Consécration « urgente » au Cœur Immaculé de Marie : 4 – Le saint Rosaire du « Triomphe de ton Cœur » !

4 – Le saint Rosaire du « Triomphe de ton Cœur » !

« De prier chaque jour le saint Rosaire (ou le chapelet),

L’Arme humble, cachée et absolue du « Triomphe de ton Cœur »

qui viendra à la fin… »

 

Le Rosaire est la prière ultime et puissante pour traverser les combats et les dangers de l’extrême fin des temps : Notre Mère si proche nous invite chaque jour à garder nos mains et nos cœurs suspendus au chapelet qui nous garde dans la vigilance constante de la foi…

En toutes ses Apparitions, la Vierge nous a tant recommandé la prière quotidienne du Rosaire : « Celui qui se confie à moi par le Rosaire ne périra pas ! » disait-elle à Saint Dominique. Cette vérité, elle la mettra en relief dans ses Apparitions, et tout particulièrement à Akita[1], au Japon, de 1973 à 1981. Dans le message final, il y a comme le résumé de tous les messages de Notre Mère du Ciel donnés au monde depuis ses venues à la Salette, Lourdes, Fatima, Amsterdam et Garabandal. Il nous est donc urgent d’écouter les « Avertissements » maternels qu’Elle a donnés à travers Sœur Agnès, au couvent des Servantes de l’Eucharistie.

Mais auparavant, il est bon de découvrir le signe et le message donnés dans la chapelle du couvent à travers la statue de « Notre Dame de tous les Peuples[2] » : le 20 septembre 1973, la statue s’est mise à pleurer en répandant une odeur suave dans la chapelle… et cela se reproduira 101 fois[3], même devant l’Evêque du lieu et les caméras de télévision. Un Ange visitera Sœur Agnès pour lui en donner la signification : le 0 représente le monde, et le 1 les deux femmes. L’une a apporté le péché, Eve, et l’autre, Marie, a vaincu Satan et nous apporte le salut en enfantant le Christ Sauveur !

Ces pleurs si abondants de la Vierge nous introduisent ici au message final de la Vierge d’Akita où résonne une telle « gravité ». Renvoyant à la dernière Apparition de Notre Dame à Fatima où eut lieu le miracle du soleil, il fut donné le 13 octobre 1973 à Sœur Agnès :

« Comme je vous l’ai dit, si les hommes ne se repentent pas et ne s’amendent pas par eux-mêmes, le Père infligera un Châtiment terrible à toute l’humanité. Ce sera un Châtiment plus grand que le déluge, comme on n’aura jamais vu avant ! Un feu tombera du ciel et va faire disparaître une grande partie de l’humanité, les bons comme les mauvais, n’épargnant ni les prêtres ni les fidèles ! Les survivants se trouveront si désolés qu’ils envieront les morts.

Les seules armes qui vous resteront seront le Rosaire et le Signe laissé par mon Fils. Chaque jour, récitez les prières du Rosaire. Avec le Rosaire, priez pour le Pape, les Evêques et les prêtres.

Le travail du Diable s’infiltrera même dans l’Eglise de manière que l’on verra des Cardinaux s’opposer à des Cardinaux, et des Evêques contre d’autres Evêques. Les prêtres qui me vénèrent seront méprisés et combattus par leurs confrères. L’Eglise et les autels seront saccagés. L’Eglise sera pleine de ceux acceptent des compromissions et le Démon pressera de nombreux prêtres et des âmes consacrées à quitter le service du Seigneur.

Le Démon va faire rage en particulier contre les âmes consacrées à Dieu. La pensée de la perte de tant d’âmes est la cause de ma tristesse. Si les péchés augmentent en nombre et en gravité, il ne sera plus question de pardon pour eux !

Prie beaucoup le Chapelet. Moi seule peux encore vous sauver des calamités qui approchent. Ceux qui mettent leur confiance en moi seront sauvés ! »

Le Message d’Akita est d’une terrible gravité car, à la suite de Fatima, il s’agit d’une entrée dans l’extrême fin des temps où se révèle la Dame vêtue du soleil signalée dans le Livre de l’Apocalypse : « Une Femme, le soleil l’enveloppe, la lune est sous ses pieds et douze étoiles couronnent sa tète ! » Et, face à Elle : « L’énorme Dragon rouge-feu, à sept têtes et dix cornes… » (Ap 12,1-3). Dans cet immense combat, caché derrière l’histoire humaine, se joue à chaque instant le salut de tous et de chacun… et la Vierge qui nous aime tant vient nous le rappeler avec un terrible réalisme et une inlassable tendresse !

Le message est si « actuel » que d’une certaine manière, on peut dire qu’il est au-dessus de nos têtes ! Clair, dense et rude, il est sans interprétation possible : des catastrophes naturelles jamais vues, des persécutions mondiales et une apostasie unique au sein de l’Eglise approchent à grands pas…

Il est donc éclairant, pour fortifier notre foi, de résumer le message de ND d’Akita :

  1. L’urgence absolue de la prière du Rosaire et de la pénitence pour éviter un châtiment « plus grand que le déluge universel » du temps de Noé…
  2. Une crise sans précédent de l’Eglise où l’apostasie provoque une « division » entre Cardinaux, Evêques et prêtres. Cette division et décadence à l’intérieur de l’Eglise, ne l’a-t-on pas vue se réaliser sous nos yeux durant le pontificat du Pape François ?
  3. L’avertissement d’un grave « châtiment mondial » si l’humanité ne se convertit pas et continue sa descente aux enfers comme jamais dans l’histoire des hommes !
  4. Adorer Jésus dans la « Très Sainte Eucharistie » car Notre Dame nous rappelle combien « Dieu est présent » dans l’Hostie consacrée…
  5. Réaffirmation de la « protection de Marie » à ceux et celles qui se tournent vers Elle et prient son Rosaire : « Celui qui se confie à moi sera sauvé ! »

Cependant, la Vierge nous aime tant que Akita n’est pas son ultime message pour nous « réveiller » ! A partir de 1981, vont suivre d’autres Apparitions tout aussi importantes : Kibého, l’Escorial, Medjugorje… cependant, en ce dernier lieu, elle a affirmé le 23 juin 1982 : « Je suis venue appeler le monde à sa conversion pour la dernière fois. Après, je n’apparaîtrai plus sur terre… »

Ainsi, par la fidélité quotidienne au Rosaire, aux sacrements et à la charité fraternelle, demeurons dans une vigilance inlassable de supplication pour la paix du monde en vue de « hâter le triomphe du Cœur Immaculé de Marie[4] ! »

                                                                                                +Marie-Mickaël

 

[1] Apparitions de la Vierge à Sœur Agnès Sasagawa reconnues par l’Eglise à travers l’Evêque du lieu Mgr Ito et confirmées à l’époque par le Préfet de la  Congrégation pour la doctrine de la foi : le Cardinal Ratzinger, futur Pape Benoit XVI. Il dira : « Le message d’Akita est le troisième secret de Fatima ! »

[2] C’est la Vierge de « Notre Dame de tous les peuples » d’Amsterdam qui est apparue à Ida Peerdeman de 1945 à 1959. Au-delà d’une condamnation « récente » du Saint Siège, alors que l’Evêque du lieu avait reconnu les Apparitions authentiques…. Les signes donnés à Akita à travers la statue « Notre Dame de tous les Peuples » sont comme une humble et touchante « réponse » de la Vierge…

[3] Les pleurs de la Vierge d’Akita à travers sa statue se manifestent du 4 janvier 1975 au 15 septembre 1981 : fête de ND des douleurs !

[4] Pape Benoît XVI, Homélie, Fatima 13 mai 2010.




Le secret de Marie, Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, n°45-46

[45] 1° La pratique essentielle de cette dévotion consiste à faire toutes ses actions avec Marie, c’est‑à‑dire à prendre la Sainte Vierge pour le modèle accompli de tout ce qu’on doit faire.

[46] C’est pourquoi, avant d’entreprendre quelque chose, il faut renoncer à soi‑même et à ses meilleures vues, il faut s’anéantir devant Dieu, comme de soi incapable de tout bien surnaturel et de toute action utile au salut ; il faut recourir à la très Sainte Vierge, et s’unir à elle et à ses intentions, quoique inconnues ; il faut s’unir par Marie aux intentions de Jésus‑Christ c’est‑à‑dire se mettre comme un instrument entre les mains de la très Sainte Vierge, afin qu’elle agisse en nous, de nous et pour nous, comme bon lui semblera, à la plus [grande] gloire de son Fils, et par son Fils, Jésus à la gloire du Père ; en sorte qu’on ne prenne de vie intérieure et d’opération spirituelle que dépendamment d’elle…

A suivre…

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Consécration « urgente » au Cœur Immaculé de Marie : 3 – Doux Refuge des derniers temps !

                                               3 – Doux Refuge des derniers temps !

« En ce jour béni, je fais le choix d’entrer et de vivre pour toujours

en ton Cœur Immaculé : « Doux Refuge des derniers temps ! »

 

      Ce « jour béni » est habituellement le samedi où l’Eglise fait référence à la « foi de Marie » durant les jours Saints de la Passion du Seigneur… on a pu avancer qu’en ce « samedi Saint » de la Passion, juste après le Jour de la mort de Jésus en Croix : toute la foi de l’Eglise était concentrée dans le Cœur souffrant de Marie… car en ce samedi de silence, le Christ avait disparu dans le sépulcre, les apôtres étaient effondrés et se cachaient par peur des Juifs (Jn 20,19) : Tout semblait irrémédiablement terminé… et c’est pourtant ce « Jour béni » où toute la foi de l’Eglise était cachée dans le Cœur douloureux de la Vierge : habitée par une indicible souffrance, Elle restait ferme « debout dans la foi et l’espérance » en la Résurrection de son Fils tant aimé…

Ainsi, en ce samedi saint, la Tradition avance que la foi de Marie est « la porte » demeurée ouverte sur la joie du Dimanche de la Résurrection, comme sa foi a été la « porte » par laquelle le Christ est entré dans le monde ! Et c’est pourquoi, à la suite de Pierre et des Apôtres, l’Eglise n’a toujours qu’une seule mission comme l’a rappelé notre nouveau Pape Léon XIV :

« Jeter le filet encore et encore pour plonger dans les eaux du monde l’espérance de l’Evangile, de naviguer sur la mer de la vie pour que tous puissent se retrouver dans l’étreinte de Dieu… c’est l’heure de l’amour[1] ! »

Mais ici, il y a un seuil à passer : prier Marie seulement de l’extérieur où, comme Saint Jean : « prendre la Vierge chez nous… » (Jn 19,27). Elle devient alors mon  lieu sacré  pour la rencontre avec Dieu. Et c’est pourquoi il faut se souvenir ici de « la promesse » de Notre Dame de Fatima à Lucie, car elle nous est aussi adressée :

« Ne te décourage pas, je ne t’abandonnerai jamais ! Mon Cœur Immaculé sera ton refuge et le chemin qui te conduira jusqu’à Dieu[2]… »

Dans sa tendresse, Marie s’offre chaque jour à nous comme « refuge et chemin » pour nous conduire au Christ en ces temps redoutables. Car si nous nous abandonnons entre les mains de tendresse de notre Mère, le combat quotidien de la foi sera plus facile : La Vierge n’est-elle pas au milieu de nous ce « printemps de Dieu » où le spirituel le plus sublime se cache et se déploie dans l’ordinaire le plus humble ? Saint Jean Paul II en avait la forte intuition quand il lui adressait ces paroles prophétiques pour notre temps : « Accompagne nos pas vers les frontières de l’humanité sauvée et pacifiée ! Réjouis notre cœur, affermis-le dans la certitude que le Dragon n’est pas plus fort que ta Beauté !… L’Année mariale se termine, mais le temps des yeux levés vers Marie commence[3]… »

Ces paroles prophétiques demeurent d’une telle actualité et elles nous confirment combien Marie désire tant nous blottir et nous protéger dans le « doux Refuge » de son Cœur…  Tel est l’ultime rendez-vous  pour demeurer fidèle et debout dans cette foi mariale dont l’espérance est invincible !                                   

+Marie-Mickaël

 

[1] Pape Léon XIV, Homélie du début de Pontificat,  Rome, 18 mai 2025.

[2] 4° Mémoire, Compilation du père Luis Kondor, Fatima, 1997.

[3] Saint Jean-Paul II, Rome, 15 août 1987.




Consécration « urgente » au Cœur Immaculé de Marie : 2 – La douce profondeur de ton Cœur où Dieu m’attend…

     2 – La douce profondeur de ton Cœur où Dieu m’attend…

« Portant la Croix dans une main et le chapelet dans l’autre, la Parole de Dieu sur les lèvres et dans le cœur… Je veux m’abandonner en la douce profondeur de ton Cœur où Dieu m’attend… »

Nous sommes ici devant les signes fondamentaux de l’identité  Chrétienne catholique : La Croix de Jésus, Notre Seigneur et Sauveur ; le Chapelet de la Vierge Marie qui nous plonge dans les mystères du salut et nous tient debout dans la foi et l’espérance ; la Parole de Dieu murmurée sur les lèvres et qui, à la fois, illumine et brûle le cœur selon l’expérience de Saint Jean dans l’Apocalypse :

« Je pris le petit livre de la main de l’Ange et l’avalai ; dans ma bouche, il avait la douceur du miel, mais quand je l’eus mangé, il remplit mes entrailles d’amertume.  Alors on me dit : « Il te faut de nouveau prophétiser… » (Ap 10,10-11)

Ce passage biblique nous renvoie à une magnifique méditation prophétique de Saint Louis-Marie de Monfort sur le portrait spirituel des apôtres marials et missionnaires dans les temps de la fin :

« Ce seront les Apôtres véritables des derniers temps, à qui le Seigneur des vertus donnera la parole et la force pour opérer des merveilles… ils dormiront sans or ni argent et sans soin, au milieu des autres prêtres… et auront cependant les ailes argentées de la colombe, pour aller où le Saint-Esprit les appellera, et ils ne laisseront après eux, dans les lieux où ils auront prêché, que « l’or de la charité »… qui est l’accomplissement de toute la loi ! » (Rm 13,10) Nous savons ce que seront les vrais disciples de Jésus-Christ qui, marchant sur les traces de sa pauvreté, humilité, mépris du monde et charité, enseignant la voie      étroite de Dieu dans la pure vérité, selon le saint Evangile…

Ils auront dans la bouche le glaive à deux tranchants de la Parole de Dieu (He 4,12) ; ils porteront sur leurs épaules l’étendard ensanglanté de la Croix, le crucifix dans la main droite, le chapelet dans la gauche, les noms sacrés de Jésus et de Marie sur leur cœur…

Voilà les grands hommes qui viendront, et que Marie fera par ordre du Très-Haut, pour étendre son empire sur celui des impies, idolâtres et mahométans ! Mais quand et comment cela sera-t-il ?… Dieu seul le sait : c’est à nous de nous taire, de prier, soupirer et attendre : Exspectans exspectavi[1] ! » (Ps 39,2).

Nous sentons combien, dans sa prophétie, Saint Louis-Marie soupire vers ces Apôtres des derniers temps où l’Eglise sera renouvelée dans la puissance de l’Esprit à travers le Cœur Immaculé de Marie ! Ce sera une œuvre divine née d’une extrême pauvreté… et l’on peut penser que les signes extrêmes de notre époque de déchéance de l’homme nous rapprochent au plus prés de cette « Résurrection spirituelle », missionnaire et mariale ! Certes, de Saint Jean Bosco à Saint Maximilien-Marie Kolbe, de Sainte Mère Teresa à Saint Jean-Paul II, les apôtres prophétiques de Marie furent nombreux en notre temps ! Révélés par leurs missions et tant d’autres « cachés dans le silence » qui furent nombreux et rayonnants… On ne peut oublier ici l’étonnant Père Patrick Peyton[2], l’Apôtre du Rosaire aux Etats-Unis, qui réunissait des foules immenses pour prier le chapelet !

Mais ce qu’annonce Saint Louis Marie de Montfort est une vague mariale nouvelle encore bien plus vaste et puissante !…. Ce seront des Apôtres pauvres et lumineux dont les visages reflètent la beauté de Jésus-Christ ; car, comme l’Enfant-Jésus a été « formé » par le Paraclet dans le sein de Marie (Lc 1,35),  ils seront « nés » de l’Esprit Saint dans Cœur Immaculé de Marie…! Et ces Apôtres là seront partout « vainqueurs » du monde et des hordes sataniques par la double puissance de la foi et de l’humilité ! Alors, écoutons la prophétie mariale sur le point de s’accomplir « sous nos yeux » :

« Heureuse et mille fois heureuse est l’âme ici-bas, à qui le Saint-Esprit révèle le  Secret de Marie pour le connaître !… car Le pouvoir de Marie sur tous les diables éclatera particulièrement dans les derniers temps, où Satan mettra des embûches à son talon : ses pauvres enfants qu’elle suscitera pour lui faire la guerre. Ils seront petits et pauvres selon le monde, et abaissés devant tous comme le talon… mais en échange, ils seront riches en grâce de Dieu, que Marie leur distribuera abondamment… et si fortement appuyés sur le secours divin, qu’avec l’humilité de leur talon, en union de Marie, ils écraseront la tête du diable et feront triompher Jésus-Christ[3] !… »

Ainsi, la voie mariale commence et s’approfondit à travers une intuition théologale unique qui ne cessera de s’approfondir en largeur, en hauteur et en profondeur :

« Je veux m’abandonner en la douce profondeur de ton Cœur où Dieu m’attend… »

       Saint Maximilien Kolbe, un autre apôtre emblématique de Marie, a vu comme personne cette « relation unique » entre l’Esprit et Marie dans le mystère de la grâce. Il nous laisse, à mon humble avis, une approche unique et renouvelée de la théologie mariale à partir du dogme et mystère de foi de l’Immaculée Conception[4] :

« Qui est l’Esprit ? Il est le fruit de l’amour du Père et du Fils… Toutes les âmes reçoivent les grâces de l’Esprit-Saint et Il habite dans l’âme des justes. S’il en est ainsi, c’est dans l’âme de l’Immaculée qu’il a la demeure la plus parfaite car l’Esprit-Saint habite en elle, vit en elle, et cela dès le premier moment de son existence… et elle est tellement unie à l’Esprit qu’on l’appelle son Epouse. C’est par elle qu’agit le Saint-Esprit !

On peut affirmer que l’Immaculée est, en un certain sens, « l’incarnation de l’Esprit-Saint ». En elle, c’est l’Esprit que nous aimons, et par elle, le Fils… La Vierge Marie existe pour que soit mieux connu l’Esprit-Saint… Comme sont vraies ces paroles : que tout dans l’univers s’accomplit au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, à travers L’Immaculée…

Dieu nous a donné cette « blanche échelle », et veut, par cette « échelle », nous faire parvenir jusqu’à Lui ; mais c’est plutôt qu’en nous serrant sur son Cœur, Elle nous porte jusqu’à Dieu… et tandis que je vous parle, je tiens dans ma main le Rosaire, égrenant les Ave Maria…[5] »                                                            

                                                                               +Marie-Mickaël

                                                                           

[1] Saint Louis Marie de Montfort, Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge, 58-59.

[2] Le Père Patrick Payton (1909-1992) est un prêtre catholique, membre de la Congrégation Sainte Croix. Il a fondé le mouvement « Family Rosary Crusade » après la 2° guerre mondiale  et a été déclaré vénérable par le Pape François en 2017. Il a côtoyé les vedettes  d’Hollywood  comme James Dean et  spécialement Grace Kelly devenue la Princesse Grace de Monaco avec qui il a souvent prié le Rosaire en direct à la télévision.

[3] Saint Louis Marie de Montfort, Le secret de Marie, 20

[4] Le dogme de « l’Immaculée Conception » de la Vierge Marie est proclamé à Rome par le Pape Pie IX le 8 décembre 1854 en présence de 200 Evêques. 4 ans plus tard, la Sainte Vierge à Lourdes affirmera  à Bernadette qui lui demandait son nom : « Je suis l’Immaculée Conception ! » (25 mars 1858 : Fête de l’Annonciation).

[5] Saint Maximilien-Marie Kolbe, Le Rosaire, Lettres et conférences, Monastère de Chambarand, p.34-35.




Consécration « urgente » au Cœur Immaculé de Marie ! 1 – L’Arche de paix des derniers temps !

1 – L’Arche de paix des derniers temps !


« Ô Marie, notre Mère !… A Fatima, tu as révélé ton Cœur Immaculé

comme l’Arche de paix et de protection,

dans les terribles épreuves des derniers temps qui déjà nous menacent… 

Portant la Croix dans une main et le chapelet dans l’autre,

la Parole de Dieu sur les lèvres et dans le cœur…

Je veux m’abandonner en la douce profondeur de ton Cœur

où Dieu m’attend… »

 

« Ô Marie, notre Mère ! » : Ce cri d’enfant de notre cœur révèle une des plus grandes vérités de notre foi que l’Eglise a proclamé au Concile d’Ephèse en 431 : Marie est « Théotokos », Mère de Dieu ! Et le Pape Benoît XVI nous précise l’immense fécondité qu’engendre pour nous cette source première de la Révélation :

« C’est du titre de « Mère de Dieu » que dérivent ensuite tous les autre titres avec lesquels l’Eglise honore la Vierge, mais celui-ci est le titre fondamental… C’est donc à juste titre que, durant le Concile Vatican II, le 21 novembre 1964, Paul VI attribue solennellement à Marie le titre de « Mère de l’Eglise… » Et précisément parce qu’elle est la Mère de l’Eglise, la Vierge est également la Mère de chacun de nous, qui sommes les membres du Corps mystique du Christ. De la Croix, Jésus a confié sa Mère à chacun de ses disciples et, dans le même temps, il a confié chacun de ses disciples à l’amour de sa Mère.

L’évangéliste Jean conclut son récit bref et suggestif par les mots suivants : « Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui » (Jn 19,27). Telle est la traduction du texte grec : « èis tà idia », il l’accueillit dans sa propre réalité, dans son propre être. Si bien qu’elle fait partie de sa vie et que les deux vies s’interpénètrent ; et cette façon de l’accepter dans sa propre vie (éis tà idia) est le testament du Seigneur. Au moment suprême de l’accomplissement de la mission messianique, Jésus laisse donc à chacun de ses disciples, comme héritage précieux, sa propre Mère, la Vierge Marie.[1] »

Comment ne pas entendre ici « le cri d’amour et de tendresse » de tous les Saints et Saintes à travers l’histoire de l’Eglise, et qui pourrait culminer en celui, étonnant, de Sainte petite Thérèse : « La Sainte Vierge est moins heureuse que nous, elle n’a pas de Sainte Vierge à aimer[2] ! » La petite Jacinthe de Fatima serait ravie d’une telle affirmation, elle qui fut le grand témoin du Cœur Immaculé de Marie… Ne dira-t-elle pas à Lucie après la deuxième Apparition de la Vierge : « Cette Dame a dit que son Cœur Immaculé serait ton Refuge et le Chemin qui te conduirait jusqu’à Dieu ! N’aimes-tu pas cela beaucoup ? Moi, j’aime tant son Cœur ! Il est si bon[3] ! »

 « A Fatima, tu as révélé ton Cœur Immaculé comme l’Arche de paix et de protection, dans les terribles épreuves des derniers temps qui déjà nous menacent… »

   Dans les venues de la Vierge à Fatima, son message est à la fois grave et lumineux et il marque un tournant décisif dans ses Apparitions. Car, d’une certaine manière, tout est dit par Elle à Fatima sur le terrible avenir de l’Eglise et du monde si son « appel à la conversion » n’est pas écouté !

Nous vivons une accélération impressionnante des évènements mondiaux et, en ces temps de la fin qui peuvent encore un peu durer… grâce à l’extrême miséricorde de Dieu ! Notre Mère s’offre à nos vies pour nous porter entre ses bras avec une « inconnue tendresse » qui nous tourne vers son Fils Sauveur : telle est sa mission première face aux terribles bouleversements de la « Parousie[4] » qui sont déjà là ! Le Seigneur nous a si souvent prévenus dans les Evangiles eschatologiques :

« Veillez et priez en tout temps afin d’avoir la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme ! » (Lc 21,34-36)

« Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles. Sur la terre, les nations seront dans l’angoisse, inquiètes du fracas de la mer et des flots ; les hommes mourront de frayeur, dans l’attente de ce qui menace le monde habité, car les puissances des cieux seront ébranlées… Quand cela commencera d’arriver, redressez-nous et relevez la tête, car votre délivrance est proche ! » (Lc 21,25-28).

« Mais le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » (Lc 18,8)

Cette terrible question du Seigneur pourrait nous laisser deviner qu’une grande partir de l’humanité se détournera de Lui pour se créer d’autres « sauveurs » dans une confusion mondiale !  Et si la Vierge Marie nous prépare et nous fortifie jour après jour dans la prière du Rosaire et les sacrements de la sainte Eglise… c’est pour nous faire participer déjà, de manière cachée, à la victoire prochaine de son Cœur Immaculé qui annonce la seconde « Venue » de Jésus ! Ceux et celles dont les yeux de la foi sont ouverts le voient : les derniers temps sont à nos portes et, à l’image de Noé (Gn 7,7), l’Esprit nous appelle à entrer dans l’Arche bénie du Cœur de son Epouse, Celle du Cantique des cantiques :

« Qui est celle-ci qui surgit comme l’aurore, belle comme la lune,

resplendissante comme le soleil,

redoutable comme une armée rangée en bataille ! » (Ct 6,10)

Ainsi, dans l’Arche du Cœur Immaculé de Marie, nous sommes non seulement protégés, mais nous serons aussi ces « signes d’espérance et de paix » pour un monde angoissé au bord du gouffre… car, comme jamais dans l’histoire de l’Eglise, un terrible combat spirituel a commencé et il nous faut lutter avec « l’arme fatale » du Rosaire de la Vierge : là, secrètement, se cache la victoire d’un « Lépante[5] quotidien » ! »

                                                                        +Marie-Mickaël

            

[1] Pape Benoît XVI, Audience générale, Rome, 2 janvier 2008.

[2] Sainte Thérèse de Lisieux, J’entre dans la vie –  Derniers entretiens, 125.

[3] 3° mémoire, Mémoires de Sœur Lucie, p.112-113.

[4] Il faut bien saisir le sens profond de la Parousie : du grec parousia, par-eimi : « être là », qui signifie « présence » ou « venue », et désigne principalement l’Avènement du Seigneur, son « Jour ». La perspective de la Parousie n’est pas d’abord celle des catastrophes… mais elle nous invite à « une attente amoureuse » tournée vers la « Venue » de Jésus qui nous appelle « maintenant » à la conversion évangélique du cœur…

[5] C’est la grandiose bataille de Lépante du 7 octobre 1571 où les navires de la coalition des pays chrétiens, rassemblés par le Pape, mirent en déroute la puissante flotte turque au large de la Grèce… ce même jour, le Pape Pie V priait le Rosaire à Rome avec une immense foule devant l’Icône de Marie « Salus Populi Romani ! »




Consécration urgente au Cœur Immaculé de Marie, Refuge ultime de l’extrême fin des temps !

Jésus + Marie

Consécration urgente au Cœur Immaculé de Marie    

Refuge ultime de l’extrême fin des temps !

    

Frères et sœurs bien-aimés, nous vous invitons avec une « urgence particulière » à vous consacrer au Cœur Immaculé de Marie, notre Mère du Ciel, pour qu’Elle vienne veiller sans cesse sur nous… il ne s’agit pas d’une prière de plus à la Vierge Marie, si bonne et nécessaire soit-elle ! Il s’agit d’un rendez-vous incontournable pour notre avenir !

Il est question ici et maintenant d’une urgence face à « la situation internationale » qui se dégrade et s’approche au bord d’un abîme… Et qui peut en mesurer les terribles conséquences pour notre avenir ? Car la 3° guerre mondiale se profile à l’horizon et elle est possiblement nucléaire… Face à cette terrible menace, Notre Dame nous appelle de « toute urgence » à un réveil spirituel : prier chaque jour « le saint Rosaire » (où au moins le Chapelet !) ; offrir des sacrifices, si petits soient-ils, et s’engager à poser des actes d’amour… c’est la seule voie « crédible » pour vaincre ce violent « tsunami » guerrier qui s’approche ! Nous savons que les hommes sont assez « fous » et « irresponsables » pour appuyer sur le bouton qui défigurera l’humanité et notre planète !

Face à cette menace qui plane au-dessus du monde actuel, nous venons vous proposer de méditer, partie après partie, la consécration au Cœur Immaculé de Marie de notre « Communion mariale[1] »… Ainsi, ce temps de méditation qui commence ce 31 mai par le texte intégral nous conduira jusqu’au 28 juin, fête du Cœur Immaculé de Marie. Et nous espérons de tout cœur préparer en secret avec vous toutes et tous « la victoire de Marie » pour la venue de Jésus, Notre Seigneur et Sauveur ! Car Marie l’a promis à Fatima :

« A la fin, mon Cœur Immaculé triomphera ! »

 

Consécration urgente au Cœur Immaculé de Marie

 

O Marie, notre Mère !…

A Fatima, tu as révélé ton Cœur Immaculé

comme l’Arche de paix et de protection,

dans les terribles épreuves des derniers temps

qui déjà nous menacent…

Portant la Croix dans une main et le Chapelet dans l’autre,

la Parole de Dieu dans le cœur et sur les lèvres,

je veux m’abandonner en la douce profondeur de ton Cœur

où Dieu m’attend…

En ce jour béni, je fais le choix d’entrer et de vivre pour toujours

en ton Cœur Immaculé : « doux Refuge des derniers temps » !

de prier chaque jour le saint Rosaire (ou le chapelet)

L’Arme humble, cachée et absolue du « Triomphe de ton Cœur »

qui viendra « à la fin » !…

J’espère de tout mon cœur devenir jour après jour

ton pauvre et petit apôtre des temps nouveaux…

Plongé dans la Mer de ta tendresse et rayonnant l’Amour infini de Jésus !…

 

En la Flamme d’Amour de ton Cœur Immaculé :

Brûle les blessures de mes péchés et apaise mes révoltes et mes peines…

Ouvre mon cœur aux Attentes et au Feu de l’Esprit-Saint !

Plonge-moi dans l’Amour Infini du Cœur ouvert de Jésus…

Et révèle-moi l’indicible tendresse du Père

qui me donne tout dans les bras ouverts de son Fils…

 

O Marie, ma Mère à l’indicible Regard :

au cœur de ma fragilité, transfigure à chaque instant mes faiblesses

pour que je devienne un Signe de ta maternelle douceur,

un Témoin de ta puissante tendresse,

un Apôtre des derniers temps, né de ton Cœur Immaculé…

 

O Marie, en ce jour de ta foi silencieuse,

je t’abandonne toute ma vie passée, présente et future…

Et je me consacre tout entier corps, âme et esprit

à la Flamme d’amour de ton Cœur Immaculé…

Je suis tout à toi pour toujours !

 

Cœur Immaculé de Marie, « doux Refuge des derniers temps »                                

Protège-moi, Veille sur moi !…

 

[1] Il s’agit de la « Communion des Refuges du Cœur Immaculé de Marie » dont vous pouvez trouver l’esprit dans le « Livre de vie pour les derniers temps » sur notre site internet : https://refugesdemarie.fr/




L’invincible douceur du Rosaire !

« Qui est celle-ci qui surgit comme l’aurore, belle comme la lune,

resplendissante comme le soleil,

redoutable comme une armée en bataille ! »

 Cantique des cantiques, 6,10

      Face à l’invasion médiatique actuelle, notre main « rivée au chapelet » nous garde en paix, tout près de la Vierge, car son Rosaire apporte une telle douceur… Il est l’arme infaillible des derniers temps ! Prenons donc conscience que nous avons entre les mains « une arme fatale, un laser imparable, une invincible douceur ! » Le Rosaire est l’arme secrète des enfants de Marie pour préparer le retour de Jésus !

Le Rosaire exerce à l’apprentissage de la douceur : en le priant, on commence dans l’humilité ; en persévérant, on grandit dans cette patience dont le fruit est paix… Saint Jean-Paul II, si fidèle au Rosaire quotidien, le confirme avec brio :

« Le Rosaire apprend le secret de la paix et en fait un projet de vie… car dans la tranquille succession de Ave Maria, le Rosaire exerce sur celui qui prie une action pacificatrice qui le dispose à recevoir cette paix véritable, qui est un don spécial du Ressuscité (Jn 14,27 / 20,21), et à en faire l’expérience au fond de son être, en vue de la répandre autour de lui[1]… »

En ce temps où pèse la terrible menace de la 3° guerre mondiale, le Rosaire est l’arme des doux et des humbles à l’image du Seigneur « doux et humble de cœur ! » (Mt 11,29). Il est, plus que jamais, notre premier engagement de prière intense pour la paix du monde !…

Saint Séraphim de Sarov a eu cette parole prophétique : « Acquiers la paix intérieure et une multitude trouvera le salut autour de toi ! » Mais pour qu’advienne ce mystère de paix rayonnante, notre vie doit devenir un Rosaire continuel où chaque instant est tourné vers le regard de Marie, chaque action remise entre ses mains de tendresse, chaque élan du cœur vécu en son Cœur Immaculé. Le Rosaire exprime notre capacité permanente d’abandon à la Mère qui nous fera ressembler inéluctablement à son Fils !

C’est de l’humble et puissante prière du Rosaire que « surgiront » les Apôtres des derniers temps prophétisés par Saint Louis-Marie de Montfort car « Marie doit éclater plus que jamais, en miséricorde, en force et en grâce dans ces derniers temps[2] ! » En effet, l’Immaculée nous appelle à la résistance spirituelle qui, si humble et si longue qu’elle paraisse, prépare la victoire « définitive » de son Cœur sur les puissances des ténèbres… elle s’opérera par l’invincible « douceur » du Rosaire, la prière phare de la fin des temps !

En ce sens, notre Mère si proche nous tend comme jamais le chapelet dont l’humble puissance peut vaincre les plus graves menaces, des conflits armés actuels aux dérives sociétales les plus dangereuses… car face à un tel déferlement où le péché est normalisé,  justifié et encouragé ; la folie de la 3° guerre mondiale, possiblement atomique, est à nos portes ! Le seul dépassement d’une civilisation décadente est un déferlement de violence…

En cette ultime épreuve, le saint Rosaire nous donnera la force de rester debout dans la foi, avec Marie au pied de la Croix : ce sera et c’est déjà le plus grand « Cénacle douloureux » de toute l’histoire de l’Eglise… et il engendrera une immense « Pentecôte d’amour et de joie » sur l’humanité qui dépassera toutes les attentes ! La seule condition pour qu’advienne ce temps béni est de devenir un « enfant de Marie » qui passe en tout par « la porte secrète » de son Cœur Immaculé… De Montfort nous y invite avec une telle allégresse mariale ! Que ses paroles prophétiques se gravent en nos cœurs :

« Heureux ceux et celles qui entrent en Marie comme dans l’Arche de Noé ! Les eaux du déluge du péché qui noient tant de monde, ne leur nuiront point… Pauvres enfant de Marie, votre faiblesse est extrême, votre inconstance est grande, votre fond est bien gâté… vous êtes tirés de la même masse corrompue des enfants d’Adam et Eve ; mais ne vous découragez pas pour cela ; consolez-vous ; réjouissez-vous : voici le secret que je vous apprends, secret inconnu de presque tous les chrétiens…

Mettez, versez dans le sein et le Cœur de Marie tous vos trésors, toutes vos grâces et vertus : c’est un vaisseau d’esprit, c’est un vaisseau d’honneur, c’est un vaisseau digne de dévotion… Depuis que Dieu même en personne s’est enfermé avec toutes ses perfections dans ce vaisseau, il est devenu tout spirituel et la demeure spirituelle des âmes les plus spirituelles… Oh ! Qu’un homme qui a tout donné à Marie, qui se confie, se perd en tout et pour tout en Marie est heureux !

Je vous prie donc instamment, par l’amour que je vous porte en Jésus et Marie… de réciter tous les jours votre chapelet et même, si vous en avez le temps, votre Rosaire, et vous bénirez, à l’heure de votre mort, le jour et l’heure que vous m’avez cru… Quand viendra ce temps heureux et ce siècle de Marie ?… Ce temps ne viendra que quand on connaîtra et on pratiquera la dévotion que j’enseigne : « Pour que votre règne arrive, Seigneur, qu’arrive le règne de Marie[3] ! »

En écoutant ce message unique, nous pouvons discerner que nous sommes arrivés, aujourd’hui, au seuil ultime de sa réalisation… car la venue de la Vierge à Fatima nous a fait basculer dans l’extrême fin des temps où les ténèbres se déchaînent parce que l’épaisse nuit va laisser place à une fulgurante aurore ! Et Celle qui  est  « le cœur levant » de cette aurore triomphera par « sa beauté » selon l’intuition splendide de Saint Jean-Paul II :

« Réjouis notre cœur, O Mère ! Affermis-le dans la certitude

que le Dragon n’est pas plus fort que ta beauté[4] ! »

Ainsi, Marie nous a prévenus à Fatima pour nous garder dans l’invincible espérance :

« A la fin, mon Cœur Immaculé triomphera ! »

 

                                                                                                            +M Mickaël

[1] Saint Jean-Paul II, Le Rosaire de la Vierge Marie, 16 octobre 2002, n° 40.

[2] Traité de la vraie dévotion à Marie, n° 50 à 59.

[3] Saint Louis-Marie de Montfort, Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge, n° 175-177-178-217-254.

[4] Saint Jean-Paul II, Angélus du 15 août 1988, Rome.




Le Rosaire est la répétition d’un amour…

« Le Rosaire connaît un nouveau printemps…

C’est sans aucun doute un des signes les plus éloquents

de l’amour que les jeunes générations nourrissent pour Jésus et pour sa Mère… »

Pape Benoît XVI

     Prendre son chapelet et méditer les mystères du Rosaire nous plonge dans une proximité unique avec Jésus et sa Mère… là, un « secret d’intimité » s’établit où l’amour se dit et se redit… Toute pauvre qu’elle était, Sainte Bernadette de Lourdes avait reçu cette Sagesse révélée « aux tout petits » (Mt 11,25) ; et elle l’exerça en particulier en égrenant son chapelet car tout, dans sa vie, s’est déroulé au rythme du chapelet de la Vierge… qui est son unique richesse ! Elle l’avoue clairement : « Je ne savais que mon chapelet[1]… » Et elle en témoigne dés la première Apparition de la Vierge à la grotte : d’instinct, Bernadette tire le chapelet de sa poche : « Je récitais mon chapelet, ayant toujours cette Dame devant les yeux[2]… » Et comme le remarque le Père Laurentin : « Ce geste avait en elle des racines. Et nous comprenons mieux pourquoi elle a été choisie, cette bergère de rien. Ce n’était pas seulement pour le rien qu’elle était aux yeux du monde, c’est aussi pour la richesse qu’elle avait déjà aux yeux de Dieu[3]… »

Au cœur de sa foi, Bernadette a cette certitude qui repose sur l’expérience : « L’âme qui implore Marie ne peut périr… Celle qui se confie à cette Mère conserve le calme au milieu de la tempête, elle garde la paix malgré la fureur de la tourmente… Heureuse l’âme qui a su trouver cet abri, ce refuge[4] ! » Et elle nous donne avec force ce conseil ultime qui est le secret de sa vie : « Mettez-vous dans le Cœur de Marie, et restez-y ! Faites-en votre demeure sur la terre[5]… »

Tel est le bonheur de celles et ceux qui ont découvert la mission unique de Marie pour notre temps ! L’Arche de tendresse et de protection nous est offerte par la Sainte Trinité en ce monde actuel qui va à la dérive… et où Satan se déchaîne comme jamais sur tous les fronts de la société, et jusque dans l’Eglise, pour perdre l’humanité ! La parole prophétique et interrogative du Seigneur Jésus doit résonner en nos cœurs, telle une extrême alerte :

« Le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » (Lc 18,8).

Pour traverser la mer agitée des derniers temps, il nous faut donc prendre le chapelet et le prier chaque jour pour « entrer en résistance » ! C’est dans l’Arche bénie du Cœur Immaculé de Marie que nous tiendrons debout face aux terribles épreuves : garder la paix du cœur en sa tendresse maternelle est une urgence de la foi d’instant en instant… et face à l’invasion médiatique actuelle qui nous oppresse, la répétitivité priante du chapelet nous fortifie, nous unifie et nous protège ! En effet, notre cœur doit rester en éveil par une prière continuelle pour combattre les multiples tentations de ce que Benoît XVI a appelé « la dictature du relativisme »…

Certains critiquent le soi-disant « rabâchage » du chapelet qu’ils trouvent abrutissant ! Ils n’ont pas compris que la « répétitivité » implique « l’amour » qui exprime une signification essentielle de la vraie prière… Lucie de Fatima l’a magnifiquement précisé :

« Quand des amoureux se retrouvent, ils passent des heures et des heures à se répéter : « Je t’aime ! » A ceux qui pensent que le Rosaire est monotone, il manque une chose : l’amour ! »

Et dans une remarquable approche de sagesse, la voyante de Fatima précise avec ce regard qui lui vient de l’Esprit de Dieu : « La répétition des « Ave Maria » n’est pas une chose vieillie. Toutes les choses qui existent et ont été créées par Dieu se maintiennent et se conservent par le moyen de la répétition des mêmes actes. Personne ne songera à appeler le soleil une vieillerie, ni la lune, ni les étoiles, ni les oiseaux, ni les plantes parce qu’ils vivent et se développent de la même manière… et ils sont plus anciens que la récitation du chapelet !

Pour Dieu, rien n’est ancien ! Saint Jean dit que les bienheureux dans le Ciel chantent un cantique nouveau, en répétant toujours : « Saint, saint, saint est le Seigneur ! (Ap 4,8). Et le cantique est nouveau parce que, dans la lumière de Dieu, tout apparaît avec un reflet nouveau ! »

En nous faisant répéter les plus belles prières issues de l’Evangile que sont le « Notre Père » et « l’Ave Maria », le Rosaire met sur nos lèvres le cœur priant de la foi de l’Eglise qui glorifie le Père, le Fils et le Saint-Esprit !… et il nous plonge aussi dans la Parole de Dieu à travers ses 20 mystères où Dieu se « dit » et se « révèle » à travers le Regard et le Cœur de sa Mère…

                                                                            +M Mickaël

 

[1] Cité dans « Bernadette et son chapelet » d’André Ravier, 1958, p.7.

[2] 11 février 1858.

[3] Cité dans « Le Rosaire avec Bernadette », Abbaye de Chambarand 2015, p.53.

[4] Notes retraite 1876-77.

[5] Carnet notes intimes, 1873.




Le Rosaire est sorti du Cœur de Marie…

« Marie retenait tous ces évènements et les méditait en son cœur… »

Luc 2,19

      Voici la grande vérité cachée de l’Evangile : toute la vie de Jésus s’est gravée dans le Cœur de sa Mère… et cette mémoire contemplative de la Vierge est « disponible » en son Cœur Immaculé à travers les mystères du Rosaire : joyeux, lumineux, douloureux et glorieux ! Saint Jean-Paul II a une remarque qui confirme cette intuition :

« Marie vit en gardant les yeux fixés sur le Christ, et chacune de ses paroles devient pour Elle un trésor… (Lc 2,19 et 2,51). Et ce sont ces souvenirs qui, en un sens, ont constitué le « Rosaire » qu’Elle a constamment récité au long de sa vie terrestre[1]… »

Le Rosaire est donc sorti des profondeurs de la vivante mémoire de Marie. Ce qu’Elle a vu, entendu et vécu en suivant son Fils et son Sauveur s’est inscrit en « lettres de feu et de sang » au plus secret de son Cœur Immaculé… et le fruit sublime de la contemplation silencieuse de son Fils est gravé à jamais dans l’Evangile : « Marie retenait tous ces évènements et les méditait en son cœur… » (Lc 2,19). Rien n’a échappé à son regard de foi si simple et si profond d’une ineffable tendresse. C’est pourquoi il est si important de s’enfouir dans le Cœur de Marie en priant les mystères du Rosaire : là, dans son Regard unique, nous apprenons à contempler Jésus dans l’Evangile…

On ne le dira donc jamais assez : le chapelet entre nos mains est une arme redoutable qui fortifie notre foi et notre espérance pour faire avancer la conversion et la paix du monde ! Souvenons-nous ici des paroles de la Vierge à Fatima, dés sa première Apparition, le 13 mai 1917 : « Je suis du Ciel… récitez le chapelet tous les jours pour obtenir la paix dans le monde ! » Cette parole prophétique de Marie aux trois enfants de Fatima nous met face aux enjeux de notre temps : le chapelet et les sacrifices ont pu stopper en quelques mois la première guerre mondiale ! Alors, face aux conflits si dangereux en Ukraine ou au Moyen-Orient, allons-nous enfin nous lever nombreux  pour prier le Rosaire afin d’arrêter la terrible 3° guerre mondiale ?

En effet, des enfants qui prient inlassablement et offrent tout avec ferveur sont plus puissants que de redoutables armées ! Cela signifie que dans le Rosaire, nous avons entre les mains « une puissance cachée » qui oriente l’avenir de l’humanité… car Dieu aime triompher du monde et de Satan par les « petits » dont la prière et la confiance peuvent bouleverser le cours de l’histoire. En ce sens, sœur Lucie de Fatima a eu cette parole prophétique qui retentit en notre temps :

« Depuis que la Très Sainte Vierge a donné une grande efficacité au chapelet, il n’y a pas de problème matériel ou spirituel, national ou international, qui ne puisse être résolu par le chapelet et nos sacrifices… »

Et Saint Jean Marie Vianney nous fait cette confidence : « « J’ai si souvent puisé à cette source du Cœur de Marie qu’il n’y resterait plus rien depuis longtemps, si elle n’était inépuisable ! »

Le chapelet est, en effet, « l’arme des petits » qui a été préfigurée par le jeune David triomphant du puissant Goliath (1 S 17,40-51). Et Dieu sait si les Goliaths postmodernes et transhumanistes sont puissants aujourd’hui ! Pourtant, ils seront vaincus par l’humilité et l’espérance des enfants de Marie qui combattront jusqu’au bout, chapelet à la main ! Alors, écoutons la prophétie qui retentit au cœur profond de l’Eglise et qui annonce déjà l’aube d’un temps nouveau :

« C’est maintenant l’heure de Marie ! Une heure qui commence en ce moment et devra s’écouler en toute sa longueur, toujours plus noire de nuages…

Après le déluge, l’arc-en-ciel a été vu uniquement par les justes qui survécurent. Mais à l’heure actuelle, dans une surabondance de miséricorde, l’arc-en-ciel, le signe de paix, Marie, sera vu par plusieurs qui ne sont pas justes. Sa voix, son parfum, ses prodiges, seront connus des justes et des pécheurs…

Après avoir été persécutée par des forces infernales et avoir fui pour se sauver, l’Eglise, comme la Femme de l’Apocalypse, se réfugiera chez les meilleurs en perdant ses membres indignes dans sa fuite mystique. Elle accouchera des saints destinés à être à sa tête à l’heure qui précède les temps derniers[2]… »

Alors, redoublons de vigilance priante dans la fidélité au Rosaire de Marie et les sacrements de l’Eglise en laissant résonner souvent en nos cœurs l’avertissement du Christ :

« Veillez et priez en tout temps, afin d’avoir la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme ! » (Lc 21,36).

 

                                                                             +M Mickaël

 

[1] Jean-Paul II, Rosarium Virginis Mariae, n° 11, 16 octobre 2002,

[2] René Laurentin et François-Michel Debroise, La Vierge des derniers temps – Une étape de la fin du monde, De Grignion de Montfort à Maria Valtorta, Salvator 2014, p.134 / Citation de Maria Valtorta, Cahiers, CEV, 2002, 11 décembre 1943.




Jésus est avec nous à chaque instant…

Les Evangiles nous invitent à faire « l’expérience » de la Présence du Christ ressuscité à chaque instant ! Là est le cœur de notre foi catholique : le mystère de la Résurrection est le fondement même de l’envoi en mission (Mt 28,16-19) et Jésus l’affirme avec une telle amplitude dans le verset final de Saint Matthieu :

« Et moi, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde ! » (Mt 28,20)

Ecoutons un instant la magnifique approche de Saint Jean Chrysostome :

« Comme il vient de leur faire des commandements d’une haute importance, il relève leur courage en ajoutant : « Et voici que je suis avec vous jusqu’à la consommation des siècles », paroles dont voici la signification : Ne dites pas que les commandements que je vous fais sont difficiles, car je suis avec vous, moi qui rend toutes choses légères (Mt 11,20-30). Et il leur promet d’être, non seulement avec eux, mais encore avec tous ceux qui croiront après eux, car les Apôtres ne devaient pas vivre jusqu’à la fin des siècles, et le Seigneur s’adresse à tous les fidèles… »

Frères et sœurs bien-aimés, le mois de Marie approche et réjouissons-nous avec Elle et en Elle de cette Présence de Jésus vivant, qui nous fera traverser toutes les épreuves… car il vient irradier nos cœurs d’une paix et d’une joie que nul ne pourra nous ravir !

En ce samedi commence le temps de désert du « silence pascal »… J’aurais la joie début mai d’être un temps à Lourdes où je confierai vos intentions à Notre Dame ! Et je vous donne rendez au 17 mai pour le mois de Marie : nous y reviendrons sur l’importance du chapelet ou du Rosaire quotidiens et nous commencerons ensuite une méditation « urgente » de plusieurs semaines sur le « Cœur Immaculé de Marie », notre Arche bénie, pour vivre la fin des temps qui s’accélère…

+M Mickaël