« Toucher la frange de son manteau ! » 1. Le toucher de la guérison

« On le priait de les laisser toucher seulement la frange de son manteau,

et tous ceux qui le touchaient étaient guéris ! »

Marc 6,56

    Il est  judicieux ici de s’arrêter d’abord sur un passage unique de l’Ancien Testament qui nous introduit magnifiquement : il s’agit de la transmission du manteau d’Elie à Elisée qui manifeste combien ce dernier a reçu « l’esprit d’Elie »: « Les frères prophètes le virent à distance et dirent : « L’esprit d’Elie s’est reposé sur Elisée ! » Ils vinrent à sa rencontre et se prosternèrent à terre devant lui… » (2 R 2,15)

Cet épisode étonnant nous fait déjà toucher que le vêtement peut être doté d’une puissance symbolique : ici, le manteau devient le signe éclatant d’une « transmission d’esprit » entre Elie et Elisée… et elle inaugure une « mission prophétique » :

« Or, comme ils marchaient en conversant, voici qu’un char de feu et des chevaux de feu se mirent entre eux deux, et Elie monta au ciel dans le tourbillon… Elisée ramassa le manteau d’Elie, qui avait glissé, et revint se tenir sur la rive du Jourdain. Il prit le manteau et frappa les eaux en disant : « Où est le Seigneur, le Dieu d’Elie ? » Il frappa les eaux, qui se divisèrent d’un côte et de l’autre, et Elisée traversa… » (2 R 2,13-14)

Digne d’un film fantastique, cet épisode nous laisse deviner la signification « unique » qu’exprime un vêtement quand il devient le signe d’une action miraculeuse et prophétique !

Dans le Nouveau Testament, il ne manque pas de références au « toucher » du manteau ou à la tunique de Jésus… Souvenons-nous de la guérison de « l’hémorroïsse » : elle avait « entendu parler de Jésus ; et venant par derrière dans la foule, elle toucha son manteau. Car elle se disait : « Si je touche au moins quelque partie de son vêtement, je serai guérie… et aussitôt, elle sentit dans son corps qu’elle était guérie ! » (Mc 5,27-29). Que signifie cette expression « si je touche » si ce n’est qu’elle a cru[1] » commente Saint Augustin.

Et comment ne pas faire ici référence au commentaire de Saint Jean Chrysostome ? Cela nous invite à nous mettre à nouveau « à l’école » des Pères de l’Eglise en ces temps où les excès de l’exégèse moderne réduit notre approche des Ecritures à une peau de chagrin ! Alors, écoutons la sagesse de l’Esprit à travers un des plus beaux visages de la patrologie… il nous plonge avec bonheur dans la splendeur de l’Evangile qui vient illuminer notre foi :

« Cette femme n’osait s’approcher publiquement du Sauveur, parce que la Loi la déclarait immonde ! Elle s’approche donc par derrière et en secret, parce qu’elle n’osait le faire ouvertement… et encore ne touche-t-elle pas le vêtement, mais la frange du vêtement du Sauveur ; ce n’est pas du reste la frange du vêtement, mais ses dispositions intérieures qui ont été la cause de sa guérison… et les paroles qui suivent : « Jésus eut conscience qu’une force était sortie de lui » (Mc 5,30) nous apprennent que ce n’est pas à son insu que cette femme fut guérie, mais qu’il le savait fort bien ! S’il pose cependant cette question : « Qui m’a touché ? » bien qu’il sache parfaitement que c’était cette femme, c’est pour faire connaître son action, proclamer sa foi, et graver dans l’esprit de tous le souvenir de cette action miraculeuse !…

Et il regardait autour de lui pour voir celle qui l’avait touché ? » (Mc 5,32). Car Notre Seigneur voulait faire connaître cette femme : d’abord pour faire l’éloge de sa foi et aussi dissiper la frayeur dont elle était saisie, et puis pour inspirer au chef de la synagogue la confiance que sa petite fille serait guérie[2]… »

Telle est la puissance invincible de la foi à travers la prière persévérante ! Et l’on peut remarquer également que ce « toucher » du manteau de Jésus semblait une pratique fréquente pour les malades, comme le note l’Evangile de Saint Marc (6,56) et également de Saint Matthieu, quand Jésus accoste à Génésareth : « Les gens de l’endroit, l’ayant reconnu… on lui amena tous les malades : on le priait de les laisser simplement toucher la frange de son manteau, et tous ceux qui la touchèrent furent guéris ! » (Mt 14,35-36).

En concordance avec les précisions géographiques de l’Evangile, Génésareth pourrait être dérivé du mot hébreu « gan » qui signifie jardin, et « Nesar », qui signifie prince ou richesse. Faisant allusion à la richesse et la fertilité de la région, il pourrait donc signifier « Jardin du Prince » ou « Jardin des richesses »… mais par-dessus tout, la référence à Génésareth souligne la compassion puissante de Jésus et symbolise un lieu privilégié de l’intervention du Maître ! Là, les limites humaines sont transcendées par la puissance de la grâce… car en « touchant » Jésus, la foi des pauvres et des malades découvre l’infinie miséricorde de Dieu qui s’offre aux plus petits !

Souvenons-nous ici du cri insistant de la Syro-phénicienne (Mc 7,26) quand elle supplie Jésus de guérir sa fille (Mt 15,22-27). Au cœur de sa détresse, elle a ce « génie de la foi » et cette beauté des pauvres qui n’ont plus que Dieu seul ! Et au moment où les paroles du Maître devraient la décourager (Mt 15,26), elle rebondit avec cette confiance dont l’humilité créative bouleverse le Cœur de Dieu :

« Oui, Seigneur ! dit-elle, et justement les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres ! » Alors, Jésus lui répondit : « O femme, grande est ta foi ! Qu’il t’advienne selon ton désir ! Et dés ce moment, sa fille fut guérie… » (Mt 15,27-28).

 

                                                                           +M Mickaël

 

[1] Saint Augustin, Commentaire de l’Evangile selon Saint Jean, 26,3.

[2] Saint Jean Chrysostome, Commentaires de l’Evangile de Marc, traduction de l’Abbé J-M Péronne, Louis Vivés Editeur, 1868.




Le secret de Marie, Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, n°23 : Trouver Marie

Ce passage du Secret de Marie nous prépare à l’Annonciation…

 » La difficulté est donc de savoir trouver véritablement la divine Marie, pour trouver toute grâce abondante. Dieu étant maître absolu peut communiquer par lui‑même ce qu’il ne communique ordinairement que par Marie ; on ne peut nier, sans témérité, qu’il ne le fasse même quelquefois, cependant, selon l’ordre que la divine Sagesse a établi, il ne se communique ordinairement aux hommes que par Marie dans l’ordre de la grâce, comme dit saint Thomas. Il faut, pour monter et s’unir à lui, se servir du même moyen dont il s’est servi pour descendre à nous, pour se faire homme et pour nous communiquer ses grâces ; et ce moyen est une vraie dévotion à la Sainte Vierge. »

A suivre…

Pour consulter le plan de l’ouvrage, cliquer ici.




Le jugement de l’Occident

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Alors que les États-Unis semblent suspendre leur soutien à l’Ukraine, les dirigeants européens se sont mobilisés pour former la « coalition des volontaires ». Mais l’adhésion continue de l’Occident à un mondialisme athée, à l’eugénisme, à l’avortement, à l’euthanasie – ce que saint Jean-Paul II appelait une « culture de mort » – l’a placé directement dans la ligne de mire du jugement divin. Du moins, c’est ce que le Magistère lui-même a mis en garde…

Un prophète papal

S’appuyant sur les images vives des visions de Fatima, Le cardinal Joseph Ratzinger (Benoît XVI) a écrit :

L’ange avec l’épée flamboyante à gauche de la Mère de Dieu rappelle des images similaires dans le livre de l’Apocalypse. Cela représente la menace de jugement qui plane sur le monde. Aujourd’hui, la perspective que le monde puisse être réduit en cendres par une mer de feu ne semble plus pure fantaisie : l’homme lui-même, avec ses inventions, a forgé l’épée flamboyante. –Le message de Fatima, vatican.va

Voyez, j’ai créé le forgeron qui souffle sur les charbons ardents et forge des armes comme son œuvre ; c’est moi aussi qui ai créé le destructeur pour faire des ravages. (Isaïe 54,16)

Devenu pape, Benoît XVI a de nouveau répété cet avertissement à l’Église, en particulier en Occident, où une déchristianisation rapide se déroulait de l’Europe à l’Amérique du Nord :

La menace de jugement nous concerne aussi, l’Église en Europe, en Europe et en Occident en général… le Seigneur crie aussi à nos oreilles… «Si vous ne vous repentez pas, je viendrai à vous et retirerai votre chandelier de sa place. La lumière peut aussi nous être enlevée et nous faisons bien de laisser retentir cet avertissement de tout son sérieux dans nos cœurs, tout en criant au Seigneur : «Aide-nous à nous repentir !» — PAPE BENOÎT XVI, Homélie d’ouverture, Synode des évêques, 2 octobre 2005, Rome

Beaucoup a été dit par les prophètes dans des messages récents sur l’Italie et plus particulièrement sur Rome, et comment ce conflit avec la Russie ouvre la porte à l’Antéchrist. Le Père de l’Église Lactance a écrit un jour :

… quand cette capitale du monde sera tombée, et aura commencé à être une rue… qui peut douter que la fin soit maintenant arrivée aux affaires des hommes et du monde entier ? —Lactance, Père de l’Église, Instituts divins, Livre VII, Ch. 25, « des derniers temps et de la ville de Rome ». Ici, Rome est considérée comme la capitale spirituelle du monde à l’ère chrétienne. Remarque : Lactance poursuit en disant que l’effondrement de l’Empire romain n’est pas la fin du monde, mais marque le début d’un règne « millénaire » du Christ dans son Église, suivi de la consommation de toutes choses. Ce « mille ans » est un nombre symbolique et ce que nous appelons ici une « ère de paix ». Voir Comment l’ère a été perdue.

Saint Paul parle d’un « frein » qui retient le « sans-loi » précédée d’une révolte ou révolutionÉtant donné que l’Empire romain s’est converti au christianisme, on peut aujourd’hui considérer la civilisation occidentale comme à la fois un mélange de ses racines chrétiennes et politiques. De même, son éloignement de l’Évangile et l’effondrement de la chrétienté pourraient bien être le signe avant-coureur auquel saint Paul faisait référence :

Cette révolte [apostasie], ou chute, est généralement comprise, par les anciens pères, comme une révolte de l’empire romain, qui devait d’abord être détruite, avant la venue de l’Antéchrist. On peut peut-être comprendre aussi une révolte de nombreuses nations contre l’Église catholique qui, en partie, s’est déjà produite, par le biais de Mahomet, Luther, etc. et on peut supposer qu’elle sera plus générale dans les jours. de l’Antéchrist. —Note de 2 Th 2: 3, Sainte Bible de Douay-Reims, Baronius Press Limited, 2003 ; p. 235

La Catéchisme de l’Église catholique enseigne:

…l’apostasie est la répudiation totale de la foi chrétienne… La tromperie religieuse suprême est celle de l’Antéchrist, un pseudo-messianisme par lequel l’homme se glorifie à la place de Dieu et de son Messie qui est venu dans la chair. La tromperie de l’Antéchrist commence déjà à prendre forme dans le monde chaque fois que l’on prétend réaliser dans l’histoire cet espoir messianique qui ne peut être réalisé au-delà de l’histoire qu’à travers le jugement eschatologique. L’Église a rejeté les formes même modifiées de cette falsification du royaume pour venir sous le nom de millénarisme, en particulier la forme politique «intrinsèquement perverse» d’un messianisme séculier. –CEC, n.m. 2089, 675-676

Le conférencier, auteur et professeur catholique canadien, Michael D. O’Brien, que je considère comme la voix prophétique la plus éminente de l’Église concernant la disparition de l’Occident, conclut :

En regardant le monde contemporain, voire notre monde «démocratique», ne pourrions-nous pas dire que nous vivons précisément au milieu de cet esprit de messianisme séculier ? Et cet esprit ne se manifeste-t-il pas surtout dans sa forme politique, que le Catéchisme appelle dans le langage le plus fort, «intrinsèquement pervers» ? Combien de personnes à notre époque croient aujourd’hui que le triomphe du bien sur le mal dans le monde se fera par la révolution sociale ou l’évolution sociale ? Combien ont succombé à la croyance que l’homme se sauvera quand suffisamment de connaissances et d’énergie seront appliquées à la condition humaine ? Je dirais que cette perversité intrinsèque domine désormais tout le monde occidental. —Discussion à la basilique Saint-Patrick à Ottawa, Canada, 20 septembre 2005; catholiculture.org

… Une religion abstraite et négative est en train de devenir une norme tyrannique que tout le monde doit suivre. —PAPE BENOÎT XVI, Lumière du monde, une conversation avec Peter Seewald, p. 52

L’effondrement moral et spirituel de l’Occident

La forme concrète que prend cette « religion » relativiste est la Religion du scientismela croyance excessive dans le pouvoir des connaissances scientifiques et des techniques.

L’Occident refuse de recevoir et n’acceptera que ce qu’il se construit. Le transhumanisme est l’avatar ultime de ce mouvement. Parce que c’est un don de Dieu, la nature humaine elle-même devient insupportable pour l’homme occidental. Cette révolte est spirituelle à la racine. – le cardinal Robert Sarah, Héraut catholique5 avril 2019; cf. Le mot africain maintenant

En effet, ce sont principalement les dirigeants occidentaux qui sont à l’origine de cette « quatrième révolution industrielle » qui cherche à fusionner nos corps avec le monde numérique.

C’est la fusion de ces technologies et leur interaction à travers le domaines physiques, numériques et biologiques qui font du quatrième révolution fondamentalement différente des révolutions précédentes. -Prof. Klaus Schwab, fondateur du Forum économique mondial, « La quatrième révolution industrielle », p. 12

Le progrès et la science nous ont donné le pouvoir de dominer les forces de la nature, de manipuler les éléments, de reproduire les êtres vivants, presque au point de fabriquer les humains eux-mêmes. Dans cette situation, prier Dieu semble démodé, inutile, car nous pouvons construire et créer tout ce que nous voulons. Nous ne réalisons pas que nous revivons la même expérience que Babel.  —PAPE BENOÎT XVI, Homélie de Pentecôte, 27 mai 2012

Alors que les gros titres sont occupés par la confrontation en Ukraine, l’Organisation mondiale de la santé et ses partenaires se préparent tranquillement à l’effondrement de l’économie mondiale et à l’avènement d’une ère numérique dans laquelle chaque être humain se verra attribuer une identification numérique pour suivre leur « état de santé » – qui sonne le glas de la liberté.

Comparant notre génération à l’effondrement de l’Empire romain, Benoît XVI brosse un tableau familier :

La désintégration des principes fondamentaux du droit et des attitudes morales fondamentales qui les sous-tendent a fait éclater les barrages qui jusqu’alors avaient protégé la coexistence pacifique entre les peuples. Le soleil se couchait sur tout un monde. Les fréquentes catastrophes naturelles ont encore accru ce sentiment d’insécurité. Aucune puissance en vue ne pouvait mettre un terme à ce déclin. L’invocation de la puissance de Dieu était alors d’autant plus insistante: l’appel pour qu’il vienne protéger son peuple de toutes ces menaces.…  [Aujourd’hui], Ce n’est que s’il existe un tel consensus sur l’essentiel que les constitutions et le droit peuvent fonctionner. Ce consensus fondamental issu de l’héritage chrétien est en péril… En réalité, cela rend la raison aveugle à l’essentiel. Résister à cette éclipse de raison et conserver sa capacité à voir l’essentiel, à voir Dieu et l’homme, à voir ce qui est bon et ce qui est vrai, c’est l’intérêt commun qui doit unir toutes les personnes de bonne volonté. L’avenir même du monde est en jeu. —PAPE BENOÎT XVI, Discours à la Curie Romaine, 20 décembre 2010, Héraut catholique

Non seulement nous n’avons pas écouté la voix du Christ à travers son Vicaire, encore moins Ses prophètes, mais les nations occidentales se sont pratiquement précipitées vers la dissolution de la loi naturelle et l’élimination de toutes les contraintes – en particulier celles qui protègent les plus vulnérables (de l’utérus aux personnes âgées) . C’est pourquoi le jugement de Dieu commence par l’Occident.

La crise spirituelle concerne le monde entier. Mais sa source est en Europe. Les Occidentaux sont coupables de rejeter Dieu… L’effondrement spirituel a donc un caractère très occidental.  – le cardinal Robert Sarah, Héraut catholique5 avril 2019; cf. Le mot africain maintenant

Car il est temps que le jugement commence par la maison de Dieu; s’il commence avec nous, comment cela se terminera-t-il pour ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu? (1 Pierre 4:17)

Peut-être pouvons-nous mieux comprendre maintenant pourquoi Notre-Dame a imploré l’Église de consacrer la Russie à son Cœur Immaculé et d’offrir la pénitence des dévotions du premier samedi. La paix aurait pu passer par la conversion complète de la Russie ; mais maintenant, la Russie — au lieu d’être un instrument de conversion — apparaît comme un instrument de purification. Nombreuses sont les prophéties selon lesquelles la Russie entrera dans Rome.

Quel est notre espoir alors en cette heure alors que les armes nucléaires sont armées et que les bombes tombent déjà ? C’est aux nations de s’humilier et d’admettre qu’après des milliers d’années de civilisation humaine, nous sommes plus barbares et impies que n’importe quelle génération avant nous. Que tout notre soi-disant « progrès » est vide et même destructeur sans sa référence de et vers Dieu.

Les progrès scientifiques les plus extraordinaires, les prouesses techniques les plus étonnantes et la croissance économique la plus étonnante, à moins qu’ils ne s’accompagnent d’un progrès moral et social authentique, iront à la longue contre l’homme. —PAPE BENOÎT XVI, Discours à la FAO à l’occasion du 25e anniversaire de son institution, 16 novembre 1970, n. 4

L’humanité n’aura pas la paix tant qu’elle ne se tournera pas avec confiance vers Ma miséricorde. —Jésus à Sainte-Faustine, Miséricorde divine dans mon âme, Journal, n. 300

Il semblerait que le seul moyen qui reste pour secouer les nations de leur rébellion pourrait très bien être le soi-disant Avertissement — le dernier acte de Miséricorde Divine avant le début du Jour du Seigneur.

Source : https://www.markmallett.com/fr/blog/judgment-of-the-west/




La musique de Notre-Dame de Guadalupe : une merveille !

MUSIQUE TROUVÉE DANS LE MANTEAU DE NOTRE-DAME DE LA GUADALUPE-(Mexique) UNE MERVEILLE ! 

Le chercheur Fernando Ojeda a fait une étude scientifique sur la position des étoiles et des fleurs dans le manteau de l’image de Notre-Dame de Guadalupe, en trouvant un certain modèle musical, par la façon dont elles sont disposées et distribuées sur le manteau, comme une partition musicale. La musique que vous allez écouter ensuite est la même que celle qui a été trouvée dans le manteau, mais avec quelques arrangements afin de rehausser sa beauté, et à laquelle participent plusieurs instruments. 

Source : Gloria TV novaetvetera

https://myriamir.wordpress.com/ 

https://myriamiralasource.wordpress.com/




Préparer les Refuges du Cœur de Marie !

« La Femme s’enfuyait au désert, où Dieu lui a ménagé un Refuge,

pour qu’Elle y soit nourrie mille deux cent soixante jours… »

Apocalypse 12,6

      Selon les prophéties d’une Apparition mariale [1] célèbre et annonces de Saints [2], l’humanité vivra bientôt l’heure de vérité de « l’Avertissement [3] » ou « Illumination des consciences » : chacun et chacune verra l’état de son âme, dans la Lumière de Dieu, comme à la fin de sa vie… c’est un événement « unique » dans l’eschatologie chrétienne et l’histoire du monde ! Il peut paraître terrible mais il est en fait un acte final de la Miséricorde de Dieu à l’extrême fin des temps… car quoi de plus bienveillant de révéler à chaque personne humaine où elle en est, en toute lumière, avec son Créateur et son Sauveur ? Dans l’ordre du salut, n’est-ce-pas un signe fou que Dieu nous poursuit de son Amour ?

Nous sommes donc appelés à nous y préparer dés maintenant dans la prière continuelle, la charité fraternelle et les sacrements. J’y reviendrai bientôt dans une autre méditation… mais je veux m’arrêter ici quelques instants sur ce qu’on appelle aujourd’hui « les Refuges » en référence plus particulièrement aux textes sacrés de l’Apocalypse.

En revenant à Apocalypse 12,6 : il est important de situer d’abord historiquement cette « fuite » de la Femme au désert. On peut donc avancer qu’elle évoque l’échappée de la Vierge accompagnée et protégée par Saint Jean… car le « Voici ta Mère ! » (Jn 19,27) continue à résonner au fond de son cœur d’Apôtre, et devant les premières persécutions violentes menées par Saul (Ac 8,1-3), il emporte loin de Judée la Mère de Jésus sur les collines d’Ephèse, à l’Ouest de la Turquie actuelle [4]. Là, elle est à l’abri… et ce qui va se tisser dans la solitude entre Jean et Marie est un mystère « unique » qui résonne encore dans son Evangile et son Apocalypse ! Mais on le découvre si l’on a « ce regard né du silence », pour contempler  et « repasser en son cœur » comme la Vierge de l’Evangile (Lc 2,19).

Cette Femme est aussi le mystère de l’Eglise qui, persécutée, part « se cacher au désert » … et son « Refuge ultime » est la protection du Cœur Immaculé de Marie : Ce Cœur n’est-il pas le désert mystérieux traversé par la tendresse de Dieu ? En effet, Celle qui sait « l’Evangile par cœur » (Lc 2,51) prépare aujourd’hui l’Eglise et les hommes de bonne volonté à entrer dans les combats ultimes de la fin des temps ! Mais fin des temps ne signifie pas fin du monde, mais « fin d’un monde » qui, s’édifiant sans Dieu, finit par être contre Dieu ! Et donc, finalement, contre l’homme…

Dans cette civilisation qui nous donne les bienfaits incontestables du progrès, nous perdons comme jamais auparavant le vrai sens de l’avenir de l’homme. Il ne sera jamais de ce monde qui est signe et chemin vers une autre réalité, invisible, dont la merveille excède les mots et les plus sublimes expériences de la terre ! C’est l’insondable trésor de l’Evangile (Mt 13,44) qui se cache dans le mystère de la foi :

Ainsi, dans le Christ, l’Infini s’est rendu touchable mais demeure insaisissable. Et comme l’écrit admirablement un Père de l’Eglise : « L’Incarnation est un mystère plus inconcevable encore que tout autre. En s’incarnant, Dieu ne se fait comprendre qu’en apparaissant plus incompréhensible. Il reste caché dans cette manifestation même ! Même exprimé, c’est toujours l’inconnu [5]… »

C’est donc ici le sens profond des Refuges : être nourri de la prière continuelle des mystères du Rosaire qui, à travers le Cœur de Marie, nous tournent vers la contemplation de Jésus Seigneur… Il nous donnera un signe universel où le temps s’arrêtera comme Il nous l’a promis à travers Sainte Faustine :

« Avant de venir comme un Juge équitable, je viens d’abord comme Roi de miséricorde. Avant qu’advienne le jour de justice, il sera donné aux hommes un signe dans le Ciel [6] ! »

Sa Mère est la Femme des derniers temps qui veille sur cette Eglise, cachée et vivante : elle ressemblera à celle des premiers temps car elle ne cesse « d’attendre » le retour de son Maître… N’oublions donc pas cette promesse de tendresse du Seigneur qui fonde le vrai sens de notre foi et le lie à notre quotidien :

« Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde ! » (Mt 28,20)

+M Mickaël

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[1] Notre Dame du Mont Carmel a annoncé cet évènement unique (« Aviso ») dans ses Apparitions à Garabandal, en Espagne, où Elle est apparue à 4 petites filles, dont Conchita, de 1961 à 1965. Ces Apparitions de la Vierge continuent à être suivies par l’Eglise catholique et elles furent très soutenues par le Saint Padre Pio et Sainte Mère Térèsa. L’Avertissement est aussi annoncé dans d’autres Apparitions de la Vierge comme à Medjugorje ou l’Escorial…

[2] Le Bienheureux Pape Saint Pie IX, Sainte Faustine Kowalska, La Bienheureuse Anna Maria Taïgi…

[3] Je reviendrai dans une autre méditation sur cet Evènement ultime de l’extrême fin des temps qui semble de plus en plus proche…

[4] Depuis la découverte de la « Maison de Marie » (Meryem Ana) en 1881 et son authentification en 1891 selon les révélations de Bienheureuse Catherine Emmerich, il passe chaque année plus de trois cent mille personnes en pèlerinage : une majorité de chrétiens, mais aussi des musulmans. Les Papes Paul VI en 1967, Jean-Paul II en 1979 et Benoît XVI en 2006 y vinrent prier et célébrer la Sainte Messe.

[5] Saint Maxime le Confesseur, Ambigua, Patrologie Grecque 91, 1048-1049.

[6] Petit journal, 83.




Message de la Reine du Rosaire donné à Gisella Cardia le 3 mars 2025

Chers enfants, merci d’être ici en prière et d’avoir plié les genoux.

Enfants bien-aimés, je vous demande aujourd’hui de chérir les messages que je vous ai laissés au cours de ces années, à travers mes instruments dociles.

Mes enfants, je suis avec vous tous les jours, mais tout le monde n’ouvre pas son cœur à l’Amour de Dieu.

Mes enfants, en ces temps difficiles et pour tous ceux que vous rencontrerez, vous devez être prêts et préparés. Satan, avec toute sa force, sapera votre foi, soyez forts dans la foi. Je suis la Reine du jardin de Dieu et vous êtes les fleurs que je veux cueillir. Rappelez-vous qu’il n’y a pas de victoire sans la croix.

Je vous laisse maintenant avec ma bénédiction maternelle au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Je vous aime, mes enfants.




Garabandal: ce qui va se passer et comment nous préparer – interview avec Glenn Hudson

Interview avec Glenn Hudson (publiée le 21 février 2025), responsable actuel des messages de Garabandal et ami de Conchita, une des voyantes.




Nous sommes dans le temps de Marie

« C’est toi que j’ai choisi pour vivre ma Passion le plus pleinement après ma Mère. En outre, personne après toi ne la vivra aussi totalement, et pour que tu souffres jour et nuit tu ne dormiras pas, jamais plus » a déclaré le Christ à Marthe Robin (1), grande mystique, qui est restée 50 ans sans manger ni boire autre chose que l’Eucharistie hebdomadaire.

Peu avant son entrée dans la Vie, le 6 février 1981, Marthe, totalement donnée à la Mère de Dieu, affirmait sa grande espérance : « Jean Paul II est le pape de Marie ; c’est elle qui l’a spécialement choisi. Nous sommes dans le temps de Marie ».

Journal L’Alouette, mars 1986, p. 30)

(1) Marthe Robin est née le 13 mars 1902, à Châteauneuf-de-Galaure (Drôme) France. Peu à peu, elle comprend qu’elle est appelée en tant que laïque à vivre l’offrande de toute sa vie, en union avec Jésus crucifié pour l’Eglise et le monde. Elle est restée 50 ans sans boire ni manger autre chose que l’Eucharistie hebdomadaire. Jusqu’à sa mort, le 6 février 1981, Marthe vivra dans la petite chambre de la ferme, à Châteauneuf-de-Galaure




Le bon Saint Joseph Père et Protecteur !

« Ce glorieux Saint, je le sais par expérience,

nous assiste dans tous nos besoins… »

Sainte Thérèse d’Avila

 

Plus le retour de Jésus approche, plus Saint Joseph se révèle dans l’Eglise, plus nous avons besoin de le découvrir ! Le 19 mars, nous fêterons sa Solennité dans l’Eglise et pour nous y préparer : découvrons en raccourci les témoignages exceptionnels de deux Saints qui demeurent « décisifs » dans l’histoire pour la mise en lumière du bon Saint Joseph, Patron de l’Eglise universelle[1] !

Tout d’abord, Sainte Thérèse d’Avila : la « Madre » et réformatrice du Carmel qui, au XVI° siècle, aura une sorte de révélation qui entraînera une relation remarquable à Saint Joseph… elle marquera une étape déterminante pour la dévotion populaire. Son « glorieux Saint » a eu dans sa vie une influence  « décisive » comme elle l’affirme dans « le livre de sa vie » :

« Je pris pour avocat et patron le glorieux Saint Joseph et je me recommandai instamment à lui. J’ai bien vu clairement que c’est lui, mon père et mon protecteur, qui m’a guérie de cette infirmité, comme il m’a tirée également de dangers très grands où il s’agissait de mon honneur et du salut de mon âme !

Son assistance m’a procuré plus de bien que je ne savais lui en demander. Je ne me souviens pas de lui avoir jamais adressé une supplique qu’il ne l’ait exaucée… ce glorieux Saint, je le sais par expérience, nous assiste dans tous nos besoins… Je voudrais persuader toutes les âmes qu’elles doivent porter de la dévotion à ce glorieux Saint ! Une longue expérience, en effet, m’a montré les grâces qu’il nous obtient de Dieu[2]… »

Plus près de nous, au Canada, le petit frère André (1845-1937) va devenir l’un des Québécois les plus populaires du XX° siècle. C’est lui qui fit construire l’Oratoire du Mont Royal, au-dessus de Montréal, devenu le plus grand sanctuaire au monde dédié à Saint Joseph ! Il a été canonisé à Rome par le Pape Benoit XVI le 17 octobre 2010.

La vie du petit frère André est à la fois bouleversante d’humilité et de prodiges où, par l’intercession de Saint Joseph, pleuvent les grâces ! Sa confiance en Joseph était sans limites… et l’on venait du monde entier pour rencontrer et se confier à la prière de ce tout-petit de l’Evangile qui constatait, avec ce réalisme inhérent à la vraie foi :

« C’est étonnant, on me demande souvent des guérisons, mais bien rarement l’humilité, l’esprit de foi ! »

« Priez Saint Joseph, il ne vous laissera jamais en chemin ! »

« Vous devriez avoir plus de confiance en Saint Joseph… beaucoup de malades seraient guéris s’ils persévéraient davantage… »

« Allez prier devant la statue de Saint Joseph ! Dites-lui : Saint Joseph, priez pour moi, comme vous auriez prié si vous étiez vous-même sur la terre à ma place… »

Que ces quelques perles sur Saint Joseph nous ouvrent à une plus grande confiance et simplicité dans notre intime relation à Jésus, Marie et Joseph !… et recevons encore ce témoignage de la Madre Teresa qui est une promesse :

« Saint Joseph fait progresser d’une manière admirable les âmes qui se recommandent à lui[3] ! »

Concluons ici avec la prière que nous proposons de réciter chaque Mercredi et fête de Saint Joseph pour « la communion des Refuges du Cœur Immaculé de Marie » :

O Saint Joseph, époux de Marie, Toi qui as écouté jusqu’au bout

                  le dessein de Dieu à travers ton épouse…

     Toi qui as été enfanté dans la foi par le silence de la Mère…

                  Aide-nous à prendre chez nous Marie…

 

     O Saint Joseph, Toi dont la vie fut enveloppée de silence

                  devant le mystère caché du Dieu-Enfant

                  confié à ta tendresse de Père et de Protecteur !

 

     Toi qui as veillé avec Marie sur la croissance de Jésus…

                  Garde-nous dans la voie d’enfance mariale

     et apprends-nous en tout temps à « tenir notre âme en paix et silence…

                  comme un petit enfant tout contre sa Mère ! »

 

     Nous te recevons pour toujours comme Père et Protecteur

     de la « Communion des Refuges du Cœur Immaculé de Marie… »

     Nous confions à ton cœur attentif notre vie contemplative mariale,

     notre silence missionnaire, et nos besoins matériels quotidiens !

 

     O Saint Joseph, Protecteur de la Sainte Eglise et Terreur des démons !

     Protège-nous en ces derniers temps contre les attaques de l’Ennemi !

     Et dans le « Refuge d’amour » du Cœur Immaculé de Marie…

     Apprends-nous à devenir « Famille et Communion »

     dans le Cœur ouvert de Jésus…

     pour manifester au monde la Miséricorde du Père !

 

+M Mickaël et Marie+Jacinta

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[1] C’est le 8 décembre 1870, que le bienheureux Pape Pie IX a proclamé Saint Joseph, patron de l’Eglise universelle, par le décret « Quemadmodum Deus ». Et le 15 août 1989, Saint Jean-Paul II sortait la remarquable exhortation apostolique sur Saint Joseph : « Redemptoris Custos » (le Gardien du Rédempteur).

[2] Sainte Thérèse d’Avila, Vida, Chapitre 6.

[3] Vida, Chapitre 6.




Le secret de Marie, Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, n°22 : la confiture des croix

« Ce n’est pas que celui qui a trouvé Marie par une vraie dévotion soit exempt de croix et de souffrances, tant s’en faut ; il en est plus assailli qu’aucun autre, parce que Marie, étant la mère des vivants, donne à tous ses enfants des morceaux de l’Arbre de vie, qui est la croix de Jésus, mais c’est qu’en leur taillant de bonnes croix, elle leur donne la grâce de les porter patiemment et même joyeusement ; en sorte que les croix qu’elle donne à ceux qui lui appartiennent sont plutôt des confitures ou des croix confites que des croix amères ; ou, s’ils en sentent pour un temps l’amertume du calice qu’il faut boire nécessairement pour être ami de Dieu, la consolation et la joie, que cette bonne Mère fait succéder à la tristesse, les animent infiniment à porter des croix encore plus lourdes et plus amères. »

A suivre…

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