Le secret de Marie, Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, n°52-53
[52] Prends bien garde encore de te tourmenter si tu ne jouis pas sitôt de la douce présence de la Sainte Vierge en ton intérieur. Cette grâce n’est pas faite à tous ; et quand Dieu en favorise une âme par grande miséricorde, il lui est bien aisé de la perdre si elle n’est pas fidèle à se recueillir souvent ; et si ce malheur t’arrivait, reviens doucement et fais amende honorable à ta Souveraine.
L’expérience t’en apprendra infiniment plus que je ne t’en dis, et tu trouveras, si tu as été fidèle au peu que je t’ai dit, tant de richesse et de grâces en cette pratique que tu en seras surprise et ton âme en sera toute remplie d’allégresse…
A suivre…
« Nazareth recèle un message permanent pour l’Église »
L’Église ne peut croître et prospérer, si elle ignore que ses racines cachées plongent dans l’atmosphère de Nazareth. Car travailler avec Jésus travailleur, s’immerger dans « Nazareth », devient le point de départ d’une nouvelle conception de l’Église pauvre et humble, d’une Église famille, d’une Église nazaréenne. Nazareth recèle un message permanent pour l’Église. Ce n’est ni dans le Temple, ni même sur la montagne sainte que commence la Nouvelle Alliance, mais dans la masure de la Vierge, dans la maison de l’ouvrier, en un lieu oublié de la « Galilée des païens », dont personne n’attendait quelque chose de bon. C’est toujours en revenant à ce point de départ que l’Église doit se régénérer. Elle ne saurait donner de juste réponse à la rébellion de notre siècle contre le pouvoir de la richesse si Nazareth ne demeure pas en elle comme une réalité vécue. |
Cardinal Joseph Ratzinger Cité par la revue Magnificat 19 mars 2007 |
« Marie est l’océan que l’on doit traverser pour atteindre Jésus »
Padre Pio restait sans cesse attaché à sa Mère par le chapelet. Ce « fil invisible » disait-il relie notre cœur à celui de Marie. La prière du rosaire était au cœur de sa relation avec Ciel. Lors de l’une de ses expériences mystiques, la Sainte Vierge révéla au Padre Pio : « avec cette arme tu gagneras ». De fait, il ne cessait de réciter le chapelet et encourageait tous ses fils spirituels à faire de même en leur disant : « Récitez le Rosaire et récitez-le tout le temps et autant que vous le pouvez » et encore, « aimez votre Mère et faites-la aimer. Récitez toujours le Rosaire ». Padre Pio a lui-même été guéri par la Vierge de Fatima dont la statue avait parcouru les villes italiennes. Il témoignait que « toutes les grâces passent à travers ses mains ». Le saint de San Giovanni Rotondo répétait souvent : « Je souhaiterais avoir une voix assez forte pour dire à tous les pécheurs du monde d’aimer Marie. Elle est l’océan que l’on doit traverser pour atteindre Jésus ». Le saint capucin mourut le chapelet à la main comme ultime témoignage laissé pour tous du pouvoir infini du chapelet et de la prière du rosaire. Jusqu’à son dernier souffle il répéta les doux noms de Jésus et de Marie, ses deux seuls amours. |