Méditation sur l’icône de « Marie, Refuge des derniers temps » (5) : les figures mariales de l’Ancien Testament

L’Icône de Marie, « Refuge des derniers temps ! »

« Le Dragon se lança à la poursuite de la Femme,

 la mère de l’enfant…

mais elle reçut les deux ailes du grand aigle pour voler au désert

jusqu’au Refuge où, loin du Serpent, elle doit être nourrie… »

                                                                                            (Ap 12,13-14)

Les figures mariales de l’Ancien Testament

Il est bon ici de se souvenir ici que dans l’Ancien Testament, il y a des archétypes, des préparations au mystère de « Marie, Refuge des derniers temps » qui vient protéger l’homme face à la révolte et la déchéance généralisée…

Tout d’abord cette « Arche de Noé » qui lui donnera de survivre au Déluge avec toute sa famille et ses animaux (Gn 7,1-24). Il nous faut aujourd’hui entrer dans « l’Arche du Cœur Immaculé de Marie » qui est le « Refuge » où nous serons protégés du « déluge de feu » des derniers temps ! (Ap 13,1-18).

Comment ne pas mentionner également « la tour de Babel » qui est l’aboutissement d’une civilisation urbaine qui n’a plus de limites[1] :

« Tout le monde se servait d’une même langue et des mêmes mots… Ils dirent : « Allons ! Bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet pénètre les cieux ! Faisons-nous un nom et ne soyons plus dispersés sur toute la terre ! » (Gn 11,1-4)

On peut y reconnaître l’orgueil démesuré de notre civilisation post-moderne et déjà transhumaine qui veut se faire l’égale de Dieu en rejetant la beauté de l’homme sauvé en Jésus-Christ… telle est la défiguration de l’homme par l’inversion des valeurs où « tout est permis » ! Derrière cette soi-disant « libération » se cache en réalité un désir fou de « s’auto-diviniser » car loin du Dieu-Amour, l’homme est terriblement seul et perdu… et c’est pourquoi il a ouvert la porte du mal à tous les possibles, sous la domination de la Bête (Ap 13,11-18). On touche ici le « venin » de Satan dont l’influence inverse en l’homme le « désir d’infini » inscrit en chaque cœur ! Derrière le « toujours plus » du péché se cache les horreurs de l’Enfer : pour exorciser ce venin, il faut plonger chaque jour dans la douce et puissante prière du Rosaire où se déploie tout « le secret de Marie » : « Il a porté son regard sur son humble servante !… Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent… Il a élevé les humbles ! » (Lc 1,48-50-52).

Autre drame du temps d’Abraham : Yahvé se laisse toucher par sa prière d’intercession face à la terrible décadence de Sodome et Gomorrhe.  Après un dialogue poignant autour du nombre de « justes » restant, Dieu promet de ne pas détruire s’il en reste dix (Gn 18,32). Mais, malheureusement, la décadence est totale ! Pensons à notre civilisation actuelle qui, si elle perdure encore, est aussi portée par ceux et celles qui prient et s’offrent à Dieu en silence : à travers l’intercession du Cœur douloureux et Immaculé de Marie, chaque instant est pour eux « un rendez-vous » avec la Miséricorde pour sauver les pécheurs en train de se perdre…

Souvenons-nous ici de la terrible vision de l’Enfer donnée par la Vierge aux trois enfants de Fatima. Les paroles si fortes de la petite Jacinta continuent à résonner pour nous avec une redoutable urgence : « La Dame nous a dit aussi que beaucoup d’âmes allaient en enfer… et que nous devons prier et faire beaucoup de sacrifices pour les pécheurs, les pauvres !… Si les hommes savaient ce qu’est l’éternité, ils feraient tout pour changer de vie… Ah ! si je pouvais mettre dans le cœur de tout le monde, le feu que j’ai là, dans la poitrine ! »

De même, « l’Arche d’alliance » du temps de Moïse est le lieu béni de la « nuée » qui guide les Hébreux à travers le désert… (Ex 40,1-38). Ainsi, en ces derniers temps, il nous faut également entrer dans « l’Arche du Cœur Immaculé de Marie » ! Là, nous serons guidés, jour et nuit, par la « Nuée » de l’Esprit : « Ceux -là suivent l’Agneau partout où il va… Ils sont immaculés ! » (Ap 14,4-5). C’est ici qu’en notre temps, une remarque mariale de Newman prend tout son sens : « Si nous jetons un regard sur l’Europe, nous trouvons que ceux qui ont cessé d’adorer le Divin Fils pour se contenter d’un humanisme banal, ce ne sont pas les peuples qui se sont distingués par la dévotion à la Mère, mais ceux qui ont refusé une telle dévotion… Le zèle pour la gloire du Fils s’est éteint là où il n’était plus accompagné de l’ardeur pour l’exaltation de la Mère[2] ! »

Du temps d’Elie, le prophète des prophètes, il y a cet épisode où après les trois années de sécheresse (1 R 17,1), il monte supplier au sommet du Carmel pour qu’advienne la pluie : ce « petit nuage qui monte de la mer » et donne « une grosse pluie », la tradition du Carmel y a toujours vue la présence de Marie (1 R 18,41-46). On est devant le mystère d’une petitesse suspendue à Dieu seul et qui engendre une immense fécondité…

 

[1] « Ce récit yahviste donne de la diversité des peuples et des langues une autre explication. C’est le châtiment d’une faute collective qui, comme celle des premiers parents (Gn 3,1-24), est encore une faute de démesure… L’union ne sera restaurée que dans le Christ Sauveur : miracle des langues à la Pentecôte (Ac 2,1-12) ; assemblée des nations au Ciel (Ap 7,9-17). » Note de la Bible de Jérusalem, Cerf, 1973 -1991.

[2] Cardinal Saint John Henry Newman, Une minute avec Marie, 11 août 2023.

Photo : vitrail de l’Eglise St Etienne du Mont à Paris




Jésus et St Michel nous annoncent et nous parlent de la guerre au Moyen-Orient dans les derniers messages donnés à Luz de Maria.

MESSAGE DE NOTRE SEIGNEUR JÉSUS CHRIST
À LUZ DE MARIA
LE 4 OCTOBRE 2023

 

Mes enfants bien-aimés, Je vous aime et vous bénis tous.

PRIEZ, MES ENFANTS, PRIEZ AVEC VOTRE COEUR, RÉPAREZ LES OFFENSES COMMISES CONTRE MOI ET CONTRE MA TRÈS SAINTE MÈRE.

Mes petits enfants, vous êtes aimés de Moi, vous êtes aimés de Ma Très Sainte Mère et de toute Ma Maison.  Ma Miséricorde est infinie envers tous Mes enfants, malgré l’état de péché dans lequel ils vivent, malgré le mépris auquel ils me soumettent continuellement – non seulement Mes enfants laïcs, mais aussi certains de Mes prêtres.

Mes enfants bien-aimés :

SI VOUS REPENTEZ DE VOTRE CŒUR, SI VOUS FAITES UNE PROPOSITION FERME D’AMENDEMENT ET L’ACCOMPLISSEZ, J’ENTRE DANS LE CŒUR DE L’ÊTRE HUMAIN ET ENSUITE JE L’ATTIRE AVEC LA DOUCEUR DE MON AMOUR POUR QU’IL NE VEUILLE PAS S’ÉCARTER DE MON CHEMIN. (Jn 14,6) Ma Très Sainte Mère intercède pour vous tous afin que vous ne vous perdiez pas.

Douloureusement, Ma Justice se fait sentir au milieu du moment crucial que vous vivez… et pourtant, vous n’êtes toujours pas convertis, vous continuez à vous rebeller contre votre propre salut. J’agirai avec Ma Miséricorde jusqu’à ce que, en tant que Juste Juge, J’agisse avec Ma Justice (Ps. 7, 11-13).

Je viens avec le feu de mon Amour, attristé à cause de l’ingratitude de Mes enfants. Mes enfants, le feu sera le fléau de l’humanité.

On a profité de Mon amour afin de m’offenser, pour commettre des sacrilèges, pour offenser gravement le Cœur Immaculé de Ma Mère, et on continue à ne pas croire à Mes appels à la conversion.

L’Antéchrist entrera en scène en conduisant les nations vers son plan infâme de s’accaparer des êtres humains et de les dominer violemment.

VOUS N’AVEZ PAS CRU… COMME VOUS ALLEZ LE REGRETTER !

La guerre se manifestera d’un moment à l’autre, et de menaces on passera à cette décision tragique. Ah, Mes enfants !

Priez Mes enfants, priez pour le Chili : il souffrira et la terre tremblera.

Priez, Mes enfants, priez pour le Japon : le grand tremblement de terre viendra avec des résultats affreux.

Priez, Mes enfants, priez pour l’Espagne, le communisme la fera souffrir.

Priez, Mes enfants, priez pour l’Afrique, elle souffrira.

Priez Mes enfants : que chacun prie pour lui-même et pour ses frères et sœurs afin qu’ils gardent la foi.

Vous êtes Mes enfants, Je vous avertis afin que vous vous prépariez. La science mal utilisée mettra l’humanité en danger.

N’ayez pas peur : Je n’abandonnerai pas Mon Peuple, Je le protège et le nourris comme les oiseaux des champs (cf. Mt. 6, 26-32).

AU MOMENT OÙ VOUS VERREZ MA MÈRE RAYONNANTE DANS LES HAUTEURS ET QUE VOUS VOUS TROUVEREZ EN ÉTAT DE GRÂCE, LES MALADES SERONT GUÉRIS.

Sans avoir peur, progressez dans la foi et marchez main dans la main avec Ma Mère.

Portez les Sacramentaux, ne les oubliez pas, sans ignorer que, pour qu’ils vous protègent, votre état spirituel doit être comme il faut.

SOYEZ FORTS, FERMES DANS LA FOI : JE NE VOUS ABANDONNERAI JAMAIS.

Avec Mon Peuple,

Votre Jésus

 

MESSAGE DE SAINT MICHEL ARCHANGE
À LUZ DE MARIA
9 OCTOBRE 2023

Enfants de la Très Sainte Trinité,

EN TANT QUE PRINCE DES LÉGIONS CÉLESTES, JE SUIS ENVOYÉ POUR VOUS APPORTER LA PAROLE DIVINE.

Soyez inébranlables dans la Foi, l’Espérance et la Charité.

L’absence de paix intérieure dans l’humanité fait en sorte que les êtres humains restent dépourvus du véritable amour. La paix intérieure est vécue par les âmes qui s’efforcent d’être amour à chaque instant. Sans paix intérieure, l’amour chez l’être humain est en état d’agonie.

Enfants de la Très Sainte Trinité,

VOUS ÊTES EN TRAIN DE VIVRE DES MOMENTS ANNONCÉS AUPARAVANT PAR NOTRE ROI ET SEIGNEUR JÉSUS-CHRIS. CEUX QUI VOIENT AVEC DES YEUX SPIRITUELS SAVENT QUE CE QUI EST ANNONCÉ S’ACCOMPLIRA SANS TARDER.

Je garde Mes Légions Célestes sur Terre pour défendre chacun de vous si vous l’acceptez, face à cette bataille pour les âmes, face à la guerre dans laquelle l’être humain part à la recherche sauvage de sa proie, avec ses pires instincts.

LA GUERRE EST ARRIVÉE SANS ÊTRE ANNONCÉE… TOUT COMME ELLE ARRIVERA DANS D’AUTRES RÉGIONS SANS ÊTRE ANNONCÉE.

L’être humain peut se montrer hautement spirituel ou totalement cruel lorsqu’il sent que ses intérêts sont menacés. Ce que vous vivez en ce moment est le début de ce qui va se répandre sur la Terre.

L’unité et les pactes sont oubliés, des intérêts politiques, économiques et religieux cachés émergent. Le sinistre plan s’est réalisé en silence : depuis quelque temps, on fournissait ce qui était nécessaire pour commencer ce qui se répandrait peu à peu sur la Terre.

Au milieu de la douleur se cachent ceux qui tiennent l’humanité en suspens…
Le pouvoir économique a cédé pour générer ce qui a été planifié…

La prière adoucit les cœurs, fait taire les conflits et éteint le feu. Priez avec votre cœur : chaque prière soulage une âme qui souffre. (Mc. 11, 24-26; I Jn 5,14)

Enfants de Notre Roi et Seigneur Jésus-Christ, continuez à vous préparer. Le Diable répand la douleur et la haine sur l’humanité : soyez amour comme Notre Roi et Seigneur Jésus-Christ est amour.
Il faut veiller à conserver sur papier les prières et les livres spirituels de votre choix, sans oublier l’Écriture Sainte.

Enfants de Notre Roi et Seigneur Jésus-Christ, les révoltes dans les pays en colère vont commencer.

Priez, enfants de Notre Roi et Seigneur Jésus-Christ, priez pour le Moyen-Orient.

Priez, enfants de Notre Roi et Seigneur Jésus-Christ, priez pour l’Amérique du Sud : la Colombie souffrira, l’Équateur souffrira, l’Argentine brûlera, le Chili tremblera, la Bolivie souffrira et le Brésil sera soumis à l’impiété.

Priez, enfants de Notre Roi et Seigneur Jésus-Christ, les États-Unis seront amenés à souffrir sans s’y attendre.

Priez, enfants de Notre Roi et Seigneur Jésus-Christ, la France sera surprise de l’intérieur.

Priez, enfants de Notre Roi et Seigneur Jésus-Christ, priez : Mes Légions Célestes restent aux côtés de chacun de vous, invoquez-les.

« Le Christ vainc, le Christ règne, le Christ gouverne ! »

Nous vous protégeons.

Saint Michel Archange

 

MESSAGE DE NOTRE SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST
À LUZ DE MARIA
11 OCTOBRE 2023

 

Chers enfants,

JE VOUS BÉNIS DE MON AMOUR, JE VOUS BÉNIS DE MA MISÉRICORDE, JE VOUS BÉNIS DE MES MAINS.

Mes Bien-Aimés, Je vous invite à prier pour que les ennemis des êtres humains, envoyés par le Diable, trouvent en chacun de Mes enfants la Foi, l’Espérance, l’Amour et la Sagesse nécessaires pour être porteurs de Mon Amour et que les démons s’éloignent rapidement.

En ce moment, il est essentiel d’avoir une vraie Foi en Mes Préceptes et de rester attentifs afin d’accepter ce qui est à Moi et à rejeter fermement ce qui est en dehors de Ma Vérité.

Le spectre de la guerre traverse le Moyen-Orient, devenant visible à travers l’histoire.

JE VOUS INVITE À PRIER DE MANIÈRE SPÉCIALE CE 13 OCTOBRE, EN COMMÉMORANT LES RÉVÉLATIONS DE MA MÈRE À FATIMA, OÙ ELLE A DEMANDÉ LA PAIX DANS LE COEUR DE SES ENFANTS.

L’Europe subira les conséquences de cette guerre : la terreur a été présente et continuera d’être présente, conduisant plusieurs pays à prendre des mesures de sécurité. Mes enfants, certaines frontières vont fermer tant qu’on reste en état d’alerte.

PRIEZ, PETITS ENFANTS, PRIEZ FORTEMENT, PRIEZ AVEC VOTRE COEUR. LA PRIÈRE RÉALISE DES MIRACLES, NÉCESSAIRES EN CE MOMENT D’OBSCURITÉ OÙ LE SOLEIL S’OBSCURCIT, PRÉSAGEANT LA CONTINUATION DE L’OBSCURITÉ DANS LAQUELLE L’HUMANITÉ EST ENVELOPPÉE.

Des actes terroristes se produiront dans certains pays. Mes enfants doivent comprendre que le mal avance sur Terre, portant dans sa main une ancienne arme tranchante, portant une tunique, apportant la douleur et la souffrance à Mes enfants.

PRÉPAREZ-VOUS, MES ENFANTS, PRÉPAREZ-VOUS !

Priez, Mes enfants, priez pour vous-mêmes.

Priez, Mes enfants, priez pour que le genre humain revienne à Moi.

Priez, Mes enfants, priez pour ceux qui ne croient pas et
qui ne veulent pas accepter la réalité.

Priez, Mes enfants, priez pour l’Espagne, l’Italie et la France.

Priez, Mes enfants, priez pour la paix de l’humanité.

Priez, Mes enfants, la maladie avance et réapparaîtra : renforcez votre corps.

Mes enfants, ces moments d’incertitude s’intensifieront ; on verra avec étonnement l’accomplissement tout ce que Ma Maison vous a révélé.

L’éloignement de Mes enfants de Mon Côté et de l’Amour Maternel de Ma Sainte Mère endurcit leur cœur et les conduit à la perdition.

QUE CHACUN PRENNE LA BARRE DE SA VIE ET ​​S’ASSURE QU’IL SE TROUVE DANS MES EAUX. JE SUIS AMOUR, MISÉRICORDE, CALME, FRATERNITÉ, « JE SUIS QUI JE SUIS ».(Ex. 3, 14 ; Jn. 8, 58)

Soyez les messagers de Mon Amour : il est urgent que vous veniez à Moi promptement, sans tarder, afin que vous puissiez sauver votre âme.
Soyez prière dans vos actions et vos œuvres.
Soyez la différence au sein de cette humanité perverse.

Je vous bénis de Mon Amour.

Votre Jésus




Synode: le cardinal Müller met les pieds dans le plat et met en cause directement le Pape

Le synode semblait s’être endormi dans une routine léthargique tellement sans intérêt que des participants avaient semble-t-il déclaré forfait, ayant mieux à faire. Pendant ce temps là, le cardinal Müller s’était fait remarquer par les bergogliens de service (avec une condescendance ironique) juste pour être le seul à avoir endossé la soutane distinctive de sa charge.

Capture d’écran sur le site hyper progressiste National Catholic Reporter

Mais aujourd’hui, changement de régime. Le cardinal allemand lâche une bombe, par l’intermédiaire de Settimo Cielo, le blog irremplaçablede Sandro Magister, qui jouit d’une audience mondiale: la lettre qu’il a écrite à son confrère le cardinal Duka (cf. Quand des dubia en cachent d’autres…), dans laquelle il démolit point par point les affirmations de son successeur Tucho concernant le prétendu « magistère papal » sur l’accès à la communion des divorcés remariés..

La lettre du cardinal Müller (qu’on va bientôt pouvoir appeler le lion de Ratisbonne, il en a l’envergure et la carrure, Tucho ne fait pas le poids) est très technique, et comme telle, s’adresse à un public averti de théologiens. Mais la substance est contenue dans le titre choisi par Sandro Magister :

Müller écrit à Duka : Fernández va à l’encontre de la doctrine catholique, et avec lui, il y a le pape.

Du très lourd car un ex-préfet de la doctrine s’adresse au préfet actuel, alors que tous deux sont présents au Synode, et surtout, il met nommément en cause le Pape lui-même.

Introduction de la lettre du cardinal Müller

J’ai lu avec beaucoup d’attention la « Réponse » du Dicastère pour la Doctrine de la Foi (DDF) à tes « dubia » sur l’exhortation apostolique post-synodale « Amoris Laetitia » et je voudrais te faire part de mon évaluation.

L’un des « dubia » que tu as soumis au DDF concerne l’interprétation d’ »Amoris Laetitia » contenue dans une lettre des évêques de la région de Buenos Aires datée du 5 septembre 2016, qui permet l’accès aux sacrements aux divorcés vivant dans une seconde union civile, même s’ils continuent à se comporter comme mari et femme sans volonté de changer de vie.

Selon la « Réponse » [de Fernandez], ce texte de Buenos Aires appartient au magistère pontifical ordinaire, ayant été accepté par le pape lui-même. En effet, François a déclaré que l’interprétation proposée par les évêques de Buenos Aires est la seule interprétation possible d’ « Amoris Laetitia ». La « Réponse » en tire la conséquence qu’il faut donner un assentiment religieux de l’intelligence et de la volonté à ce document de Buenos Aires, comme c’est le cas pour d’autres textes du magistère ordinaire du Pape (cf. Lumen Gentium, 25.1).

Y a-t-il donc un assentiment religieux à donner au texte de Buenos Aires? D’un point de vue formel, il est déjà discutable de demander un assentiment religieux de l’intelligence et de la volonté à une interprétation théologiquement ambiguë d’une conférence épiscopale partielle (la région de Buenos Aires), qui interprète à son tour une déclaration d’ « Amoris Laetitia » qui nécessite une explication et dont la cohérence avec l’enseignement du Christ (Mc 10,1-12) se discute.

De fait, le texte de Buenos Aires semble être en discontinuité au moins avec les enseignements de Jean-Paul II (Familiaris Consortio, 84) et de Benoît XVI (Sacramentum Caritatis, 29). Et, même si la « Réponse » ne le dit pas, les documents du Magistère ordinaire de ces deux Papes doivent également recevoir l’assentiment religieux de l’intelligence et de la volonté

(…)

Le texte complet avec un historique de la question est publié sur ce site italien ici: http://magister.blogautore.espresso.repubblica.it

Voici la traduction de cet article et de la lettre du Cardinal Müller :

Exclusif. Müller écrit à Duka : Fernández va à l’encontre de la doctrine catholique, et le Pape est avec lui.

Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso.

Dans la lettre ouverte à son ami le cardinal Dominik Duka publiée aujourd’hui en exclusivité par Settimo Cielo, le cardinal Gerhard Ludwig Müller critique sèchement la réponse fournie le 25 septembre dernier par le cardinal Victor Manuel Fernández, le nouveau Préfet du Dicastère pour la Doctrine de la foi, à une série de questions du cardinal Duka sur la communion eucharistique aux divorcés remariés.

Le cardinal Duka, qui est archevêque émérite de Prague, avait envoyé ces questions en juillet dernier, au nom de la Conférence épiscopale tchèque, au dicastère présidé par le cardinal Fernández dont Müller était l’avant-dernier prédécesseur, avant d’être sèchement congédié par le Pape François en 2017, tandis que Fernández est un fervent partisan du Pape François.

Mais avant le lire la lettre de Müller, il est bon de reparcourir l’historique de cette controverse animée.

Le 4 octobre dernier, dans son discours d’ouverture du synode sur la synodalité, le Pape François a polémiqué sur « la pression de l’opinion publique » qui « à l’époque du synode sur la famille » a voulu faire croire que « c’était pour donner la communion aux divorcés ».

Mais il a omis de rappeler que c’est bien lui, le pape, qui en février 2014, quelques mois avant l’ouverture de ce Synode, avait convoqué un consistoire de deux jours à huis clos avec tous les cardinaux pour les forcer à discuter d’une leçon introductive du cardinal Walter Kasper totalement en faveur à la communion aux divorcés remariés.

Face au refus de nombreux cardinaux, dont certains de premier plan, d’adhérer à cette thèse, l’irritation de François fut telle qu’à la veille du synode sur la famille, il donna ces instructions au secrétaire spécial du synode, l’archevêque de Chieti, Bruno Forte, rapportées publiquement par l’intéressé le 2 mai 2016 :

« Si nous parlons explicitement de la communion aux divorcés, ceux-là [les cardinaux et les évêques contraires, ndlr] vont me mettre une pagaille pas possible ! Alors, n’en parlons pas de manière directement, toi tu fais en sorte qu’on jette les bases et ensuite c’est moi qui tirerai les conclusions ».

Inutile d’ajouter qu’après avoir révélé ce secret d’alcôve, Forte, qui faisait jusque là partie des favoris du pape, est tombé en disgrâce et a disparu de la circulation.

Mais ce qu’il avait dit s’est bien produit. Au terme des deux sessions du synode sur la famille qui n’ont pas abouti à un accord sur la question, François a tiré ses conclusions personnelles en glissant dans deux minuscules notes de bas de page de son exhortation post-synodale « Amoris laetitia » un laisser-passer allusif à la communion des divorcés remariés. Et face aux questions des journalistes dans l’avion de retour de Lesbos, le 16 avril 2016, il n’a pas hésité à dire : « Je ne me souviens pas de cette note ».

Ce qui donna lieu aux « dubia ». En septembre 2016, quatre cardinaux de premier ordre ont demandé au pape de fournir enfin des réponses claires à leurs interrogations sur ces questions et quelques autres. Mais François a refusé de répondre et a imposé également le silence à la Congrégation pour la Doctrine de la foi, qui était à l’époque dirigée par le cardinal Müller. En novembre, les quatre cardinaux ont décidé de rendre ces « dubia » publics. De nouveau sans obtenir de réponse, et encore moins d’audience avec le pape.

Mais entretemps, ce dernier avait fait en sorte de tout régler à sa manière.

Dans la babel des interprétation d’« Amoris laetitia », en fait, les évêques de Buenos Aires avaient également donné leur façon de voir les choses en faveur de la communion des divorcés remariés, dans une lettre du 5 septembre 2016 à leurs prêtres, à laquelle François avait répondu avec enthousiasme le jour même en rédigeant une lettre d’approbation :

«  El escrito es muy bueno y explícita cabalmente el sentido del capítulo VIII de ‘Amoris laetitia’. No hay otras interpretaciones. Y estoy seguro de que hará mucho bien ».

« Le texte est très bon et explique de manière exhaustive le sens du chapitre VIII d’ ‘Amoris laetitia ». Il n’y a pas d’autres interprétations. Je suis certain qu’il fera beaucoup de bien ».

Restait à savoir quelle autorité avait pour l’Église une lettre privée de Jorge Mario Bergoglio au secrétaire des évêques de la région de Buenos Aires.

C’est chose fait depuis la réimpression de ces deux lettres, le 7 octobre, aux « Acta Apostolicae Sedis », c’est-à-dire dans l’organe officiel du Saint-Siège, accompagné d’un « rescriptum » qui la promouvait au titre de « magisterium authenticum ».

Et c’est sur ce « rescriptum » que le cardinal Fernández, dans sa réponse du 25 septembre dernier aux « dubia » du cardinal Duka, s’est appuyé pour faire valoir l’autorité magistérielle de l’approbation du Pape François à la communion aux divorcés remariés. Avec une litanie d’indications concernant sa mise en œuvre.

Se heurtant cependant au désaccord total du cardinal Müller, son prédécesseur à la tête de ce même dicastère.

Ce dernier, dans cette lettre adressée à son ami le cardinal Duka démonte point par point les arguments de Fernández, à laquelle même l’approbation du Pape est apposée de manière incorrecte – fait remarquer Müller – ajoutée « comme une simple signature datée en bas de page » plutôt qu’avec les formules canoniques de rigueur.

> LE TEXTE INTÉGRAL DE LA LETTRE SUR SETTIMO CIELO

Votre Éminence, cher frère cardinal Dominik Duka,

J’ai lu avec grand intérêt la réponse du Dicastère pour la Doctrine de la Foi (DDF) à votre “Dubia” sur l’exhortation apostolique post-synodale “Amoris Laetitia” (“Risposta a una serie di domande”, ci-après “Risposta”) et je voudrais partager avec vous mon évaluation.

L’un des doutes (“dubia”) que vous avez présentés au DDF concerne l’interprétation d’”Amoris Laetitia”, donnée dans un document des évêques de la région de Buenos Aires du 5 septembre 2016, qui permet l’accès aux sacrements de la confession et de l’Eucharistie aux personnes divorcées qui ont contracté une seconde union civile, même si elles continuent à vivre comme mari et femme, sans avoir l’intention de changer de vie. La “Risposta” affirme que ce texte de Buenos Aires appartient au magistère pontifical ordinaire, ayant été accepté par le Pape lui-même. François a en effet affirmé que l’interprétation proposée par les évêques de Buenos Aires est la seule interprétation possible d’”Amoris Laetitia”. Par conséquent, la “Risposta” indique que le texte de Buenos Aires doit recevoir un assentiment religieux de l’intelligence et de la volonté, comme les autres textes du Magistère ordinaire du Pape (cf. “Lumen Gentium” 25,1).

Tout d’abord, il est nécessaire de clarifier, du point de vue de l’herméneutique générale de la foi catholique, quel est l’objet de cet assentiment de l’intelligence et de la volonté que tout catholique doit offrir au magistère authentique du Pape et des évêques. Dans toute la tradition doctrinale, et en particulier dans “Lumen Gentium” 25, cet assentiment religieux se réfère à la doctrine de la foi et des mœurs qui reflète et garantit toute la vérité de la révélation. Les opinions privées des papes et des évêques sont expressément exclues du magistère. Toute forme de positivisme magistériel contredit également la foi catholique, car le magistère ne peut enseigner ce qui n’a rien à voir avec la révélation, et ce qui contredit spécifiquement la Sainte Écriture (“norma normans non normata”), la tradition apostolique et les décisions définitives antérieures du magistère lui-même (“Dei Verbum” 10 ; cf. DH 3116- 3117).

Y a-t-il un assentiment religieux à rendre au texte de Buenos Aires ? Sur la forme, il est déjà contestable d’exiger l’assentiment de l’intelligence et de la volonté à une interprétation théologiquement ambiguë d’une conférence épiscopale partielle (la région de Buenos Aires), qui interprète à son tour une déclaration d’”Amoris Laetitia” qui requiert d’être expliquée et dont la cohérence avec l’enseignement du Christ (Mc 10,1-12) est discutable.

Le texte de Buenos Aires semble en discontinuité au moins avec les enseignements de Jean-Paul II (“Familiaris Consortio” 84) et de Benoît XVI (“Sacramentum Caritatis” 29). Et, bien que la “Risposta” ne le dise pas, les documents du magistère ordinaire de ces deux papes doivent aussi recevoir un assentiment religieux de l’intelligence et de la volonté.

Cependant, la “Risposta” soutient que le texte de Buenos Aires propose une interprétation d’”Amoris Laetitia” en continuité avec les papes précédents. Est-ce bien le cas ?

Examinons d’abord le contenu du texte de Buenos Aires, qui est résumé dans la “Risposta”. Le paragraphe décisif de la “Risposta” se trouve dans la réponse à la troisième question. Là, après avoir dit que Jean-Paul II et Benoît XVI permettaient déjà l’accès à la communion lorsque les divorcés-remariés acceptaient de vivre dans la continence, on indique la nouveauté de François:

“François maintient la proposition de la pleine continence pour les personnes divorcées et remariées (civilement) dans une nouvelle union, mais admet qu’il peut y avoir des difficultés à la pratiquer et permet donc, dans certains cas et après un discernement approprié, l’administration du sacrement de la réconciliation même si l’on ne parvient pas à être fidèle à la continence proposée par l’Église” [souligné dans le même texte].

En soi, la phrase “même si l’on ne parvient pas à être fidèle à la continence proposée par l’Église” peut être interprétée de deux manières. La première : ces personnes divorcées essaient de vivre dans la continence, mais, compte tenu des difficultés et à cause de la faiblesse humaine, elles n’y parviennent pas. Dans ce cas, la “Risposta” pourrait s’inscrire dans la continuité de l’enseignement de saint Jean-Paul II. La seconde : ces personnes divorcées n’acceptent pas de vivre dans la continence et n’essaient même pas de le faire (il n’y a pas d’intention d’amendement), étant donné les difficultés qu’elles rencontrent. Dans ce cas, il y aurait une rupture avec le magistère précédent.

Tout semble indiquer que la “Risposta” se réfère ici à la seconde possibilité. En fait, cette ambiguïté est résolue dans le texte de Buenos Aires qui sépare le cas où la continence est tentée (n.5) des autres cas où la continence n’est même pas tentée (n.6). Dans ce dernier cas, les évêques de Buenos Aires disent : “Dans d’autres circonstances plus complexes, et lorsqu’une déclaration de nullité n’a pu être obtenue, l’option mentionnée [tentative de vivre dans la continence] peut en fait ne pas être réalisable”.

Il est vrai que cette phrase contient une autre ambiguïté, en affirmant : “et lorsque la déclaration de nullité n’a pu être obtenue”. Certains, notant que le texte ne dit pas “et quand le mariage était valide”, ont limité ces cas complexes à ceux où, même si le mariage est nul pour des raisons objectives, ces raisons ne peuvent pas être prouvées devant le for ecclésial. Comme nous le voyons, bien que le pape François ait présenté le document de Buenos Aires comme la seule interprétation possible d’”Amoris Laetitia”, la question herméneutique n’est pas résolue, car il existe encore diverses interprétations du document de Buenos Aires. En fin de compte, ce que nous observons, que ce soit dans la “Risposta” ou dans le texte de Buenos Aires, c’est un manque de précision dans la formulation, qui peut permettre des interprétations alternatives.

Quoi qu’il en soit, en laissant de côté ces imprécisions, ce que veulent dire le texte de Buenos Aires et la “Risposta”, semble clair. On pourrait le formuler ainsi : il existe des cas particuliers où, après un temps de discernement, il est possible de donner l’absolution sacramentelle à un baptisé qui, ayant contracté un mariage sacramentel, a des relations sexuelles avec une personne avec laquelle il vit une seconde union, sans que le baptisé doive prendre la résolution de ne pas continuer à avoir ces relations sexuelles, soit parce qu’il discerne que ce n’est pas possible pour lui, soit parce qu’il discerne que ce n’est pas la volonté de Dieu pour lui.

Voyons tout d’abord si cette déclaration peut être en continuité avec les enseignements de saint Jean-Paul II et de Benoît XVI. L’argument de la “Risposta” selon lequel Jean-Paul II a déjà admis à la communion certains de ces divorcés et que François ne fait donc qu’un pas dans la même direction ne tient pas. En effet, la continuité n’est pas à rechercher dans le fait que quelqu’un soit autorisé à recevoir la communion, mais dans le critère d’admission. En effet, Jean-Paul II et Benoît XVI admettent à la communion des personnes qui, pour des raisons sérieuses, vivent ensemble sans avoir de relations sexuelles. Mais ils ne le permettent pas lorsque ces personnes ont habituellement des relations sexuelles, parce qu’il y a là un péché objectivement grave, dans lequel les personnes veulent rester, et qui, en attaquant le sacrement du mariage, acquiert un caractère public. La rupture entre l’enseignement du document de Buenos Aires et le magistère de Jean-Paul II et de Benoît XVI est perceptible si l’on considère l’essentiel, qui est, comme je l’ai dit, le critère d’admission aux sacrements.

Pour être plus clair, imaginons que, par souci d’absurdité, un futur document de le DDF présente un argument similaire dans le cas de l’avortement, en disant : “Les Papes Jean-Paul II, Benoît XVI et François ont déjà autorisé l’avortement dans certains cas, par exemple lorsque la mère a un cancer de l’utérus et que ce cancer doit être traité ; maintenant, il est autorisé dans d’autres cas, par exemple en cas de malformation du fœtus, dans la continuité de ce qu’ils ont enseigné”. On voit bien le caractère fallacieux de cet argument. Le cas d’une opération pour un cancer de l’utérus est possible parce qu’il ne s’agit pas d’un avortement direct, mais d’une conséquence involontaire d’une action curative sur la mère (ce que l’on a appelé le principe du double effet). Il n’y aurait pas continuité, mais discontinuité entre les deux doctrines, car la seconde nie le principe qui régissait la première position, et qui soulignait le caractère erroné de tout avortement direct.

Cependant la difficulté de l’enseignement de la “Risposta” et du texte de Buenos Aires ne réside pas seulement dans sa discontinuité avec l’enseignement de saint Jean-Paul II et de Benoît XVI. En effet, cette formulation s’oppose à d’autres enseignements de l’Église, qui ne sont pas seulement des affirmations du magistère ordinaire, mais qui ont été enseignés de manière définitive comme appartenant au dépôt de la foi.

Le Concile de Trente enseigne en effet les vérités suivantes : la confession sacramentelle de tous les péchés graves est nécessaire au salut (DH 1706-1707) ; vivre dans une seconde union comme mari et femme alors que le lien conjugal existe est un péché grave d’adultère (DH 1807) ; une condition pour donner l’absolution est la contrition du pénitent, qui comprend la douleur du péché et la résolution de ne plus pécher (DH 1676) ; il n’est pas impossible à toute personne baptisée d’observer les préceptes divins (DH 1536,1568). Toutes ces affirmations ne requièrent pas seulement un assentiment religieux, mais doivent être crues avec une foi ferme, comme étant contenues dans la révélation, ou au moins acceptées et tenues fermement comme des vérités proposées par l’Église de manière définitive. En d’autres termes, il ne s’agit plus d’un choix entre deux propositions du Magistère ordinaire, mais de l’acceptation d’éléments constitutifs de la doctrine catholique.

Le témoignage de Jean-Paul II, de Benoît XVI et du Concile de Trente est, en fait, redirigé vers le témoignage clair de la Parole de Dieu, que le Magistère sert. C’est sur ce témoignage que doit se fonder toute la pastorale des catholiques qui vivent en secondes noces après un divorce civil, car seule l’obéissance à la volonté de Dieu peut servir au salut des personnes. Jésus dit : “Celui qui répudie sa femme et en épouse une autre commet un adultère à son égard. La femme aussi commet un adultère lorsqu’elle répudie son mari et en épouse un autre” (Mc 10, 11s). Et la conséquence est la suivante : “Ni les fornicateurs, ni les adultères… n’hériteront du royaume de Dieu” (1 Co 6,10). Cela signifie également que ces personnes baptisées ne sont pas dignes de recevoir la Sainte Communion avant d’avoir reçu l’absolution sacramentelle, qui à son tour exige le repentir de ses péchés, ainsi que la résolution de s’amender à partir de ce moment. Il ne s’agit pas ici d’un manque de miséricorde, bien au contraire. En effet, la miséricorde de l’Évangile ne consiste pas à tolérer le péché, mais à régénérer le cœur des fidèles pour qu’ils puissent vivre selon la plénitude de l’amour que le Christ a vécu et qu’il nous a appris à vivre.

Il s’ensuit que ceux qui rejettent l’interprétation d’”Amoris Laetitia” proposée par le texte de Buenos Aires et la “Risposta” ne peuvent pas être accusés de dissidence. En effet, ce n’est pas qu’ils voient une opposition entre ce qu’ils comprennent et ce que le Magistère enseigne, mais ils voient une opposition entre différents enseignements du même Magistère, dont l’un a déjà été affirmé de manière définitive par le Magistère. Saint Ignace de Loyola nous invite à considérer que ce que nous voyons comme blanc est noir si l’Église hiérarchique en décide ainsi. Mais saint Ignace ne nous invite pas à croire, en nous appuyant sur le Magistère, que ce que le Magistère lui-même nous a dit auparavant, et de manière définitive, être noir est désormais blanc.

En outre, les difficultés soulevées par le texte de la “Risposta” ne s’arrêtent pas là. En effet, la “Risposta” va au-delà de ce qui est affirmé dans “Amoris Laetitia” et dans le document de Buenos Aires sur deux points graves.

Le premier touche à la question de qui décide de la possibilité d’administrer l’absolution sacramentelle au terme du chemin de discernement ? Dans le “dubium”, que vous avez présenté à la DDF, cher frère, vous proposez plusieurs alternatives qui vous semblent possibles : ce pourrait être le curé, le vicaire épiscopal, le pénitencier…. Mais la solution donnée par la “Risposta” a dû être pour vous une vraie surprise que vous ne pouviez même pas imaginer. En effet, selon le DDF, la décision finale doit être prise en conscience par chaque fidèle (n.5). Il faut en déduire que le confesseur se limite à obéir à cette décision en conscience. Il est frappant de constater qu’il est dit que la personne doit “se placer devant Dieu et lui exposer sa propre conscience, avec ses possibilités et ses limites” (ibid.). Si la conscience est la voix de Dieu dans l’homme (“Gaudium et Spes” 36), on ne comprend pas bien ce que veut dire “placer sa propre conscience devant Dieu”. Il semble qu’ici la conscience soit plutôt le point de vue privé de chaque individu, qui se place ensuite devant Dieu.

Mais laissons cela de côté pour nous pencher sur l’affirmation surprenante du texte de le DDF. Il s’avère que les fidèles décident eux-mêmes de recevoir ou non l’absolution, et que le prêtre n’a qu’à accepter cette décision ! Si cela s’applique de manière générale à tous les péchés, le sacrement de la réconciliation perd son sens catholique. Ce n’est plus l’humble demande de pardon de celui qui se présente devant un juge miséricordieux, qui reçoit l’autorité du Christ lui-même, mais l’absolution de soi-même après avoir exploré sa propre vie. On n’est pas loin d’une vision protestante du sacrement, condamnée par Trente, lorsqu’elle insiste sur le rôle du prêtre comme juge dans la confession (cf. DH 1685 ; 1704 ; 1709). L’Évangile affirme, en se référant au pouvoir des clés : “Tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel” (Mt 16,19). Mais l’Évangile ne dit pas : “ce que les hommes décident en conscience de délier sur la terre sera délié au ciel”. Il est surprenant que le DDF ait pu présenter à la signature du Saint-Père, au cours d’une audience, un texte comportant une telle erreur théologique, compromettant ainsi l’autorité du Saint-Père.

La surprise est d’autant plus grande que la “Risposta” tente de s’appuyer sur Jean-Paul II pour soutenir que la décision appartient à chaque fidèle, tout en ignorant que le texte de Jean-Paul II est directement opposé à la “Risposta”. En effet, la “Risposta” cite “Ecclesia de Eucharistia” 37b, où il est dit, dans le cas de la réception de l’Eucharistie : “Évidemment, le jugement sur l’état de grâce appartient au seul intéressé, puisqu’il s’agit d’un jugement de conscience”. Mais voyons la phrase que Jean-Paul II ajoute aussitôt et que la “Risposta” ne mentionne pas, et qui est l’idée principale du paragraphe cité de “Ecclesia de Eucharistia” : “Toutefois, en cas de comportement extérieur gravement, manifestement et durablement contraire à la norme morale, l’Église, dans son souci pastoral du bon ordre communautaire et par respect pour le Sacrement, ne peut pas ne pas se sentir concernée. Cette situation de contradiction morale manifeste est traitée par la norme du Code de Droit canonique sur la non-admission à la communion eucharistique de ceux qui « persistent avec obstination dans un péché grave et manifeste »” (ibid).

Comme on peut le voir, le DDF a sélectionné une partie mineure du texte de saint Jean-Paul II et a omis la partie principale, qui est opposée à l’argument de le DDF. Si le DDF veut présenter un enseignement contraire à celui de saint Jean-Paul II, le moins qu’elle puisse faire est de ne pas essayer d’utiliser le nom et l’autorité du saint Pontife. Il vaudrait mieux reconnaître honnêtement que, selon le DDF, Jean-Paul II s’est trompé dans cet enseignement de son Magistère.

La deuxième nouveauté incluse dans la “Risposta” est que chaque diocèse est encouragé à produire ses propres directives pour ce processus de discernement. Il en découle une conclusion : si les directives sont différentes, certaines personnes divorcées pourront recevoir l’Eucharistie selon les directives d’un diocèse et non selon celles d’un autre. Or, l’unité de l’Église catholique signifie depuis les temps les plus anciens l’unité dans la réception de l’Eucharistie : en mangeant le même pain, nous sommes le même corps (cf. 1 Co 10, 17). Si un fidèle catholique peut communier dans un diocèse, il peut communier dans tous les diocèses qui sont en communion avec l’Église universelle. C’est là l’unité de l’Église qui se fonde et s’exprime dans l’Eucharistie. Par conséquent, le fait qu’une personne puisse recevoir la communion dans une église locale et ne puisse pas recevoir la communion dans une autre est une définition exacte du schisme. Il est impensable que la “Risposta” de la DDF veuille promouvoir une telle chose, mais tels seraient les effets probables de l’adoption de son enseignement.

Face à toutes ces difficultés, quelle est l’issue pour les fidèles qui veulent rester fidèles à la doctrine catholique ? J’ai souligné précédemment que le texte de Buenos Aires et celui de la “Risposta” ne sont pas précis. Ils ne disent pas clairement ce qu’ils veulent dire, et laissent donc ouvertes d’autres interprétations, aussi improbables soient-elles. Cela laisse place à des doutes quant à leur interprétation. D’autre part, la manière dont la “Risposta” note l’approbation du Saint Père, par une simple signature datée en bas de page, est inhabituelle. La formule habituelle serait : “Le Saint-Père approuve le texte et ordonne (ou permet) la publication”, mais rien de tout cela n’apparaît dans cet “Appunto” peu soigné. Cela ouvre encore un doute sur l’autorité de la “Risposta”.

Ces questions nous permettent de soulever un nouveau “dubium”: existe-t-il des cas dans lesquels, après un temps de discernement, il est possible de donner l’absolution sacramentelle à un baptisé qui a des relations sexuelles avec une personne avec laquelle il vit en seconde union, si ce baptisé ne veut pas prendre la résolution de ne plus avoir ces relations?

Cher frère, tant que ce “dubium” n’est pas résolu, l’autorité de la réponse à votre “dubia” et de la lettre de Buenos Aires reste en suspens, étant donné l’imprécision qu’elles reflètent. Cela ouvre une petite place à l’espoir qu’il y aura de réponse négative à ce “dubium”. Les bénéficiaires ne seraient pas en premier lieu les fidèles, qui de toute façon ne seraient pas obligés d’accepter une réponse positive au “dubium” comme contredisant la doctrine catholique. Le principal bénéficiaire serait l’autorité répondant au “dubium”, qui serait préservée intacte, puisqu’elle ne demanderait plus aux fidèles un assentiment religieux pour des vérités contraires à la doctrine catholique.

En espérant que cette explication clarifiera le sens de la réponse que vous avez reçue du DDF, je vous adresse mes salutations fraternelles “in Domino Iesu”,

Card. Gerhard Ludwig Müller, Rome




Fatima, apparition du 13 octobre : Je suis Notre-Dame du Rosaire

Extrait du livre Mon Coeur Immaculé triomphera, Fatima, révélation des derniers temps, Marie-Michel, Editions du Jubilé 2017

Photo : la foule contemplant le miracle du soleil.

Fatima : Le peuple immense qui prie avec Marie…

« Ici, l’homme se sent tout livré et confié à Marie… Il vient pour être avec Elle comme on est avec sa propre Mère[1]… » Cette parole de Saint Jean-Paul II à Fatima nous ouvre admirablement à ce qui va se passer ce 13 octobre où la presse laïque nationale du Portugal se déchaînait contre les Apparitions. On essayait de décourager le peuple par des informations alarmantes ! Peine perdue, car l’effet fut d’attirer encore plus de monde : « Ce fut le moyen dont se servit le Ciel pour réunir un plus grand nombre de personnes. Accoururent les simples curieux, les croyants et les incrédules. La rumeur se répandit que les autorités allaient mettre sur le lieu des apparitions une bombe qui les tuerait tous. Cela ne fit renoncer personne, et encore moins les trois voyants[2]… »  Si bien que face à tous ces dangers annoncés, les parents de Lucie décidèrent pour la première fois de l’accompagner !

Cependant, la pression restait vive à l’approche du 13 octobre car l’Ennemi de Dieu déployait toute sa stratégie de peur : « Un jour, trois gendarmes à cheval se présentèrent chez les enfants. Après un interrogatoire insolent, ils se retirèrent en disant : « Il faudra bien vous résoudre à révéler votre secret au sous-préfet, autrement il est décidé à vous faire tuer ! » – « Quel bonheur, s’écria l’intrépide Jacinthe ! J’aime tant Jésus et la Sainte Vierge : nous irons plus vite auprès d’eux[3] ! »

Dès la veille du 13 octobre, les routes et les chemins autour de Fatima étaient déjà saturés par des voitures, des bicyclettes et surtout une foule immense qui allait passer la nuit dehors, autour du lieu des apparitions. Ils marchaient en récitant le chapelet et en chantant de tout cœur des cantiques. Cependant, dès le 12 au soir commença l’épreuve : ciel couvert et pluie persistante sur ces chemins de Fatima où « un fleuve humain impétueux se déversait à la Cova da Iria, qui comme un sein maternel les accueillait tous. Trempés jusqu’aux os… chacun voulait seulement être le plus près possible du petit chêne vert, ce qui devenait de plus en plus difficile. En permanence, cette « mer » humaine étendait toujours plus ses limites, mais tous les visages se tournaient vers ce point le plus bas[4]… » où Marie avait promis de venir une dernière fois.

Le 13 au matin, la pluie continuait de plus belle et avait transformé la Cova en un vaste bourbier. Tout le monde était trempé et transis de froid. Un peu avant midi, la foule était estimée au moins à 70.000 personnes[5]. Comment oublier ici qu’avant ma conversion mariale à Fatima, j’ai été ce routard et Hippy qui participait avec passion à d’immenses pop-festivals en Angleterre et ailleurs. Et j’oserais dire ici que bien avant « Woodstock », la Vierge a fait fort à Fatima en suscitant un « festival marial » unique à l’époque ! Oui, enveloppé dans l’Arche du Cœur Immaculé de Marie, Fatima est un festival de « la joie de Dieu ». Elle n’est donnée aux pécheurs que dans la prière du chapelet, les sacrements et l’esprit de sacrifice qui libèrent nos cœurs si étroits.

Fatima nous met face à la réalité du péché qui mène en Enfer, mais nous place d’abord et surtout devant la beauté de Marie qui vient du Ciel où Dieu nous veut avec Lui. Envoyée par Jésus, avant sa seconde venue, Elle vient nous envelopper de sa tendresse et nous donner les armes décisives pour être sauvés. Car Fatima annonce la victoire du Cœur Immaculé de notre Mère qui vient nous « réveiller » pour le combat final face à l’Ennemi de l’homme. Et c’est pourquoi ce 13 octobre 1917 à la Cova, « un murmure descendait des collines environnantes, murmure qui ressemblait à la voix lointaine de l’océan… C’étaient des cantiques entonnés par des milliers de voix !… de milliers d’âmes en prière[6] !… »  C’était le chant pauvre et unique des enfants de Marie.

 

Apparition du 13 octobre : « Je suis Notre Dame du Rosaire ! »

         La pluie continuait à tomber en cette matinée du 13 octobre et vu la foule immense, ce n’était pas facile pour les trois enfants de se frayer un chemin. Mais grâce au dévouement de quelques hommes, ils avancent vers la Cova. Et puis, respectueusement aussi, les gens s’écartent pour leur ouvrir la voie. Dans ces immenses remous, Jacinthe commença soudain à pleurer mais François et Lucie la mirent entre eux. Cette dernière est plus que jamais « décidée » car elle est si heureuse d’être enfin accompagnée par ses parents ! Vers 11h30, ils arrivent enfin devant le petit chêne vert. Pour ce jour béni, les mamans ont un peu endimanchés leurs enfants de beaux habits : les fillettes portent une robe bleue et une mante blanche ! Et puis, on récite le chapelet et, entre les dizaines, on chante des cantiques. Des personnes avaient eu la pieuse délicatesse d’orner le haut du chêne vert avec des fleurs et des rubans de soie. Là où la Vierge allait poser ses pieds !

A l’heure de midi, l’éclair traverse le ciel et Lucie s’écrie : « La voici !… La voici !… » Les trois enfants sont saisis par la présence de la Vierge et la pluie a cessé. Soudain, « la foule peut observer une légère nuée blanche qui, telle une fumée d’encens, se forme autour des petits voyants, s’élève à cinq ou six mètres de hauteur et se dissipe dans l’atmosphère. Ce phénomène se renouvelle trois fois, comme si un prêtre invisible était là, encensant liturgiquement la céleste Apparition[7]. »  Alors commence le dernier dialogue où Lucie n’a pas oublié que la Dame avait promis de dire son nom et ce qu’Elle voulait. C’est pourquoi cette fois, l’enfant pose une double question :

– « Qui êtes-vous  et que voulez-vous de moi ?  dit Lucie.

– Je suis « Notre Dame du Rosaire », dit la Vierge, et je désire que l’on fasse ici une chapelle le chapelet tous les en mon honneur. Que l’on continue toujours à réciter le Chapelet tous les jours !  La guerre va finir, et les militaires reviendront bientôt chez eux.

– J’aurais beaucoup de choses à vous demander, dit Lucie : de guérir des malades, de convertir des pécheurs…

– Quelques uns, oui, d’autres, non. Il faut qu’ils changent de vie, qu’ils demandent pardon pour leurs péchés.

Alors, son visage devint triste et sa voix suppliante en disant :

– Que l’on n’offense pas davantage Dieu, Notre Seigneur, car il est déjà trop offensé ! »

« Ces paroles frappèrent fortement l’esprit des voyants ; ils gardèrent un profond souvenir de l’expression de douloureuse tristesse qui avait paru sur le visage de la Dame quand Elle les prononçait. Elles renferment l’essentiel du message de Fatima[8]. »

Commençant à se déplacer dans le ciel, la Sainte Vierge ouvrit les mains qui projetèrent des rayons lumineux sur le soleil… et pendant qu’Elle s’élevait, sa propre lumière ne cessait d’atteindre le disque lumineux. Alors, le regard fixé sur Marie, Lucie cria à la foule : « Elle s’en va !… Regardez le soleil ! »  De fait, les trois enfants ne verront pas le prodige solaire, car une fois la Dame disparue dans le firmament, leurs yeux émerveillés commencent à découvrir près du soleil la Sainte Famille : « A droite du soleil et plus brillante que lui, Notre Dame du Rosaire avec un manteau bleu ; et à gauche, en robe rouge clair, Saint Joseph avec l’Enfant-Jésus qui bénissent le monde. Ensuite, ils virent, à droite du soleil, Notre Seigneur Jésus bénissant amoureusement le monde ; puis, à gauche, Notre Dame des Douleurs et enfin apparut Notre Dame du Mont Carmel avec le scapulaire dans la main droite[9]. »  En méditant sur cette vision des enfants, on a découvert que le titre de Notre Dame du Rosaire que Marie se donne à Fatima révélait ici les mystères du Rosaire…

 

Le grand prodige : La danse splendide et la chute terrifiante du soleil !

     Pendant que les enfants étaient plongés dans leur vision céleste pleine de joie et de paix, le signe promis par la Vierge se réalisa à travers le prodige du soleil : soudainement, la pluie cessa, les nuages s’ouvrirent et laissèrent passer les rayons du soleil… Le père de Jacinthe et François témoigne sur le début du prodige stupéfiant : « Le soleil lançait des faisceaux de lumière et peignait tout de différentes couleurs : les arbres, les gens, le sol, l’air… Mais la grande preuve du miracle, c’est que le soleil ne faisait pas mal aux yeux. Tout le monde était immobile et se taisait…Tous regardaient le ciel[10]. » Car après ces quelques minutes surprenantes, le soleil s’arrêta. C’était le premier signe !

Et puis, il reprit son mouvement fantastique en tournant vertigineusement sur lui-même ! Il continua sa danse féerique quelques minutes et s’arrêta de nouveau comme pour permettre aux spectateurs un espace de repos. C’était le second signe !

Après une courte pause, « le soleil reprend, plus varié et coloré que jamais, son fantastique feu d’artifice, sans doute le plus grandiose et le plus pathétique que les hommes aient  jamais pu contempler sur la terre[11] ». C’était le troisième signe !

La foule est immobile et extatique face à ce spectacle qui n’a pas d’équivalent dans l’histoire contemporaine. Ce phénomène inouï fut aperçu clairement jusqu’à plus de 40 kilomètres à la ronde de Fatima. C’était le grand miracle promis par la Sainte Vierge. Mais il n’était pas terminé car la descente vertigineuse du soleil allait en être l’issue bouleversante, le point culminant. En effet, au milieu de sa danse effarante de feu et de couleurs, le soleil commença à se détacher du firmament et à se précipiter en zigzag sur la foule épouvantée, irradiant une chaleur de plus en plus intense ! Alors, tous le peuple pensa que les signes évangéliques de la fin du monde se réalisaient là sous leurs yeux (Mc 13,24-25) et « la multitude, saisie de peur, commença à crier et beaucoup confessaient à haute voix leurs péchés, faisant des actes de foi et demandant pardon ! Il semblait que le soleil venait en direction de la terre pour réduire en cendres la foule entière[12]… »

Tout ce peuple qui était venu en grande partie pour « voir un miracle » se trouvait maintenant confronté à un phénomène imprévisible et effrayant de « fin du monde ! » Tous étaient là, à genoux, criant « pardon » pour leurs péchés comme s’ils étaient arrivés au dernier moment de leur vie ! « Dieu est Amour » (1 Jn 4,16), mais faire l’expérience de l’Amour pour des pécheurs est une mise en lumière terrible de tout ce qui résiste encore à la splendeur de l’Amour divin. Le 13 octobre, à Fatima,  c’est cette expérience de Dieu que fit le peuple en contemplant la danse du soleil : il a d’abord vu comme une image de sa splendeur qui l’a ravie et il était venu d’abord pour ce spectacle merveilleux… puis, il a fait l’expérience de la folle descente du soleil qui l’a acculé à une expérience de fin de vie : là, tout est mis en lumière dans chaque vie ! Là, on n’est plus spectateur mais acteur : il n’y a plus de temps intermédiaire pour relativiser mais un terrible instant où il faut choisir d’accueillir la Lumière sur sa vie, seule voie pour être immergé dans l’Amour… on pourrait parler ici d’une « blessure de la lumière » : reconnaître qu’on l’a tous crucifié[13], c’est tous pleurer d’avoir si mal aimé en découvrant qu’Il nous a tant aimé… Son Amour aura le dernier mot !

Saint Jean le confirme : « En ceci consiste l’amour : ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu mais c’est lui qui nous aimé et qui a envoyé son Fils en victime d’expiation pour nos péchés » (1 Jn 4,10). Mais il ajoute cette parole décisive : « Nous avons reconnu l’amour que Dieu a pour nous et nous y avons cru ! » (1 Jn 4,16). C’est là où Jésus et sa Mère veulent nous conduire. Car la miséricorde de Dieu tentera jusqu’au dernier instant d’ouvrir une brèche dans le cœur de l’homme pour qu’il se découvre follement aimé…comme un Pierre, juste après son reniement, lorsqu’il croise[14] le Regard de Jésus.

Finalement, le soleil arrêta sa chute vertigineuse et remonta à sa place en reprenant son éclat normal. Alors, se relevant, l’immense assemblée commença à chanter un credo… Qui décrira l’émotion de toute cette foule ?  Un vieillard, jusque là incroyant, est tout en larmes, et les bras tendus vers le ciel comme un prophète, il crie : « Vierge sainte ! Vierge bénie ! » Et de tous côtés se déroulent des scènes analogues… Détail marial touchant : cette scène apocalyptique se termine par un cadeau délicat et très concret qui révèle la tendresse maternelle de Marie envers ses enfants : alors que l’immense foule était trempée, chacun eut la joie de se sentir protégé et délicatement aimé, après le prodige du soleil, en découvrant soudain ses habits absolument secs.

Ce prodige du 13 octobre 1917 suscité par la Vierge de Fatima n’en finira plus de faire des vagues à travers le Portugal[15], d’abord, et au-delà dans l’histoire moderne jusqu’à nous aujourd’hui. Cent ans après, il est comme le signe visible et unique qui vient prophétiser l’urgence du message de Marie à Fatima que même les hommes d’Eglise et le Peuple de Dieu ont mis trop de temps à accueillir… et que le monde moderne ignore en se noyant dans l’océan du matérialisme omniprésent. Alors, comment ne pas faire ici le lien avec les Evangiles eschatologiques en nos temps dangereux où les menaces globales sont grandes : « Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles. Sur la terre, les nations seront dans l’angoisse… des hommes mourront de frayeur, dans l’attente de ce qui menace le monde habité, car les puissances des cieux seront ébranlées…quand cela commencera d’arriver, redressez-vous et relevez la tête, car votre délivrance est proche ! » (Lc 21,25-28). Nous vivons ces temps actuels si dangereux et la Vierge nous invite à entrer en son Cœur Immaculé d’où viendra la victoire du Dieu de la paix. En ce sens, Elle nous tend le chapelet afin de « relever la tête », pour faire face aux combats déroutants des temps de la fin.

Je veux conclure ici par le signe fort que nous donne la Vierge à travers la vision des enfants et ce prodige unique du soleil : d’un côté les trois petits qui contemplent les mystères du Seigneur, de sa Mère et de la Sainte Famille !  Il leur est donné de voir comme « vivants » les mystères du Rosaire… signe que cette prière en Eglise nous protège et nous garde dans le Cœur de Marie, les yeux de la foi fixés sur Jésus, Prince de la paix.

De l’autre, pour la foule, le signe splendide et terrifiant du soleil qui semble à un moment venir s’écraser sur la terre pour anéantir l’humanité. La Vierge nous adresse un double message dans ces deux événements : exercer et rayonner sa foi en priant le Rosaire pour être du côté du salut en route vers le Ciel, ou rester trop du côté du monde en subissant dans la peur les phénomènes terribles de la fin des temps.

Cependant, ce signe prodigieux refusé par Jésus aux pharisiens dans l’Evangile (Mc 8,11-13), « Notre Dame du Rosaire l’a maternellement accordé au monde moderne afin que tout le monde croie… car ce qui est vraiment unique à Fatima, c’est le caractère grandiose et extraordinaire de ce « Signe dans le ciel ». En face d’un tel prodige, on se demande instinctivement : que se passe-t-il donc de si particulièrement grave à notre époque au point de vue religieux, pour que la Mère de Dieu daigne intervenir sur la terre, par une manifestation de la toute-puissance divine si éclatante, que les assistants se sont réellement crus à la fin du monde, décrite dans l’Evangile ?… Ainsi donc, la Sainte Vierge venait réveiller notre foi face aux desseins terribles de Satan qui va chercher à implanter un nouvel ordre mondial, une nouvelle religion qui nie le vrai Dieu. Il faut donc saisir que la grandeur de ce prodige inouï de Fatima est ainsi proportionné à la grandeur des dangers qui menacent le monde[16]…» Il est vrai que tous seront confrontés aux épreuves des temps de la fin… mais ceux qui prient le chapelet en vivant et rayonnant humblement leur foi sont déjà entrés dans l’Arche du Cœur Immaculé de Marie.

 

[1] Cité par Joaquim Maria Alonso, Fatima – Message et consécration, op. cit., p.29.

[2] Carmel de Coimbra, Un chemin sous le regard de Marie, op. cit., p.101.

[3] J.C. Castelbranco, Le prodige inouï de Fatima, op. cit., p.40.

[4] Carmel de Coimbra, Un chemin sous le regard de Marie, op. cit., p.101-102.

[5] Le Dr Almeida Garrett, Académicien et professeur à la Faculté des sciences de l’Université de Coimbra se trouvait à un endroit privilégié le 13 octobre et a pu évaluer la foule à plus de 100.000 personnes.

[6] Père De Marchi, Témoignages sur les Apparitions de Fatima, op. cit., p.160.

[7] J.C. Castelbranco, Le prodige inouï de Fatima, op. cit., p.42.

[8] Chanoine C.Barthas, Fatima 1917 – 1968,  Histoire des Apparitions, op. cit., p.130.

[9] J.C. Castelbranco, Le prodige inouï de Fatima, op. cit., p.43-44.

[10] Père De Marchi, Témoignages sur les Apparitions de Fatima, op. cit., p.169.

[11] J.C. Castelbranco, Le prodige inouï de Fatima, op. cit., p.45.

[12] Carmel de Coimbra, Un chemin sous le regard de Marie, op. cit., p.106.

[13] « Tous les pécheurs furent les auteurs de la Passion du Christ » : Catéchisme de l’Eglise catholique, n° 598.

[14] Lc 22,61-62. « Devant le reniement de Pierre, le Seigneur ne lui adresse aucune parole, mais celle bien plus profonde du regard : « la parole du Regard » qui dit tout… »  Marie-Michel, Jésus-Porte de la miséricorde, Jubilé 2016, p.115.

[15] Je pense ici au célèbre poète portugais Alfonso Lopes Vieira qui a vu le prodige solaire du balcon de sa maison à 40 kms de Fatima ou à Avelino d’Almeida, rédacteur en chef à Lisbonne, du grand journal laïc « Seculo » : dans un article, il se moquait des Apparitions le 13 au matin  et publia le 15 un autre article où il se dit bouleversé après avoir vu le miracle du soleil. Il faudrait citer aussi d’autres témoins connus comme l’académicien Marques da Cruz ou le savant Almeida Garrett. Voir J.C. Castelbranco, Le prodige inouï de Fatima, op. cit., p.48 à 57.

[16] J.C. Castelbranco, Le prodige inouï de Fatima, op. cit., p.58 à 60.




Méditation sur l’icône de « Marie, Refuge des derniers temps » (4) : L’Eglise cachée du Rosaire prépare le triomphe du Cœur Immaculé !

L’Eglise cachée du Rosaire prépare le triomphe du Cœur Immaculé !

C’est de cette vérité sur le mystère de l’Eglise dont Jean est témoin, car il est le premier à l’avoir vécu à l’ombre de Marie, cachée et déjà si influente par sa prière et son amour sur l’Eglise primitive… Après 2000 ans, l’Eglise est parfois plus réduite, persécutée, marginalisée. Mais elle demeure un mystère visible dont tout homme peut voir la beauté, la force et la fragilité. Même blessée, trahie ou défigurée par les péchés les plus horribles de ses membres, elle a cette étonnante capacité de résurrection qui lui vient de son Maître et Seigneur !… Et ce mystère de résurrection où se joue sa crédibilité et son avenir est cette face cachée de l’Eglise : celle des petits, des humbles, des souffrants et des sans cesse « priants » ! Ils ne cessent de prier et s’offrir avec et en Marie pour que l’Eglise de Jésus-Christ vive et rayonne son Amour, cet Esprit que Jean a vu jaillir du Cœur transpercé du Sauveur sur la Croix ! (Jn 19,34-35)

C’est aussi l’Eglise des « saints inconnus » qui aiment dans le secret Jésus et son Eglise sur les traces de Marie à Ephèse ; mais surtout celles et ceux d’aujourd’hui dans le mystère de son Cœur Immaculé à travers la puissance de son Rosaire… « Car nul ennemi ne peut résister à la fronde dont Marie arme mes fidèles : l’invincible Rosaire ! Les fidèles et fervents enfants de Marie écraseront avec Elle la tête du Serpent… car le Rosaire vous pénètre de l’infinie douceur et humilité de Marie : il construit un mur d’amour autour de toi, un mur que Satan ne peut franchir… le Rosaire sauvera le monde de la destruction programmée de l’humanité ; il est le l’arche de sauvetage de la Création comme au temps de Noé[1]… »

Il nous faut plus que jamais découvrir ce dont le saint Rosaire est porteur. Dans notre vie à la suite du Christ, il nous configure à la beauté unique de Celle dont le Cœur est sans cesse traversé par l’Esprit-Saint : car, en Marie, le sublime le plus spirituel se cache et se déploie à travers l’ordinaire le plus modeste. L’humble quotidien de sa foi persévérante a été la mesure de sa beauté intérieure toujours plus fulgurante… Sa vie cachée nous invite à disparaître toujours plus dans cette humilité qui ouvre le Ciel (Lc 1,52). C’est cette beauté cachée qui est soudain manifestée dans la Cantique des cantiques :

« Qui est celle-ci qui surgit comme l’aurore,

Belle comme la lune,

Resplendissante comme le soleil,

Redoutable comme une armée rangée en bataille ! »

(Cantique 6,10)

Soyons donc convaincus qu’en ces derniers temps éprouvants, notre Mère veille sur nous à travers la fidélité au Rosaire quotidien. Elle nous invite à créer et à vivre là où nous sommes des « Refuges de son Cœur Immaculé » qui seront des lieux de résistance et de protection face au règne destructeur de l’Antichrist. En cette « Mer de cristal mêlée de feu » qu’a contemplé l’Apôtre Jean (Ap 12,14 et 15,2), nous serons protégés. Et forte est notre espérance en « la Femme revêtue du soleil et couronnée de douze étoiles ! » (Ap 12,1) dont la promesse, à Fatima, résonne chaque jour en nos cœurs : « A la fin, mon Cœur Immaculé triomphera ! »

 

 

 

 

 

[1] Messages de Jésus à Maryam, Le Rosaire – l’arme pour sauver la France et le monde, Ed. du Parvis, 2018, p.22-23-43.




Le pape François signe un texte affirmant qu’Amoris Laetitia autorise la communion pour les divorcés-remariés…

Le pape François signe un texte affirmant qu’Amoris Laetitia autorise la communion pour les divorcés remariés
Le théologien Peter Kwasniewski a précédemment commenté qu’un tel message « contredit directement l’enseignement du Concile de Trente, réaffirmé par Veritatis Splendor, selon lequel il n’y a pas de commandement donné par Dieu qu’il soit impossible d’accomplir avec l’aide de sa grâce ».



VILLE DU VATICAN (LifeSiteNews) – Le Pape François et le Cardinal Victor Fernández ont répondu à une autre série de questions dubia, cette fois du Cardinal Dominik Duka, O.P., déclarant qu’Amoris Laetitia permet aux personnes divorcées et « remariées » de recevoir la Sainte Communion.

En réponse à la question de savoir si une personne divorcée dans une nouvelle union devrait être autorisée à recevoir la Sainte Communion, François et Fernández ont répondu qu' »Amoris Laetitia ouvre la possibilité d’accéder aux sacrements de la Réconciliation et de l’Eucharistie lorsque, dans un cas particulier, ‘il y a des limitations qui atténuent la responsabilité et la culpabilité' ».

Le dubia du cardinal Duka et la réponse du Vatican se concentrent spécifiquement sur Amoris Laetitia, l’exhortation apostolique controversée de 2016 du pape François, dont on pense généralement que M. Fernández a été l’auteur. Le dubia de 10 questions a été soumis au Dicastère (anciennement Congrégation) pour la Doctrine de la Foi (DDF) le 13 juillet par le cardinal Dominik Duka, O.P., de Tchécoslovaquie, au nom de l’ensemble de la Conférence épiscopale tchèque.

La réponse de la DDF a été largement éclipsée lundi, la journée ayant été dominée par les nouvelles concernant les dubia soumis par cinq cardinaux au sujet du Synode sur la synodalité.

La dubia de Mgr Duka portait sur des questions relatives à la possibilité pour les divorcés de recevoir la Sainte Eucharistie dans le cadre d’une nouvelle union. La réponse en langue italienne a été signée le 25 septembre par le nouveau préfet de la DDF, le cardinal Fernández, et le pape François, deux semaines seulement après que le cardinal Fernández a pris ses nouvelles fonctions de préfet.

La réponse de la DDF est remarquable, car en 2016, quatre cardinaux – Raymond Burke, Walter Brandmüller, Carlo Cafarra et Joachim Meisner – ont publié une dubia de cinq questions, chacune nécessitant une réponse simple de « oui » ou « non », et posant Amoris Laetitia en juxtaposition avec la Tradition catholique. Ils n’ont jamais reçu de réponse officielle.

Amoris Laetitia fait-il partie du Magistère ?
M. Duka a demandé si la réponse du pape François aux évêques de Buenos Aires – lorsque le pape a déclaré qu’il n’y avait « aucune autre interprétation » d’Amoris Laetitia que celle fournie par les évêques de Buenos Aires en autorisant la communion pour les divorcés et les « remariés » – peut être considérée comme « une déclaration du Magistère ordinaire de l’Église ».

Fernández a écrit que puisque les mots du pape François ont été publiés dans la compilation officielle des documents du Vatican, les Acta Apostolicae Sedes, ils étaient un « Magistère authentique ».

M. Duka a de nouveau demandé si cette déclaration du pape aux évêques de Buenos Aires était « une décision du magistère ordinaire de l’Église basée sur le document Amoris laetitia », ce à quoi M. Fernández a répondu : « Ce document s’appuie sur le magistère de l’Église :

Ce document s’appuie sur le magistère des précédents pontifes, qui reconnaissaient déjà la possibilité pour les divorcés de nouvelles unions d’accéder à l’Eucharistie, à condition qu’ils s’engagent à vivre dans la pleine continence, c’est-à-dire à s’abstenir des actes propres aux époux, comme l’a proposé Jean-Paul II, ou qu’ils s’engagent à vivre leur relation comme des amis, comme l’a proposé Benoît XVI.

Là où François diffère, a déclaré Fernández, c’est qu’il « admet en outre qu’il peut y avoir des difficultés à la pratiquer [continence totale pour les divorcés dans de nouvelles unions] et permet donc dans certains cas, après un discernement approprié, l’administration du sacrement de réconciliation même si l’on ne peut pas être fidèle à la continence proposée par l’Église. »

Le cardinal Brandmüller avait prévenu, avant l’édition 2016 d’Amoris Laetitia, que l’interprétation que François avait donnée du texte aux évêques de Buenos Aires serait hérétique.

Vers la communion ?

Le dubia de Duka s’interrogeait également sur le rôle du prêtre lorsqu’un divorcé engagé dans une nouvelle union s’approche pour recevoir la Sainte Communion.

Le père Fernández s’est inspiré d’Amoris Laetitia pour affirmer que les prêtres « ont la responsabilité d’accompagner les personnes concernées sur le chemin du discernement », mais il a ajouté que chaque individu est responsable de s’approcher de la communion.

Le cardinal a écrit :

C’est le prêtre qui accueille la personne, l’écoute attentivement et lui montre le visage maternel de l’Église, en accueillant sa juste intention et son bon dessein de placer toute sa vie à la lumière de l’Évangile et de pratiquer la charité. Mais c’est chaque personne, individuellement, qui est appelée à se tenir devant Dieu et à lui exposer sa conscience, avec ses possibilités et ses limites. Cette conscience, accompagnée par un prêtre et éclairée par les orientations de l’Église, est appelée à se former pour évaluer et porter un jugement suffisant pour discerner la possibilité d’accéder aux sacrements.

« Amoris laetitia, écrit-il, ouvre la possibilité d’accéder aux sacrements de la réconciliation et de l’eucharistie lorsque, dans un cas particulier, « il y a des limitations qui atténuent la responsabilité et la culpabilité ».

Alors que Duka a soulevé d’autres questions sur le processus d’examen de conscience d’un divorcé et sur l’examen des actions sexuelles d’une personne dans le cadre d’un examen de conscience, Fernández a rejeté la suggestion selon laquelle les questions de Duka nécessitaient une réponse plus claire de la part du Vatican.

« Sur la base des paroles du Saint-Père dans sa lettre de réponse au délégué de la pastorale régionale de Buenos Aires, dans laquelle il est dit qu’il n’y a pas d’autres interprétations, il semble que la question soit suffisamment expliquée dans le document susmentionné », a écrit M. Fernández.

Fernández, François et Amoris Laetitia

M. Fernández a toujours été un défenseur notable des passages controversés d’Amoris Laetitia. Défendant Amoris Laetitia en 2017, Fernández a déclaré comment la « grande innovation de François est de permettre un discernement pastoral dans le domaine du for interne pour avoir des conséquences pratiques dans la manière d’appliquer la discipline. »

Il a répété cet argument dans une homélie au début de l’année, décriant la position de l’Église qui n’accorde pas la Sainte Communion à tous et à tout moment. Un tel enseignement moral est « terrible », a déclaré M. Fernández : « Il est terrible que cela se soit produit dans l’Église. Mais Dieu merci, le pape François nous aide à nous libérer de ces schémas ».

Si le dubia de Duka a enfin apporté une réponse à une question officielle posée au Vatican sur Amoris Laetitia, il est encore probable qu’un document encore plus direct voie le jour sur le sujet de la Sainte Communion pour les divorcés et les  » remariés.  »

Le cardinal Kevin Farrell – préfet du dicastère pour les laïcs, la famille et la vie, et lui-même partisan d’Amoris Laetitia comme étant « l’enseignement de l’Église » – a révélé plus tôt cette année qu’un document sur les divorcés et les « remariés » était en cours de rédaction, conformément aux souhaits du pape François.

Commentant le soutien antérieur de M. Fernández aux commentaires du pape aux évêques de Buenos Aires, le Dr Peter Kwasniewski a déclaré que « Fernandez a doublé pour dire, oui, ce que François a dit est ce qu’il voulait dire : les personnes qui sont encore mariées à quelqu’un d’autre mais maintenant « remariées » peuvent aller de l’avant et recevoir la communion sans cesser d’être sexuellement actives avec quelqu’un qui n’est pas leur conjoint, parce qu’elles ne sont apparemment pas en mesure de faire autre chose ».

Un tel message, a ajouté le théologien, « contredit directement l’enseignement du Concile de Trente, réaffirmé par Veritatis Splendor, selon lequel il n’y a pas de commandement donné par Dieu qu’il soit impossible d’accomplir avec l’aide de sa grâce ».

Dans une lettre « concernant la réception de la Sainte Communion pour les fidèles divorcés et remariés » et s’appuyant sur le Concile de Trente, le cardinal Joseph Ratzinger, alors préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, a expliqué :

Fidèle aux paroles de Jésus-Christ, l’Église affirme qu’une nouvelle union ne peut être reconnue comme valide si le mariage précédent l’était. Si les divorcés se remarient civilement, ils se trouvent dans une situation objectivement contraire à la loi de Dieu. Par conséquent, ils ne peuvent pas recevoir la Sainte Communion tant que cette situation perdure.

Cette norme n’est pas du tout une punition ou une discrimination à l’égard des divorcés-remariés, mais elle exprime une situation objective qui rend impossible la réception de la Sainte Communion : « Ils ne peuvent y être admis du fait que leur état et leur condition de vie contredisent objectivement cette union d’amour entre le Christ et son Église, qui est signifiée et réalisée par l’Eucharistie ». À cela s’ajoute un autre motif pastoral particulier : si ces personnes étaient admises à l’Eucharistie, les fidèles seraient conduits à l’erreur et à la confusion quant à l’enseignement de l’Église sur l’indissolubilité du mariage ».

Les fidèles qui persistent dans une telle situation ne peuvent recevoir la Sainte Communion qu’après avoir obtenu l’absolution sacramentelle, qui ne peut être donnée qu' »à ceux qui, se repentant d’avoir rompu le signe de l’Alliance et de la fidélité au Christ, sont sincèrement prêts à entreprendre un mode de vie qui ne soit plus en contradiction avec l’indissolubilité du mariage ». Cela signifie concrètement que lorsque, pour des raisons sérieuses, par exemple pour l’éducation des enfants, un homme et une femme ne peuvent satisfaire à l’obligation de se séparer, ils « prennent sur eux le devoir de vivre dans une continence complète, c’est-à-dire en s’abstenant des actes propres aux couples mariés ». Dans ce cas, ils peuvent recevoir la Sainte Communion, à condition de respecter l’obligation de ne pas donner de scandale. [C’est nous qui soulignons].

https://www.lifesitenews.com/news/pope-francis-signs-text-affirming-amoris-laetitia-allows-communion-for-divorced-and-remarried/




Interview avec l’émissaire du Père Oliveira (Lucas Gelásio) : La Tribulation commencera en octobre et durera jusqu’à 2029 (7 ans)

Quelques points importants lors de cette interview avec l’émissaire du Père Oliveira, il s’appelle Lucas Gelásio.

    • Le père Oliveira souhaite rester anonyme parce qu’il veut qu’on se concentre sur les prophéties et non sur lui.
    • Le père Oliveira à un excellent directeur spirituel de renommée internationale et il a également une très bonne relation avec son évêque.
    • Le père a commencé à vivre cette situation prophétique en 2003, à la cadence de 2 fois par semaine.
    • Pendant 16 ans, il a vécu le même rêve concernant les 3 jours des ténèbres.
    • Il a des visions, des rêves et des manifestations pendant qu’il élève l’hostie ainsi que des locutions intérieures.
    • La dernière locution intérieure qu’il a eue date du 17 juin 2023 devant l’image de Notre-Dame de Fatima.
    • Le père se trouvait dans une chapelle et il a vu un globe qui tournait sur lui-même. Il a vu des années défiler avec les images correspondant aux choses qui allaient arriver. Le père a alors noté dans son cahier les choses qu’il voyait année par année. Il a reçu une prophétie qui concernait les États-Unis.
    • Le 6 février 2023, il était en train de se détendre en pêchant, Il a regardé la mer et il a commencé à avoir peur, et il voulu partir en courant car il voyait une vague géante déferler sur lui. En voulant s’enfuir, il a vu à terre le drapeau des États-Unis. Le drapeau était au-dessous de l’eau mais il se réfléchissait également sur l’eau et c’était une scène très confuse. Ensuite, tout s’est arrêté, la vague a disparu et la peur l’a quitté. Alors il s’est mis à prier et à demandé à Dieu de lui donner la lumière sur ce qui venait de se passer. Il pense que cela peut représenter pour les États-Unis une vague de maladies ou de problèmes économiques mais cela peut représenter une vague qui recouvre les États-Unis.
    • Sur le globe, il a vu la date de 2022 et il voyait les préparations pour les funérailles du pape Benoît 16.
    • En 2020, il a vu en 2022, le président Poutine et qu’il se passerait quelque chose avec lui.
    • En 2029, le père a vu une grande lumière. Ensuite, il a vu le drapeau du Japon. Et les gens étaient en train de célébrer ce drapeau du Japon. Puis il a vu le globe s’arrêter de tourner et les gens regardaient vers le ciel. Et le père Oliveira a interprété que cela représentait la fin des conflits, conflits qu’il avait vu commencer dès 2020. Il dit que le fait de regarder vers le ciel pourrait être symbolique, c’est-à-dire une grande conversion de l’humanité.
    • En mai 2020, le père Oliveira a eu une locution dans laquelle on lui annonçait que l’Avertissement était très proche.
    • La Tribulation commencera en octobre 2023 et durera 7 ans, donc, jusqu’en 2029.
    • Le 25 mars 2021, le père a vu une grande croix et les anges qui descendaient du ciel comme sur une échelle et les anges se rendaient dans toutes les parties du monde.
    • Dans la prophétie qu’il a reçue, Il est dit que la guerre qui a commencé en Ukraine, va s’étendre mais il n’a pas été précisé le nombre de nations. Il est dit aussi dans la prophétie qu’une grande dévastation viendra de la Russie qui sera fomenté par le dragon infernal.
  • Message du 17 juin 23 : Locution de Notre-Dame de Fatima : Cher fils, écoute bien : C’est en octobre de cette année que va commencer une période de grande tribulation, que j’avais déjà annoncé quand je suis venu en France, au Portugal et en Espagne. À ces trois occasions, j’ai parlé de la cause de ces tribulations. Préparez-vous, surtout spirituellement, car cette période ne commencera pas par le tonnerre, mais sera progressive et se répandra lentement à travers le monde. La guerre déjà commencée va augmenter. Il y aura des sécheresses, de grandes tempêtes et des tremblements de terre dans divers endroits du monde. Mais comme le dit Mon Divin Fils : quand vous entendez ces rumeurs, n’ayez pas peur ! Utilisez toujours la Médaille Miraculeuse, à partir d’aujourd’hui, et distribuez-la également à votre troupeau. La maladie ne sera pas le seul mal qui se propagera ; le mal spirituel sera pire. La maladie, cependant, sera un grand fléau. Placez la médaille de saint Benoît sur la porte et ne manquez pas de porter le scapulaire. Ayez des bougies bénites, de l’huile bénite et de l’eau bénite. N’ayez plus de doutes sur l’Huile du Bon Samaritain, bénissez-la et utilisez-la. Essayez de maintenir l’état de grâce, car les démons attaqueront l’humanité avec de très fortes tentations, surtout contre les prêtres. Priez pour eux et priez aussi pour vous, qui êtes aussi prêtre. Souviens-toi toujours qui tu es ! Priez aussi pour votre évêque et pour tous les évêques. Priez beaucoup pour le Saint-Père, en jeûnant et en faisant des sacrifices pour lui. Moi, votre Mère et Reine, je serai avec tous ceux qui se sont confiés à mes soins et je ne laisserai aucun de mes enfants dans le dénuement, comme je l’ai promis à maintes reprises. Je dois vous alerter : ces temps font partie de ce que j’ai dit dans mon Troisième Secret, au Portugal. Le 13 octobre, je vous ferai signe, comme vous me l’avez demandé  ; c’est pourquoi je vous ai montré cette date. ( note : Ce sera un signe qui sera donné par la Sainte Vierge uniquement au prêtre; Ce signe n’est pas pour nous. C’est l’émissaire du Père Oliveira, Lucas Gelásio qui le dit dans la vidéo.)(…) Il y aura une grande dévastation de la Russie, provoquée par le Dragon de l’Enfer. Cela causera des dommages au monde entier. Mais vous cependant, n’ayez pas peur ! Ce sera le moment propice pour la sainteté. Rappelez-vous que les grands saints sont apparus dans des moments de grande obscurité. Les temps de tribulation, en particulier celui-ci, ne doivent pas être affrontés avec peur et lâcheté, mais avec amour et courage. Vois, fils, c’est pourquoi je t’ai appelé en cette heure, afin que tu te souviennes et annonce que le moment opportun pour la sainteté est maintenant, aujourd’hui — pas demain. L’adoration eucharistique doit être votre ancre, et la chaîne de cette ancre, le Saint Rosaire. L’Adoration eucharistique, les actes de réparation et les sacrifices, unis au Saint Rosaire, peuvent changer toutes les prophéties ! N’oubliez pas ceci : Adoration et Saint Rosaire. Faites pénitence, offrez des sacrifices pour le salut des âmes, pour la conversion des pécheurs et la sanctification du Clergé. Rappelez-vous que le Seigneur sait tout et commande tout. Bientôt, le triomphe de Mon Cœur Immaculé arrivera ! Restez fidèles en ce temps de purification, faites confiance à l’aide de votre Ange Gardien. Le temps des saints est arrivé. Prie, cher fils, prie et veille, comme je t’ai appelé aujourd’hui. Priez et veillez. (Ecclésiastique 18:7-14)

Il faut savoir qu’il y a une partie de ce message qui reste secrète. 3 personnes en plus du prêtre sont au courant uniquement.

Dans ce message, la vierge Marie dit : Préparez-vous, surtout spirituellement, car cette période ne commencera pas par le tonnerre, mais sera progressive et se répandra lentement à travers le monde. La guerre déjà commencée va augmenter.

D’après le message, nous allons connaître la guerre, les maladies, la confusion spirituelle et les catastrophes naturelles.

En ce qui concerne la confusion spirituelle, l’émissaire du père Oliveira, Lucas, nous dit qu’en octobre commence 1 synode polémique.

Le Père Michael Rodriguez décompose les 7 ERREURS MAJEURES du prochain Synode de 2023

– Une attaque sur le Saint sacrifice de la messe.

– Une attaque sur le mariage et sur la famille.

– Une attaque générale sur l’Église sur l’autorité du pape et de la hiérarchie.

– Une attaque sur la prêtrise.

– Une attaque sur la moralité catholique et sur les enseignements catholiques.

– Une attaque sur la vie et enfin une attaque importante sur le dogme Extra ecclesiam nulla salus « Hors de l’Église catholique, point de salut. ». Grave erreur de l’œcuménisme.

Monique qui interviewe Lucas rappelle qu’à Garabandal, on était prévenus qu’il y aurait un grand synode et puis l’Avertissement. Et puis elle lui a posé une question au sujet du pape pour savoir ce qu’en pensait le Père Oliveira et lucas a répondu ce qui suit : La souffrance du pape sera une souffrance dans sa propre conscience.

Une des prophéties du père Oliveira, est que, en 2023, le pape François devra prendre une décision très difficile.

 

Le 19 septembre 2023, Notre-Dame de La Salette a Ned Dougherty a annoncé ceci : C’est avec une grande tristesse que je dois vous annoncer que le pontife de cette fin des temps est tombé du côté des ténèbres et qu’il conduit l’Église dans une période sombre de cette fin des temps. Depuis de trop nombreuses années, le Vatican a été infiltré par les sbires de Satan qui ont réussi à prendre le contrôle de nombreux prêtres, évêques et cardinaux, en particulier sous l’égarement de l’actuel Pontife qui a perdu son chemin dans sa marche avec le Seigneur.

Dans le poème prophétique du Père Oliveira, Il est écrit que le fils de l’erreur marchera en toute liberté. Cela peut faire référence à l’Antéchrist. Lucas pense que l’Antéchrist marche déjà sur terre.

La prophétie concernant l’Avertissement et la marque de la Bête fait également référence aux refuges. Il y aura un signe et par ce signe, les gens seront conduits au refuge. Une flamme se présentera devant les yeux des gens et les gens devront suivre cette flamme pour se rendre au refuge. Quand les gens verront la flamme au-dessus de leur tête, c’est qu’ils seront arrivés au refuge.

Lucas dit que la première chose à préparer c’est le côté spirituel et quand les gens verront la flamme, il faudra suivre de suite le Saint-Esprit. Le premier refuge, c’est notre propre cœur. Ensuite, il faut avoir beaucoup de sacramentaux. Il faut avoir de l’eau bénite. Il faut avoir du sel exorcisé, des huiles Saintes et le scapulaire. Priez le Rosaire tous les jours.

La Vierge nous fait savoir que les grandes tribulations vont commencer en octobre et vont se continuer progressivement.

Gardons l’espérance et prions.




5 octobre : fête de Sainte Faustine

« Parle au monde de ma miséricorde, que l’humanité entière apprenne à connaître mon insondable miséricorde. C’est un signe pour les derniers temps, après viendra le jour de la Justice. Tant qu’il en est temps, que les hommes aient recours à la source de ma miséricorde, qu’ils profitent du sang et de l’eau qui ont jailli pour eux. O âmes humaines, où chercherez-vous refuge au jour de la colère de Dieu ? Fuyez maintenant vers les sources de la Miséricorde divine[1] ! »

Avec Sainte Faustine, nous nous laisserons saisir par l’urgence de la Miséricorde, dernière planche de salut[2] offerte à l’humanité en ces derniers temps. Au cœur d’un siècle déchiré par tant de haines, Jésus lui a confié : « L’humanité n’aura de paix que lorsqu’elle s’adressera avec confiance à la Divine Miséricorde ». Ce message rejoint en profondeur celui de Marie à Fatima, et nous pousse à redoubler sans cesse de prière et d’espérance.

A la suite de Marie Mère de Miséricorde[3], et à l’école de Ste Faustine, nous percevrons toujours mieux la profondeur de la Miséricorde Divine, nous en ferons l’expérience vivante, pour en témoigner à nos frères. Nous apprendrons à dire inlassablement : « Jésus, j’ai confiance en toi ! » pour nous réfugier en sa Miséricorde.

Extrait du Livre de vie de la Communion des Refuges du Coeur Immaculé de Marie

[1] Jésus à Sainte Faustine, Petit Journal n° 848.

[2] Sainte Faustine, Petit Journal 965 et 998.

[3] « Marie est celle qui connaît le plus à fond le mystère de la Miséricorde divine. Elle en sait le prix, et sait combien il est grand. En ce sens, nous l’appelons aussi Mère de Miséricorde. » Saint Jean-Paul II, encyclique Dives in Misericordia.




Bx Bartolo Longo, apôtre du Rosaire

Illustration

Sanctuaire Notre-Dame-du-Rosaire de Pompéi. iStock/Getty Images Plus/GISTEL Cezary Wojtkowski

« Le bienheureux Bartolo Longo eut un charisme spécial, celui de véritable apôtre du Rosaire… il s’est senti appelé à construire à Pompéi un sanctuaire dédié à la Vierge du Saint Rosaire près des ruines de l’antique cité tout juste pénétrée par l’annonce évangélique avant d’être ensevelie en 79 par l’éruption du Vésuve et de renaître de ses cendres des siècles plus tard, comme témoignage des lumières et des ombres de la civilisation classique. Par son œuvre entière, en particulier par les ‘Quinze Samedis’, Bartolo Longo développa l’âme christologique et contemplative du Rosaire; il trouva pour cela un encouragement particulier et un soutien chez Léon XIII, le ‘Pape du Rosaire’ » (Jean-Paul II – lettre apostolique du 16 octobre 2002 – sur les pas des témoins)

Né en Apulie, en 1841, Barthélemy Longo étudia le droit civil à Naples. Là, il assista à des séances de spiritisme et perdit la foi. Grâce au frère Radente, il recouvra la grâce divine et embrassa la règle du tiers-ordre dominicain en 1871, sous le nom de frère Rosaire, qui fut pour lui un présage.

Il consacra en effet toute sa vie à la dévotion mariale, construisant un sanctuaire à Notre Dame du Rosaire fondant une congrégation de sœurs dominicaines sous le même vocable. Il édita des livres à la louange de la Vierge et de l’Ordre ; il publia des ouvrages dans le but d’accroître la foi et la justice sociale. Il épousa une veuve, Marie-Anne Farnararo, son émule en œuvres charitables.

Le 5 octobre 1926, il reposa dans la paix du Seigneur et en 1980 il fut inscrit au nombre des bienheureux par Jean Paul II.

www.nominis.cef.fr




Medjugorje : messages des 25 août et 25 septembre 2023

Message de Marie le 25 septembre 2023

Chers enfants,

Je vous appelle à une forte prière. Le modernisme désire entrer dans vos pensées et vous voler la joie de la prière et de la rencontre avec Jésus. C’est pourquoi, mes chers petits enfants, renouvelez la prière dans vos familles, pour que mon Coeur maternel soit joyeux comme dans les premiers jours, lorsque je vous ai choisis et lorsque la prière retentissait de jour et de nuit – et le ciel n’était pas silencieux mais, en ce lieu de grâce, il a donné paix et bénédiction en abondance.

Merci d’avoir répondu à mon appel. »

 

Message de Marie le 25 août

Chers enfants !

En ce temps de grâce, je vous appelle à la prière avec le cœur. Que vos cœurs, petits enfants, soient élevés dans la prière vers le ciel, pour que votre cœur puisse ressentir le Dieu d’amour qui vous guérit et qui vous aime d’un amour incommensurable. C’est pour cela que je suis avec vous, afin de vous guider sur le chemin de la conversion du cœur.

Merci d’avoir répondu à mon appel. »