnante, notre vie doit devenir un Rosaire continuel où chaque instant est tourné vers le regard de Marie, chaque action remise entre ses mains de tendresse, chaque élan du cœur vécu en son Cœur Immaculé. Le Rosaire exprime notre capacité permanente d’abandon à la Mère qui nous fera ressembler inéluctablement à son Fils !

C’est de l’humble et puissante prière du Rosaire que « surgiront » les Apôtres des derniers temps prophétisés par Saint Louis-Marie de Montfort car « Marie doit éclater plus que jamais, en miséricorde, en force et en grâce dans ces derniers temps[2] ! » En effet, l’Immaculée nous appelle à la résistance spirituelle qui, si humble et si longue qu’elle paraisse, prépare la victoire « définitive » de son Cœur sur les puissances des ténèbres… elle s’opérera par l’invincible « douceur » du Rosaire, la prière phare de la fin des temps !

En ce sens, notre Mère si proche nous tend comme jamais le chapelet dont l’humble puissance peut vaincre les plus graves menaces, des conflits armés actuels aux dérives sociétales les plus dangereuses… car face à un tel déferlement où le péché est normalisé,  justifié et encouragé ; la folie de la 3° guerre mondiale, possiblement atomique, est à nos portes ! Le seul dépassement d’une civilisation décadente est un déferlement de violence…

En cette ultime épreuve, le saint Rosaire nous donnera la force de rester debout dans la foi, avec Marie au pied de la Croix : ce sera et c’est déjà le plus grand « Cénacle douloureux » de toute l’histoire de l’Eglise… et il engendrera une immense « Pentecôte d’amour et de joie » sur l’humanité qui dépassera toutes les attentes ! La seule condition pour qu’advienne ce temps béni est de devenir un « enfant de Marie » qui passe en tout par « la porte secrète » de son Cœur Immaculé… De Montfort nous y invite avec une telle allégresse mariale ! Que ses paroles prophétiques se gravent en nos cœurs :

« Heureux ceux et celles qui entrent en Marie comme dans l’Arche de Noé ! Les eaux du déluge du péché qui noient tant de monde, ne leur nuiront point… Pauvres enfant de Marie, votre faiblesse est extrême, votre inconstance est grande, votre fond est bien gâté… vous êtes tirés de la même masse corrompue des enfants d’Adam et Eve ; mais ne vous découragez pas pour cela ; consolez-vous ; réjouissez-vous : voici le secret que je vous apprends, secret inconnu de presque tous les chrétiens…

Mettez, versez dans le sein et le Cœur de Marie tous vos trésors, toutes vos grâces et vertus : c’est un vaisseau d’esprit, c’est un vaisseau d’honneur, c’est un vaisseau digne de dévotion… Depuis que Dieu même en personne s’est enfermé avec toutes ses perfections dans ce vaisseau, il est devenu tout spirituel et la demeure spirituelle des âmes les plus spirituelles… Oh ! Qu’un homme qui a tout donné à Marie, qui se confie, se perd en tout et pour tout en Marie est heureux !

Je vous prie donc instamment, par l’amour que je vous porte en Jésus et Marie… de réciter tous les jours votre chapelet et même, si vous en avez le temps, votre Rosaire, et vous bénirez, à l’heure de votre mort, le jour et l’heure que vous m’avez cru… Quand viendra ce temps heureux et ce siècle de Marie ?… Ce temps ne viendra que quand on connaîtra et on pratiquera la dévotion que j’enseigne : « Pour que votre règne arrive, Seigneur, qu’arrive le règne de Marie[3] ! »

En écoutant ce message unique, nous pouvons discerner que nous sommes arrivés, aujourd’hui, au seuil ultime de sa réalisation… car la venue de la Vierge à Fatima nous a fait basculer dans l’extrême fin des temps où les ténèbres se déchaînent parce que l’épaisse nuit va laisser place à une fulgurante aurore ! Et Celle qui  est  « le cœur levant » de cette aurore triomphera par « sa beauté » selon l’intuition splendide de Saint Jean-Paul II :

« Réjouis notre cœur, O Mère ! Affermis-le dans la certitude

que le Dragon n’est pas plus fort que ta beauté[4] ! »

Ainsi, Marie nous a prévenus à Fatima pour nous garder dans l’invincible espérance :

« A la fin, mon Cœur Immaculé triomphera ! »

 

                                                                                                            +M Mickaël

[1] Saint Jean-Paul II, Le Rosaire de la Vierge Marie, 16 octobre 2002, n° 40.

[2] Traité de la vraie dévotion à Marie, n° 50 à 59.

[3] Saint Louis-Marie de Montfort, Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge, n° 175-177-178-217-254.

[4] Saint Jean-Paul II, Angélus du 15 août 1988, Rome.




Le secret de Marie, Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, n°38

[38] « Bon Dieu que tout ce que nous faisons est peu de chose ! Mais mettons‑le dans les mains de Marie par cette dévotion. Comme nous nous serons donnés tout à fait à elle, autant qu’on se peut donner, en nous dépouillant de tout en son honneur, elle nous sera infiniment plus libérale, elle nous donnera « pour un oeuf un boeuf », elle se communiquera toute à nous avec ses mérites et ses vertus; elle mettra nos présents dans le plat d’or de sa charité, elle nous revêtira comme Rébecca fit Jacob, des beaux habits de son Fils aîné et unique Jésus‑Christ, c’est‑à‑dire de ses mérites qu’elle a en sa disposition: et ainsi, comme ses domestiques et ses esclaves, après nous être dépouillés de tout pour l’honorer, nous aurons doubles vêtements : Omnes domestici ejus vestiti sunt duplicibus, vêtements, ornements, parfums, mérites et vertus de Jésus et Marie dans l’âme d’un esclave de Jésus et Marie dépouillé de soi‑même et fidèle en son dépouillement. »

A suivre…

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Mgr Strickland à propos de Léon XIV

Mes chers fils et filles dans le Christ,

Bienvenue à ce nouvel épisode de La Voix d’un Berger.

Nous sommes arrivés à un autre moment dans la vie de l’Église qui appelle à la foi, à la patience et à la clarté d’âme. Un nouveau pape a été élu Léon XIV et je sais que pour de nombreux fidèles catholiques, en particulier ceux qui aiment la Tradition de l’Église, ce moment apporte non seulement des questions, mais des chagrins, des préoccupations et des craintes pour l’avenir. Et pourtant, nous nous souvenons aussi que chaque nouveau pontificat commence avec la possibilité de la grâce. Nous ne savons pas ce qu’il peut encore faire. Nous le confions à la miséricorde de Dieu, et nous prions pour qu’il reçoive la force et le courage de défendre la foi avec clarté et amour.

Ce n’est un secret pour personne que ce nouveau Saint-Père vient du cœur d’un mouvement dans l’Église qui, au cours des dernières décennies, s’est éloigné de la doctrine, a assoupli son emprise sur la tradition et a souvent cherché à plaire au monde plus qu’à le contester. Ces choses doivent être dites clairement, mais elles ne doivent pas être dites avec amertume, ni dans un esprit de rébellion, mais dans la vérité et dans l’amour. Dans le même temps, nous devons nous rappeler que le passé d’un homme ne dicte pas toujours son avenir. Dieu a déjà opéré des retournements surprenants dans les cœurs des dirigeants, et Il peut le faire à nouveau.

Permettez-moi donc de commencer par une parole de l’Écriture Sainte, qui a été une force pour l’Église à chaque époque de souffrance:

Dieu est notre refuge et notre force, un secours qui ne manque jamais dans la détresse (Psaumes 45:2).

Nous ne sommes pas orphelins. Christ est toujours avec son Église. Il règne. Même dans Sa Passion.

Aujourd’hui, je veux partager avec vous une réflexion – pas une condamnation, pas une prédiction de malheur, mais une réflexion. Et je veux le faire en regardant deux hommes qui portent le même nom : Léon XIII, et maintenant, Léon XIV. Il y a deux hommes. Deux moments dans l’histoire. Deux chemins très différents. Et pourtant une seule Église. Une couronne. Un roi crucifié.

Revenons un instant au pape Léon XIII.

Il a été élu en 1878, après le long pontificat du bienheureux Pie IX. Le monde changeait rapidement. Le pouvoir temporel de la papauté était tombé. L’Église était entourée par les forces du modernisme, du socialisme, de l’athéisme et beaucoup à l’intérieur de l’Église commençaient déjà à s’adapter à l’esprit de l’époque.

Pourtant, Léon XIII est resté ferme. Il écrivit Rerum Novarum affirmant la dignité du travail, mais la fondant sur la loi divine, et non sur des slogans révolutionnaires. Il a publié plus d’encycliques sur le Rosaire que tout autre pape de l’histoire. Il a composé la prière à Saint Michel l’Archange. Et il a consacré le monde entier au Sacré-Cœur de Jésus.

Il savait que les erreurs modernes ne pouvaient pas être vaincues par la seule diplomatie. Il fallait leur donner la doctrine, la sainteté et une fidélité indéfectible à la vérité.

Le pape Léon XIII n’était pas un homme pompeux. C’était un homme de vision. Un homme qui a regardé le mal en face et a répondu avec toute la force de l’enseignement catholique. Il ne l’a pas dilué. Il ne l’a pas déguisé. Il l’a proclamée. Ce faisant, il a donné à l’Église une boussole sûre pour le siècle qui a suivi.

On a un autre Léon. Il a pris un nom qui porte un grand poids, et avec lui, peut-être, une prière inconsciente de suivre les traces de son homonyme. Nous espérons et prions que ce nom l’inspirera à s’élever au-dessus de l’esprit de l’époque et à prendre le manteau du vrai berger.

Nous ne savons pas encore ce qu’il écrira, dira ou fera. Mais on sait d’où il vient. Nous connaissons sa trajectoire. Et ce n’est un secret pour personne qu’il s’est aligné sur la voie progressiste tracée par le pape François : une voie qui place souvent le dialogue au-dessus de la doctrine, l’accompagnement au-dessus de la clarté et l’adaptation pastorale au-dessus de la vérité objective.

Encore une fois, je ne dis pas cela dans un esprit de rébellion, mais dans un esprit de tristesse et de résolution. Parce que vous, les croyants, méritez d’entendre la vérité clairement, et rappelez- vous que votre foi ne repose pas sur les préférences ou la prudence d’un seul homme. Elle repose sur Jésus-Christ. Il repose sur le dépôt de foi. Elle repose sur les promesses de Dieu, qui a dit:

« Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre elle » (Matthieu 16:18).

Qu’est- ce que cela signifie quand il semble parfois y avoir un échec dans cette promesse? Qu’est- ce que cela signifie quand un pape lui- même semble conduire l’Église sur une voie de confusion?

Cela signifie que nous marchons avec Christ dans Sa Passion.

Ce n’est pas une métaphore. C’est la réalité de notre époque.

Tout comme Notre Seigneur a été couronné d’épines, moqué dans des vêtements royaux, et proclamé « roi » par ceux qui ne croyaient pas en Sa royauté, ainsi l’Église, Son Corps Mystique, endure maintenant un temps où l’honneur extérieur masque parfois la souffrance intérieure. Une époque où la couronne n’est pas dorée, mais transpercée. Ce n’est pas l’âge du triomphe. C’est le jardin de Gethsémani.

Mais ne désespérons pas. Rappelons-nous que le Christ n’était pas moins Roi le Vendredi saint que le dimanche de Pâques. En fait, c’est sur la Croix qu’Il a régné dans la plénitude de l’amour. De même, l’Église ne perd pas sa constitution divine lorsqu’elle est humiliée ou mal comprise. Elle est en train de se purifier. Elle est crucifiée avec son Seigneur.

Ce n’est pas la première fois.

Au 4ème siècle, quand Saint Athanase s’est tenu presque seul contre la marée de l’arianisme même lorsque la plupart des évêques étaient tombés dans l’erreur il s’est tenu fermement au dépôt de la foi. Et il a été dit de lui: « Athanasius contre mundum » – Athanasius contre le monde.

Il l’a emporté. Pas par un compromis. Pas par le silence. Mais par fidélité.

À notre époque, la tentation est différente. Ce n’est pas une hérésie ouverte, mais une érosion silencieuse. Pas un coup de marteau, mais une lente dissolution de la certitude. On nous dit : Les doctrines changent, la tradition doit évoluer, L’Esprit nous conduit au-delà des Écritures. Ce sont des mensonges. Ce sont de vieux mensonges déguisés en un nouveau langage. Et il faut y répondre, non avec colère, mais avec clarté, paix et vérité inébranlable.

Je vous exhorte à connaître votre Foi. Lisez le Catéchisme pas les nouvelles révisions, mais les enseignements éternels. Lis les conseils. Lisez les encycliques du pape Léon XIII, du pape Pie X, et oui, même les avertissements de Notre-Dame de Fatima, qui parlent d’une grande confusion au sein de l’Église.

Mais même en lisant n’ayez pas peur. Restez enraciné. Il est ferme. Et rempli d’espoir.

Parce que l’espoir n’est pas optimisme. L’espérance est la vertu qui croit aux promesses de Dieu même quand tout ce qui est visible semble les contredire. L’espoir est ce que Notre Dame avait sous la Croix. L’espoir est ce que les saintes femmes avaient le samedi saint. Et l’espoir est ce que vous devez avoir maintenant.

Écoutez ces paroles de saint Paul:

Nous sommes troublés de toutes les manières, mais nous ne sommes pas dans la détresse; nous sommes en difficulté, mais nous ne sommes pas désespérés ; nous sommes persécutés, mais nous ne sommes pas abandonnés; nous sommes jetés à terre, mais nous ne sommes pas perdus (2 Corinthiens 4:8-9).

C’est l’esprit de l’Église dans sa Passion.

Je sais que certains d’entre vous se demandent: « Que faisons-nous maintenant ? » Vous vous sentez désorienté. Peut-être même trahi. Vous pourriez être tenté de vous retirer complètement. Mais ce n’est pas la bonne façon.

C’est le moment d’approfondir votre prière. Ancrer vous-même dans la Sainte Messe en particulier la Messe traditionnelle latine, où la clarté de la doctrine et le sacrifice de la Croix sont si magnifiquement préservés.

C’est le moment d’enseigner à vos enfants non seulement à être de bons catholiques, mais aussi à être des saints. Des guerriers vertueux. Ils aiment la vérité. Les bâtisseurs du futur.

Il est temps de soutenir vos fidèles prêtres. Pour encourager votre religion. Pour écrire des lettres, oui, mais aussi pour allumer des bougies. Il est trop rapide. Pour offrir réparation.

Le diable veut que vous abandonniez. Le Christ veut que tu te tiennes au pied de la Croix avec Lui.

Alors je vous le dis, restez debout. Ne vous enfuyez pas. Ne dites pas de gros mots. Ne calomniez pas. Mais ne mentez pas non plus. Ne dites pas : « Tout va bien », quand ce n’est pas le cas. Dites la vérité, en saison et hors saison. Il est amoureux.

Nous sommes passés au crible. Et c’est une grâce.

Alors que nous regardons vers l’avenir, ne cherchons pas les triomphes terrestres. Regardons à la Croix. La croix n’est pas l’échec de l’Église, c’est son chemin. C’est le trône d’où Christ règne. Et maintenant, en ces temps de confusion et de souffrance, nous marchons de la même manière avec Lui.

Mais souvenez-vous que le Calvaire n’est pas éternel.

Il y a un samedi saint, oui un silence. Une attente. Mais ensuite, c’est Pâques. Et à chaque époque, même dans les heures les plus sombres, Dieu a suscité des saints. Il va le refaire.

Vous pourriez être tenté de penser que parce que nous avons maintenant un pape qui suivra probablement la voie libérale de son prédécesseur – quelqu’un qui pourrait éloigner l’Église de ses doctrines, de ses traditions, de sa clarté – que tout est perdu. Mais ce n’est pas le cas. Nous ne connaissons pas la fin de son histoire. Nous ne savons pas non plus quelles grâces Dieu peut encore verser dans son âme. Ne nous jugeons pas. Prions plutôt avec ferveur non seulement pour nous, mais pour lui qu’il soit un digne successeur de Pierre, le lion qui garde le troupeau.

Christ n’est pas surpris. Il n’est pas vaincu. L’Église peut être flagellée. Elle peut être couronnée d’épines. Mais elle est toujours son épouse. Et Il n’a pas lâché sa main.

Vous vous souvenez peut-être que le pape Léon XIII, après avoir eu une vision du pouvoir de Satan sur le monde, a composé la prière à saint Michel. Il ne l’a pas fait par panique. Il l’a fait en homme de vision et de force. Et nous devons le suivre – pas dans la peur, mais dans la fermeté.

Saint Michel l’Archange, …

Répétez-le tous les jours. Enseignez- le à vos enfants. Faites-en partie de votre armure.

Et oui, puisez de la force dans ce qui est encore bon. Il y a beaucoup de prêtres fidèles. De nombreux évêques fidèles. Beaucoup de familles s’accrochent tranquillement à la foi dans leurs maisons, leurs chapelles, leurs écoles. L’Église n’est pas morte. Elle souffre, mais la souffrance n’est pas la mort.

Ne passez pas tout ton temps à lire des scandales et des chagrins. Lisez les Écritures. Lisez les saints. Lisez les anciens papes. Remplissez votre esprit et votre âme de ce qui est vrai, bon et beau. Ne vivez pas dans le brouillard du découragement. C’est ce que veut l’ennemi. Vous êtes les fils et les filles du Roi.

Car tout ce qui est né de Dieu est victorieux du monde: et c’est ici la victoire qui a vaincu le monde, notre foi (1 Jean 5:4).

Mon message pour vous aujourd’hui est le suivant: n’abandonnez pas la barque de Pierre même quand il semble dériver. N’abandonnez pas ce qui vous a été confié. Ne confondez pas les épreuves de l’Église avec sa défaite.

De Léon XIII à Léon XIV. Rappelez-vous, même si c’est la gloire à l’épreuve, la clarté à la confusion, la papauté reste une partie du plan divin, mais ce n’est pas toujours un signe d’approbation. Parfois, c’est un test. Et parfois, c’est une couronne d’épines.

Restez calme.

Accrochez-vous au Sacré-Cœur de Jésus. Au Cœur Immaculé de Marie. À la vérité transmise, non altérée, non diluée, mais brûlée par le feu divin.

Laissez ce moment purifier votre foi. Mettez moins l’accent sur les hommes et plus sur le Christ. Laissez-le vous conduire à vos genoux pas dans le désespoir, mais dans la confiance.

Je ne sais pas ce que les mois à venir apporteront. Mais je sais que le Christ règne. Il règne dans Sa Passion. Il règne de la Croix. Il règne en toi si tu restes fidèle.

Alors allez-y. Pas avec amertume. Pas avec la peur. Mais avec la joie des saints. La joie qui souffre, mais qui chante.

Que Dieu vous bénisse. Puisse-t-Il vous fortifier. Puisse-t-Il vous préserver dans la seule vraie foi.

Et la lumière brille dans les ténèbres: et les ténèbres ne l’ont pas comprise (Jean 1:5).

Marchons comme des enfants de lumière.

Saint Michel l’Archange, défends-nous dans la bataille. Sois notre protection contre la méchanceté et les pièges du Diable. Que Dieu le réprimande, nous le prions humblement; et toi, ô Prince de l’armée céleste, par la puissance de Dieu, jette en enfer Satan et tous les mauvais esprits qui rôdent dans le monde à la recherche de la ruine des âmes.

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.




Le père Peyton: le prêtre ,le rosaire et la princesse

« La famille qui prie ensemble reste ensemble. Un monde de prière est un monde en paix. »

Le père Patrick Peyton, né le 9 janvier 1909 en Irlande est décédé le 3 juin 1992, était un prêtre catholique et membre de la congrégation de Sainte-Croix. Il est surtout connu pour avoir fondé la Croisade de la famille du rosaire. Il a été déclaré vénérable par le Pape François en 2017 . Il était également surnommé le « prêtre du Rosaire. »

Le Père Patrick Peyton a créé le mouvement Family Rosary Crusade après la Seconde Guerre mondiale. Pendant la guerre froide, entre 1958 et 1965, certains affirment que ce mouvement a été financé et utilisé par la CIA pour lutter contre l’influence gauchiste en Amérique latine.

Le père Peyton organisait d’immenses rassemblements dans des villes clés du monde, utilisant massivement les médias, notamment en faisant appel à des célébrités d’Hollywood pour promouvoir la prière du rosaire en famille. Il était également très populaire en Amérique latine et aux Philippines, où il promouvait le rosaire et était reconnu pour son accent irlandais prononcé.

Le père Patrick Peyton est l’auteur du célèbre slogan :

« La famille qui prie ensemble reste ensemble. Un monde de prière est un monde en paix. »

Né dans le comté de Mayo, en Irlande, le sixième enfant d’une famille catholique profondément pieuse. Il a grandi dans une petite ferme et a pu aller à l’école. Plus tard, ses sœurs émigrèrent aux États-Unis pour gagner de l’argent et firent venir Patrick et son frère aîné Thomas en 1928.

Après leur arrivée aux États-Unis, Patrick travailla comme sacristain à la cathédrale de Scranton, en Pennsylvanie, et rencontra le prêtre Paul Kelley, qui l’encouragea à poursuivre sa vocation religieuse. En 1932, Patrick et son frère ont rejoint le séminaire de la Congrégation de la Sainte-Croix à Notre-Dame, dans l’Indiana.

En 1938, le père Peyton a été diagnostiqué avec une tuberculose avancée, mais il a été miraculeusement guéri après avoir été encouragé à prier le rosaire par sa sœur Nellie et le prêtre Cornelius Haggerty. Il a poursuivi ses études religieuses et a été ordonné prêtre en 1941.

Le père Peyton est devenu célèbre pour ses efforts visant à promouvoir la prière du rosaire en famille, en utilisant les médias de masse comme la radio, la télévision et le cinéma. Il a également organisé des rassemblements publics pour encourager les familles à prier ensemble. Ces événements ont attiré des millions de participants dans le monde entier.

Très influent auprès de Grace de Monaco , le père Peyton a développé chez la Princesse une dévotion toute particulière pour le rosaire.

  • DR Grace Kelly en prière

Le réalisateur Mario Tursi avait déclaré :

« J’ai vu la Princesse réciter les mystères du Rosaire avec un enthousiasme et une ferveur extraordinaires. Je revois son regard inspiré, l’intonation parfaite de sa voix, le style impeccable avec lequel elle scandait les versets de l’Évangile. Grace posait avec foi, ayant pour décor suggestif la Basilique Saint-Pierre. »

 

Son Altesse Sérénissime, la Princesse Grace de Monaco, récite le Rosaire avec le Père Patrick Peyton dans une émission de télévision spéciale de Pâques produite par Family Theater Productions. L’acteur/réalisateur John Huston assure la narration.

Le père Patrick Peyton est décédé en 1992 à Los Angeles, en Californie, tenant un rosaire à la main. Ses restes ont été enterrés au cimetière de la Sainte-Croix à Easton, dans le Massachusetts.Avant sa mort, il a organisé un grand rassemblement du rosaire aux Philippines en 1992, célébré par le cardinal-archevêque Jaime Sin.

En 2001, le cardinal Sean Patrick O’Malley a déclaré la sainteté du père Peyton, ce qui lui a valu le titre de « Serviteur de Dieu ». En 2017, le pape François a reconnu l’héroïcité de ses vertus, lui conférant ainsi le titre de « vénérable » dans le processus de béatification.

Source wikipedia

Pour en savoir plus, un film documentaire vient de sortir sur le Père Peyton :

https://www.sajedistribution.com/film/le-pr%C3%AAtre-du-rosaire.html

 




La coopération privilégiée de Marie à la Rédemption

La bienheureuse Vierge, prédestinée de toute éternité, à l’intérieur du dessein d’incarnation du Verbe, pour être la Mère de Dieu, fut sur la terre, en vertu d’une disposition de la Providence divine, la vénérable Mère du divin Rédempteur, généreusement associée à son œuvre à un titre absolument unique, humble servante du Seigneur.

En concevant le Christ, en le mettant au monde, en le nourrissant, en le présentant dans le Temple à son Père, en souffrant avec son Fils qui mourait sur la croix, elle apporta à l’œuvre du Sauveur une coopération absolument sans pareille par son obéissance, sa foi, son espérance, son ardente charité, pour que soit rendue aux âmes la vie surnaturelle. C’est pourquoi elle est devenue pour nous, dans l’Ordre de la grâce, notre Mère.

 

Constitution dogmatique Lumen Gentium Chapitre VIII §61

Concile Vatican II