Le secret de Marie, Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, n°31

[31] On met bien, par cette dévotion, ses mérites entre les mains de la Sainte Vierge; mais c’est pour les garder, les augmenter, les embellir, parce que nous ne pouvons nous communiquer les uns aux autres les mérites de la grâce sanctifiante, ni de la gloire…

Mais on lui donne toutes ses prières et bonnes oeuvres, en tant qu’impétratoires et satisfactoires, pour les distribuer et appliquer à qui il lui plaira ; et si, après s’être ainsi consacré à la Sainte Vierge, on désire soulager quelque âme du purgatoire… sauver quelque pécheur, soutenir quelqu’un de nos amis par nos prières, nos aumônes, nos mortifications, nos sacrifices, il faudra le lui demander humblement, et s’en tenir à ce qu’elle en déterminera, sans le connaître ; étant bien persuadé que la valeur de nos actions, étant dispensée par la même main dont Dieu se sert pour nous dispenser ses grâces et ses dons, ils ne peuvent manquer d’être appliqués à sa plus grande gloire.

A suivre…

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Le secret de Marie, Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, n°29-30 : se consacrer à Marie

[29] Il faut choisir un jour remarquable pour se donner, se consacrer et sacrifier volontairement et par amour, sans contrainte, tout entier, sans aucune réserve, son corps et son âme ; ses biens extérieurs de fortune, comme sa maison, sa famille et ses revenus; ses biens intérieurs de l’âme, savoir: ses mérites, ses grâces, ses vertus et satisfactions.

Il faut remarquer ici qu’on fait sacrifice, par cette dévotion, à Jésus par Marie, de tout ce qu’une âme a de plus cher et dont aucune religion n’exige le sacrifice, qui est du droit qu’on a de disposer de soi‑même et de la valeur de ses prières, de ses aumônes, de ses mortifications et satisfactions; en sorte qu’on en laisse l’entière disposition à la très Sainte Vierge, pour appliquer selon sa volonté à la plus grande gloire de Dieu qu’elle seule connaît parfaitement.

[30] On laisse en sa disposition toute la valeur satisfactoire et impétratoire de ses bonnes oeuvres : ainsi, après l’oblation qu’on en a faite, quoique sans aucun voeu, on n’est plus maître de tout le bien qu’on fait; mais la très Sainte Vierge peut l’appliquer, tantôt à une âme du purgatoire, pour la soulager ou délivrer, tantôt à un pauvre pécheur pour le convertir.




Le secret de Marie, Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, n°24-28 : la vraie dévotion à Marie

[24] Il y a, en effet, plusieurs véritables dévotions à la très Sainte Vierge: et je ne parle pas ici des fausses.

[25] La première consiste à s’acquitter des devoirs du chrétien, évitant le péché mortel, agissant plus par amour que par crainte et priant de temps en temps la Sainte Vierge et l’honorant comme la Mère de Dieu, sans aucune dévotion spéciale envers elle.

[26] La seconde consiste à avoir pour la Sainte Vierge des sentiments plus parfaits d’estime, d’amour, de confiance et de vénération. Elle porte à se mettre des confréries du saint Rosaire, du Scapulaire, à réciter le chapelet et le saint Rosaire, à honorer ses images et ses autels, à publier ses louanges et s’enrôler dans ses congrégations. Et cette dévotion, excluant le péché, est bonne, sainte et louable; mais elle n’est pas si parfaite ni si capable de retirer les âmes des créatures et de les détacher d’elles‑mêmes pour les unir à Jésus‑Christ…

[27] La troisième dévotion à la Sainte Vierge, connue et pratiquée de très peu de personnes est celle‑ci que je vais découvrir.

[28] Ame prédestinée, elle consiste à se donner tout entier, en qualité d’esclave, à Marie et à Jésus par elle; ensuite, à faire toute chose avec Marie, en Marie, par Marie et pour Marie. J’explique ces paroles.

A suivre…

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Le secret de Marie, Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, n°23 : Trouver Marie

Ce passage du Secret de Marie nous prépare à l’Annonciation…

 » La difficulté est donc de savoir trouver véritablement la divine Marie, pour trouver toute grâce abondante. Dieu étant maître absolu peut communiquer par lui‑même ce qu’il ne communique ordinairement que par Marie ; on ne peut nier, sans témérité, qu’il ne le fasse même quelquefois, cependant, selon l’ordre que la divine Sagesse a établi, il ne se communique ordinairement aux hommes que par Marie dans l’ordre de la grâce, comme dit saint Thomas. Il faut, pour monter et s’unir à lui, se servir du même moyen dont il s’est servi pour descendre à nous, pour se faire homme et pour nous communiquer ses grâces ; et ce moyen est une vraie dévotion à la Sainte Vierge. »

A suivre…

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Le bon Saint Joseph Père et Protecteur !

« Ce glorieux Saint, je le sais par expérience,

nous assiste dans tous nos besoins… »

Sainte Thérèse d’Avila

 

Plus le retour de Jésus approche, plus Saint Joseph se révèle dans l’Eglise, plus nous avons besoin de le découvrir ! Le 19 mars, nous fêterons sa Solennité dans l’Eglise et pour nous y préparer : découvrons en raccourci les témoignages exceptionnels de deux Saints qui demeurent « décisifs » dans l’histoire pour la mise en lumière du bon Saint Joseph, Patron de l’Eglise universelle[1] !

Tout d’abord, Sainte Thérèse d’Avila : la « Madre » et réformatrice du Carmel qui, au XVI° siècle, aura une sorte de révélation qui entraînera une relation remarquable à Saint Joseph… elle marquera une étape déterminante pour la dévotion populaire. Son « glorieux Saint » a eu dans sa vie une influence  « décisive » comme elle l’affirme dans « le livre de sa vie » :

« Je pris pour avocat et patron le glorieux Saint Joseph et je me recommandai instamment à lui. J’ai bien vu clairement que c’est lui, mon père et mon protecteur, qui m’a guérie de cette infirmité, comme il m’a tirée également de dangers très grands où il s’agissait de mon honneur et du salut de mon âme !

Son assistance m’a procuré plus de bien que je ne savais lui en demander. Je ne me souviens pas de lui avoir jamais adressé une supplique qu’il ne l’ait exaucée… ce glorieux Saint, je le sais par expérience, nous assiste dans tous nos besoins… Je voudrais persuader toutes les âmes qu’elles doivent porter de la dévotion à ce glorieux Saint ! Une longue expérience, en effet, m’a montré les grâces qu’il nous obtient de Dieu[2]… »

Plus près de nous, au Canada, le petit frère André (1845-1937) va devenir l’un des Québécois les plus populaires du XX° siècle. C’est lui qui fit construire l’Oratoire du Mont Royal, au-dessus de Montréal, devenu le plus grand sanctuaire au monde dédié à Saint Joseph ! Il a été canonisé à Rome par le Pape Benoit XVI le 17 octobre 2010.

La vie du petit frère André est à la fois bouleversante d’humilité et de prodiges où, par l’intercession de Saint Joseph, pleuvent les grâces ! Sa confiance en Joseph était sans limites… et l’on venait du monde entier pour rencontrer et se confier à la prière de ce tout-petit de l’Evangile qui constatait, avec ce réalisme inhérent à la vraie foi :

« C’est étonnant, on me demande souvent des guérisons, mais bien rarement l’humilité, l’esprit de foi ! »

« Priez Saint Joseph, il ne vous laissera jamais en chemin ! »

« Vous devriez avoir plus de confiance en Saint Joseph… beaucoup de malades seraient guéris s’ils persévéraient davantage… »

« Allez prier devant la statue de Saint Joseph ! Dites-lui : Saint Joseph, priez pour moi, comme vous auriez prié si vous étiez vous-même sur la terre à ma place… »

Que ces quelques perles sur Saint Joseph nous ouvrent à une plus grande confiance et simplicité dans notre intime relation à Jésus, Marie et Joseph !… et recevons encore ce témoignage de la Madre Teresa qui est une promesse :

« Saint Joseph fait progresser d’une manière admirable les âmes qui se recommandent à lui[3] ! »

Concluons ici avec la prière que nous proposons de réciter chaque Mercredi et fête de Saint Joseph pour « la communion des Refuges du Cœur Immaculé de Marie » :

O Saint Joseph, époux de Marie, Toi qui as écouté jusqu’au bout

                  le dessein de Dieu à travers ton épouse…

     Toi qui as été enfanté dans la foi par le silence de la Mère…

                  Aide-nous à prendre chez nous Marie…

 

     O Saint Joseph, Toi dont la vie fut enveloppée de silence

                  devant le mystère caché du Dieu-Enfant

                  confié à ta tendresse de Père et de Protecteur !

 

     Toi qui as veillé avec Marie sur la croissance de Jésus…

                  Garde-nous dans la voie d’enfance mariale

     et apprends-nous en tout temps à « tenir notre âme en paix et silence…

                  comme un petit enfant tout contre sa Mère ! »

 

     Nous te recevons pour toujours comme Père et Protecteur

     de la « Communion des Refuges du Cœur Immaculé de Marie… »

     Nous confions à ton cœur attentif notre vie contemplative mariale,

     notre silence missionnaire, et nos besoins matériels quotidiens !

 

     O Saint Joseph, Protecteur de la Sainte Eglise et Terreur des démons !

     Protège-nous en ces derniers temps contre les attaques de l’Ennemi !

     Et dans le « Refuge d’amour » du Cœur Immaculé de Marie…

     Apprends-nous à devenir « Famille et Communion »

     dans le Cœur ouvert de Jésus…

     pour manifester au monde la Miséricorde du Père !

 

+M Mickaël et Marie+Jacinta

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[1] C’est le 8 décembre 1870, que le bienheureux Pape Pie IX a proclamé Saint Joseph, patron de l’Eglise universelle, par le décret « Quemadmodum Deus ». Et le 15 août 1989, Saint Jean-Paul II sortait la remarquable exhortation apostolique sur Saint Joseph : « Redemptoris Custos » (le Gardien du Rédempteur).

[2] Sainte Thérèse d’Avila, Vida, Chapitre 6.

[3] Vida, Chapitre 6.




Le secret de Marie, Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, n°22 : la confiture des croix

« Ce n’est pas que celui qui a trouvé Marie par une vraie dévotion soit exempt de croix et de souffrances, tant s’en faut ; il en est plus assailli qu’aucun autre, parce que Marie, étant la mère des vivants, donne à tous ses enfants des morceaux de l’Arbre de vie, qui est la croix de Jésus, mais c’est qu’en leur taillant de bonnes croix, elle leur donne la grâce de les porter patiemment et même joyeusement ; en sorte que les croix qu’elle donne à ceux qui lui appartiennent sont plutôt des confitures ou des croix confites que des croix amères ; ou, s’ils en sentent pour un temps l’amertume du calice qu’il faut boire nécessairement pour être ami de Dieu, la consolation et la joie, que cette bonne Mère fait succéder à la tristesse, les animent infiniment à porter des croix encore plus lourdes et plus amères. »

A suivre…

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Le secret de Marie, Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, n°21 : Marie est toute relative à Jésus

[21] Qu’on ne s’imagine donc pas, avec quelques faux illuminés, que Marie, étant créature, elle soit un empêchement à l’union au Créateur, ce n’est plus Marie qui vit, c’est Jésus‑Christ seul, c’est Dieu seul qui vit en elle. Sa transformation en Dieu surpasse plus celle de saint Paul et des autres saints, que le ciel ne surpasse la terre en élévation.

Marie n’est faite que pour Dieu, et tant s’en faut qu’elle arrête une âme à elle‑même, qu’au contraire elle la jette en Dieu et l’unit à lui avec d’autant plus de perfection que l’âme s’unit davantage à elle. Marie est l’écho admirable de Dieu, qui ne répond que : Dieu, lorsqu’on lui crie : Marie, qui ne glorifie que Dieu, lorsque, avec sainte Élisabeth, on l’appelle bienheureuse. Si les faux illuminés, qui ont été misérablement abusés par le démon jusque dans l’oraison, avaient su trouver Marie, et par Marie Jésus et par Jésus Dieu, ils n’auraient pas fait de si terribles chutes. Quand on a une fois trouvé Marie, et, par Marie, Jésus, et par Jésus, Dieu le Père, on a trouvé tout bien, disent les saintes âmes: Inventa, etc. Qui dit tout n’excepte rien : toute grâce et toute amitié auprès de Dieu ; toute sûreté contre les ennemis de Dieu ; toute vérité contre le mensonge ; toute facilité et toute victoire contre les difficultés du salut ; toute douceur et toute joie dans les amertumes de la vie.

A suivre…

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Le secret de Marie, Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, n°19 et 20

[19] Il n’y a point et il n’y aura jamais créature où Dieu soit plus grand, hors de lui‑même et en lui‑même, que dans la divine Marie, sans exception ni des bienheureux, ni des chérubins, ni des plus hauts séraphins, dans le paradis même…

Marie est le paradis de Dieu et son monde ineffable, où le Fils de Dieu est entré pour y opérer des merveilles, pour le garder et s’y complaire. Il a fait un monde pour l’homme voyageur, c’est celui‑ci il a fait un monde pour l’homme bienheureux et c’est le paradis; mais il en a fait un autre pour lui, auquel il a donné le nom de Marie; monde inconnu presque à tous les mortels ici‑bas et incompréhensible à tous les anges et les bienheureux, là‑haut dans le ciel, qui, dans l’admiration de voir Dieu si relevé et si reculé d’eux tous, si séparé et si caché dans son monde, la divine Marie, s’écrient jour et nuit: Saint, Saint, Saint.

[20] Heureuse et mille fois heureuse est l’âme ici‑bas, à qui le Saint‑Esprit révèle le secret de Marie pour le connaître; et à qui il ouvre ce jardin clos pour y entrer, cette fontaine scellée pour y puiser et boire à longs traits les eaux vives de la grâce! Cette âme ne trouvera que Dieu seul, sans créature, dans cette aimable créature; mais Dieu en même temps infiniment saint et relevé, infiniment condescendant et proportionné à sa faiblesse. Puisque Dieu est partout on peut le trouver partout, jusque dans les enfers, mais il n’y a point de lieu où la créature puisse le trouver plus proche d’elle et plus proportionné à sa faiblesse qu’en Marie, puisque c’est pour cet effet qu’il y est descendu. Partout ailleurs, il est le Pain des forts et des anges; mais, en Marie, il est le Pain des enfants . . .

A suivre…

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Le secret de Marie, Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, n°16 à 18

Grignion de Montfort expose les raisons pour lesquelles Marie est le moyen de trouver la grâce de Dieu, et donc de devenir saint. Voici la 10ème raison :

[16] 10° Marie est appelée par saint Augustin, et est, en effet, le [moule] vivant de Dieu, forma Dei, c’est‑à‑dire que c’est en elle seule que Dieu [fait] homme a été formé au naturel, sans qu’il lui manque aucun trait de la Divinité, et c’est aussi en elle seule que l’homme peut être formé en Dieu au naturel, autant que la nature humaine en est capable, par la grâce de Jésus Christ.

Un sculpteur peut faire une figure ou un portrait au naturel en deux manières: 1° se servant de son industrie, de sa force, de sa science et de la bonté de ses instruments pour faire cette figure en une matière dure et informe; 2° il peut la jeter en moule. La première est longue et difficile et sujette à beaucoup d’accidents: il ne faut souvent qu’un coup de ciseau ou de marteau donné mal à propos pour gâter tout l’ouvrage.

La seconde est prompte, facile et douce, presque sans peine et sans coûtage, pourvu que le moule soit parfait et qu’il représente au naturel; pourvu que la matière dont il se sert soit bien maniable, ne résistant aucunement à sa main.

[17] Marie est le grand moule de Dieu, fait par le Saint‑Esprit, pour former au naturel un Homme Dieu par l’union hypostatique, et pour former un homme Dieu par la grâce. Il ne manque à ce moule aucun trait de la divinité; quiconque y est jeté et se laisse manier aussi, y reçoit tous les traits de Jésus‑Christ, vrai Dieu, d’une manière douce et proportionnée à la faiblesse humaine, sans beaucoup d’agonie et de travaux; d’une manière sûre, sans crainte d’illusion, car le démon n’a point eu et n’aura jamais d’accès en Marie, sainte et immaculée, sans ombre de la moindre tache de péché.

[18] Oh! chère âme, qu’il y a de différence entre une âme formée en Jésus‑Christ par les voies ordinaires de ceux qui, comme les sculpteurs, se fient en leur savoir‑faire et s’appuient sur leur industrie, et entre une âme bien maniable, bien déliée, bien fondue, et qui, sans aucun appui sur elle‑même, se jette en Marie et s’y laisse manier à l’opération du Saint‑Esprit! Qu’il y a de taches, qu’il y a de défauts, qu’il y a de ténèbres, qu’il y a d’illusions, qu’il y a de naturel, qu’il y a d’humain dans la première âme; et que la seconde est pure, divine et semblable à Jésus‑Christ!

A suivre…

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Le secret de Marie, Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, n°15

Grignion de Montfort expose les raisons pour lesquelles Marie est le moyen de trouver la grâce de Dieu, et donc de devenir saint. Voici la 9ème raison :

[15] 9° C’est à Marie que Dieu le Père a dit: « In Jacob inhabita »: Ma Fille, demeurez en Jacob, c’est‑à‑dire dans mes prédestinés figurés par Jacob. C’est à Marie que Dieu le Fils a dit : In Israel haereditare : Ma chère Mère, ayez votre héritage en Israël, c’est‑à‑dire dans les prédestinés. Enfin, c’est à Marie que le Saint‑Esprit a dit : In electis meis mitte radices: Jetez, ma fidèle épouse, des racines en mes élus. Quiconque donc est élu et prédestiné, a la Sainte Vierge demeurante chez soi, c’est‑à‑dire dans son âme, et il la laisse y jeter les racines d’une profonde humilité, d’une ardente charité et de toutes les vertus…

A suivre…

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