Consécration « urgente » au Cœur Immaculé de Marie : 4 – Le saint Rosaire du « Triomphe de ton Cœur » !

4 – Le saint Rosaire du « Triomphe de ton Cœur » !

« De prier chaque jour le saint Rosaire (ou le chapelet),

L’Arme humble, cachée et absolue du « Triomphe de ton Cœur »

qui viendra à la fin… »

 

Le Rosaire est la prière ultime et puissante pour traverser les combats et les dangers de l’extrême fin des temps : Notre Mère si proche nous invite chaque jour à garder nos mains et nos cœurs suspendus au chapelet qui nous garde dans la vigilance constante de la foi…

En toutes ses Apparitions, la Vierge nous a tant recommandé la prière quotidienne du Rosaire : « Celui qui se confie à moi par le Rosaire ne périra pas ! » disait-elle à Saint Dominique. Cette vérité, elle la mettra en relief dans ses Apparitions, et tout particulièrement à Akita[1], au Japon, de 1973 à 1981. Dans le message final, il y a comme le résumé de tous les messages de Notre Mère du Ciel donnés au monde depuis ses venues à la Salette, Lourdes, Fatima, Amsterdam et Garabandal. Il nous est donc urgent d’écouter les « Avertissements » maternels qu’Elle a donnés à travers Sœur Agnès, au couvent des Servantes de l’Eucharistie.

Mais auparavant, il est bon de découvrir le signe et le message donnés dans la chapelle du couvent à travers la statue de « Notre Dame de tous les Peuples[2] » : le 20 septembre 1973, la statue s’est mise à pleurer en répandant une odeur suave dans la chapelle… et cela se reproduira 101 fois[3], même devant l’Evêque du lieu et les caméras de télévision. Un Ange visitera Sœur Agnès pour lui en donner la signification : le 0 représente le monde, et le 1 les deux femmes. L’une a apporté le péché, Eve, et l’autre, Marie, a vaincu Satan et nous apporte le salut en enfantant le Christ Sauveur !

Ces pleurs si abondants de la Vierge nous introduisent ici au message final de la Vierge d’Akita où résonne une telle « gravité ». Renvoyant à la dernière Apparition de Notre Dame à Fatima où eut lieu le miracle du soleil, il fut donné le 13 octobre 1973 à Sœur Agnès :

« Comme je vous l’ai dit, si les hommes ne se repentent pas et ne s’amendent pas par eux-mêmes, le Père infligera un Châtiment terrible à toute l’humanité. Ce sera un Châtiment plus grand que le déluge, comme on n’aura jamais vu avant ! Un feu tombera du ciel et va faire disparaître une grande partie de l’humanité, les bons comme les mauvais, n’épargnant ni les prêtres ni les fidèles ! Les survivants se trouveront si désolés qu’ils envieront les morts.

Les seules armes qui vous resteront seront le Rosaire et le Signe laissé par mon Fils. Chaque jour, récitez les prières du Rosaire. Avec le Rosaire, priez pour le Pape, les Evêques et les prêtres.

Le travail du Diable s’infiltrera même dans l’Eglise de manière que l’on verra des Cardinaux s’opposer à des Cardinaux, et des Evêques contre d’autres Evêques. Les prêtres qui me vénèrent seront méprisés et combattus par leurs confrères. L’Eglise et les autels seront saccagés. L’Eglise sera pleine de ceux acceptent des compromissions et le Démon pressera de nombreux prêtres et des âmes consacrées à quitter le service du Seigneur.

Le Démon va faire rage en particulier contre les âmes consacrées à Dieu. La pensée de la perte de tant d’âmes est la cause de ma tristesse. Si les péchés augmentent en nombre et en gravité, il ne sera plus question de pardon pour eux !

Prie beaucoup le Chapelet. Moi seule peux encore vous sauver des calamités qui approchent. Ceux qui mettent leur confiance en moi seront sauvés ! »

Le Message d’Akita est d’une terrible gravité car, à la suite de Fatima, il s’agit d’une entrée dans l’extrême fin des temps où se révèle la Dame vêtue du soleil signalée dans le Livre de l’Apocalypse : « Une Femme, le soleil l’enveloppe, la lune est sous ses pieds et douze étoiles couronnent sa tète ! » Et, face à Elle : « L’énorme Dragon rouge-feu, à sept têtes et dix cornes… » (Ap 12,1-3). Dans cet immense combat, caché derrière l’histoire humaine, se joue à chaque instant le salut de tous et de chacun… et la Vierge qui nous aime tant vient nous le rappeler avec un terrible réalisme et une inlassable tendresse !

Le message est si « actuel » que d’une certaine manière, on peut dire qu’il est au-dessus de nos têtes ! Clair, dense et rude, il est sans interprétation possible : des catastrophes naturelles jamais vues, des persécutions mondiales et une apostasie unique au sein de l’Eglise approchent à grands pas…

Il est donc éclairant, pour fortifier notre foi, de résumer le message de ND d’Akita :

  1. L’urgence absolue de la prière du Rosaire et de la pénitence pour éviter un châtiment « plus grand que le déluge universel » du temps de Noé…
  2. Une crise sans précédent de l’Eglise où l’apostasie provoque une « division » entre Cardinaux, Evêques et prêtres. Cette division et décadence à l’intérieur de l’Eglise, ne l’a-t-on pas vue se réaliser sous nos yeux durant le pontificat du Pape François ?
  3. L’avertissement d’un grave « châtiment mondial » si l’humanité ne se convertit pas et continue sa descente aux enfers comme jamais dans l’histoire des hommes !
  4. Adorer Jésus dans la « Très Sainte Eucharistie » car Notre Dame nous rappelle combien « Dieu est présent » dans l’Hostie consacrée…
  5. Réaffirmation de la « protection de Marie » à ceux et celles qui se tournent vers Elle et prient son Rosaire : « Celui qui se confie à moi sera sauvé ! »

Cependant, la Vierge nous aime tant que Akita n’est pas son ultime message pour nous « réveiller » ! A partir de 1981, vont suivre d’autres Apparitions tout aussi importantes : Kibého, l’Escorial, Medjugorje… cependant, en ce dernier lieu, elle a affirmé le 23 juin 1982 : « Je suis venue appeler le monde à sa conversion pour la dernière fois. Après, je n’apparaîtrai plus sur terre… »

Ainsi, par la fidélité quotidienne au Rosaire, aux sacrements et à la charité fraternelle, demeurons dans une vigilance inlassable de supplication pour la paix du monde en vue de « hâter le triomphe du Cœur Immaculé de Marie[4] ! »

                                                                                                +Marie-Mickaël

 

[1] Apparitions de la Vierge à Sœur Agnès Sasagawa reconnues par l’Eglise à travers l’Evêque du lieu Mgr Ito et confirmées à l’époque par le Préfet de la  Congrégation pour la doctrine de la foi : le Cardinal Ratzinger, futur Pape Benoit XVI. Il dira : « Le message d’Akita est le troisième secret de Fatima ! »

[2] C’est la Vierge de « Notre Dame de tous les peuples » d’Amsterdam qui est apparue à Ida Peerdeman de 1945 à 1959. Au-delà d’une condamnation « récente » du Saint Siège, alors que l’Evêque du lieu avait reconnu les Apparitions authentiques…. Les signes donnés à Akita à travers la statue « Notre Dame de tous les Peuples » sont comme une humble et touchante « réponse » de la Vierge…

[3] Les pleurs de la Vierge d’Akita à travers sa statue se manifestent du 4 janvier 1975 au 15 septembre 1981 : fête de ND des douleurs !

[4] Pape Benoît XVI, Homélie, Fatima 13 mai 2010.




Le secret de Marie, Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, n°45-46

[45] 1° La pratique essentielle de cette dévotion consiste à faire toutes ses actions avec Marie, c’est‑à‑dire à prendre la Sainte Vierge pour le modèle accompli de tout ce qu’on doit faire.

[46] C’est pourquoi, avant d’entreprendre quelque chose, il faut renoncer à soi‑même et à ses meilleures vues, il faut s’anéantir devant Dieu, comme de soi incapable de tout bien surnaturel et de toute action utile au salut ; il faut recourir à la très Sainte Vierge, et s’unir à elle et à ses intentions, quoique inconnues ; il faut s’unir par Marie aux intentions de Jésus‑Christ c’est‑à‑dire se mettre comme un instrument entre les mains de la très Sainte Vierge, afin qu’elle agisse en nous, de nous et pour nous, comme bon lui semblera, à la plus [grande] gloire de son Fils, et par son Fils, Jésus à la gloire du Père ; en sorte qu’on ne prenne de vie intérieure et d’opération spirituelle que dépendamment d’elle…

A suivre…

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Message donné par Marie à Medjugorje le 25 juin 2025

Chers enfants,

Aujourd’hui encore je remercie le Tout-Puissant d’être avec vous et de pouvoir vous guider vers le Dieu de l’amour et de la paix. Les idéologies qui vous détruisent, ainsi que votre vie spirituelle, sont passagères. Je vous appelle, petits enfants: revenez à Dieu car, avec Dieu, vous avez un avenir et la vie éternelle.

Merci d’avoir répondu à mon appel. »




Message donné à Gisela Cardia (Trevignano Romano) le 3 juin 2025

Message de la Reine du Rosaire à Gisella, 3 juin 2025

Chers enfants, je vous remercie d’avoir écouté mon appel dans votre cœur et d’avoir plié les genoux dans la prière.

Chers enfants, je suis ici pour préparer le chemin de mon Fils Jésus. Je vous demande de prier et de vous préparer… en vous purifiant ici sur la terre ! Je vous demande de changer avant qu’il ne soit plus temps !

Mes enfants, vous me demandez souvent tant de grâces, parfois futiles, mais je n’entends pas dans la prière demander la grâce d’augmenter la Foi, peut-être parce que vous croyez être arrivés à une Foi forte, à tel point que vous ne demandez pas cette grâce ?

Mes enfants, le monde est la voie de Satan ! Vous savez quel est le bon chemin pour atteindre mon Fils… le plus difficile, mais le seul sûr. Mes enfants, pourquoi voulez-vous arriver à un point de non-retour ? Réfléchissez bien à mes messages… écoutez mes paroles : moi, en tant que Mère, je veux vous sauver du danger qui menace le monde. Je demande à ceux qui vivent dans la rationalité de chercher la Lumière dans leur cœur et d’enlever ce filtre qui retient la Lumière.

Mes enfants, priez pour l’Eglise qui a besoin de purification et de renaissance. Je dis aux prêtres : j’ai besoin de vous ! Soyez justes et fidèles au Christ !

Priez pour les Philippines…

Reprenez les cinq premiers samedis du mois.

Je vous laisse maintenant avec ma bénédiction maternelle, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.




« Marie est la mère de la restitution de tout » Saint Anselme

Dieu est le Père des choses créées ; Marie est la Mère des choses recréées…

Dieu est le Père de la Constitution de tout, Marie est la mère de la restitution de tout. Car Dieu a engendré celui par qui tout fut créé ; et Marie a enfanté celui par qui tout fut sauvé….

O bienheureuse confiance ! O sûr refuge ! La Mère de Dieu est notre Mère. »

 

Saint Anselme, docteur de l’Église




Le secret de Marie, Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, n°43-44

[43] J’ai dit ensuite que cette dévotion consistait à faire toutes choses avec Marie, en Marie, par Marie et pour Marie.

[44] Ce n’est pas assez de s’être donné une fois à Marie, en qualité d’esclave; ce n’est pas même assez de le faire tous les mois, et toutes les semaines: ce serait une dévotion trop passagère, et elle n’élèverait pas l’âme à la perfection où elle est capable de l’élever. Il n’y a pas beaucoup de difficulté à s’enrôler dans une confrérie, à embrasser cette dévotion et à dire quelques prières vocales tous les jours, comme elle prescrit; mais la grande difficulté est d’entrer dans l’esprit de cette dévotion qui est de rendre une âme intérieurement dépendante et esclave de la très Sainte Vierge et de Jésus par elle.

J’ai trouvé beaucoup de personnes, qui, avec une ardeur admirable, se sont mises sous leur saint esclavage, à l’extérieur; mais j’en ai bien rarement trouvé qui en aient pris l’esprit et encore moins qui y aient persévéré.

A suivre…

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L’Eucharistie nous conduit au Magnificat

Dans l’Eucharistie, l’Église s’unit pleinement au Christ et à son sacrifice, faisant sien l’esprit de Marie. C’est une vérité que l’on peut approfondir en relisant le Magnificat dans une perspective eucharistique.

En effet, comme le cantique de Marie, l’Eucharistie est avant tout une louange et une action de grâce. Quand Marie s’exclame : « Mon âme exalte le Seigneur et mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur », Jésus est présent en son sein. Elle loue le Père « pour » Jésus, mais elle le loue aussi « en » Jésus et « avec » Jésus. Telle est précisément la véritable « attitude eucharistique ».

En même temps, Marie fait mémoire des merveilles opérées par Dieu dans l’histoire du salut, selon la promesse faite à nos pères (cf. Lc 1, 55), et elle annonce la merveille qui les dépasse toutes, l’Incarnation rédemptrice.

Enfin, dans le Magnificat, est présente la tension eschatologique de l’Eucharistie. Chaque fois que le Fils de Dieu se présente à nous dans la « pauvreté » des signes sacramentels, pain et vin, est semé dans le monde le germe de l’histoire nouvelle dans laquelle les puissants sont « renversés de leurs trônes » et les humbles sont « élevés » (cf. Lc 1, 52).

Marie chante les « cieux nouveaux » et la « terre nouvelle » qui, dans l’Eucharistie, trouvent leur anticipation et en un sens leur « dessein » programmé. Si le Magnificat exprime la spiritualité de Marie, rien ne nous aide à vivre le mystère eucharistique autant que cette spiritualité. L’Eucharistie nous est donnée pour que notre vie, comme celle de Marie, soit tout entière un Magnificat !

Extrait de : Jean Paul II, Lettre encyclique Ecclesia de Eucharistia, 2003, § 58




Les apparitions de 1994 à Itapiranga au Brésil, reconnues dès 2009

A Itapiranga, en Amazonie, au Brésil, la Vierge Marie est apparue à Maria do Carmo et à son fils, Edson Glauber en 1994, le Christ, saint Joseph et saint Michel archange sont également apparus aux deux voyants. En 2009, l’évêque du lieu a reconnu le caractère surnaturel des apparitions.

Maria do Carmo est une mère de famille amazonienne. Edson Glauber est né le 27 octobre 1972, et au moment des premières apparitions, il a 21 ans et étudie les sciences économiques à l’université amazonienne. Les toutes premières apparitions ont eu lieu à Manaus, capitale de l’Amazonie, où vit la famille. Puis, la Vierge a demandé, à Edson et à sa mère de se rendre à Itapiranga, ville natale du père d’Edson. Ce lieu a été choisi car il était alors particulièrement déchristianisé et éloigné de Dieu. Maria do Carmo est morte le 8 novembre 2020, son fils Edson un an plus tard en 2021 d’une maladie fulgurante.

Notre Dame expliqua à Edson : « Je veux montrer à mes enfants, partout dans le monde, l’Amour que j’ai pour mon Fils Jésus et l’Amour que Jésus a pour moi, sa Mère. C’est pourquoi j’ai choisi une mère et un fils pour représenter cet Amour. » Voici quelques uns des principaux messages de la Vierge :

Lors de l’apparition du 7 mai 1994, la Sainte Vierge montre à Maria les âmes qui vont en Enfer, en particulier celles appartenant à des sectes, à la franc-maçonnerie, pratiquant l’occultisme ou la sorcellerie, la Vierge dit : « toutes ces âmes vont en enfer, car elles ont préféré les ténèbres à la lumière. »

Le 8 mai 1994, jour de la fête des mères, la Vierge apparaît pleurant, tenant un fœtus ensanglanté dans ses mains. Elle veut attirer l’attention des mères qui rejettent et tuent leurs enfants : « l’avortement est un péché grave ! Ceux qui pratiquent l’avortement doivent se confesser au prêtre, avec un profond repentir ; car dans ce cas, les mots ne suffisent pas ! Les mères qui ont commis cet acte doivent quotidiennement prier en réparation pour l’enfant tué. »

C’est aussi à Itapiranga que le Ciel a révélé au monde la dévotion aux trois Sacrés Cœurs de Jésus, Marie et Joseph. Cette dévotion a été montrée à Edson le 25 décembre 1996 au moyen d’une grande vision au cours de laquelle il vit le cœur très chaste de saint Joseph couronné de 12 lys; en son centre se trouvait le M de Marie surmonté d’une croix (comme sur la médaille miraculeuse), signe de son amour infini pour Jésus et Marie.




Consécration « urgente » au Cœur Immaculé de Marie : 3 – Doux Refuge des derniers temps !

                                               3 – Doux Refuge des derniers temps !

« En ce jour béni, je fais le choix d’entrer et de vivre pour toujours

en ton Cœur Immaculé : « Doux Refuge des derniers temps ! »

 

      Ce « jour béni » est habituellement le samedi où l’Eglise fait référence à la « foi de Marie » durant les jours Saints de la Passion du Seigneur… on a pu avancer qu’en ce « samedi Saint » de la Passion, juste après le Jour de la mort de Jésus en Croix : toute la foi de l’Eglise était concentrée dans le Cœur souffrant de Marie… car en ce samedi de silence, le Christ avait disparu dans le sépulcre, les apôtres étaient effondrés et se cachaient par peur des Juifs (Jn 20,19) : Tout semblait irrémédiablement terminé… et c’est pourtant ce « Jour béni » où toute la foi de l’Eglise était cachée dans le Cœur douloureux de la Vierge : habitée par une indicible souffrance, Elle restait ferme « debout dans la foi et l’espérance » en la Résurrection de son Fils tant aimé…

Ainsi, en ce samedi saint, la Tradition avance que la foi de Marie est « la porte » demeurée ouverte sur la joie du Dimanche de la Résurrection, comme sa foi a été la « porte » par laquelle le Christ est entré dans le monde ! Et c’est pourquoi, à la suite de Pierre et des Apôtres, l’Eglise n’a toujours qu’une seule mission comme l’a rappelé notre nouveau Pape Léon XIV :

« Jeter le filet encore et encore pour plonger dans les eaux du monde l’espérance de l’Evangile, de naviguer sur la mer de la vie pour que tous puissent se retrouver dans l’étreinte de Dieu… c’est l’heure de l’amour[1] ! »

Mais ici, il y a un seuil à passer : prier Marie seulement de l’extérieur où, comme Saint Jean : « prendre la Vierge chez nous… » (Jn 19,27). Elle devient alors mon  lieu sacré  pour la rencontre avec Dieu. Et c’est pourquoi il faut se souvenir ici de « la promesse » de Notre Dame de Fatima à Lucie, car elle nous est aussi adressée :

« Ne te décourage pas, je ne t’abandonnerai jamais ! Mon Cœur Immaculé sera ton refuge et le chemin qui te conduira jusqu’à Dieu[2]… »

Dans sa tendresse, Marie s’offre chaque jour à nous comme « refuge et chemin » pour nous conduire au Christ en ces temps redoutables. Car si nous nous abandonnons entre les mains de tendresse de notre Mère, le combat quotidien de la foi sera plus facile : La Vierge n’est-elle pas au milieu de nous ce « printemps de Dieu » où le spirituel le plus sublime se cache et se déploie dans l’ordinaire le plus humble ? Saint Jean Paul II en avait la forte intuition quand il lui adressait ces paroles prophétiques pour notre temps : « Accompagne nos pas vers les frontières de l’humanité sauvée et pacifiée ! Réjouis notre cœur, affermis-le dans la certitude que le Dragon n’est pas plus fort que ta Beauté !… L’Année mariale se termine, mais le temps des yeux levés vers Marie commence[3]… »

Ces paroles prophétiques demeurent d’une telle actualité et elles nous confirment combien Marie désire tant nous blottir et nous protéger dans le « doux Refuge » de son Cœur…  Tel est l’ultime rendez-vous  pour demeurer fidèle et debout dans cette foi mariale dont l’espérance est invincible !                                   

+Marie-Mickaël

 

[1] Pape Léon XIV, Homélie du début de Pontificat,  Rome, 18 mai 2025.

[2] 4° Mémoire, Compilation du père Luis Kondor, Fatima, 1997.

[3] Saint Jean-Paul II, Rome, 15 août 1987.




Consécration « urgente » au Cœur Immaculé de Marie : 2 – La douce profondeur de ton Cœur où Dieu m’attend…

     2 – La douce profondeur de ton Cœur où Dieu m’attend…

« Portant la Croix dans une main et le chapelet dans l’autre, la Parole de Dieu sur les lèvres et dans le cœur… Je veux m’abandonner en la douce profondeur de ton Cœur où Dieu m’attend… »

Nous sommes ici devant les signes fondamentaux de l’identité  Chrétienne catholique : La Croix de Jésus, Notre Seigneur et Sauveur ; le Chapelet de la Vierge Marie qui nous plonge dans les mystères du salut et nous tient debout dans la foi et l’espérance ; la Parole de Dieu murmurée sur les lèvres et qui, à la fois, illumine et brûle le cœur selon l’expérience de Saint Jean dans l’Apocalypse :

« Je pris le petit livre de la main de l’Ange et l’avalai ; dans ma bouche, il avait la douceur du miel, mais quand je l’eus mangé, il remplit mes entrailles d’amertume.  Alors on me dit : « Il te faut de nouveau prophétiser… » (Ap 10,10-11)

Ce passage biblique nous renvoie à une magnifique méditation prophétique de Saint Louis-Marie de Monfort sur le portrait spirituel des apôtres marials et missionnaires dans les temps de la fin :

« Ce seront les Apôtres véritables des derniers temps, à qui le Seigneur des vertus donnera la parole et la force pour opérer des merveilles… ils dormiront sans or ni argent et sans soin, au milieu des autres prêtres… et auront cependant les ailes argentées de la colombe, pour aller où le Saint-Esprit les appellera, et ils ne laisseront après eux, dans les lieux où ils auront prêché, que « l’or de la charité »… qui est l’accomplissement de toute la loi ! » (Rm 13,10) Nous savons ce que seront les vrais disciples de Jésus-Christ qui, marchant sur les traces de sa pauvreté, humilité, mépris du monde et charité, enseignant la voie      étroite de Dieu dans la pure vérité, selon le saint Evangile…

Ils auront dans la bouche le glaive à deux tranchants de la Parole de Dieu (He 4,12) ; ils porteront sur leurs épaules l’étendard ensanglanté de la Croix, le crucifix dans la main droite, le chapelet dans la gauche, les noms sacrés de Jésus et de Marie sur leur cœur…

Voilà les grands hommes qui viendront, et que Marie fera par ordre du Très-Haut, pour étendre son empire sur celui des impies, idolâtres et mahométans ! Mais quand et comment cela sera-t-il ?… Dieu seul le sait : c’est à nous de nous taire, de prier, soupirer et attendre : Exspectans exspectavi[1] ! » (Ps 39,2).

Nous sentons combien, dans sa prophétie, Saint Louis-Marie soupire vers ces Apôtres des derniers temps où l’Eglise sera renouvelée dans la puissance de l’Esprit à travers le Cœur Immaculé de Marie ! Ce sera une œuvre divine née d’une extrême pauvreté… et l’on peut penser que les signes extrêmes de notre époque de déchéance de l’homme nous rapprochent au plus prés de cette « Résurrection spirituelle », missionnaire et mariale ! Certes, de Saint Jean Bosco à Saint Maximilien-Marie Kolbe, de Sainte Mère Teresa à Saint Jean-Paul II, les apôtres prophétiques de Marie furent nombreux en notre temps ! Révélés par leurs missions et tant d’autres « cachés dans le silence » qui furent nombreux et rayonnants… On ne peut oublier ici l’étonnant Père Patrick Peyton[2], l’Apôtre du Rosaire aux Etats-Unis, qui réunissait des foules immenses pour prier le chapelet !

Mais ce qu’annonce Saint Louis Marie de Montfort est une vague mariale nouvelle encore bien plus vaste et puissante !…. Ce seront des Apôtres pauvres et lumineux dont les visages reflètent la beauté de Jésus-Christ ; car, comme l’Enfant-Jésus a été « formé » par le Paraclet dans le sein de Marie (Lc 1,35),  ils seront « nés » de l’Esprit Saint dans Cœur Immaculé de Marie…! Et ces Apôtres là seront partout « vainqueurs » du monde et des hordes sataniques par la double puissance de la foi et de l’humilité ! Alors, écoutons la prophétie mariale sur le point de s’accomplir « sous nos yeux » :

« Heureuse et mille fois heureuse est l’âme ici-bas, à qui le Saint-Esprit révèle le  Secret de Marie pour le connaître !… car Le pouvoir de Marie sur tous les diables éclatera particulièrement dans les derniers temps, où Satan mettra des embûches à son talon : ses pauvres enfants qu’elle suscitera pour lui faire la guerre. Ils seront petits et pauvres selon le monde, et abaissés devant tous comme le talon… mais en échange, ils seront riches en grâce de Dieu, que Marie leur distribuera abondamment… et si fortement appuyés sur le secours divin, qu’avec l’humilité de leur talon, en union de Marie, ils écraseront la tête du diable et feront triompher Jésus-Christ[3] !… »

Ainsi, la voie mariale commence et s’approfondit à travers une intuition théologale unique qui ne cessera de s’approfondir en largeur, en hauteur et en profondeur :

« Je veux m’abandonner en la douce profondeur de ton Cœur où Dieu m’attend… »

       Saint Maximilien Kolbe, un autre apôtre emblématique de Marie, a vu comme personne cette « relation unique » entre l’Esprit et Marie dans le mystère de la grâce. Il nous laisse, à mon humble avis, une approche unique et renouvelée de la théologie mariale à partir du dogme et mystère de foi de l’Immaculée Conception[4] :

« Qui est l’Esprit ? Il est le fruit de l’amour du Père et du Fils… Toutes les âmes reçoivent les grâces de l’Esprit-Saint et Il habite dans l’âme des justes. S’il en est ainsi, c’est dans l’âme de l’Immaculée qu’il a la demeure la plus parfaite car l’Esprit-Saint habite en elle, vit en elle, et cela dès le premier moment de son existence… et elle est tellement unie à l’Esprit qu’on l’appelle son Epouse. C’est par elle qu’agit le Saint-Esprit !

On peut affirmer que l’Immaculée est, en un certain sens, « l’incarnation de l’Esprit-Saint ». En elle, c’est l’Esprit que nous aimons, et par elle, le Fils… La Vierge Marie existe pour que soit mieux connu l’Esprit-Saint… Comme sont vraies ces paroles : que tout dans l’univers s’accomplit au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, à travers L’Immaculée…

Dieu nous a donné cette « blanche échelle », et veut, par cette « échelle », nous faire parvenir jusqu’à Lui ; mais c’est plutôt qu’en nous serrant sur son Cœur, Elle nous porte jusqu’à Dieu… et tandis que je vous parle, je tiens dans ma main le Rosaire, égrenant les Ave Maria…[5] »                                                            

                                                                               +Marie-Mickaël

                                                                           

[1] Saint Louis Marie de Montfort, Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge, 58-59.

[2] Le Père Patrick Payton (1909-1992) est un prêtre catholique, membre de la Congrégation Sainte Croix. Il a fondé le mouvement « Family Rosary Crusade » après la 2° guerre mondiale  et a été déclaré vénérable par le Pape François en 2017. Il a côtoyé les vedettes  d’Hollywood  comme James Dean et  spécialement Grace Kelly devenue la Princesse Grace de Monaco avec qui il a souvent prié le Rosaire en direct à la télévision.

[3] Saint Louis Marie de Montfort, Le secret de Marie, 20

[4] Le dogme de « l’Immaculée Conception » de la Vierge Marie est proclamé à Rome par le Pape Pie IX le 8 décembre 1854 en présence de 200 Evêques. 4 ans plus tard, la Sainte Vierge à Lourdes affirmera  à Bernadette qui lui demandait son nom : « Je suis l’Immaculée Conception ! » (25 mars 1858 : Fête de l’Annonciation).

[5] Saint Maximilien-Marie Kolbe, Le Rosaire, Lettres et conférences, Monastère de Chambarand, p.34-35.