La puissance du Rosaire !

Je médite très souvent ces paroles de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus : « Par le Rosaire, on peut tout obtenir. Selon une gracieuse comparaison, c’est une longue chaîne qui relie le Ciel et la Terre : une des extrémités est entre nos mains et l’autre dans celles de la Sainte Vierge ».

Tant que le Rosaire sera récité, Dieu ne pourra abandonner le monde, j’en suis convaincu, car cette Prière est puissante sur son Cœur. Elle est comme le levain qui peut régénérer la Terre. La douce Reine du Ciel ne peut oublier ses enfants qui, sans cesse, chantent ses louanges. Il n’y a pas de Prière qui soit plus agréable à Dieu que le Rosaire. Aussi l’Église nous invite-t-elle à le réciter. La Fête de Notre-Dame du Rosaire fut instituée par Sa Sainteté le Pape Saint Pie V en la Fête de « Notre-Dame de la Victoire » (1572) en action de grâces pour la Victoire de Lépante.

Ce que le Seigneur a fait en Marie par pure grâce, pour qu’elle devienne la Mère de son Fils, il l’a fait également pour nous dans le baptême. En Jésus nous sommes devenus les fils et les filles bien-aimés du Père , ce qui veut dire que le péché n’a plus le dernier mot, nous sommes faits pour aimer. La foi est donc pour nous un don de Dieu, une grâce. Nous avons à donner chaque jour une réponse de foi, à vivre notre pèlerinage de foi au cœur des joies, des peines et des difficultés quotidiennes.

Sur ce chemin, Marie est notre étoile, elle nous précède. Nous pouvons la prendre comme modèle pour grandir et avancer dans la foi. Marie ne s’est pas repliée sur ses difficultés, ses questions, elle a gardé le cœur ouvert. Oh non, Marie n’a pas été préservée des difficultés de la vie quotidienne … c’est pour cela que Marie peut nous aider aujourd’hui à entrer dans un chemin de foi. Avec elle, en son nom, reprenant les paroles de St Jean- Paul II, j’ose vous redire : « N’ayez pas peur, n’ayez pas peur de ce monde, des événements, car Dieu ne nous laisse pas seuls. Ne soyez pas frileux, repliés sur vos questions, vos doutes légitimes, vos difficultés quotidiennes ». Car Marie nous invite à faire de notre vie, non un repli sur soi, mais un don à Dieu et à nos frères.

Ce monde dur, Marie l’a connu au pied de la croix, elle était là debout. Dieu choisit toujours ce qui est petit, faible dans le monde, comme il a choisi Marie, pour faire de grandes choses. Même si, de façon visible, nous voyons assez souvent la haine, la violence triompher à travers ce que nous font percevoir certains médias ; pourtant, le regard de foi sur les événements doit nous permettre de constater que des voix continueront toujours et toujours à s’élever pour proclamer le droit du petit, du fragile !

À Fatima (Portugal), la Vierge Marie déclarera aux trois enfants: « Je suis Notre-Dame du Rosaire. Je suis venue pour exhorter les fidèles à réciter chaque jour le chapelet, à faire pénitence pour leurs péchés et à changer de vie »…puissions-nous entendre, chacun, l’appel, la demande de la Vierge Marie !

Père J. Martin

Source : https://www.chapeletperpetuelpourlemonde.org/la-puissance-du-rosaire/




Jésus est avec nous à chaque instant…

Les Evangiles nous invitent à faire « l’expérience » de la Présence du Christ ressuscité à chaque instant ! Là est le cœur de notre foi catholique : le mystère de la Résurrection est le fondement même de l’envoi en mission (Mt 28,16-19) et Jésus l’affirme avec une telle amplitude dans le verset final de Saint Matthieu :

« Et moi, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde ! » (Mt 28,20)

Ecoutons un instant la magnifique approche de Saint Jean Chrysostome :

« Comme il vient de leur faire des commandements d’une haute importance, il relève leur courage en ajoutant : « Et voici que je suis avec vous jusqu’à la consommation des siècles », paroles dont voici la signification : Ne dites pas que les commandements que je vous fais sont difficiles, car je suis avec vous, moi qui rend toutes choses légères (Mt 11,20-30). Et il leur promet d’être, non seulement avec eux, mais encore avec tous ceux qui croiront après eux, car les Apôtres ne devaient pas vivre jusqu’à la fin des siècles, et le Seigneur s’adresse à tous les fidèles… »

Frères et sœurs bien-aimés, le mois de Marie approche et réjouissons-nous avec Elle et en Elle de cette Présence de Jésus vivant, qui nous fera traverser toutes les épreuves… car il vient irradier nos cœurs d’une paix et d’une joie que nul ne pourra nous ravir !

En ce samedi commence le temps de désert du « silence pascal »… J’aurais la joie début mai d’être un temps à Lourdes où je confierai vos intentions à Notre Dame ! Et je vous donne rendez au 17 mai pour le mois de Marie : nous y reviendrons sur l’importance du chapelet ou du Rosaire quotidiens et nous commencerons ensuite une méditation « urgente » de plusieurs semaines sur le « Cœur Immaculé de Marie », notre Arche bénie, pour vivre la fin des temps qui s’accélère…

+M Mickaël

                             




Le secret de Marie, Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, n°32-34

[32] J’ai dit que cette dévotion consiste à se donner à Marie en qualité d’esclave. Il faut remarquer qu’il y a trois sortes d’esclavage.

Le premier est l’esclavage de la nature ; les hommes bons et mauvais sont esclaves de Dieu en cette manière.

Le second, c’est l’esclavage de contrainte ; les démons et les damnés sont les esclaves de Dieu en cette manière.

Le troisième, c’est l’esclavage d’amour et de volonté ; et c’est celui par lequel nous devons nous consacrer à Dieu par Marie, de la manière la plus parfaite dont une créature se puisse servir pour se donner à son Créateur.

[33] Remarquez encore qu’il y a bien de la différence entre un serviteur et un esclave. Un serviteur veut des gages pour ses services; l’esclave n’en a point. Le serviteur est libre de quitter son maître quand il voudra et il ne le sert que pour un temps; l’esclave ne le peut quitter justement, il lui est livré pour toujours. Le serviteur ne donne pas à son maître droit de vie et de mort sur sa personne; l’esclave se donne tout entier, en sorte que son maître pourrait le faire mourir sans qu’il en fût inquiété par la justice.

Mais il est aisé de voir que l’esclave de contrainte a la plus étroite des dépendances, qui ne peut proprement convenir qu’à un homme envers son Créateur. C’est pourquoi les chrétiens ne font point de tels esclaves; il n’y a que les Turcs et les idolâtres qui en font de la sorte.

[34] Heureuse et mille fois heureuse est l’âme libérale qui se consacre à Jésus par Marie, en qualité d’esclave d’amour, après avoir secoué par le baptême l’esclavage tyrannique du démon !

A suivre…

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Mgr Strickland : Le mandat de François est l’un des pontificats les plus polarisants de l’histoire de l’Église

« Lorsque j’ai reçu la nouvelle de ma destitution en tant qu’évêque du diocèse de Tyler, ce fut un moment de douleur, non pas pour moi, mais pour les personnes que j’ai dirigées et pour l’Église que j’aime », a déclaré Monseigneur Joseph Strickland, l’ancien évêque de Tyler, Texas, à InfoVaticana.com (8 avril).

– On ne m’a pas donné d’explication claire.

– J’ai reçu quelques mots de soutien de la part de certains évêques, mais en privé. Personne n’a eu le courage de me soutenir publiquement. Le silence des bergers en dit long ».

– Le courage n’est pas facultatif dans l’épiscopat, c’est une exigence.

– Je pense que beaucoup d’évêques aujourd’hui ont peur de parler clairement.

– Il y a une vraie peur [chez les évêques] d’être démis de leurs fonctions, mis à l’écart ou punis.

– L’épiscopat n’est pas une question d’auto-préservation, mais de don de sa vie pour le troupeau.

– « On parle beaucoup dans l’Église de synodalité et de miséricorde, mais le Vatican punit toujours ceux qui défendent les positions catholiques, alors qu’il ne sanctionne jamais ceux qui promeuvent ouvertement les hérésies et les fausses doctrines. »

– Il y a vraiment deux poids, deux mesures au Vatican.

– Si la synodalité consiste vraiment à écouter et à cheminer ensemble, pourquoi les voix des catholiques fidèles sont-elles si souvent écartées ou réduites au silence ?

– Si la miséricorde est vraiment une caractéristique de ce pontificat, pourquoi est-elle si rarement accordée à ceux qui essaient simplement de rester fidèles au dépôt de la foi ?

– La miséricorde sans la vérité est une fausse miséricorde, et l’unité sans la vérité n’est pas une unité du tout. »

– L’Église ne peut s’épanouir si la fidélité est punie et l’erreur tolérée.

– Nous assistons à un démantèlement systématique de la doctrine, de la liturgie et de l’enseignement moral sous le prétexte de la ‘pastorale’, de l »inclusivité’ ou de la ‘synodalité’.

– L’hostilité à l’égard de la foi catholique et de ceux qui la défendent ne cesse de croître, tandis que la confusion et l’erreur sont autorisées à se répandre sans contrôle, même par ceux qui occupent les postes les plus élevés.

– L’Église est défigurée par l’ambiguïté, le compromis et la fausse charité.

– Le Christ est la tête de l’Église, pas un pape ou un évêque.

– Nous ne sommes pas appelés à être des diplomates ou des politiciens, nous sommes les successeurs des Apôtres.

– Le silence ou le compromis face à l’erreur est une trahison du Christ.

-Nous ne serons pas jugés sur notre capacité à plaire au monde, mais sur la fidélité avec laquelle nous aurons proclamé la vérité.

– Nous vivons l’un des pontificats les plus polarisants de l’histoire de l’Église.

– La révérence et la fidélité sont traitées comme des problèmes, tandis que la confusion morale et le compromis sont tolérés, voire encouragés.

– Un pontificat doit confirmer les frères dans la foi, et non les déstabiliser.

https://gloria.tv/post/3SqrAtw1kMd2DvaN71oAXQcbo




Une Ode à la Vierge de l’archimandrite Sophronie

Mon âme est dans la crainte et dans le tremblement lorsque je songe à la Gloire de la Mère de Dieu.

Mon intelligence est insuffisante, mon cœur est pauvre et faible, mais mon âme est dans la joie et désire écrire à son sujet au moins quelques mots.

Mon âme craint une telle entreprise, mais l’amour me presse à ne pas cacher ma reconnaissance pour sa miséricorde.

Elle est, en vérité, notre protectrice auprès de Dieu, et son nom suffit pour réjouir l’âme. Mais tout le Ciel et toute la terre se réjouissent de son amour.

Merveille incompréhensible ! Elle vit aux Cieux et contemple constamment la gloire de Dieu, mais elle n’oublie cependant pas les pauvres que nous sommes et couvre de sa protection tous les peuples de la terre.

C’est sa Mère Très-Pure que le Seigneur nous a donnée. Elle est notre joie et notre espérance. Elle est notre mère selon l’esprit, et elle est proche de nous selon la nature, comme être humain ; et toute âme chrétienne s’élance vers elle avec amour.

 

Archimandrite Sophrony Sakharov (1893-1993) – Archimandrite chrétien orthodoxe né en Russie et l’un des moines ascétiques les plus célèbres du XXe siècle; saint et théologien orthodoxe.

Extrait du livre : Starets Silouane, Moine du Mont Athos, Éditions Présence, 1973.




La Lumière a épousé notre fragilité…

« En entrant dans le temps de l’homme, le vrai Dieu a parcouru nos routes…

non pas avec la splendeur d’un souverain qui assujettit,

mais avec l’humilité d’un enfant… »

Pape Benoît XVI

 

Le regard est la lumière du visage : un visage sans regard trahit un vide… un peu comme les célèbres portraits du peintre italien Modigliani : une étonnante pureté de lignes, mais des visages clos car des yeux sans pupilles effacent le regard…

Mais Il y a peut-être une porte secrète dans l’interprétation de ces visages de Modigliani : ne veut-il pas nous faire deviner quelque chose de l’ordre de l’insaisissable ! Il aurait dit un jour à Jeanne Hébuterne, étonnée de ne pas voir ses yeux sur son portrait :

« Quand je connaîtrai ton âme, je peindrai tes yeux ! »

C’est une affirmation à la fois surprenante et irréaliste car, en vérité, Dieu seul peut vraiment connaître le mystère de l’âme humaine… mais on reconnaîtra au moins à Modigliani de chercher à exprimer l’insaisissable en privilégiant l’absence ! Et c’est peut-être ce que signifie ce « regard intérieur », au sens de sa célèbre formule : « D’un œil, observer le monde extérieur, de l’autre regarder au fond de soi-même… »

On pourrait d’ailleurs faire ici une sorte de parallèle avec l’approche de la théologie apophatique où, dans la démarche de la foi « Jésus est à la fois un mystère dévoilé et voilé[1] ». Les Pères de l’Orient chrétien en sont les principaux témoins, tel un Maxime le Confesseur qui affirme : « L’Incarnation est un mystère plus inconcevable encore que tout autre. En s’incarnant, Dieu ne se fait comprendre qu’en apparaissant plus incompréhensible… Il reste « caché » dans cette manifestation même ! Même exprimé, c’est toujours l’Inconnu[2]! »

Ce mystère du touchable et de l’insaisissable est si flagrant dans la relation de Jésus avec ses Apôtres : c’est quand ils croient comprendre le Maître que « surgit » tout à coup sa parole mystérieuse : elle les déconcerte autant qu’elle les encourage ! (Jn 16,29-33). Eux, les intimes qui le voyaient et vivaient près de Lui se heurtent déjà comme nous à ce « clair-obscur » dont témoigne Saint Paul : « nous cheminons dans la foi, non dans la claire vision » (2 Co 5,7). Si bien que dans la manifestation du Christ, il y a assez de lumière pour croire et assez d’ombre pour douter. Mais si La Lumière s’est revêtue de notre fragilité… c’est aussi notre invincible joie comme le constate magnifiquement Benoît XVI :

« Il est alors important de retrouver l’émerveillement face à ce mystère, de nous laisser envelopper par la grandeur de cet évènement : Dieu, le vrai Dieu, Créateur de tout, a parcouru comme homme nos routes, en entrant dans le temps de l’homme, pour nous transmettre sa vie même (1 Jn 1,1-4). Et il l’a fait non pas avec la splendeur d’un souverain, qui assujettit le monde par son pouvoir, mais avec l’humilité d’un enfant[3]… »

A la source de l’émerveillement face au mystère de l’Incarnation, il doit y avoir ce vertige qui pressent «l’abîme » ontologique insondable qui existe entre l’homme et Dieu… car l’Infini est entré dans notre finitude et désormais, je peux le voir, le toucher, l’écouter ! (1 Jn 1, 1-4). Et selon un axiome, inspiré de Saint Augustin[4] : « Il est devenu ce qu’il n’était pas sans cesser d’être ce qu’il est ! » Du coup, l’inattendu Visage humain de Dieu vient bouleverser l’histoire de l’humanité. Car « c’est là que réside la révolution chrétienne : l’Infini s’est rendu rencontrable[5] ! » En Jésus-Christ, Dieu devient visible en sa miséricorde comme l’exprime un texte émouvant du 2° siècle :

« Son Amour pour moi a humilié sa grandeur.

Il s’est fait semblable à moi pour que je le reçoive,

il s’est fait semblable à moi pour que je le revête.

Je n’ai pas eu peur en le voyant

car il est pour moi miséricorde[6] ! »

Il a donc surgi du sein de Marie pour être au milieu de nous si merveilleusement proche, mais en demeurant si mystérieux et caché… La miséricorde du Père l’habite et l’a fait basculer du côté de l’homme en prenant tout de lui, excepté le péché qu’il portera et vaincra sur la Croix pour notre salut ! Et comme l’exprime la splendeur de la liturgie : « Il devient tellement l’un de nous que nous devenons éternels[7] ! »

                                                                                               +M Mickaël

[1] Olivier Clément, Sources – Les mystiques chrétiens des origines, Stock 1982, p.37.

[2] Maxime le Confesseur, Ambigua, Patrologie grecque 91, 1048-1049.

[3] Pape Benoît XVI, Catéchèses sur la foi, Salle Paul VI, 9 janvier 2013.

[4] Sermon 184 pour le jour de Noël.

[5] Benoît XVI, Rimini, 21 août 2008.

[6] Odes de Salomon, 7.

[7] Liturgie de la Messe, préface de Noël.




Le secret de Marie, Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, n°31

[31] On met bien, par cette dévotion, ses mérites entre les mains de la Sainte Vierge; mais c’est pour les garder, les augmenter, les embellir, parce que nous ne pouvons nous communiquer les uns aux autres les mérites de la grâce sanctifiante, ni de la gloire…

Mais on lui donne toutes ses prières et bonnes oeuvres, en tant qu’impétratoires et satisfactoires, pour les distribuer et appliquer à qui il lui plaira ; et si, après s’être ainsi consacré à la Sainte Vierge, on désire soulager quelque âme du purgatoire… sauver quelque pécheur, soutenir quelqu’un de nos amis par nos prières, nos aumônes, nos mortifications, nos sacrifices, il faudra le lui demander humblement, et s’en tenir à ce qu’elle en déterminera, sans le connaître ; étant bien persuadé que la valeur de nos actions, étant dispensée par la même main dont Dieu se sert pour nous dispenser ses grâces et ses dons, ils ne peuvent manquer d’être appliqués à sa plus grande gloire.

A suivre…

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Pourquoi ne rien faire sans Marie ?

Quand nous disons « Mater » à Marie, « monstra te esse mater » (dans l’hymne Ave Maris Stella), c’est au fond à Dieu que nous le disons. Ce mot de « Maman » qui jaillit des profondeurs de l’être humain, il monte à travers le cœur de la très Sainte Vierge vers Dieu qui est plus mère que toutes les mères, quand la prière se réduirait à cela : Maman, Maman…,ce serait déjà toute la prière, parce que justement Dieu est Amour. Il faut l’aimer et le faire aimer en l’aimant.

Alors ne faisons rien sans la très Sainte Vierge. Ne faisons rien : toutes les fois que nous sommes troublés, toutes les fois que nous sommes inquiets et incertains, commençons par l’invoquer. Nous ne pourrons pas nous égarer.

C’est la très Sainte Vierge qui gardera en nous la vie de Jésus, comme elle l’a fait au cours de sa vie terrestre. C’est elle qui nous maintiendra dans le silence intérieur. C’est elle qui gardera notre vocation. C’est elle qui fera de nous de vrais contemplatifs. C’est elle qui nous apprendra à scruter les abîmes de Dieu dans la joie et dans la lumière de la foi. C’est elle qui nous apprendra à découvrir la vraie liberté, car elle est libérée totalement d’elle-même dès le premier instant de son existence et c’est cela sa virginité.

La virginité c’est être libre de soi des pieds à la tête, dans toutes les fibres de son être, pour joindre Dieu qui est infiniment libre de soi dans l’éternelle communion des relations intra-divines.

 

Maurice Zundel

Prêtre et théologien catholique suisse, décédé en 1975




Quand Bernanos évoque le regard de Marie

Notre pauvre espèce ne vaut pas cher, mais l’enfance émeut toujours ses entrailles, l’ignorance des petits lui fait baisser les yeux – ses yeux qui savent le bien et le mal, ses yeux qui ont vu tant de choses ! Mais ce n’est que l’ignorance, après tout. La Vierge était l’innocence.

Oui, mon petit, pour la bien prier, il faut sentir sur soi ce regard qui n’est pas tout à fait celui de l’indulgence – car l’indulgence ne va pas sans quelque expérience amère – mais de la tendre compassion, de la surprise douloureuse, d’on ne sait quel sentiment encore, inconcevable, inexprimable, qui la fait plus jeune que le péché, plus jeune que la race dont elle est issue et, bien que Mère par la grâce, Mère des grâces, la cadette du genre humain.

 

Georges Bernanos, extrait du roman Journal d’un curé de campagne

Écrivain français  (1888-1948)




Message reçu par Gisela Cardia à Trevignano Romano le 3 avril 2025

Message de la Reine du Rosaire à Gisella, 3 avril 2025

Mes enfants, mes amours, merci d’être ici en prière et d’écouter mon appel dans vos coeurs.

Mes enfants, aujourd’hui il n’y a plus de révérence pour le Corps et le Sang et il y a de l’apathie dans la prière ; je me réfère surtout à ceux qui s’exaltent eux-mêmes, se croyant pieux.

Mes enfants, en ces temps, je vous ai demandé de faire pénitence et de prier, mais, pris par les choses du monde, vous ne m’avez pas écouté. Je suis votre Mère et, en tant que telle, je me préoccupe de votre avenir. Enfants bien-aimés, priez pour l’Eglise qui est en train de se détruire, non seulement à cause des ennemis extérieurs, mais aussi à cause des péchés commis à l’intérieur.

Priez pour les jeunes qui ne croient pas en Dieu, ils sont esclaves de la technologie et du monde.

Priez pour les prêtres, ils font fuir les vocations.

Je suis ici pour détruire l’hérésie qui se répand chaque jour : la terre tremble, les volcans, comme prévu, entrent en éruption en même temps et pourtant vous refusez ma présence.

Le grand tremblement de terre arrive ! Les enfants priez !

Une maladie vient des glaciers et elle sera contagieuse, mais si vous êtes sous Mon manteau, vous serez protégés. La foi et l’amour en Dieu seront votre bouclier.

Maintenant je vous bénis au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, Amen.