17 janvier : Apparition de la Vierge Marie à Pontmain

L’apparition de la Vierge Marie à Pontmain, se situe dans le contexte de la Guerre franco-allemande de 1870. Les armées françaises sont défaites. Metz, la plus importante forteresse d’Europe, assiégée en août, a dû se rendre à l’ennemi en octobre, Paris est assiégé et ses habitants meurent de faim, le Second Empire est tombé, les troupes prussiennes et alliées occupent une grande partie du territoire français. Le 12 janvier 1871, les Prussiens prennent la ville du Mans et progressent vers l’ouest (donc vers la Mayenne), ils arrivent aux portes de Laval, la préfecture du département, distante d’une cinquantaine de kilomètres du village.

Pontmain est un petit hameau de moins de cent habitants, avec une quinzaine de maisons, situé en plein bocage. Les habitants sont « profondément catholiques », trois religieuses s’occupent de l’éducation (scolaire et religieuse) des enfants, ainsi que d’un petit pensionnat.

Outre les désordres liés à la guerre, une épidémie de typhoïde et de variole se déclenche dans la région.

Récit de l’apparition

Le début de l’apparition

Début de l’apparition.

Dans la nuit du 17 janvier 1871, la neige couvre le hameau. Deux jeunes garçons, Eugène (12 ans) et Joseph Barbedette (10 ans), aident leur père à piler les ajoncs dans leur grange. Eugène sort de la grange pour « voir le temps » (il fait froid, la neige couvre les toits, mais le ciel est clair et étoilé). C’est alors qu’il déclare avoir aperçu au-dessus de la maison d’en face (maison Guidecoq), environ six mètres au-dessus du toit, une « belle dame » à la beauté incomparable et portant une robe bleue, qui le regarde en souriant, les mains tendues vers le bas. Il la regarde, et elle le regarde.

La description qu’Eugène en donnera à l’abbé Richard est la suivante : elle portait « une robe bleue, comme un sarrau d’enfant ». Une robe d’une pièce du cou jusqu’aux pieds. « Elle avait des chaussons bleus comme la robe, et au milieu, un ruban d’or formait un nœud en forme de rosette ». La robe bleue est constellée d’étoiles d’or. Un voile noir cachait ses cheveux et ses oreilles, il recouvrait le tiers du front, retombait sur les épaules jusqu’à la moitié du dos. Sur la tête elle portait une couronne d’or, sans autre ornement qu’un petit liséré rouge, situé presque au milieu. La couronne était posée sur le voile et haute de vingt centimètres. Au pied de la dame, de nombreuses étoiles scintillent.

L’enfant appelle une voisine, Jeannette Détais, venue rejoindre son père, pour lui demander si elle voit quelque chose, mais cette dernière lui avoue ne rien voir de spécial. Il appelle son père et lui pose la même question, et son père lui donne la même réponse. Mais son frère Joseph, lui, déclare voir « une grande et belle dame ». Le père des enfants « ne pouvant croire que ses enfants voyaient quelque chose que lui-même ne voyait pas », fait appeler sa femme et sa domestique pour regarder dans la direction de l’enfant, mais elles ne voient rien non plus. Il en conclut que les enfants mentent et ne voient rien. La famille rentre manger la soupe. Après le repas, les enfants retournent voir « si on la voit encore ». Leur mère recommande aux enfants de prier. Comme « l’apparition se prolonge », on envoie chercher sœur Vitaline, une religieuse du village, membre des adoratrices de la Justice de Dieu, qui ne voit rien. Mais celle-ci retourne chercher trois pensionnaires de l’école, et deux des enfants, Françoise Richer (11 ans) et Jeanne-Marie Lebossé (9 ans), qui déclarent voir « la belle dame ». Leur description coïncide avec celle des garçons.

Premier tableau

Premier tableau de l’apparition.

On appelle alors le curé et d’autres enfants. Toutes ces allées-venues attirent l’attention de villageois qui, malgré la nuit glaciale, viennent voir ce qui se passe, si bien qu’une cinquantaine de personnes se retrouvent rassemblées dans la rue. En plus des quatre enfants déjà cités, trois autres, Eugène Friteau (6 ans), Auguste Avice (4 ans) et Augustine Boitin (25 mois), déclareront avoir eux aussi vu la « belle dame ». À l’arrivée du curé, l’abbé Guérin, les enfants déclarent que l’apparition change, et qu’un grand cercle se forme autour de la belle dame. Le cercle est bleu et distant de 50 cm environ. Les enfants voient aussi quatre bougies apparaître dans le cercle : deux au niveau des genoux, et deux à hauteur des épaules. Une petite croix rouge (grande comme un doigt), apparaît sur la poitrine de la Vierge. Le curé demande alors à l’assistance de prier, et une des religieuses présente organise la récitation du chapelet.

Second tableau

Durant la prière du chapelet, l’image se modifie : le cercle bleu s’agrandit ainsi que la dame, le nombre des étoiles (au pied de la dame) se multiplie, et sur la robe aussi les étoiles bougent et se multiplient, au point qu’un enfant ajoute « elle (la robe) est bientôt toute dorée ». La religieuse entonne ensuite le Magnificat, et les enfants disent qu’alors une grande banderole se déroule entre l’ovale et le toit de la maison, où s’inscrit lettre après lettre le message de la « Dame » : « Mais priez mes enfants ». Les enfants annoncent en chœur l’arrivée de chaque lettre, et l’assemblée reconstitue le message mentalement. Le curé enchaîne par le chant des litanies de la Vierge. Les enfants disent alors voir un complément au message s’afficher, toujours lettre par lettre : « Dieu vous exaucera en peu de temps ».

Deux nouveaux chants sont entonnés, et la suite du message s’affiche sur le bandeau : « Mon Fils se laisse toucher ». Les enfants précisent que cette phrase est soulignée par un trait d’or. À partir des mots « mon fils », l’assemblée estime que c’est bien la Vierge Marie qui est vue par les enfants.

Troisième tableau

Troisième tableau.

Alors que l’assemblée entonne un cantique à la Vierge, les enfants disent que « la Vierge élève ses mains à la hauteur des épaules, et agite lentement les doigts », comme si elle accompagnait le chant du cantique, en regardant les enfants avec un sourire d’une douceur infinie. Les enfants s’écrient alors « Voilà qu’elle rit, voilà qu’elle rit ».

Quatrième tableau

Quatrième tableau.

Après dix minutes, l’assemblée, toujours en prière, entonne un chant de pénitence, le Parce Domine (Épargne, Seigneur !). Les enfants déclarent que l’inscription disparaît, et que le visage de la Vierge s’assombrit. Une grande croix rouge, avec un Christ de la même couleur, apparaît devant la dame. Sur une branche horizontale de la croix, les mots de « Jésus Christ » sont inscrits. Elle, prend alors le crucifix dans ses mains, l’incline légèrement vers la foule, et porte son regard non plus sur la foule, mais sur la croix qu’elle tient dans ses mains. Une des étoiles, située sous la Vierge, se met alors en mouvement, venant rejoindre la première bougie, située à son genoux gauche, et l’allume (les bougies étaient alors « éteintes » jusque là), puis, elle remonte à la bougie située au niveau de l’épaule, l’allume à son tour, et successivement, allume les quatre bougies qui entourent la Vierge.

Joseph Barbedette, dans sa déposition au procès canonique, déclarera « Pendant tout le temps que la très sainte Vierge garda le crucifix dans ses mains, son visage n’a pas pleuré : nous n’avons pas vu les larmes rouler dans ses yeux ; mais, spécialement au coin de la bouche, le tremblement des lèvres qui manifeste une vive émotion. Les lèvres remuaient, semblant prononcer les paroles du cantique de pénitence, que l’on chantait à ses pieds, spécialement au refrain, du Parce Domine ».

Fin de l’apparition

À la suite de cela, et alors que le curé fait chanter le cantique Ave Maris Stella, les enfants indiquent que le crucifix disparaît, la Vierge reprend son attitude initiale, les bras tendus vers eux, qu’une petite croix blanche surmonte chacune de ses épaules, et que le visage de la Vierge s’illumine à nouveau d’un sourire. Le curé demande ensuite de faire la prière du soir. Durant cette prière, l’apparition se recouvre peu à peu d’un « grand voile blanc », qui, partant des pieds, recouvre peu à peu la Vierge. Finalement, son visage disparait, ainsi que le disque bleu et les bougies. Il est 21 h, l’apparition a duré trois heures. Les villageois rentrent alors chez eux.




Message donné à Trevignano Romano en décembre 2024

Message de la Reine du Rosaire à Gisella le 3 décembre 2024

Chers enfants de mon coeur, merci d’être ici en prière et de plier les genoux. Mes enfants, je demande au monde de s’unir dans la prière, je vous en prie, mes enfants, le monde a besoin de foi, de cette foi que beaucoup ont perdue.

Revenez au Christ ! Mes enfants, aujourd’hui je vous demande de ne pas avoir peur, de ne pas craindre les changements que vous verrez au ciel et sur la terre, il y a beaucoup de signes, mais souvent vous ne les voyez pas parce que vous êtes distraits par le monde, sachez que je suis toujours avec vous pour vous protéger parce que je suis votre Mère.

Mes enfants, beaucoup seront fidèles à l’antéchrist qui est maintenant présent, mais je leur dis : préparez votre holocauste. Mes enfants, vous m’avez été remis sous la Croix et c’est pourquoi vous êtes de lignée royale, n’ayez jamais peur car par la souffrance et la Croix, vous serez de dignes enfants de Dieu. Il n’y a pas d’autre chemin que la souffrance pour atteindre le sommet de la sainteté.

Soyez des apôtres et des témoins dans le monde, Dieu aime ses enfants qui lui sont fidèles et obéissants.

Tout s’écroulera, mais pas un cheveu ne sera touché. Maintenant je vous laisse la paix et portez-la dans vos maisons et vos familles, je vous bénis au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, amen.




Lettres à Marie

Article paru dans Le Pèlerin le 6 septembre 2024.
On ne vient jamais à Lourdes par hasard. Le 13 août 2024, une cinquantaine de pèlerins ont participé à notre atelier « Écrire une lettre à Marie. » Ces textes si intimes, dont ils ont accepté la publication, nous ont émus, déplacés, bouleversés. Tous, ils disent cet élan de confiance qui porte tant de chrétiens à s’adresser à la Vierge comme à une mère capable de tout entendre. Ou comme à une figure un peu solennelle, qu’il faut parfois toute une vie pour apprendre à connaître.

Ma très chère, douce et tendre Marie,

Me voici enfin 28 ans après notre premier rendez-vous d’amour à la grotte de Lourdes, pour répondre à l’appel que tu n’as cessé de m’envoyer au travers de mon fils Samuel, que je t’ai consacré il y a 23 ans.

Je me souviens encore de cette jeune fille de 18 ans si vulnérable, surprise par la maladie physique, morale, spirituelle, se sentant désemparée et  venant accompagnée de sa maman Bernadette de l’île le de la Réunion, pour se mettre sous ton manteau d’amour au pied de la grotte. Et remettre leur cri de désespoir et d’espoir, de peur et de joie, avant de cette grande opération prévue à Paris.

je me souviens pouvant à peine marcher ce 15 août, voyant autour de moi tant de malades parfois tellement plus atteints que moi venant déposer leur humble prière et leur espoir, et te confier leurs demandes comme un enfant pose une demande en toute confiance dans le cœur d’une maman pour la transmettre au cœur de Dieu.

C’est là, devant cette grotte, que j’ai saisi le sens de la prière, de l’abandon, du lâcher-prise, du don, le sens de la foi. Celle de croire qu’en t’offrant ma confiance, tu me donnerais ce qui juste et bon pour moi, pour mon cœur. Afin que ma vie soit une louange à la vie.

Merci Marie d’avoir été cette médiatrice qui m’a invitée à m’abandonner et à prier avec confiance. Merci d’avoir été cette facilitatrice qui m’a permis d’accepter mon état présent. Merci d’avoir consolé mon cœur, et dans cette grande foi et confiance, d’avoir permis que se fasse le miracle.

Celui d’abord d’être guérie dans mon cœur, guérie de la peur puis quelques jours après, d’accueillir la guérison jusque dans mes entrailles car je devais me faire opérer pour la seconde fois d’une tumeur. Après l’ablation de mon premier ovaire, je devais faire opérer le second au risque de ne pas pouvoir enfanter.

Quelle grâce, quelle joie immense de sentir l’action de la foi! Tu m’as ouvert le cœur pour accueillir la guérison. Et quelle belle surprise ce fut, quelques années après, contre toute attente, de pouvoir transmettre la vie à ce fils Samuel que je t’ai consacré, et qui me rappelle aujourd’hui, dans ce temps d’épreuves où la maladie de nouveau frappe à ma porte: « reviens à l’essentiel ». Merci d’avoir inspiré à mon fils de m’inviter à venir me remettre de nouveau sous ton manteau d’amour. Merci d’être encore là au rendez-vous, m’accueillant dans ma pauvreté et me consolant de nouveau.

Merci pour ce passage à vide qui me permet de faire de la place pour recevoir les grâces divines, les cadeaux que je n’avais pas encore déballés…

Marie merci de mettre ta main dans la mienne, de me guider là où me veulent le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Toi qui est si proche d’eux, viens m’aider à consentir, et à accueillir leur volonté. Je te confie mes enfants Samuel, Benjamin, Raphaël pour qu’à travers moi, tu viennes également les couvrir de ton manteau d’amour. Et délier les nœuds qui nous tiennent loin de la grâce divine.

Avec tout mon amour,

Flora


Chère Marie,

La vie est drôle et surprenante, et elle m’a fait un clin d’œil en m’amenant ici, aujourd’hui, pour t’écrire cette lettre. La dernière fois que je suis venue ici, c’était il y a 30 ans. J’avais déjà choisi de m’engager dans l’un des principaux chemins de ma vie: l’écriture, l’ouverture aux autres, la curiosité et la transmission. Ce chemin a été riche, joyeux, porteur et passionnant, et a pris une grande place dans ma vie.

L’autre chemin a été plus chaotique. C’était celui du couple, du mariage, sur lequel j’avais déjà fait quelques pas et qui, même s’il a été source de beaucoup de joie, a vu naître mes 3 enfants que j’aime tant, m’a permis d’être une femme et une mère libre, a aussi provoqué de la déception et de la tristesse, qui continuent à me peser aujourd’hui.

Dans cette lettre je souhaite réclamer, au sens fort du terme, ton soutien, ta guidance pour continuer à défaire les nœuds qui m’empêchent de m’envoler librement et en confiance vers cette nouvelle vie, tant professionnelle qu’amoureuse qui m’attend, et me permettra de tracer une nouvelle place dans ma vie. J’ai besoin de ta confiance, de ton soutien, de ton regard, de ton sourire et de ton amour inconditionnel pour y arriver.

Je compte sur toi. Je t’embrasse.

La petite Marie


A Marie, Vierge couronnée de douze étoiles,

Chère Vierge Marie, Immaculée conception, quelle aventure pour moi aujourd’hui de t’écrire une lettre! J’ai l’habitude de te prier, de te remercier, et jamais je n’aurais cru être capable de t’écrire.

Depuis 18 ans que je viens te retrouver à la grotte de Lourdes j’espère que ce n’est pas la dernière. Que de confidence tu as reçues, et que de fois tu m’as aidée.

Aujourd’hui, je te demande d’intercéder auprès de ton fils, Jésus miséricordieux, afin de purifier mon âme. Qu’elle soit le corps qui reçoive l’Esprit Saint de notre Dieu trinitaire.

il faut porter sa croix et parfois c’est difficile, car la foi est un roseau, pas un chêne, quand on est un être humain. Mère au pied de la croix, Notre-Dame des misères, apprends-moi à dire oui, et à accepter tout ce qui peut advenir comme épreuve à partir de ce jour.

Et lorsque ce sera le moment de la grande Pâque, du passage de cette vallée de larmes à la lumière, sois la première à me tendre ta main. Accueille-moi avec ton beau sourire, celui qui m’a émerveillé Bernadette.

Toi qui as parcouru 90 km à pied de Galilée aux montagnes de Judée pour aider ta cousine Élisabeth, enceinte de 6 mois, quel courage et enthousiasme tu as eus!

Je te prie de me donner cette force pour la randonnée de vie qu’il me reste à parcourir, courte ou longue. Et je te remercie de ce cœur à cœur imprévu avec toi, que je reçois comme un cadeau. Merci Marie.

Marie-France


Marie,

Qui êtes-vous? La femme parfaite, pure, sage et obéissante et solide, et qui jamais ne s’effondre, ni tombe en dépression? Celle qui, lors de ses apparitions, dit: Priez sans cesse! Repentez-vous! le monde va mal!

Et moi, j’aimerais que vous me disiez: ne t’inquiète pas, ce n’est pas grave. Tu vas y arriver… Je vois en vous la rigueur, et c’est auprès de votre fils que je trouve la miséricorde, auprès de votre époux que je viens quémander de l’aide.

Mais Marie, je voudrais vous aimer. Je voudrais comme tous les pèlerins mettre tous mes espoirs en vous, vous supplier. Et j’aurai la certitude d’être entendue et défendue. Vous notre « avocate », comme le dit le Salve Regina.

Quand je me rends à Paris, à la chapelle miraculeuse, je m’imagine posant ma tête sur vos genoux. Vous assise sur ce fauteuil bleu exposé à droite de l’autel, me réconfortant et calmant mes angoisses.

Mais aujourd’hui, c’est la maman que je suis qui vous écris, maman inquiète de voir l’une de ses filles chercher désespérément la joie là où elle ne se trouve pas, dans la vulgarité, les amitiés toxiques, les expériences dangereuses. Alors que cette jeune fille a au fond du cœur une si grande soif d’aimer.

Que n’ai-je pas su faire Marie?

Aidez-nous! Intercédez auprès de votre fils pour qu’il se penche vers ce cœur errant. Qu’il mette sur son chemin les amis, les personnes capables de lui montrer où est le vrai, le beau, le bon et où se trouve la vraie joie.

Marie, je ne vous connais pas, ou plutôt je vous connais mal, car vous êtes celle qui questionne et qui fait confiance. Pardonnez-moi la caricature du début de ma missive. Et n’entendez que l’appel à l’aide de la maman démunie.

Marie


Marie,

C’est comme mère que je vous écris. Vous avez été la mère de Dieu et connaissez bien ce statut parfois très agréable, mais aussi très angoissant et difficile. Être mère, pour moi, cela n’a pas été toujours facile et notamment depuis mon divorce, que je n’ai pas désiré. Ma fille a toujours eu de la rancœur contre moi à cause de ce divorce. Je l’aime très fort et, malgré cela, elle peut être dure. Ses enfants, mes petits-enfants, je les aime et je fais le maximum pour eux. Ce que je n’ai pas pu faire pour elle (faute de moyens), je le fais pour eux. J’en suis heureuse pour elle et pour eux mais, malgré cela, je ressens comme une jalousie. La vie n’a pas été simple, j’ai fait le maximum, j’ai gardé le lien avec son père. Je sens pourtant de la rancœur en elle. Je pleure souvent, et elle me fait pleurer.

Marie, Sainte Mère, faites que dans son cœur de mère elle trouve un apaisement… Que moi, en tant que mère, je retrouve ma fille aimante, douce et tendre. Et que les rancœurs s’effacent. Ce pardon, qui gommera toutes les ombres et les pensées douloureuses, je le dépose à vos pieds. Ce sera l’affaire du passé. Votre lumière s’étendra sur nous et illuminera nos visages. Les pleurs deviendront alors des pleurs de joie et de bonheur, partagés en toute sincérité et sérénité.

Vierge Marie, puissiez-vous apaiser cet enfant, lui redonner l’envie d’être dans les bras de sa maman avec tendresse et douceur. Qu’elle comprenne que, malgré toutes mes difficultés matérielles, j’ai été mère, une maman qui l’a aimée, et qui l’aime très très fort.

Merci beaucoup Marie.

Jeanne


Ma chère Vierge Marie,

J’ai choisi cet atelier où il faut te rédiger une lettre. Devant ma feuille blanche, je prends conscience que je ne t’écris jamais. Je m’adresse toujours à toi verbalement, intérieurement, sous forme de prière. Mettre les mots sur le papier fait appel à l’intellect! Je ne parle plus avec mon cœur, avec mes ressentis et mes émotions, mais avec ma tête qui est sous contrôle, qui suit des règles et des apprentissages. Je me rends compte que, depuis toujours, et aujourd’hui encore, je m’adresse à toi en tant que ton enfant ; comme un enfant à sa mère sainte, qui l’aime totalement et gratuitement.

Merci de tout cet amour.

Isabelle


Maman,

On oublie bien souvent que vous êtes notre maman du ciel, qui a ce rôle de co-éduquer avec notre maman sur terre… Donc je m’adresserai à vous comme une fille à sa maman. Maman, vous qui avez toujours veillé sur moi et ma famille, je vous confie des intentions de prière avec une ligne directrice autour de la famille:

Maman, aidez les couples en espérance d’enfant à pouvoir fonder une famille, surtout ceux qui rencontrent des difficultés à en avoir.

Maman, je vous demande de trouver la perle rare dans ce pèlerinage pour mon frère, de faire office de « Tinder ».

Maman, protégez les plus faibles et donnez-nous l’humilité d’aller à leur rencontre.

Maman, je vous confie tous les pèlerins du Pèlerinage national qui ont accepté de venir pour vous servir à travers leur prochain. Maman, donnez-moi la force de prier régulièrement le chapelet et de faire au moins une neuvaine par mois, pour commencer. Et que pour la suite, cela soit plus régulier. Merci maman d’être avec moi.

Une Marie qui a la chance de porter votre nom


Notre-Dame-de-Lourdes, maman Marie,

Tu es ma mère et je suis ta fille bien aimée et aimée de ton fils Jésus, mon grand frère et mon ami fidèle. Je viens vers toi aujourd’hui pour te confier mes soucis de mère de famille, d’épouse et de disciple de Jésus. J’ai beaucoup de difficultés à assumer mon rôle et la mission que le Seigneur m’a donné à accomplir. J’ai un grand désir d’aimer ton fils Jésus et de faire sa sainte volonté, mais je n’y arrive pas.

Maman Marie, conduis-moi à lui afin qu’il me donne la force de faire ce qu’il me dira de faire. Obtiens-moi la joie et la paix. Notre-Dame-de-Lourdes, santé des malades, je te supplie de me venir en aide. Je pense que j’ai un dysfonctionnement dans mon cerveau. Je confonds les articles: le, la, u, une. Je dis « le » à la place de « la », « un » à la place de « une », et beaucoup d’autres confusions dans ma tête. Ce qui me rend malheureuse. Je cherche toujours mes mots quand je parle, du coup, je suis frustrée quand je dois tenir une conversation. Je suis incomprise, mal à l’aise. D’autre part, je désire faire de l’évangélisation, parler de ton Fils aux personnes qui ne le connaissent pas ou mal, mais je fuis les gens à cause de ce handicap. Je manque cruellement d’éloquence dans la parole. Je te prie, maman, de me venir en aide en parlant à ton divin fils Jésus de mon difficile présent. Que le Seigneur Jésus libère mon esprit du sommeil, afin que je puisse apporter la vie et la joie aux autres. J’ai beaucoup d’autres soucis à te confier, et je sais que tu les connais déjà, étant ma maman.

Merci d’avoir exaucé mes prières, maman Marie. Je te consacre mes enfants S. et E. Tu connais leurs soucis et leurs souffrances. Sois bénie et remercié pour la maman merveilleuse que tu es pour moi, et pour notre famille. Je te confie mon époux Michel.

Philomène


Bonjour Sainte Mère,

Me voici, encore une fois, revenue à Lourdes pour vous remercier de tout ce que vous m’avez donné. Vous avez entendu mes prières, mes demandes, même les plus folles. Je me souviendrai toute ma vie de ma première fois à Lourdes en 1990, en touriste. J’ai vu les brancardiers et au fond de mon cœur, je souhaitais le devenir un jour pour être au service de malades. Et puis des années plus tard en 2010, à la suite d’une interview publiée dans une revue pharmaceutique, j’ai appris l’existence du Pèlerinage National à Lourdes avec les malades. J’ai compris que c’était un appel que vous m’aviez envoyé, et me voilà devenue hospitalière du Pèlerinage National.

Je vous remercie sans cesse de cet appel…

Apprenez-moi à vous aimer tous les jours un peu plus, et guidez-moi dans mes démarches quotidiennes, pour que je sois digne d’être votre fille.

Je vous embrasse Sainte Mère.

Votre fille paresseuse dans les prières quotidiennes.

A.N.


Marie, Sainte Vierge Marie,

Je vous écris cette lettre pour prendre un temps de réflexion et de prière. Je voudrais aussi vous remercier pour toutes les grâces que j’ai reçues de Dieu, et que vous avez accompagnées. Merci pour ma vie familiale équilibrée, pour mon entourage si attentionné, pour les temps forts de ma vie qui m’ont vraiment aidé à découvrir Jésus. Et depuis 8 ans, merci de m’avoir fait connaître de si précieux amis, pour fortifier ma foi. De si nombreuses fois, j’ai eu la chance de goûter à la joie, la joie profonde qui vient du cœur et qui rend vraiment heureux.

Marie, vous êtes la maman de Jésus, Dieu fait homme pour nous les hommes. Vous avez accueilli la vie. Vous êtes pour moi quelqu’un d’évident à prier, et je n’ai découvert que récemment la façon qu’il convenait de prier avec vous. La foi n’est pas toujours innée pour moi, mais, parfois, cela m’aide de prier avec vous. Vous êtes pour moi une figure inspirante de la douceur, de la maternité et de l’accompagnement spirituel. Alors, Sainte Vierge Marie, je vous prie de veiller sur tous vos enfants du monde, de diffuser votre paix partout dans le monde et en France afin qu’y règnent la douceur, l’amour fraternel et l’attention aux plus petits.

Marie, intercédez pour moi auprès de Dieu pour que je sois un exemple de charité, de joie et de bienveillance autour de moi. Augmentez toujours en moi la patience, l’écoute et la force de gérer mon caractère et de me lier aux autres. Donnez-moi la force de prier toujours, de ne jamais perdre l’espérance, de vous demander de l’aide tant qu’il m’en faudra, de ne jamais baisser les bras, de parler et d’évangéliser de toutes les façons que je le pourrai, de prier pour ma famille, et mes amis, de les aimer comme vous les aimez. Enfin, Sainte Vierge Marie, donnez-moi la force de vous aimer toute ma vie.

Domitille


Marie ma douce mère,

Merci d’avoir toujours été auprès de moi dans les moments joyeux et les moments difficiles. Par ce pèlerinage je réalise beaucoup de choses. Je n’ai jamais pris le temps de vivre, c’est-à-dire le temps d’aimer et de vous aimer. Le temps de vivre en famille pleinement sous le regard de Dieu, et tout cela pourquoi? Pour le travail.

Que choisir maintenant? Je vous demande de me mettre sous votre regard afin de faire de ma retraite un moment privilégié avec le Saint-Esprit et toute l’église, avec mon mari et mes enfants, petits-enfants et mes amis.

Je vous demande, car vous me connaissez plus que moi, de corriger mes défauts et de m’aider à porter ur ma route les épreuves qui m’ont fait grandir, afin de retrouver un équilibre de vie. J’ai confiance en vous. Je vous laisse me guider jusqu’au dernier jour de ma vie.

Merci Marie ma douce mère,

Geneviève


Marie,

Je prends la plume, Marie, pour te parler, moi qui te prie si peu! En effet, je prie ton fils, l’esprit, Dieu, mais presque jamais spontanément toi, la mère de Jésus.

Peut-être parce que ma maman italienne ne priait pratiquement que L’Ave Maria et que pour moi, l’important c’était la relation à Dieu, par Jésus et l’Esprit Saint? Je ne sais…

Mais je suis aujourd’hui dans ta maison, à Lourdes, et je te demande pardon pour ce manque de confiance en toi. C’est ma maman qui en 1990, j’avais 43 ans, m’a entraînée pour la première fois à la grotte avec le pèlerinage du diocèse de Toulon. Ses 2 enfants, moi et mon frère, avaient subi de grosses opérations et dans un élan de confiance absolue, elle nous avait confiés à toi.

Ma conscience m’incita à l’accompagner, mais pas ma foi en toi. Quelle erreur! Sur place, je fus bouleversée par cette foi immense qui portait ton peuple. Je revins quelquefois seule, quelques fois en pèlerinage diocésain ou national te rendre visite, mais j’ai toujours du mal à te prier.

Toi la confiance absolue, toi la mère affligée, éprouvée, effondrée, enseigne-moi le Comment. Pas le chapelet qui est trop répétitif pour moi, car cela devient une mécanique au bout d’un moment, mais une prière dans un cœur à cœur avec toi.

Moi aussi j’ai été une mère effondrée par la maladie de ma fille, mais c’est vers Dieu, par Jésus, que je me suis tournée. J’ai bien fait faire une plaque à Notre-Dame-de-la-Garde de Marseille mais je l’ai toujours à la maison…

C’est à la mère protectrice que je voudrais m’adresser avant de clore voir cette lettre, et lui demander de l’aide pour ma fille qui m’a accompagnée, bien que peu croyante.

Avec toute ma tendresse, merci Marie.

Anne-Marie


À Marie, mère de Dieu, notre mère a tous

Me voici à Lourdes en ce 151e pèlerinage après 40 ans d’absence, et c’est à la fois très émouvant mais aussi triste. Je suis déjà venue 3 fois étant jeune guide, lors de pèlerinages où j’ai pu faire différents services et vivre ma foi avec mes amis guides. Toutes ces années de scoutisme ont été mes plus belles années, et de belles amitiés toujours d’actualité me sont restées.

Et puis un choc émotionnel dû à la séparation de mes parents a bouleversé ma vie. Arrêt du scoutisme, arrêt du judo que je faisais depuis 10 ans, des études d’infirmières difficiles à effectuer… Tout est devenu difficile, en fait. Un mariage, des enfants, un divorce, et un nouveau choc émotionnel. Malgré tout cela, j’ai continué de vous prier dans notre magnifique basilique de Fourvière construite à votre intention.

Rien de ce que j’écris ne vous échappe, puisque vous êtes notre mère à tous. Rien de ce qu’il y a dans mon cœur ne vous échappe également.

L’éloignement de mes filles, la difficulté à rencontrer quelqu’un… Je ne veux pas faire de cette lettre une complainte, car par ailleurs je suis extrêmement bénie et protégée. Je suis en bonne santé. J’ai une famille, des enfants et petits-enfants qui vont bien. J’ai un travail, un toit, des amis. Alors, une immense gratitude pour tout ça, pour votre présence, protection et bénédiction à mes côtés.

Me voici à Lourdes 40 ans après ces événements dévastateurs de ma vie, et je suis très heureuse d’être avec vous ici. Mais je suis également triste car tous mes souvenirs ont disparu dans un coin de ma tête. Je ne me souviens pas et je n’arrive pas à mémoriser, et ceci est une grande souffrance pour moi. Bien sûr, il y a sûrement une raison mais néanmoins cela reste douloureux. Par cette lettre, je vous demande votre aide pour retrouver ces souvenirs et m’aider à mémoriser, m’aider à évoluer, grandir et pourquoi pas retrouver mes capacités psychiques. Tout ceci est frustrant.

Merci Marie,

Sylvie


Sainte Vierge Marie, ma très chère maman du ciel,

Je t’écris cette lettre pour te dire merci. Merci pour ta présence quotidienne à mes côtés. Merci pour ta présence apaisante et encourageante à chaque moment de ma vie, de ma nouvelle vie de catholique.

En effet, c’est à l’occasion du pèlerinage de Chartres 2013, ou je me posais des questions sur la religion chrétienne que ta présence s’est imposée à moi comme une évidence. Ave Maria… Chapelets…

Les difficultés physiques et techniques à surmonter, et ta présence réconfortante par l’intermédiaire d’une pèlerine, qui m’aide et me donne son chapelet… Chapelet si important pour moi et que j’ai perdu cette année 2024. Mais je me console en pensant qu’il aide peut-être une autre personne qui est en train de cheminer. Et tu as également pourvu à mon besoin puisque tu m’as fait offrir un autre chapelet, de Medjugorje…

Oui, depuis Chartres 2013, je suis en cheminement vers le Christ, et c’est toi qui es sur le bord du chemin à me répéter: « tout ce qu’il te dira, fais-le. » C’est toi, maman du ciel, qui me donnes l’exemple de cette confiance en Jésus, en toutes choses, à tout moment.

Depuis 2020, toutes les difficultés, toutes les épreuves que j’ai eues à affronter, je les ai surmontées grâce à toi. Mes peines et mes fatigues, mes moments de désespoir, je les ai tous confiés à toi, ma maman du ciel. Tu as toujours été présente pour moi.

En avril à Medjugorje en pèlerinage paroissial, aujourd’hui à Lourdes en pèlerinage national, je veux absolument te consacrer ces moments de ma vie où je mets en pause pour toi, pour te remercier en pleine conscience. Merci Marie.

Marie-Marthe


Sainte Marie,

Je disais il y a quelques jours seulement qu’écrire des lettres me manquait. Contrairement au message qui exige une réponse immédiate, la lettre est une impression à un moment « T » de mon existence des sentiments et des pensées que je me sens prête à partager. Moi qui m’imaginais attendre d’être à Bordeaux pour écrire des lettres, me voici à écrire à celle qui devrait être la plus proche des femmes de ma vie: vous, sainte Marie. Mais bon, j’avoue que pour l’instant, nos discussions quotidiennes sur Messenger, WhatsApp, Twitter et TikTok avec ma sœur sont bien plus régulières que mes prières à vous, Marie. Que voulez-vous? Je suis un être de technologie.

J’ai toujours eu un lien particulier avec vous. Une des raisons pour laquelle je me sens tant à ma place dans la religion catholique (malgré de nombreuses convictions qui viennent constamment en contradiction avec la version la plus traditionaliste de cette religion), c’est votre présence. C’est la possibilité, dans une religion monothéiste, d’avoir une femme si importante. Une femme à la fois humaine et pourtant si différente. Une femme belle, forte, une mère et une épouse aimante et dévouée. Mais aussi questionnante.

Je ne marche pas dans vos pas, Marie. Je questionne constamment les limites de mon genre et de mon identité féminine. Qu’est-ce qui fait de moi une femme? Pourquoi choisir d’aimer un homme, et de surcroît toute sa vie? Vous en convenez, je suis loin d’être immaculée. Et je ne suis pas vierge non plus. Mais j’aime à vous prier.

En faisant le choix de retourner à Lourdes cet été, j’ai certes pris le temps de travailler sur mon besoin viscéral d’aider. Mais j’aime à le faire ici, en votre présence apaisée. Je pense que c’est pour cela qu’il est plus facile pour moi de vous écrire qu’à Jésus. Même si j’ai des amis qui parlent à Dieu au quotidien, c’est loin d’être mon cas. Mais une relation, ça se travaille, ça s’entretient. Et cela, avec vous, j’avoue ne pas le faire assez.

En venant ici, j’ai l’impression de retrouver toutes les versions passées et présentes de celle que je suis à Lourdes. J’ai souvent cette image de moi qui attends de se faire confesser. De ma conversation avec Caroline au sortir de la grotte, bouleversée. De François qui me dit que j’ai de beaux yeux. De moi qui me blottis contre lui dans le train couchette sur le chemin aller, pendant qu’il joue de la mandoline. Le FRAT (en 2011, je crois), était sous le signe de l’amour, De l’amour réciproque, de surcroît (…).

J’ai moins de souvenirs marquants du Lourdes d’il y a 2 ans, paradoxalement. Moins de rêve, moins d’images marquantes. Il y a 2 ans, c’était avant tout la joie d’être avec mes amis que j’aime tellement, pleins d’authenticité. Et la joie d’être utile et – pardon, je me permets — aussi douée […]

J’aimerais Te faire confiance et te confier l’amour une seconde fois. J’aimerais refaire un bain complet aux piscines. Et en me baignant à nouveau entièrement, revenir à cette version de mois si confiante dans la foi et dans l’amour, prête à se donner.

J’aimerais, Marie, te confier mes amours à venir. Mon amour de Dieu et ma foi qui est si souvent criblée de doutes. Mon amour de ma famille, où nous apprenons ensemble à être toujours plus authentiques. Mon amour de mes amis, passés, présents et futurs, avec qui j’ai tant pu expérimenter ce qui fait une communauté avec de la communication, des conflits, des ruptures et le pardon. Un amour de la vie incarné dans ce que je crée et je fais.

Et nous y arrivons, Marie, après tout ce bla-bla: je te confie 13 ans après ma peur d’aimer et de risquer d’être blessée. Je te confie ma peur d’avoir trop de défauts pour être aimée. J’aimerais, en cette seconde partie de 2024, vivre une relation qui me donnera envie d’être aux côtés de l’autre la meilleure version de moi-même […].

Je suis impatiente de voir quel avenir tu me réserves. Je te promets d’accepter ce que tu permettras qu’il m’arrive, comme le dit la prière à l’Esprit saint. Pour le reste, on verra!

Béa




« Je t’attends, Seigneur, dans le calme et le silence… »

De toi, mon cœur a dit : « Cherche sa face ! »

C’est ta face, Seigneur, que je cherche…

Psaume 25,8

      En ce temps ultime et radieux de Noël, Celui de l’Avent a préparé peu à peu nos cœurs à une joie mystérieuse qui a grandi dans l’attente ! Et il nous est bon ici de reprendre et méditer une remarquable « prière de Sainte Faustine » qui va ajuster la nôtre. Laissons-là d’abord résonner à l’intérieur en la repassant plusieurs fois en nos cœurs… et elle deviendra, à n’en pas douter, notre lumière sur la route ; car si la joie de Noël doit nous rassembler autour de l’Enfant-Dieu, elle doit aussi nous relancer vers « le Ciel, l’unique but de nos travaux[1] » :

« Je ne sais, ô Seigneur, à quelle heure Tu viendras… Je veille donc sans cesse et je tends l’oreille, Moi Ta bien-aimée que Tu as élue. Car je sais que Tu aimes venir inaperçu. Cependant, Seigneur, le cœur pur Te pressant de loin…

Je T’attends, Seigneur, dans le calme et le silence, avec au cœur une grande nostalgie et un désir inassouvi. Et je sens que mon amour pour Toi se change en brasier… Et comme une flamme s’élèvera dans le ciel à la fin de mes jours !

Viens donc enfin, mon très doux Seigneur, et emporte mon cœur assoiffé là-bas, chez Toi, dans les hautes contrées des Cieux où règne éternellement Ta Vie !

La vie sur terre n’est qu’une agonie, car mon cœur sent qu’il est créé pour les hauteurs et rien ne l’intéresse des plaines de cette vie. Car ma Patrie c’est le Ciel, et je crois en cela invinciblement ! » (Petit Journal, 1589).

Quelle lumière, quelle sagesse, quel élan et quel « cri » dans cette admirable prière ! Elle nous dit en raccourci ce qui doit soulever notre cœur, si souvent lourd, de pauvre pécheur :  n’est-il pas appelé par la miséricorde du Christ à entrer dans la vraie Vie ? Alors, comprenons que sur terre, il faut « veiller » sans cesse comme nous y invite ici Sainte Faustine et, par-dessus tout, l’Evangile :

« Veillez donc et priez en tout temps, afin d’avoir la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme ! » (Lc 21,36).

D’ailleurs, le merveilleux chant du « Salve Regina » le confirme : nous vivons sur cette terre « gémissant et pleurant dans cette vallée des larmes… » et nous soupirons vers Marie, « Reine et Mère de miséricorde : notre vie, notre douceur et notre espérance ! » C’est Elle qui, « après cet exil, nous montrera Jésus, le fruit béni de ses entrailles ! » Alors, avec Faustine, il nous est si bon de redire :

« Je t’attends, Seigneur, dans le calme et le silence, avec au cœur une grande nostalgie et un désir inassouvi. Et je sens que mon amour pour Toi se change en brasier… Et comme une flamme s’élèvera dans le ciel à la fin de mes jours ! »

C’est si vrai que l’essentiel de notre vie sur terre est « d’attendre le Seigneur, dans le calme et le silence » avec, au cœur, ce désir lancinant de la « nostalgie du Ciel » pour lequel nous sommes tous nés… et il faut ici rafraîchir notre mémoire pour qu’elle se souvienne du mystère de l’issue finale de chacune de nos vies… qui sera, en vérité, éternel !

Ah, si l’on faisait aujourd’hui un sondage sur ce qu’il advient au moment de la mort ? On aurait d’étonnantes surprises sur le sens de la vie ! Le matérialisme athée nous a enfermé dans une terrible inculture en nous figeant dans le temps par le mythe de l’éternelle jeunesse ! Et c’est pourquoi l’Ennemi de nos âmes tentera jusqu’au bout de nous voler « le trésor de la foi » que l’Eglise appelle : « la grâce d’une bonne mort » !

Alors, n’oublions jamais que notre âme est éternelle et qu’à la fin, elle sera « pesée » et « jugée » face à l’Amour ! Et c’est pourquoi dans chacun de nos actes sur terre se joue notre éternité… il est donc « urgent » maintenant d’écouter la foi de l’Eglise sur les trois destinations éternelles « possibles » au moment du grand passage :

Le Ciel, lieu de la béatitude éternelle avec les Anges et les Saints auprès de Jésus, Notre Sauveur et Seigneur, et de Marie notre Mère, dans la joie et la gloire de la Très Sainte Trinité !

Le Purgatoire, lieu de miséricorde et de de purification où les âmes attendent dans la souffrance et l’espérance d’être délivrées de leurs péchés avant d’entrer au Ciel…

L’Enfer, lieu de la damnation, de l’horreur sans fin et de l’éternelle haine avec la foule horrible des démons et des damnés !

Il est aujourd’hui urgent de nous arrêter quelque peu sur le mystère de ces trois issues finales « possibles » de la vie de l’homme à travers les lumières de la foi fondées sur l’Evangile. Car aujourd’hui, il y a jusque dans l’Eglise « un terrible silence » sur ces vérités de la foi. Il est donc pressant de comprendre combien chaque choix et chaque instant de nos vies préparent notre éternité dans l’autre monde… et combien selon le commandement du Seigneur, nous devons « aimer » comme Lui (Jn 15,12-17). En effet, le vrai réel n’est pas celui que l’on croit dans notre civilisation enfermée dans le matérialisme triomphant : cette vie de chaque jour qui passe disparaîtra et en prépare une autre qui sera éternelle… n’oublions jamais « qu’au soir de cette vie, nous serons jugés sur l’amour[2] ! »

Certes, par l’Amour en personne qui est mort pour nous sur la Croix, car « le Fils n’est pas venu pour juger, mais pour sauver (Jn 3,17) et donner la vie qui est en Lui (Jn 5,26). » Mais, face à un tel Amour, le Catéchisme nous invite au réalisme en affirmant : « c’est par le refus de la grâce en cette vie que chacun se juge déjà lui-même (Jn 3,18), reçoit selon ses œuvres (1 Co 3,12-15) et peut même se damner pour l’éternité en refusant l’Esprit d’amour[3]. » (Mt 12,32)

Chaque instant de cette vie est donc redoutablement « sérieux et précieux » car il prépare notre éternité. Et comme l’a dit petite Thérèse : « Un instant, c’est un trésor ! » Alors, en cette civilisation des divertissements à outrance et des jouissances sans fin, sachons découvrir la « perle précieuse » de l’Evangile (Mt 13,45-46) pour changer dorénavant la finalité de nos vies ! Et laissons résonner en nos cœurs le « cri final » de Faustine :

« Ma Patrie, c’est le Ciel, et je crois en cela invinciblement ! »

+M Mickaël

 

[1] Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, Lettre 90.

[2] Saint Jean de la Croix, Avis 57.

[3] Catéchisme de l’Eglise Catholique, 679.




À Banneux, la « Vierge des Pauvres » soulage les souffrances

Les huit apparitions de la Vierge Marie à la petite Mariette Beco pendant l’hiver 1933 ont fait du hameau de Banneux en Belgique wallonne, au sud-est de Liège, un lieu de pèlerinage qui accueille chaque année un demi-million de pèlerins du monde entier.

Une famille modeste peu pratiquante. Dimanche 15 janvier 1933 vers 19 heures. Nous sommes dans la cuisine de la famille Beco. Un poêle à charbon chauffe la petite pièce, une lampe à pétrole se trouve sur la table de la cuisine. Les Beco vivent à l’écart : papa a construit une petite maison ouvrière pour les siens à un bon kilomètre du village de Banneux, dans la commune de Louveigné (intégrée depuis 1977 à la commune de Sprimont). Les parents y vivent avec leurs sept enfants nés sur douze ans. Mariette (12 ans) est l’aînée, « l’active petite maman d’un ménage où la vraie maman, épuisée, est souvent malade ». Une journée éreintante touche à sa fin : trois des sept enfants ont été souffrants. Maman berce le dernier-né qui a à peine trois mois. Papa est allé mettre au lit la petite Simone dans la pièce à côté. Il s’est étendu auprès de la fillette et s’est endormi. Alphonse et André dorment à l’étage. Le petit René est couché sur une paillasse à côté du banc sur lequel Mariette est agenouillée. Elle guette le retour de son frère Julien, en vadrouille depuis le matin.
Qu’ont-ils fait ce dimanche-là ? Nous n’en savons pas grand-chose. Mais nous savons qu’ils n’ont pas été à l’église, car les Beco ne pratiquent pas, en tout cas pas avec une régularité exemplaire. Il est vrai que Mariette avait commencé le catéchisme en vue de la première communion (qui se faisait à l’âge de 12 ans), mais depuis trois mois, elle n’y était plus allée. Elle ne s’entendait guère avec le chapelain Louis Jamin, avait exprimé le souhait de ne plus suivre la catéchèse, et son papa n’en avait pas fait un problème. « Tu ne feras pas ta communion, c’est tout. »


L’apparition de la Vierge Marie. Mariette guette le retour de son frère Julien, mais c’est quelqu’un d’autre qui se présentera ce soir-là dans le jardinet. Une dame, très belle, très jeune, rayonnante d’une lumière intérieure.
– « Mon Dieu, maman, je vois une dame dans le jardin ! Si bien habillée, si élégante ! »
– « Laisse-moi tranquille, c’est des sottises ! »
– « Mon Dieu, maman, on dirait la sainte Vierge ! »
« Oui, c’est peut-être la sainte Vierge », ironise la maman.
Pourtant, la maman sort de son engourdissement : sa fille n’est pas du genre à rêvasser, encore moins de choses pieuses. Mariette aurait-elle aussi de la fièvre ? Madame Beco vient à la fenêtre, soulève le rideau et voit également une silhouette blanche : « C’est une macrale (une sorcière) », dit-elle. Mariette se met à égrener le chapelet qu’elle avait trouvé quelques jours auparavant sur la route. La belle dame lui fait signe de la main, l’invitant à sortir. Mariette se dirige vers la porte, mais sa mère donne un tour de clé, l’empêchant ainsi de rejoindre la dame. Quand Mariette revient à la fenêtre, la lumière a disparu.
Quand Julien rentre, il se fait réprimander. Mais pour une fois, il a une bonne excuse : l’abbé Jamin est en train de former le patronage et il a emmené les enfants en excursion. Mariette lui confie qu’elle a vu « quelque chose de beau ». Pour toute réponse, elle reçoit cette phrase : « Tu es sotte ! » Et tout le monde va se coucher.



Dieu vient à l’homme.
Le lendemain matin alors que le père Beco allume le feu, sa femme lui raconte tout. Dans le jardin, elle lui montre l’endroit où se tenait la silhouette. Les Beco sont un couple très uni, ils n’ont pas de secret l’un pour l’autre, et ils adorent leurs enfants. Quand Mariette descend, le père l’accueille de mauvaise humeur : « Tu deviens sotte ? » Mais devant le regard limpide de son aînée, il se ravise, se fait indiquer l’endroit de l’apparition. Mariette indique exactement le même lieu que Madame Beco. Alors le père se pose des questions : sa fille ne lui a jamais menti. Elle lui ressemble, et pas plus que lui, elle ne supporte de voir sa loyauté mise en doute. Voilà une famille tout à fait normale. Une dimension n’est pas très présente : la vie de foi, la vie chrétienne, la prière, la pratique religieuse. Apparemment, Marie ne s’en offusque pas. Un proverbe allemand dit : « Si le prophète ne vient pas à la montagne, la montagne ira au prophète. » L’homme ne va plus à Dieu ? Qu’à cela ne tienne, alors Dieu viendra à l’homme. La terre se désintéresse du Ciel, le Ciel ne saurait ignorer la terre. Il nous arrive d’être assez bête pour croire que nous pouvons nous passer de Dieu. Heureusement, Dieu ne nous en veut pas et n’hésite pas à nous dire qu’il ne peut pas se passer de nous. Il me semble que la famille Beco est représentative de beaucoup de familles de l’époque et d’aujourd’hui. Dieu, Jésus, l’Esprit saint, Marie, les saints ne trouvent pas la place qu’ils devraient avoir.


« Source jaillissant en vie éternelle ». Lorsque la belle dame revient le 18 janvier, Mariette l’attend dehors : à genoux sur le sentier, elle récite le chapelet, alors que sa maman ne l’avait jamais vu prier. Plus question donc que maman l’empêche de sortir ; la petite a pris les devants. Marie la rejoint dans le jardin et l’invite à la suivre : confiante, la voyante se met en route, sans trop savoir où elles vont. La belle dame, et c’est remarquable, avance à reculons, toujours tournée vers Mariette, un peu comme une maman qui apprend à son petit enfant à faire ses premiers pas. À deux reprises, elles s’arrêtent, Mariette s’agenouille et dit quelques « Ave ». Puis, elles repartent. Après une petite centaine de mètres, Mariette fait un quart de tour et se tourne : au pied d’un talus, il y a une petite source. La flaque d’eau est recouverte d’une couche de glace, car il fait glacial : – 12°. « Poussez vos mains dans l’eau. » Mariette brise la glace et s’exécute. « Cette source est réservée pour moi. » Le lendemain, la belle dame révélera son nom, le vocable sous lequel elle est invoquée à Banneux : « JE SUIS LA VIERGE DES PAUVRES. » À nouveau, elle conduit Mariette à la source. Un malentendu fait apparaître la candeur de la petite. « Belle Dame, hier vous avez dit que cette source est réservée pour moi, pourquoi pour moi ? » (et elle se montre elle-même). Avec un grand sourire, la dame clarifie les choses : « Pas pour toi ; ni pour moi : pour toutes les nations, pour les malades. »

L’eau de notre baptême.
Où se noue notre relation vitale avec le Christ, si ce n’est dans l’eau du baptême ? Marie entreprend donc avec Mariette et chacun de nous un pèlerinage à la source de notre foi. « Vierge des Pauvres, conduis-nous à Jésus, source de la grâce », dit la première invocation. « Pousser les mains dans l’eau », c’est se ressourcer dans la grâce de notre baptême qui a fait du fils d’homme que nous sommes un fils de Dieu. « L’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source jaillissant en vie éternelle » (Jean IV, 14). Le mot « nations » (que Mariette ne connaissait d’ailleurs pas) nous fait évidemment penser à la dernière parole de Jésus dans l’évangile selon saint Matthieu : « Allez, dit le Seigneur aux apôtres, de toutes les nations, faites des disciples ; baptisez-les au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit ; et apprenez-leur à garder tous mes commandements » (Matthieu XXVIII, 19).

Et l’eucharistie, me direz-vous peut-être ? « Je désirerais une petite chapelle ! » Tel fut le désir exprimé par la Vierge des Pauvres le 20 janvier, avant d’imposer les mains sur Mariette et de disparaître. Une syncope empêche la fillette de se souvenir avec précision de la fin de l’apparition. En tout cas, elle n’a pas entendu la Belle Dame lui dire « Au revoir ». Le chapelain Jamin voit dans le geste de la Vierge la fin des apparitions ; mais Mariette ne peut le croire. Fidèlement, elle sort chaque soir pour prier le chapelet. Son désir est si fort qu’elle prie parfois jusqu’à sept chapelets ! Sa vie a d’ailleurs complètement changé : le mercredi matin, elle va à la messe et au catéchisme. Pendant trois longues semaines, rien ne se passe : l’abbé Jamin semble avoir raison. Le 11 février : joie immense. La Vierge apparaît pour la cinquième fois, conduit l’enfant vers la source et lui confie la raison de sa venue : « Je viens soulager la souffrance. » Ce même soir, Mariette, accompagnée d’un prêtre qui a assisté à l’apparition, retrouve le chapelain. Chemin faisant, ils parlent ensemble. « As-tu déjà fait ta première communion ? » La question suscite un désir dans le cœur de la voyante, car arrivée à la cure, elle exprime son intention de communier dès le lendemain matin. Les objections du chapelain n’y changent rien : Mariette communie pour la première fois le dimanche 12 février 1933. « Je désirerais une petite chapelle ! » Spontanément, nous pensons à la chapelle qui se trouve maintenant dans le jardin de la famille Beco. Mais plus profondément, ne sommes-nous pas chacun et chacune cette petite chapelle dans laquelle le Seigneur veut venir habiter ? Et de manière éminente chaque fois que nous recevons le Seigneur Jésus dans l’eucharistie ? Est-ce que, par l’imposition des mains, Marie n’a pas béni en Mariette le désir de l’eucharistie pour qu’il grandisse et se réalise le lendemain de sa cinquième visite ?

Des gestes divins.
L’imposition des mains peut avoir de multiples significations. Elle peut être signe de bénédiction (Matthieu XIX, 13 : Jésus bénit les enfants qu’on lui amène). Elle peut apporter la guérison aux malades (cf. Marc XVI, 18 ; Jacques V, 14 ; Actes IX, 17). Elle peut vouloir signifier la mise à part pour une mission particulière (1 Timothée IV, 14 et 2 Timothée I, 6 : Paul confère l’ordination à son disciple Timothée). La « bonne parole » devient ainsi un bienfait. Mais quel est donc le bien que Dieu veut nous faire quand il promet de nous bénir ? Une belle image utilisée par un père de l’Église, saint Irénée de Lyon, peut nous aider à voir le sens profond de l’imposition des mains et de la bénédiction. Lorsqu’il médite sur le mystère de la Trinité, il parle du Fils et de l’Esprit comme des « mains de Dieu ». « Comme si Dieu n’avait pas ses mains à lui ! De toute éternité, il a auprès de lui le Verbe et la Sagesse, le Fils et l’Esprit. C’est par eux et en eux qu’il fait toutes choses. » (Contre les hérésies, IV, 20, 1 SC 101bis, p. 626). Avec ses deux mains, par le Christ et par l’Esprit Saint, le Père veut façonner chaque créature, en particulier l’être humain qui est à son image et à sa ressemblance. Parce que nous avons repoussé le Seigneur, la ressemblance s’est effacée. Mais si nous le désirons, le Père nous reprend en main pour nous recréer. L’imposition des mains et la parole de bénédiction sont alors des gestes divins qui veulent nous rendre notre dignité profonde, celle de fils et filles de Dieu.


L’essor du pèlerinage. Le village de Banneux était déjà consacré à la Vierge Marie avant les apparitions. Pour la remercier d’avoir été épargnés lors de l’invasion allemande en août 1914, les habitants l’avaient en effet renommé Banneux-Notre-Dame. Cependant, l’événement était tombé dans l’oubli et les familles du village ne se manifestaient pas par leur ferveur. Après les apparitions de 1933, l’abbé Jamin constate que l’atmosphère change radicalement, de nombreuses familles revenant durablement à la pratique. Avec la construction d’une chapelle, inaugurée dès l’été 1933, puis la reconnaissance des apparitions par l’évêque de Liège Mgr Louis-Joseph Kerkhofs, le 22 août 1949 (la même année que les apparitions voisines de Beauraing), un pèlerinage actif s’est mis en place, qui dure jusqu’à nos jours. Des triduums des malades y sont notamment organisés.

Adieu.
Mariette est née le 25 mars 1921, jour de l’Annonciation : raison pour laquelle on l’a appelée Mariette, petite Marie. Joyeux événement chez les Beco. Mais en 1921, ce 25 mars était aussi le Vendredi Saint. Oui, Banneux est un entrelacement de mystères joyeux et de mystères douloureux. Mariette a connu tant de souffrances dans sa vie. Ce qui lui a permis de tenir la tête hors de l’eau, c’est la prière (« Priez beaucoup », dit la Vierge lors des trois dernières apparitions) ; mais c’est aussi et surtout la promesse de Marie : « Ma chère enfant, je prierai pour toi. »
Elle est décédée le vendredi 2 décembre 2011, premier vendredi du temps de l’Avent, ce temps de grâce où toute l’Église crie de tout cœur : « Viens, Seigneur Jésus. » Oui, ce jour-là, Jésus est venu la prendre chez lui, exactement neuf mois après l’anniversaire de la dernière apparition. Elle s’est éteinte inopinément alors que l’infirmière faisait sa toilette. L’ « Adieu » de la Sainte Vierge du 2 mars 1933, lors de sa huitième apparition, avait fait pleurer Mariette parce qu’il avait remplacé l’ « au-revoir » par lequel les autres apparitions s’étaient terminées. « Nous cheminons dans la foi, non dans la claire vision. » (2 Corinthiens V, 7)
Un long chemin de foi de 78 ans et neuf mois a débouché, enfin, sur la claire vision.

 




Le secret de Marie, Saint Louis-Marie Grignion de Montfort. Introduction

Après avoir médité durant quelques mois sur le Rosaire avec Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, nous vous proposons de méditer maintenant un de ses ouvrages majeurs : Le secret de Marie. Le but de cet ouvrage est simple : Devenir saint par la grâce de Dieu, avec Celle « qui a trouvé grâce devant Dieu »… Le plan en sera présenté plus bas.

Commençons tout de suite avec l’introduction :

Devenir saint par la grâce de Dieu, avec Celle « qui a trouvé grâce devant Dieu »]

[Un secret de sainteté]

[1] Ame prédestinée, voici un secret que le Très‑Haut m’a appris, et que je n’ai pu trouver en aucun livre ancien ni nouveau. Je [vous] le confie par le Saint‑Esprit, à condition:

1° Que vous ne le confierez qu’aux personnes qui le méritent par leurs oraisons, leurs aumônes, mortifications, persécutions, et zèle du salut des âmes et détachement;

2° Que vous vous en servirez pour devenir sainte et céleste; car ce secret ne devient grand qu’à mesure qu’une âme en fait usage. Prenez bien garde de demeurer les bras croisés, sans travail; car mon secret vous deviendrait poison et serait votre condamnation…

3° A condition que vous remercierez Dieu, tous les jours de votre vie, de la grâce qu’il vous a faite de vous apprendre un secret que vous ne méritez pas de savoir. Et à mesure que vous vous en servirez dans les actions ordinaires de votre vie, vous en connaîtrez le prix et l’excellence que vous ne connaîtrez d’abord qu’imparfaitement, à cause de la multitude et [de] la grièveté de vos péchés et de vos attaches secrètes à vous‑même.

[à recevoir dans la prière à l’Esprit-Saint et à Marie]

[2]       Avant de passer outre dans un désir empressé et naturel de connaître la vérité, dites dévotement, à genoux, l’Ave Maris Stella et le Veni, Creator, pour demander à Dieu la grâce de comprendre et goûter ce mystère divin… A cause du peu de temps que j’ai pour écrire, et du peu que vous avez à lire je dirai tout en abrégé…

[« L’acquisition de la sainteté de Dieu est votre vocation assurée »]

[3]       Ame, image vivante de Dieu et rachetée du Sang précieux de Jésus‑Christ, la volonté de Dieu sur vous est que vous deveniez sainte comme lui dans cette vie, et glorieuse comme lui dans l’autre.

L’acquisition de la sainteté de Dieu est votre vocation assurée; et c’est là que toutes vos pensées, paroles et actions, vos souffrances et tous les mouvements de votre vie doivent tendre; ou vous résistez à Dieu, en ne faisant pas ce pour quoi il vous a créée et vous conserve maintenant.

Oh! quel ouvrage admirable! la poussière changée en lumière, l’ordure en pureté, le péché en sainteté, la créature en le Créateur et l’homme en Dieu ! O ouvrage admirable! je le répète, mais ouvrage difficile en lui‑même et impossible à la seule nature; il n’y a que Dieu qui, par une grâce, et une grâce abondante et extraordinaire, puisse en venir à bout; et la création de tout l’univers n’est pas un si grand chef‑d’oeuvre que celui‑ci.

[Pour parvenir à la sainteté, il faut vivre l’Evangile]

[4] Ame, comment feras‑tu? Quels moyens choisiras‑tu pour monter où Dieu t’appelle? Les moyens de salut et de sainteté sont connus de tous, sont marqués dans l’Évangile, sont expliqués par les maîtres de la vie spirituelle, sont pratiqués par les saints et nécessaires à tous ceux qui veulent se sauver et arriver à la perfection; tels sont: l’humilité de coeur, l’oraison continuelle, la mortification universelle, l’abandon à la divine Providence, la conformité à la volonté de Dieu.

[Pour vivre l’Evangile, la grâce de Dieu est absolument nécessaire]

[5] Pour pratiquer tous ces moyens de salut et de sainteté, la grâce et le secours de Dieu est absolument nécessaire, et cette grâce est donnée à tous plus ou moins grande; personne n’en doute. Je dis: plus ou moins grande; car Dieu quoique infiniment bon, ne donne pas sa grâce également forte à tous, quoiqu’il la donne suffisante à tous. L’âme fidèle à une grande grâce fait une grande action, et avec une faible grâce fait une petite action. Le prix et l’excellence de la grâce donnée de Dieu et suivie de l’âme fait le prix et l’excellence de nos actions. Ces principes sont incontestables.

[L’AFFIRMATION FONDAMENTALE: « Je dis que pour trouver la grâce de Dieu, il faut trouver Marie »]

[6] Tout se réduit donc à trouver un moyen facile pour obtenir de Dieu la grâce nécessaire pour devenir saint ; et c’est celui que je veux [vous] apprendre. Et, je dis que pour trouver la grâce de Dieu, il faut trouver Marie.

 

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Voici le plan de l’ouvrage (entre parenthèse, les numéros des paragraphes) :

INTRODUCTION : Devenir saint par la grâce de Dieu, avec Celle « qui a trouvé grâce devant Dieu »

            Un secret de sainteté (1),

            à recevoir dans la prière à l’Esprit-Saint et à Marie (2).

            « L’acquisition de la sainteté de Dieu est votre vocation assurée » (3),

            Pour parvenir à la sainteté, il faut vivre l’Evangile (4),

            Pour vivre l’Evangile, la grâce de Dieu est absolument nécessaire (5),

            « un moyen facile pour obtenir de Dieu la grâce nécessaire pour devenir saint »:

            L’AFFIRMATION FONDAMENTALE:

            « Je dis que pour trouver la grâce de Dieu, il faut trouver Marie » (6)

PREMIERE PARTIE (7-22): LES FONDEMENTS THEOLOGIQUES DE LA VRAIE DEVOTION A MARIE

            DEMONSTRATION DE L’AFFIRMATION FONDAMENTALE

            (en dix points):« Parce que: 1°… » (6-22)

            La place de Marie dans la dynamique du christocentrisme trinitaire, en lien avec les Mystères de la Création, du Salut, de l’Eglise (cf le Symbole de Nicée-Constatinople)

                        Dixième point: En Marie, chaque membre du Corps Mystique peut réaliser sa vocation à la sainteté en étant pleinement configuré au Christ Tête par l’action de l’Esprit (16-22)

                                    Symbole du moule (16-18. VD 218-221)

« Marie est le grand moule de Dieu, fait par le Saint-Esprit, pour former au naturel un Homme Dieu par l’union hypostatique, et pour former un homme Dieu par la grâce » (17)

                                    Marie « Paradis de Dieu »:  lieu de l’union à Dieu en Jésus-Christ (19-20. VD 6, 45, 261-264)

                                    Marie est toute relative à Jésus (21. VD 225)

                                    Marie nous obtient de porter joyeusement la Croix: symbole du sucre ou de la « confiture » (22. VD 153-154)

 

DEUXIEME PARTIE (23-78): LA VRAIE DEVOTION A MARIE DANS SA FORME LA PLUS PARFAITE (VD 90-273)

            Reprise de l’affirmation fondamentale (6):

« La difficulté est donc de savoir trouver véritablement la divine Marie pour trouver toute grâce abondante » (23)

            Le sens de la Vraie Dévotion:

            Marie occupe la même place sur le chemin descendant de l’Incarnation et sur le chemin ascendant de notre divinisation: « Il faut, pour monter et s’unir à lui, se servir du même moyen dont il s’est servi pour descendre à nous, pour se faire homme et pour nous communiquer ses grâces; et ce moyen est une vraie dévotion à la Sainte Vierge » (23. VD 157).

            Les véritables dévotions à Marie (24)

            Les deux premiers degrés de la Vraie Dévotion (24-26)

            Le troisième degré (27):

            LA PARFAITE DEVOTION A MARIE (27-78. VD 118-273)

                        DEFINITION (28):

« elle consiste à se donner tout entier, en qualité d’esclave, à Marie et à Jésus par elle; ensuite, à faire toute chose avec Marie, en Marie, par Marie et pour Marie ».

                        EXPLICATION DE LA DEFINITION (28-65)

« J’explique ces paroles: » (28)

                                    A/ Le don total de soi-même à Jésus par Marie, comme « esclave d’Amour » (29-42. VD 68-77, 120-133)

                                                le baptême (34. VD 126-131)

                                                « les motifs qui doivent nous rendre cette dévotion recommandable » (35-42. VD 135-182)

                                                « Totus tuus/Tota mea »: « Marie se donne tout entière à celui qui lui donne tout » (38. VD 144)

                                                une grande liberté intérieure (41. VD 169-170)

                                                un chemin assuré (42. VD 159-163)

                                    B/ La « pratique intérieure » de cette dévotion:  l’union à Jésus avec Marie, en Marie, par Marie et pour Marie (43-59. VD 257-273)

                                                dans la pure foi de Marie (51-52. VD 214)

                                                dans l’esprit, l’âme et le sein de Marie (54. VD 199)

                                                Marie fait des merveilles cachées, « à l’insu de l’âme » (55)

                                                les « effets merveilleux » (56-57. VD 213-225)

                                                dans les derniers temps (58. VD 49-50)

                                                les « saints des derniers temps » (59. VD 54-59)

                                    C/ Les « pratiques extérieures » (60-65. VD 226-256)

CONCLUSION (66-78)

            Prière de renouvellement de la Consécration, adressée à Jésus, à l’Esprit-Saint et à Marie (66-69)

            Parabole finale (70-78): « La culture et l’accroissement de l’Arbre de Vie, autrement la manière de faire vivre et régner Marie dans nos âmes »




De l’Étoile des Mages à la Vierge Marie, guide de notre foi

Les Mages

Les Mages étaient des hommes en recherche de Dieu, aidés dans leur quête par  la connaissance des Écritures, des sciences qu’ils ont développée, mais surtout par un signe attendu, promis par Dieu : l’Étoile.
Un guide puissant, brillant de mille feux, visible pour ces trois hommes malgré leur éloignement géographique et parlant à chacun un langage que seul leur savoir pouvait leur faire comprendre que le temps était venu.
Ils suivirent cette Étoile avec une foi profonde puisée dans l’attente d’une promesse. Ils se préparèrent donc à ce voyage, à ce cheminement aussi bien spirituel que physique vers l’Enfant Dieu. Ils abandonnèrent toutes leurs occupations, leurs charges, leurs affaires, leurs maisons, leurs contrées. Ils s’en remirent à Dieu avec une incommensurable confiance un total abandon. Ils vainquirent le doute lorsque Dieu les mit à l’épreuve en faisant disparaître l’Étoile un moment. Dieu les conforta en les faisant se rencontrer, leur permettant ainsi de partager sur les Écritures et de pouvoir se confronter aux prêtres d’Hérode.

Comment aujourd’hui ne pas trouver certaines similitudes et voir en ces mages des exemples de chaque instant ? Nous avons eu la révélation, nous avons aussi les Écritures et les Évangiles. Nous sommes également en recherche constante de Dieu.

Marie notre Étoile

Le Christ nous a donné la Vierge Marie comme guide, son nom signifie « Étoile de la mer » ( leçon des matines du 12 septembre fête du Saint Nom de Marie). Saint Augustin nous en dira un peu plus, lors d’un sermon en la fête de l’Épiphanie, sur le fait que Marie est bien une Étoile qui nous est révélée et donnée :

« cette étoile virginale se trouvait enfermée dans les étroites limites d’une étable, avec le Soleil de justice qu’elle avait mis au monde; aussi, et afin de la faire connaître, un astre d’un éclat nouveau apparaît-il en Orient; par l’éclat inouï de sa lumière, il prévient les Gentils de l’apparition de l’étoile sortie de Jacob, et, marchant en avant des Mages pour leur indiquer leur chemin, il les amène jusqu’à Bethléem. C’est ainsi que le ciel fait connaître le ciel, qu’une étoile indique une étoile, que la lumière rend témoignage de la lumière, qu’un astre découvre un astre. »

Une expression chérie et reprise par l’Église pour louer et glorifier Marie dans sa liturgie. Vers le XXème siècle une prière reprise du VIème siècle sera écrite sous la forme d’une hymne magnifique: l’ « Ave Maris Stella ».

Saint Louis-Marie Grignon de Montfort dira d’ailleurs que « pour aller à Jésus allons par Marie ». Elle est bien notre étoile.

En chemin vers Dieu comme les Mages avec Marie

Prenons donc notre bâton de pèlerin afin d’imiter au mieux ces Mages. Allons à la recherche de Dieu.Le chemin est long, la foi, la confiance et l’abandon total en Dieu est difficile et plus particulièrement dans la société actuelle. Regardons, prions Marie, tout au long de ce chemin elle est notre étoile, celle qui défait les nœuds, même les plus durs. Étoile, douce lumière qui nous vient de la profondeur des cieux, elle guide notre marche vers Dieu. Nous traversons une époque agitée, où la mer semble déchaînée. Notre confiance et notre foi risque de vaciller et de faire chavirer la barque de notre âme.

Mais elle est là, Marie, notre Étoile, le phare dans la nuit de nos vies. Pas seulement la mère, qui protège, qui évite tous les périls et dispense de l’effort ceux qui la prient. C’est une mère qui précède ses enfants et les encourage par l’exemple de ses vertus, foi, humilité, charité pour ne parler que des vertus théologales si bien mises en pratique par les Mages. Elle est avec nous dans cette montée qui paraît bien souvent ardue et constitue notre vie chrétienne.
Les rois ont su attendre,renoncer,s’abandonner, partir. Avertis comme nous, ils ont cheminé. Ils ont mis de côté leurs vies sociales et ont privilégié leurs âmes et leur sanctification, peut-être même sans le savoir. Du jour au lendemain ils ont vu le signe que Dieu leur a envoyé.

Saurons nous entendre à notre tour l’appel de Dieu, le besoin de notre âme à le retrouver en nous, saisir la grâce qui nous est donnée?

Marie elle même par sa beauté rayonnante brillera à chacune de ses apparitions. Elle emploiera souvent sa lumière pour être trouvée et reconnue. Elle ira jusqu’à faire tomber une étoile pour marquer un lieu où elle souhaitait être priée, comme à Montebourg où elle est invoquée sous le vocable de Notre Dame de l’Étoile et deviendra la vierge des Frères des Écoles Chrétienne. A la rue du Bac la Vierge Marie dira qu’elle est triste que certains des rayons qu’elle nous envoie ne soient pas lumineux (ceux-ci représentant les grâces que nous ne pensons pas à lui demander).
Elle est celle qui illumine ,notre vie d’espérance, elle est notre étoile vers Dieu et chemin vers notre éternité bienheureuse.
Saint Jean-Baptiste de la Salle constatera : « Il ne suffit pas de naviguer sûrement, il faut arriver au port. Cette Étoile de la mer, la Très Sainte Vierge, vous y conduira sans difficulté parce qu’elle le connaît très bien »

Demandons donc à Marie qui défait les nœuds  de nous inonder de ses rayons de vertus et d’éclairer nos nuits pour notre cheminement vers Dieu et le ciel, chemin des saints.

L. du Jonchay




Message donnés à Luz de Maria en décembre 2024

MESSAGE DE LA TRÈS SAINTE VIERGE MARIE
À LUZ DE MARIA
27 DÉCEMBRE 2024

Enfants bien-aimés de Mon Cœur Immaculé :

COMME JE VOUS AIME, MES ENFANTS !  RECEVEZ MA BÉNÉDICTION.

Enfants bien-aimés, vous avancez dans le temps, mais vous ne progressez pas dans l’état spirituel… À chaque instant, vous continuez à vous enfoncer dans la désobéissance à la Maison Paternelle.

LE CHANGEMENT AUQUEL JE VOUS APPELLE EST UN CHANGEMENT DE VIE
EN ACTION ET EN ACTE ET VOUS CONTINUEZ À ÊTRE LES MÊMES ; JE NE TROUVE PAS L’EFFORT NÉCESSAIRE POUR QUE SE PRÉSENTE UN CHANGEMENT EN VOUS.

Vous pensez que Je Me réfère à d’autres frères et sœurs, mais non, Je M’adresse à chacun d’entre vous : Je te parle à toi, Mon enfant, à toi qui te distrais pour ne pas prendre d’engagements envers cette Mère. Je te parle à toi qui lis cet Appel, Je t’appelle à changer : en matière d’arrogance, de caractère, dans la façon de traiter le prochain, dans la façon de parler ; tu n’es pas humble et Mon Divin Fils attend pour t’accueillir, mais il n’y a pas de changement, il n’y a pas de repentir.

POUR CHACUN D’ENTRE VOUS, LE CHANGEMENT VERS UNE ÉLÉVATION SPIRITUELLE RÉSIDE  DANS L’AMOUR DE DIEU ET DU PROCHAIN. (cf. Mc 12, 28-31 ; Jn 13, 34-35)

À chaque instant, vous vous éloignez un peu plus de Mon Divin Fils et vous ne le trouverez pas par d’autres voies que le bien et l’amour.  Le mal profite de vous, Mes enfants, et vous conduit sur des voies différentes qui ne vous mènent pas au bien.

Vous continuez dans l’attente des événements du temps de Noël, qui ne se termine pas le 25 décembre, mais à la Fête de l’Épiphanie.

Enfants bien-aimés de Mon Cœur Immaculé :

JE DÉSIRE QUE VOUS PRÊTIEZ ATTENTION : l’air que vous respirez a été contaminé par des virus, dans le cadre de la technologie mal utilisée et de la guerre qui reste latente. La maladie s’intensifie, mute et progresse, vous amenant à faire face à une sérieuse période de restrictions.

Petits enfants, continuez à grandir dans la foi, en demeurant attentifs aux signes et aux signaux. Certains volcans se réveillent et la terre tremble avec force.

Priez, enfants de Mon Divin Fils, priez, la terre tremble fortement.

Priez, enfants de Mon Divin Fils, priez, un corps céleste se déplace autour de la terre, affectant sa rotation.

Priez, enfants de Mon Divin Fils, priez sans vous arrêter, priez en aimant Dieu par-dessus toutes choses et aimez le prochain.

Priez Mes enfants, priez en vous convertissant, priez en changeant personnellement dans vos actions et vos actes.

Enfants bien-aimés, diverses maladies convergent ; gardez l’Huile du Bon Samaritain, l’Huile de Saint Michel Archange, le calendula, la passiflore, l’ail, le gingembre et le miel d’abeille pour minimiser les effets des maladies.

Soyez prudents, petits enfants, soyez humbles.  L’enfant de Mon Divin Fils se distingue par l’humilité.

Je vous bénis, Je vous aime, petits enfants.

Que la paix de Mon Divin Fils demeure en vous.

Maman Marie

MESSAGE DE NOTRE SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST
à LUZ DE MARIA
23 DÉCEMBRE 2024

Mes enfants bien-aimés :

JE VOUS DONNE MON SACRÉ COEUR POUR QUE VOUS ENTRIEZ EN LUI ET
QUE VOUS VOUS PERMETTIEZ DE POSSÉDER UN COEUR DE CHAIR.

La conversion est urgente, vous devez comprendre que pour chacun d’entre vous il est URGENT que vous vous convertissiez !

JE SOUHAITE À L’APPROCHE DE MA NAISSANCE,
QUE VOUS M’OFFRIEZ L’OR, L’ENCENS ET LA MYRRHE (cf. Mt 2, 11) :

L’OR DE L’HUMILITÉ.
L’ENCENS DE L’AMOUR ENVERS MOI ET ENVERS LE PROCHAIN.
LA MYRRHE DU DÉSIR DE SAUVER L’ÂME.

Mes enfants bien-aimés, Je vous invite à prendre au sérieux Mes Appels à un changement radical de vos actes et de vos actions, une fois pour toutes. Ce que vous allez vivre est extrêmement grave et si vous ne restez pas sur le chemin de la conversion, ce sera l’obscurité totale que vous affronterez face à tout ce qui s’en vient. Préparez-vous spirituellement et rendez-vous dignes de recevoir les Dons que Ma Divine Volonté désire partager avec chacun d’entre vous.

PENSEZ MES ENFANTS : Restez attentifs à tout ce qui se passe ; ne pensez jamais que vous savez tout, parce qu’il n’en est pas ainsi, mais vous devez être plus attentifs aux signes et aux signaux qui se produisent devant vous.

Mes bien-aimés :

VOUS ETES MON TRÉSOR, C’EST POURQUOI JE VOUS CHERCHE,
JE NE VEUX PAS QUE VOUS VOUS PERDIEZ.

La préparation dans tous les domaines est très importante, c’est pourquoi Je vous appelle à garder Mes Appels imprimés face à la grande obscurité imminente qui se trouve MAINTENANT ! devant vous.

La terre continue de trembler fortement, même là où elle ne tremble pas habituellement.

La guerre est la grande folie humaine, la grande folie de ceux qui pensent avoir le droit sur tout, même sur Mes enfants. Ils verront les innovations des armes cachées et l’humanité connaîtra la douleur.

Comme c’est Noël, Je dois vous dire la Vérité et vous demander de prier :

Priez Mes enfants, priez pour vous-mêmes afin que, dans la foi, vous affrontiez les prophéties.

Priez Mes enfants, priez, l’humanité recevra un Grand Signal, qui sera en même temps une leçon inoubliable.

Priez Mes enfants, priez en ce jour de Ma Naissance ; donnez aux plus nécessiteux de la nourriture avec une citation de l’Évangile qui nourrit les âmes.

Priez Mes enfants, priez sans relâche, en aimant le prochain, en changeant de comportement : que celui qui n’aime pas, aime son frère ; que celui qui ne partage pas, partage ; que celui qui est prétentieux, soit humble ; que celui qui n’écoute pas, apprenne à écouter.

Priez Mes enfants, priez, l’humanité doit rester préparée comme si elle se réveillait et que l’accomplissement des Prophéties étaient sous ses yeux.

Voyez ce que les autres ne voient pas, soyez Mes enfants, regardez en haut, ne vous mouvez pas dans les banalités du monde.

Priez Mes enfants, priez, tant de pays ont besoin de vos prières ; priez pour toute l’humanité et observez les changements qui se produisent sous vos yeux.

Priez Mes enfants, priez, l’accomplissement vient accompagné de Mon Amour.

Priez Mes enfants, priez, Je vous aime et vous garde dans la Paume de Mes Mains.

Je vous bénis de Mon Amour.
Je vous bénis de Mon Cœur.
Je vous bénis pour que vous vous réveilliez et demeuriez dans la foi.
Je vous aime.

Votre Jésus

MESSAGE DE LA TRES SAINTE VIERGE MARIE
À LUZ DE MARÍA
LE 16 DÉCEMBRE 2024

Enfants bien-aimés de Mon Cœur Immaculé, recevez Mon Amour en totale plénitude.

Vous êtes les enfants les plus aimés de Mon Divin Fils.

À L’APPROCHE DE LA DATE DE LA NAISSANCE DE MON DIVIN FILS, VOUS DEVEZ FAIRE L’EFFORT D’OFFRIR UN OU PLUSIEURS ACTES QUI RÉPARENT EN PARTIE CE QUE VOUS AVEZ FAIT ET QUI N’EST PAS DU GOÛT DE MON DIVIN FILS.

Il est très difficile pour la créature humaine de se fixer un objectif et de le réaliser ; en tant que Mère, Je vous demande de commencer dès aujourd’hui : à changer de caractère, si vous êtes fort de caractère ; offrez-le et ne vous laissez pas emporter par les émotions qui vous amènent à tomber dans le grand péché de l’orgueil ou de croire que vous savez tout.

Ceux qui ont du mal à cesser de donner leur opinion sur tout ce qui les entoure, s’abstiendront d’agir ainsi et offriront le silence.

Mes enfants qui se contentent de toujours murmurer au sujet de leurs frères, dorénavant ils ne le feront plus, faisant ainsi taire le Diable même qui les pousse à cette action personnelle.

Ceux qui n’acceptent pas leurs frères ayant des manières différentes d’agir et de se comporter offriront d’aimer le frère avec sa personnalité, ses goûts, à la condition que celui-ci n’agisse pas et ne se comporte pas de manière contraire au salut de l’âme.

CHACUN A SON PROPRE CHEMIN ET VOUS DEVEZ VOUS EFFORCER DE FAIRE EN SORTE QUE LA PAIX RÈGNE EN TOUS MAINTENANT ET à L’AVENIR.

Pour cette génération, il est extrêmement important de maintenir la paix, car là où la paix est perdue, l’ennemi de l’âme entre et vole la tranquillité jusqu’à ce qu’il arrive à ses fins. Le but du mal est la division et vous devez prendre la résolution de ne pas permettre la division en quelque endroit que vous soyez.

DES TEMPS TRÈS DIFFICILES S’APPROCHENT POUR VOUS, MES PETITS ENFANTS,
ET IL EST TRÈS IMPORTANT QUE VOUS SOYEZ DES CRÉATURES DE PAIX
AFIN DE POUVOIR SURMONTER TOUT CE QUI S’APPROCHE.

Que ceux qui peuvent jeûner le fassent, afin que la privation des aliments qui leur sont le plus communément agréables les aide à devenir des créatures de paix.

Que ceux qui ne peuvent pas jeûner pour diverses raisons, jeûnent de sortir de chez eux ou de manger ce qu’ils préfèrent ; qu’ils jeûnent de ce qu’ils font quotidiennement, ne le faisant pas ce jour-là.

PETITS ENFANTS, VOUS DEVEZ VOUS MAINTENIR SPIRITUELLEMENT préparés À CE QUI VA ARRIVER, SINON IL VOUS SERA EXTRÊMEMENT DIFFICILE DE SURVIVRE AU MILIEU DE CE QUI VA SE PRODUIRE.

Enfants bien-aimés de Mon Cœur Immaculé, Je vous aime, vous êtes Mes enfants.

Les forces de l’homme de science se sont unies en diverses factions pour attaquer l’humanité sous différents angles. Le mal sait qu’il sera trahi et qu’à la fin Mon Cœur Immaculé triomphera. C’est pourquoi il utilisera ses ruses diaboliques avec le désir de causer toutes les souffrances et d’éprouver cette génération.

Priez, Mes enfants, priez pour que la maladie qui se propage rapidement sans contrôle ne fasse pas de ravages.

Priez, Mes enfants, priez, l’astre solaire met en difficulté l’humanité.

Priez, Mes enfants, priez, la terre continue de trembler fortement, priez les uns pour les autres.

Priez Mes enfants, priez, les éléments arrivent avec leur force et vous verrez des phénomènes que vous n’avez jamais vus auparavant.

Les éléments prennent de nouvelles directions, ils font preuve d’une grande force. Vous serez étonnés de ce que vous verrez : la terre, l’eau, l’air, le feu seront de grands fléaux inconnus.

Certains dirigeants puissants tomberont et Mes enfants dans les rues réclameront justice ; Je vous invite à rester chez vous et à prier pour que la paix revienne.

Enfants bien-aimés, Mon Divin Fils est infiniment miséricordieux et vous protège ; vous devez être dignes de cette protection.

L’HUMANITÉ EST EN GRAND DANGER, LA BATAILLE SPIRITUELLE POUR LE SALUT DES ÂMES EST CONTINUE. (cf. Ep 6, 11-13 ; 1 P 5, 8-9).

Les Armées Célestes se tiennent en alerte pour vous défendre ; vos Anges Gardiens vous protègent, vous permettant de marcher vers la conversion.

L’HUMANITÉ N’EST PAS CONSCIENTE DE LA GRANDE LUTTE SPIRITUELLE qui existe actuellement entre les forces du mal et les forces du bien ; c’est un combat pour les âmes. Tout ce que vous voyez ou entendez arriver est dû à cette bataille pour les âmes.

LE DIABLE EST ENTRÉ EN FUREUR ET S’ACHARNE À CHAQUE INSTANT SUR LE PEUPLE DE DIEU.

Combien de Mes enfants s’engagent sur de mauvais chemins et lorsqu’ils se retrouveront opprimés par le mal, incapables d’œuvrer ni d’agir par eux-mêmes, ils verront la grande erreur dans laquelle ils sont tombés !

Venez petits enfants, Mon Divin Fils vous attend avec Son Amour et Sa Miséricorde Infinis. Je vous appelle à être humbles, à pardonner et à continuer. (cf. Mt 6, 14; Mt 18, 21-22)

Venez, Je suis une intercesseuse, Je vous aime de tout Mon Amour Maternel. Marchez vers Mon Divin Fils.

Maman Marie

MESSAGE DE LA TRÈS SAINTE VIERGE MARIE
à LUZ DE MARIA
10 DÉCEMBRE 2024

Enfants bien-aimés de Mon Cœur Immaculé, Je vous envoie Mon Amour Maternel.

CHACUN DE VOUS POSSÈDE MES BÉNÉDICTIONS,
MON INTERCESSION, MA CONTINUELLE PROTECTION.

JE SUIS VOTRE MÈRE ET JE VOUS AIDE À CHAQUE INSTANT,
JE NE VOUS ABANDONNE JAMAIS.

Enfants bien-aimés, la conversion doit se faire MAINTENANT ! en chacun de vous, vous ne devez pas attendre, le moment c’est MAINTENANT ! Ce n’est pas à un autre moment.

Les nuages sombres ont atteint la plupart des pays avec des paroles trompeuses et Mes enfants sont tombés dans l’erreur en embrassant des modernismes qui les éloignent de Mon Divin Fils.

De grandes souffrances attendent Mes enfants : les éléments continuent de fouetter l’humanité ; l’eau, le vent, le feu et la terre qui, comme si elle était creuse, continuera de s’effondrer partout.

L’air chargé d’ambition et d’arrogance a rendu Mes enfants malades, les amenant à se battre pour des territoires qui ne sont pas les leurs, affrontant leurs frères comme de grands ennemis. C’est ce que veut le malin, que Mes enfants tombent entre ses griffes et ne se relèvent pas.

La guerre d’aujourd’hui est une menace pour l’humanité tout entière, non seulement pour les pays concernés, mais aussi pour l’humanité tout entière.

Je vous INVITE à prier à tout moment, Je vous appelle à vous regarder et à transformer vos actes et vos actions.

JE VOUS INVITE À UN CHANGEMENT RADICAL DE VOTRE EGO, DE VOTRE CARACTÈRE, DE VOTRE COMPORTEMENT ENVERS VOS FRÈRES ET SOEURS. Ce changement est urgent pour que vous soyez davantage de Mon Divin Fils et moins de ce que vous avez porté, qui vous conduit à ne trouver ni la paix ni l’amour en vous imposant à vos frères (cf. Rm 12, 16 ; Ep 4, 1-3).

Cette génération pâlit dans les ombres qui l’éloignent de Mon Divin Fils, goûtant ce qui n’est pas Divin, mais diabolique. Comme vous souffrirez au moment de l’Avertissement ! Comme Je M’en afflige, Je M’afflige de votre désobéissance !

Priez, Mes enfants, priez, les provocations des uns et des autres conduisent à l’utilisation d’armes nucléaires ; préparez-vous, enfants de Mon Divin Fils, préparez-vous spirituellement.

Priez Mes enfants, priez, l’Argentine est surprise, son sol est secoué avec force.

Priez, Mes enfants, priez, le Brésil tremble sur son sol.

Priez Mes enfants, priez, l’Australie tremble sur son sol.

Priez Mes enfants, priez, la terre tremble avec force au Japon.

Priez Mes enfants, priez, priez, la terre gémit devant la folie des hommes.

Priez Mes enfants, le soleil conduit Mes enfants à souffrir.

Enfants bien-aimés, Je suis votre Mère et Je vous appelle à prier pour toute l’humanité.

Mes enfants :

CETTE CÉLÉBRATION DE LA NAISSANCE DE MON FILS DIVIN SERA DIFFÉRENTE ;
LA PAIX SUR LA TERRE NE SERA PAS LA PAIX.

Je vous porte dans Mon Cœur Maternel. Correspondez à Mon Divin Fils. Soyez amour comme Mon Divin Fils est Amour.

Je vous bénis, petits enfants, Je vous bénis.

Maman Marie.

 

MESSAGE DE NOTRE SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST
à LUZ DE MARIA
06 DÉCEMBRE 2024

Enfants bien-aimés de Mon Sacré-Cœur :

JE DÉVERSE MES BÉNÉDICTIONS SUR TOUTE L’HUMANITÉ.
CHACUN DE VOUS POSSEDE SON LIBRE ARBITRE POUR ACCEPTER OU NON MES BÉNÉDICTIONS.

Vous savez bien, Mes enfants, que le bien existe et que celui qui veut s’approcher de Moi peut le faire s’il a un cœur humble, s’il a chassé de sa vie l’orgueil et la vaine gloire (cf. 1 P. 5,5) .

Tous Mes enfants peuvent opter pour la conversion, la créature humaine doit prendre l’initiative, elle doit se proposer un changement radical. Je ne vous demande pas un changement superficiel, mais un changement à partir des racines (cf. Jn 3, 3-15).

Si vous avez vécu en étant craints par vos frères, vous devez changer pour sauver l’âme…
Si vous avez vécu en étant ceux qui s’imposent à tout moment, maintenant volontairement qu’il n’en soit plus ainsi…
Si vous avez vécu avec un caractère dominateur, maintenant qu’il n’en soit plus ainsi…
Ces exemples et d’autres encore, Je peux vous en présenter…

VOUS DEVEZ VOUS TRANSFORMER INTÉRIEUREMENT SI VOUS VOULEZ SAUVER VOTRE ÂME !

Si vous avez vécu en agissant et en faisant comme les autres veulent, c’est le moment pour un changement profond, pour rester attachés à Moi et marcher en sécurité…
Si vous avez vécu en étant dominés, trouvez en Moi la libération des oppresseurs…
Si vous êtes doux et humbles de cœur, soyez-le pour sauver l’âme…

JE NE TOLÈRE PAS L’INJUSTICE !
MES ENFANTS SONT MON GRAND TRÉSOR ET COMME CELUI QUI DÉFEND SON TRÉSOR, J’AGIS AINSI AVEC MES ENFANTS.

Ce temps est celui de la grande confusion : la guerre continue, Mes innocents souffrent, les querelles entre nations sont le fléau des peuples, le fléau de Mes innocents, la douleur des personnes âgées sans défense. Et au milieu de la guerre, J’interviendrai, ce ne sera pas l’homme qui agira contre la Création. Il y a eu des guerres et des guerres, mais la guerre en ce moment se terminera en quelques instants avec des millions de Mes enfants.

JE VOUS PRÉVIENS…

Malheur à ceux qui lancent la première frappe nucléaire !
Malheur à ceux qui provoquent cette hécatombe !

Mes bien-aimés, dans l’Espace rodent des Corps Célestes qui menacent la Terre, certains la feront tourner hors du contrôle de son axe, que se passera-t-il ?

Vous attendez, entre autres prophéties, l’Avertissement, les jours de ténèbres ; vous attendez le grand black-out comme étant les prophéties les plus redoutées par certains et les plus désirées par d’autres, et pourtant Mes enfants ne se préparent pas à ces événements. Vous ne changez pas votre vie, vous n’avez pas l’intention de changer dans vos comportements et vos actes, vous continuez en restant les mêmes.

Je suis miséricorde, Mes enfants, et vous devez mériter Ma Miséricorde par vos comportements et vos actes : Ne soyez pas des oppresseurs de vos frères et sœurs et ne méprisez pas Mes petits, mais recherchez la paix entre vous (cf. Col 3, 23-25).

RECEVEZ-MOI Dûment PRÉPARÉS. JE VOUS DONNE LA FORCE ET LE COURAGE DE SURMONTER LES CHANGEMENTS.

Priez Mes enfants, priez, les maladies se sont réveillées et se propagent facilement.

Priez Mes enfants, priez, les menaces qui pèsent sur la Terre sont de plus en plus nombreuses.

Priez Mes enfants, priez, le chaos règne, Mon Église est affectée encore et encore. Derrière tous les changements sur la Terre, on trouve ceux qui se croient les maîtres du monde, mais ce qu’ils ne savent pas, c’est qu’ils seront la proie de leurs propres plans.

Priez Mes enfants, priez, Mes enfants se sentent en sécurité avec l’économie et cela s’estompe, les grandes institutions financières s’effondrent.

Priez Mes enfants, priez, Mes enfants, ceux qui Me méprisent se réveilleront en proie au mal utilisé pour tuer leurs frères et sœurs.

Mes bien-aimés :

L’HUMANITÉ EN GÉNÉRAL SERA CONFRONTÉE À UN ÉVÉNEMENT GRANDIOSE ET INATTENDU.

Vous continuerez à souffrir du fait que la nature augmente en force, alors préparez-vous.

RECEVEZ-MOI, JE VOUS FORTIFIE.
GARDEZ LA FOI EN CONSTANTE CROISSANCE, SOYEZ FRATERNELS.

La foi vous donne l’assurance que Je suis avec vous. Mes enfants vivent dans Ma Volonté, ils ne s’opposent pas à Mon Vouloir, ils ne M’offensent pas, ils ne déforment pas Ma Parole, ils ne La contredisent pas.

DEMEUREZ EN PAIX, JE SUIS VOTRE DIEU !

Je vous aime, Je vous défends, Je vous protège. Vivez en ayant confiance en Moi.

Votre Jésus

 

MESSAGE DE SAINT MICHEL ARCHANGE
à LUZ DE MARIA
1ER DÉCEMBRE 2024

 

Enfants bien-aimés de Mon Roi et Seigneur Jésus-Christ.

Je viens à vous par Ordre Trinitaire pour vous apporter la Volonté Divine.

C’EST LE DÉSIR DE LA TRES SAINTE TRINITÉ que chacun de Ses enfants témoigne de Son amour, de Sa miséricorde, de Sa compréhension, de Son pardon, de Sa charité et de Son unité auprès de ses semblables et ainsi étendre le Royaume de Notre Roi et Seigneur Jésus-Christ sur la Terre.

ALORS QUE NOUS ENTAMONS LE TEMPS DE L’AVENT, JE VOUS INVITE À ÊTRE
DES CRÉATURES AIMANTES DE NOTRE ROI ET SEIGNEUR JÉSUS CHRIST.

C’EST LE DÉSIR DE NOTRE REINE ET MÈRE que chaque dimanche de l’Avent, vous offriez de purifier ce qui constitue une véritable entrave à la vie, par exemple :

la gentillesse,
la façon dont vous traitez vos frères et sœurs,
le caractère,
l’autoritarisme,
le manque d’amour envers votre prochain,
le manque de pardon,
le manque de miséricorde
et tant d’autres défauts qui doivent être éliminés maintenant !

NOTRE REINE ET MÈRE SOUHAITE que vous vous décidiez à vous purifier pour votre propre bien et pour le bien de votre entourage (cf. Tt 1, 15-16 ; 2 Tm 2, 22 ; 2 Co 7, 1 ; Jc 4, 8).

Enfants de Notre Seigneur et Roi Jésus-Christ, il est très important que vous gardiez vos cœurs aussi purs que possible en ce moment où, en tant qu’humanité, vous allez vivre des moments inattendus et éprouvants.

Le règne de l’Antéchrist se développera rapidement sur la Terre. La créature humaine se rebelle contre Dieu et s’adonne à la débauche, sans penser que le Diable connaît la faiblesse de chacun d’entre vous et qu’il vous tentera encore et encore jusqu’à ce qu’il vous fasse tomber.

Enfants de Notre Roi et Seigneur Jésus-Christ, en tant qu’humanité, vous continuerez à souffrir des assauts continus de la nature dans la plupart des pays. Les grands tremblements de terre attendus modifieront la géographie de la Terre.

DÉTOURNEZ-VOUS DU PÉCHÉ !
L’Antéchrist et ses alliés feront en sorte que le péché vous étreigne jusqu’à ce que vous perdiez la conscience de ce qui est bon et de ce qui est péché. Le péché s’est répandu chez la plupart des créatures humaines ; elles pèchent tellement qu’elles sont incapables de distinguer le péché, qu’il devient une habitude, et face à cela, il leur est difficile de faire la différence entre le bien et le mal (cf. Ps 37, 30-31).

La guerre continue jusqu’à ce qu’une des grandes puissances en vienne à utiliser ce que l’humanité craint le plus : l’énergie nucléaire (2). La guerre fait rage et sera courte à cause des armes dont elles disposent. Des milliers de créatures humaines mourront ; c’est là le mal et la cupidité de l’homme de ce temps. Le cœur reste vide et se révolte si ses caprices humains ne sont pas satisfaits.

Vous devez faire preuve de discernement, car l’Antéchrist étant apparu, l’Ange de la Paix (3) viendra pour le démembrer, et ceux qui méprisent Dieu s’effondreront, car l’Ange de la Paix vient avec la Vérité dans sa bouche. Gardien de la Vérité Divine, il réveillera les cœurs endormis et les cœurs repentants seront nombreux, car l’amour sera transmis rien qu’en les regardant.

Enfants de Notre Roi et Seigneur Jésus-Christ, Je vous bénis et vous invite à vous préparer spirituellement et matériellement ; il est urgent que vous le fassiez, que vous soyez conscients de l’avenir et de chacun de vos faits et gestes.

ALORS QUE L’HUMANITÉ SOUFFRE…
Gardez à l’esprit que l’obscurité arrive et que la vie ne sera plus la même, elle changera en quelques instants. Vous devez rester prêts, vous avez été prévenus.  Mes Légions vous protègent, si vous le leur permettez.

Cette génération est allée trop loin, si loin que l’on prend les temples pour les profaner (4), oubliant que personne n’est plus puissant que Notre Roi et Seigneur Jésus-Christ (cf. Ep 1, 18-23).

VOUS NE REGARDEZ PAS LE BIEN QUE CHAQUE APPEL APPORTE AVEC LUI, AU CONTRAIRE, VOUS MÉPRISEZ CE QUI EST ENVOYÉ PAR LA TRèS SAINTE TRINITÉ. VOUS REGRETTEREZ TANT DE DÉSOBÉISSANCE LORSQUE VOUS SEREZ CONFRONTÉS À L’ACCOMPLISSEMENT DES ÉVÉNEMENTS QUI SE PRODUIRONT.

Je vous bénis,

Qui est comme Dieu, personne n’est comme Dieu !

Que Mes Bénédictions soient en chacun de vous l’eau qui étanche la soif.

Saint Michel Archange




Du sein de Marie… est sortie la Lumière du monde !

« Tu serais mort pour l’éternité, s’il n’était né dans le temps…

Tu serais victime d’une misère sans fin, s’il ne t’avait fait miséricorde ! »

Saint Augustin

 

Voici qu’en Marie, le Très-Haut s’est fait tout petit, le Soleil est sorti d’une étoile, la Lumière éternelle s’est révélée sous les traits de l’enfance… car « le Verbe s’est fait chair et il a demeuré parmi nous, et nous avons vu sa gloire, gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité ! » (Jn 1,14).

En cette Vierge, il est devenu ce qu’il n’était pas sans cesser d’être ce qu’Il est : le Verbe divin, le Fils unique « tourné vers le Père » (Jn 1,1). En épousant notre condition humaine en tout, sauf le péché, notre Dieu entre avec nous dans une bouleversante proximité en épousant le cycle de nos croissances (Lc 2,52) ; mais son mystère reste fou et inconcevable ! Comment pouvait-on imaginer, ne serait-ce qu’effleurer, la venue « possible » de Dieu en personne ? Saint Pierre Chrysologue s’émeut devant le plus grand des mystères de l’histoire humaine :

« L’Incarnation n’est pas normale, c’est miraculeux ; ce n’est pas conforme à la raison, mais à la puissance divine ; cela vient du Créateur, non de la nature ; ce n’est pas commun, c’est unique et divin[1] ! »

Cela saute aux yeux dès sa naissance : sans la foi et les signes du ciel (Lc 2,8-18), les bergers et les mages n’auraient pu reconnaître dans ce petit enfant « le signe » déconcertant (Lc 2,12) qui s’offrait à leur regard… Tel est le paradoxe inouï du dessein divin où « Dieu est si grand qu’il peut se faire si petit. Dieu est si puissant qu’il peut se faire faible et venir à notre rencontre comme un enfant sans défenses, afin que nous puissions l’aimer[2]… »

Pour s’émerveiller tant soit peu devant le mystère de l’Incarnation, il faut donc « pressentir » l’abîme ontologique qu’il y a entre l’homme et Dieu. Car l’Infini s’est inscrit dans notre finitude et désormais je peux le voir, le toucher, l’écouter… dans le prologue de sa première Epitre, Saint Jean nous y plonge avec une telle plénitude de bonheur :

« Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu,

ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé,

ce que nos mains ont touché du Verbe de vie…

Car la Vie s’est manifestée :

nous l’avons vue, nous en rendons témoignage ! »

(1 Jn 1,1-2)

Ce témoignage johannique est à la fois unique et si plein d’humanité car il nous affirme que l’impossible s’est rendu accessible : imaginez-vous ! On a touché Dieu en cet homme qui est « le Verbe de vie ! » Alors, la conséquence donne tout son sens à l’Eglise :

« Nous vous annonçons cette Vie éternelle,

qui était auprès du Père et qui nous est apparue ! »

(1 Jn 1,2)

 

Il a donc surgi du sein de Marie pour être au milieu de nous si merveilleusement proche et présent, mais également si mystérieux et si caché : le Verbe du Père s’est rendu accessible en son humanité, mais demeure en même temps insaisissable en sa divinité ! Les Evangiles ne cessent de le signaler et nous invitent à ne pas l’oublier à la suite des Apôtres :

Pour s’approcher en vérité du Christ, il faut éprouver « la joie radieuse » d’André et de Jean après la première rencontre qui a fait basculer leur vie : « Nous avons trouvé le Messie ! » (Jn 1,41) ; mais il faut ressentir aussi « l’effroi » de Pierre devant la première pêche miraculeuse où affleure le divin : « Eloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur ! » (Lc 5,8).

C’est ici que la théologie apophatique est précieuse dans la démarche et la réflexion sur la foi car comme le signale Olivier Clément : « En Jésus, le mystère est à la fois dévoilé et voilé[3] ». Les Pères de l’Orient chrétien en sont les principaux témoins comme Saint Baile, Saint Grégoire de Naziance, Saint Grégoire de Nysse ou Maxime le Confesseur qui écrit :

« L’Incarnation est un mystère plus inconcevable encore que tout autre. En s’incarnant, Dieu ne se fait comprendre qu’en apparaissant lus incompréhensible. Il reste caché dans cette manifestation même… Même exprimé, c’est toujours l’inconnu[4] ! »

Ce mystère du « Touchable » et de « l’Insaisissable » est si flagrant dans la relation de Jésus avec ses Apôtres : c’est quand ils croient « comprendre » le Maître que surgit tout à coup sa parole mystérieuse qui les ravit autant qu’elle les déconcerte (Jn 16,29-33). Eux, les intimes qui vivaient avec Lui, se heurtent déjà à ce clair-obscur de l’Evangile car « nous cheminons dans la foi, non dans la claire vision ! » (2 Co 5,7). N’oublions donc jamais que dans la manifestation de Jésus-Christ, il y a assez de lumière pour croire et assez d’ombre pour douter. Jésus est le contraire d’un gourou… Il est la Lumière qui s’est revêtue de notre fragilité, et c’est pourquoi il s’offre à nous dans un infini amour en demeurant « doux et humble de cœur… » (Mt 11,29).

Ainsi, Celui « qui maintient l’univers par sa parole puissante » (He 1,3) se fait mon Sauveur, petit et dépendant, caché à l’ombre de l’humanité. Comment pouvait-il être davantage avec moi ? La miséricorde du Père l’a fait basculer du côté de l’homme…

Et par amour pour nous, la Vérité se laissera couronner d’épines. Or, la folle conséquence, la voici : « Il devient tellement l’un de nous que nous devenons éternels[5] ! »

+M Mickaël

 

[1] Saint Pierre Chrysologue, Homélie sur le mystère de l’Incarnation, 148 ; Patrologie Latine, 52, 596.

[2] Pape Benoît XVI, Rome, 24 décembre 2005.

[3] Olivier Clément, Sources – Les mystiques chrétiens des orignines, Stock, 1982, p.37.

[4] Maxime le Confesseur, Ambigua, Patrologie grecque 91, 1048-1049.

[5] Liturgie de la Messe, préface de Noël.




Son intercession ne peut être sans effet…

En ce début d’année 2025, confions toutes nos vies à la Mère de Dieu que nous venons de célébrer…

« Car il ne faut jamais craindre, il ne faut jamais désespérer, sous la conduite, sous les auspices, sous le patronage, sous la protection de Celle qui a pour nous un cœur de Mère, et qui, traitant elle-même l’affaire de notre salut, étend sa sollicitude sur tout le genre humain ; qui, établie par le Seigneur Reine du Ciel et de la terre, et élevée au-dessus de tous les chœurs des anges et de tous les rangs des  saints, se tient à la droite de son Fils unique, Notre-Seigneur Jésus-Christ, intercède efficacement par toute la puissance des prières maternelles, et trouve ce qu’elle cherche, et son intercession ne peut être sans effet. »

Bienheureux Pape Pie IX

In Constitution apostolique « Ineffabilis Deus » pour la définition et la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception, le 8 décembre 1854