Le secret de Marie, Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, n°50

[50] Prends bien garde, âme prédestinée, de croire qu’il est plus parfait d’aller tout droit à Jésus, tout droit à Dieu dans ton opération et intention ; si tu veux y aller sans Marie, ton opération, ton intention sera de peu de valeur ; mais y allant par Marie, c’est l’opération de Marie en toi, et, par conséquent, elle sera très relevée et très digne de Dieu.

A suivre…

Pour consulter le plan de l’ouvrage, cliquer ici




Vianney, après la vie d’artiste, la vie d’ermite

Source : Aleteia

Marguerite Droullé – publié le 24/06/25

Peut-être qu’il faut que je sois charpentier pour réapprendre à devenir chanteur », a affirmé Vianney, le coach de The Voice, à ses fans sur son compte Instagram ce 23 juin… Un petit clin d’œil à saint Joseph ? Le chanteur de variété française prend une décision radicale. Après s’être produit dans de nombreux projets, il a besoin de calme, de se retirer du monde et de la scène musicale pour se retrouver et puiser son inspiration en pleine nature.

« Je veux construire une cabane, un refuge, un endroit où je puisse mettre un piano, un lit, une table que je construise de mes mains surtout ». Un retour aux choses simples pour se concentrer sur l’essentiel et pour retrouver le sens du concret, pour « non plus produire mais construire ». Bien qu’il affirme ne pas y connaître grand-chose en construction, c’est pour lui une nouvelle aventure, cette fois-ci plus intérieure et spirituelle. Peut-être un hommage à son grand-père qu’il admirait beaucoup et qu’il évoque dans une de ses chansons lorsqu’il écrit « serré tes mains de travailleur ».

Revirement inattendu pour le chanteur, qui avait déjà surpris ses fans, il y a deux ans, lorsqu’il avait annoncé qu’il ne se produirait plus en concert pour privilégier sa famille. Après le chant, il a fait quelques pas dans l’univers de la mode, en créant sa marque de vêtements Vrai. À présent, les poutres et les clous deviennent ses nouveaux instruments. Un musicien et père de famille qui a décidément plusieurs cordes à sa guitare !




« Grâce à saint Louis-Marie Grignion de Montfort, j’ai compris »

Le pape polonais saint Jean Paul II n’a jamais caché l’influence d’un grand saint français dans sa très forte dévotion mariale. Tout jeune homme, alors ouvrier à l’usine de Solvay pendant la Seconde Guerre mondiale, il découvre le rôle de Marie en lisant son Traité de la vraie dévotion à la Vierge Marie (1). Si, depuis sa plus tendre enfance, Karol Wojtyla grandit dans la proximité avec Marie, il lui semble préférable, au moment d’entrer au séminaire, de prendre quelque distance avec elle. Il le reconnaîtra plus tard, il craignait que cela nuise à l’adoration due au Christ.

« Mais grâce à saint Louis-Marie Grignion de Montfort », écrit-il en 2004 dans la Lettre adressée aux Religieux et Religieuses des familles montfortaines, « j’ai compris que l’authentique dévotion à la Mère de Dieu est véritablement christocentrique. La lecture du Traité de la vraie dévotion a marqué dans ma vie un tournant décisif. Je dis un “tournant” bien qu’il s’agisse d’un long cheminement intérieur qui a coïncidé avec ma préparation clandestine au sacerdoce. Je me suis aperçu de quelque chose de fondamental. Il s’en est suivi que la dévotion de mon enfance et même de mon adolescence envers la Mère du Christ a fait place à une nouvelle attitude, une dévotion venue du plus profond de ma foi, comme du cœur même de la réalité trinitaire et christologique ».

La devise Totus Tuus inscrite sur son blason papal s’inspire directement de la spiritualité de saint Louis-Marie Grignion de Montfort. C’est ce qu’il confirme dans cette même lettre de 2004 : « Ces deux paroles expriment l’appartenance totale à Jésus à travers Marie : “Tuus totus ego sum, et omnia mea tua sunt”, écrit saint Louis-Marie et il traduit : “Je suis tout à vous, et tout ce que j’ai vous appartient, ô mon aimable Jésus, par Marie, votre sainte Mère” (Traité de la vraie dévotion, n. 233). La doctrine de ce saint a exercé une profonde influence sur ma dévotion mariale et sur ma propre vie. »

Aleteia

(1) Dont l’auteur est saint Louis Marie Grignion de Montfort