Ste Thérèse de Lisieux : comme la plus tendre des mères…

«La Sainte Vierge ne manque jamais de me protéger dès que je l’invoque. S’il me survient une inquiétude, un embarras, bien vite, je me tourne vers elle et toujours comme la plus tendre des mères, elle se charge de mes intérêts. Que de fois en parlant aux novices, il m’est arrivé de l’invoquer et de ressentir les bienfaits de sa maternelle protection ».

Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus




Le secret de Marie, Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, n°58-59 : dans les derniers temps…

[58] Comme c’est par Marie que Dieu est venu au monde pour la première fois, dans l’humiliation et l’anéantissement, ne pourrait on pas dire aussi que c’est par Marie que Dieu viendra une seconde fois, comme toute l’Église l’attend, pour régner partout et pour juger les vivants et les morts ? Savoir comment cela se fera, et quand cela se fera, qui est ce qui le sait? Mais je sais bien que Dieu, dont les pensées sont plus éloignées des nôtres que le ciel ne l’est de la terre, viendra dans un temps et de la manière la moins attendue des hommes, même les plus savants et les plus intelligents dans l’Écriture sainte, qui est fort obscure sur ce sujet.

[59] L’on doit croire encore que sur la fin des temps, et peut être plus tôt qu’on ne pense, Dieu suscitera de grands hommes remplis du Saint Esprit et de celui de Marie, pour lesquels cette divine Souveraine fera de grandes merveilles dans le monde, pour détruire le péché et établir le règne de Jésus Christ, son Fils, sur celui du monde corrompu; et c’est par le moyen de cette dévotion à la très Sainte Vierge, que je ne fais que tracer et amoindrir par ma faiblesse, que ces saints personnages viendront à bout de tout…

Ici se termine le coeur de l’ouvrage « Le secret de Marie ». L’épilogue qui suit et que nous ne retranscrivons pas ici donne quelques pistes concrètes pour la consécration à Marie, ainsi que quelques prières.




Le pape Léon XIV proclame John Henry Newman Docteur de l’Église

Source : Tribune chrétienne du 31 juillet 2025

Déjà béatifié par Benoît XVI en 2010, canonisé par François en 2019, le théologien anglais rejoint désormais le cercle restreint des Docteurs de l’Église, qui compte à ce jour 37 figures

Ce jeudi 31 juillet 2025, le pape Léon XIV a officiellement approuvé la proclamation de saint John Henry Newman comme Docteur de l’Église universelle. Une reconnaissance majeure pour le cardinal anglais, théologien, converti et écrivain, dont l’œuvre continue d’inspirer croyants et chercheurs. Au cours d’une audience avec le cardinal Marcello Semeraro, préfet du Dicastère pour les Causes des Saints, le Saint père a donné son approbation définitive au titre de Docteur de l’Église pour le cardinal anglais. Cette décision fait suite à l’avis unanime et favorable de la session plénière des cardinaux et évêques du dicastère, confirmant ainsi la fécondité intellectuelle et spirituelle de Newman pour l’Église universelle.

Né à Londres le 21 février 1801 dans une famille anglicane, John Henry Newman est l’une des figures les plus marquantes de la pensée chrétienne moderne. Il s’illustre d’abord comme pasteur anglican, professeur à Oxford et chef de file du Mouvement d’Oxford, avant de suivre un long cheminement intérieur qui le conduit à embrasser la foi catholique en 1845. Il est ordonné prêtre catholique en 1847 et fonde l’Oratoire de saint Philippe Néri en Angleterre.En 1879, le pape Léon XIII le crée cardinal, reconnaissance éclatante de son parcours théologique, de sa fidélité à l’Église et de sa profondeur intellectuelle. Il meurt à Edgbaston le 11 août 1890, laissant derrière lui une œuvre considérable.

L’héritage intellectuel de Newman se distingue par son approche à la fois rigoureuse, personnelle et accessible. Ses œuvres les plus connues, Apologia pro vita sua, The Idea of a University ou encore Grammar of Assent, ont marqué la pensée chrétienne contemporaine. Newman s’est efforcé de montrer que foi et raison, conscience et Église, tradition et modernité ne sont pas incompatibles, mais peuvent au contraire s’éclairer mutuellement.




Deux religieuses s’avançaient dans le couloir de l’avion…

Cette nuit-là de 1981, alors que j’embarquais à bord d’un avion à Chicago, dans l’Illinois, je me sentais fatigué. A mesure que les passagers embarquaient, l’appareil s’emplissait du bruit des conversations. Et puis, tout à coup, les gens cessèrent de parler. Je me retournai pour voir ce qui se passait, et restai bouche bée.

Deux religieuses s’avançaient dans le couloir de l’avion, vêtues de simples habits blancs bordés de bleu. Je reconnus aussitôt le visage familier de l’une d’elles, à la peau toute ridée, les yeux d’une chaleureuse intensité. Ce visage, je l’avais vu sur la couverture du Time magazine. Les deux religieuses s’arrêtèrent, et je réalisai que mon voisin de siège allait être Mère Teresa.

Comme les derniers passagers s’installaient, Mère Teresa et sa compagne de voyage sortirent leurs chapelets. Je remarquai que chaque dizaine était formée de grains de couleurs différentes. Mère Teresa m’expliqua par la suite que les dizaines représentaient différentes parties du monde. Elle ajouta : « Je prie pour les pauvres et les mourants sur chaque continent. »

Les deux femmes se mirent à prier de façon presque audible, comme un murmure. Bien que je me considère comme un catholique peu religieux, pratiquant plus par habitude, je me joignis à cette prière presque sans m’en rendre compte. Mère Teresa se tourna vers moi, et à ce moment son regard m’envahit d’un sentiment de paix. « Jeune homme, » demanda-t-elle, « vous récitez souvent le chapelet ? » « Non, pas vraiment », avouai-je. Elle me prit la main, tout en me scrutant des yeux. Puis elle me sourit. « Eh bien, vous le ferez maintenant. » Et elle déposa son chapelet dans mes mains.

Depuis cette rencontre inattendue dans l’avion, ma vie a changé. J’essaie maintenant de me souvenir de ce qui compte vraiment—ce n’est pas l’argent, ni les titres ou les biens, mais la façon dont on aime les autres.

Jim Dennison, U.S.A., 1981




Le secret de Marie, Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, n°57

[57] Enfin, Marie devient toute chose à cette âme auprès de Jésus‑Christ : elle éclaire son esprit par sa pure foi. Elle approfondit son cœur par son humilité, elle l’élargit et l’embrase par sa charité, elle le purifie par sa pureté, elle l’anoblit et l’agrandit par sa maternité. Mais à quoi est‑ce que je m’arrête ? Il n’y a que l’expérience qui apprend ces merveilles de Marie, qui sont incroyables aux gens savants et orgueilleux, et même au commun des dévots et dévotes…

A suivre…

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Saint Louis, raconté par Philippe de Villiers

Philippe de Villiers : « Saint Louis est un roi immense. Il incarne notre civilisation, qui est la civilisation chrétienne. Depuis des années, j’ai entrepris une quête personnelle afin de retrouver la trace et l’image d’un Saint Louis à l’humanité sensible. J’ai choisi aujourd’hui de vous emmener avec moi dans les pas de ce roi du XIIIᵉ siècle. Dans les pas de Saint Louis : un roi qui n’abandonna jamais ni son Dieu, ni son peuple. »




Le couronnement de Marie au Ciel, méditation de Saint François de Sales

 Pour la fête de l’Assomption, 15 août 1618

« Mais avec quel triomphe, mais avec quelle magnificence croyez-vous qu’elle fut accueillie de son Fils bien aimé en contre change de l’amour avec lequel elle l’avoat reçu venant en terre? Il faut bien croire qu’il ne fut pas méconnaissant, ains qu’il la récompensa d’un degré de gloire d’autant plus grand au dessus de tous les Esprits bienheureux, que ses mérites surpassaient ceux de tous les Saints ensemble. Le grand Apôtre saint Paul, parlant de la gloire du Fils de Dieu Notre Seigneur, fait un argument par lequel on peut bien entendre le haut degré de celle de sa très sainte Mère. Il dit que Jésus Christ a été élevé d’autant plus haut au dessus de tous les Chérubins et autres Esprits angéliques que son nom est relevé par dessus tous les autres noms. Il est écrit des Anges : Vous estes mes serviteurs et mes messagers ; mais auquel de ceux ci a-t-il été dit : Vous estes mon Fils, je vous ay engendré ? De même en pouvons-nous dire de la très sainte Vierge qui est le parangon de tout ce qui est de beau au Ciel et en la terre : A laquelle a-t-on dit : Vous estes Mère du Tout-Puissant et du Fils de Dieu, sinon à elle ? Vous pouvez donc bien penser qu’elle fut eslevée au dessus de tout ce qui n’est point Dieu. »




Le secret de Marie, Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, n°56

[56] Comme elle est partout Vierge féconde, elle porte dans tout l’intérieur où elle est la pureté de cœur et de corps, la pureté en ses intentions et ses desseins, la fécondité en bonnes œuvres. Ne croyez pas, chère âme, que Marie, la plus féconde de toutes les créatures, et qui est allée jusqu’au point de produire un Dieu, demeure oiseuse en une âme fidèle. Elle la fera vivre sans cesse à Jésus‑Christ, et Jésus‑Christ en elle. Filioli mei, quos iterum parturio donec formetur Christus in vobis (Gal., 4 vers, I9 3), et si Jésus‑Christ est aussi bien le fruit de Marie en chaque âme en particulier que par tout le monde en général, c’est particulièrement dans l’âme où elle est que Jésus‑Christ est son fruit et son chef‑d’œuvre.

A suivre…

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Méditation de Saint Bernard pour la fête de l’Assomption

O Femme admirable, unique,
par qui, en Jésus-Christ, tout est renouvelé,
le démon foulé aux pieds, les hommes sauvés,
femme pleine de grâce surabondante de grâce du trop plein de cette plénitude,
Vous inondez toute créature, pour lui rendre sa vigueur.

Vierge bénie au-dessus de tout, par votre bénédiction,
toute la nature est bénie,
et non seulement la création par son Créateur,
mais Celui-ci, à son tour, par sa créature.

Vous qui êtes élevée au-dessus de tout,
Vous si belle à voir, si aimable à contempler,
si douce à aimer,
ayez pitié de celui qui soupire après Vous !
O Merveille de Dieu, je contemple Marie :
rien n’est égal à elle ;
rien, si ce n’est Dieu, n’est plus grand qu’elle.

Dieu a donné à Marie son Fils Lui-même,
Celui que seul, égal à Lui,
Il engendre de son Cœur,
comme S’aimant Lui-même.
De Marie, Dieu S’est fait un Fils,
non un autre Fils que le sien,
mais le même,
Fils de Dieu et Fils de Marie.

Merveille de Dieu ! Tout a été créé par Dieu,
et Dieu est né de Marie !
Dieu qui a tout fait S’est fait Lui-même de Marie ;
ainsi a-t-Il refait tout ce qu’Il avait créé.
Celui qui a pu faire tout de rien n’a pas voulu,
refaire sans Marie,
ce qui avait été souillé par le péché.
Dieu est donc le Père de tout ce qui a été créé,
et Marie la Mère de ce qui est recréé.

O Marie, vraiment le Seigneur est avec Vous,
Lui qui a fait que tous Vous devraient tant, et d’accord avec Lui !




Le secret de Marie, Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, n°55

Marie fait des merveilles cachées, à l’insu de l’âm

[55] Cette dévotion, fidèlement pratiquée, produit une infinité d’effets dans l’âme. Mais le principal don que les âmes possèdent, c’est d’établir ici‑bas la vie de Marie dans une âme, en sorte que ce n’est plus l’âme qui vit, mais Marie en elle, ou l’âme de Marie devient son âme, pour ainsi dire. Or, quand par une grâce ineffable, mais véritable, la divine Marie est Reine dans une âme, quelles merveilles n’y fait‑elle point ? Comme elle est l’ouvrière des grandes merveilles, particulièrement à l’intérieur, elle y travaille en secret, à l’insu même de l’âme qui, par sa connaissance détruirait la beauté de ses ouvrages…

A suivre…

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