« Préserve-nous du feu de l’Enfer ! » III° partie

 « Entrez par la porte étroite !

 Car large et spacieux est le chemin qui mène à la perdition,

 Et il en est beaucoup qui le prennent ;

mais étroite est la porte et resserré le chemin qui mène à la Vie,

et il en est peu qui le trouvent ! »

Mt 7,13-14

 

Professer sa foi catholique implique d’accueillir la totalité du mystère de la foi : il est contenu dans la Parole de Dieu et la tradition de l’Eglise exprimée à travers le Catéchisme. Et quand on aborde le terrible mystère de l’Enfer, il faut d’abord affirmer qu’il est un refus libre et définitif de l’homme à la Lumière et la tendresse du « Dieu Amour ! » (1 Jn 4,16). Cette vérité, la foi nous l’enseigne clairement : « Dieu ne prédestine personne à aller en Enfer ; il faut pour cela une aversion volontaire de Dieu (péché mortel), et y persister jusqu’à la fin… l’Eglise implore la miséricorde de Dieu, qui veut « que personne ne périsse, mais que tous arrivent au repentir[1] » (2 P 3,9).

Il y a aujourd’hui dans l’Eglise un étonnant silence sur l’Enfer et simultanément, notre civilisation décadente flirte sans cesse avec « une culture de mort » dénoncée si souvent par Saint Jean-Paul II. N’avait-il-pas affirmé juste avant d’être Pape : « Nous sommes maintenant face à la confrontation finale entre l’Eglise et l’anti-Eglise, l’Evangile et l’anti-Evangile, entre le Christ et l’Anti-Christ[2] ! » Cette annonce eschatologique est précisée d’une manière remarquable dans le Catéchisme de l’Eglise catholique :

« Avant l’avènement du Christ, l’Eglise doit passer par une épreuve finale qui ébranlera la foi de nombreux croyants (Lc 18,8 / Mt 24,12-13). La persécution qui accompagne son pèlerinage sur la terre dévoilera le « mystère d’iniquité » sous la forme d’une imposture religieuse apportant aux hommes une solution apparente à leurs problèmes, au prix de l’apostasie de la vérité. L’imposture religieuse suprême est celle de l’Anti-Christ, c’est-à-dire celle d’un pseudo-messianisme où l’homme se glorifie lui-même à la place de Dieu et de son Messie venu dans la chair[3] » (2 Th 2,3-12 / 1 Jn 2,18-22)… L’Eglise n’entrera dans la gloire du Royaume qu’à travers cette ultime Pâque où elle suivra son Seigneur dans sa mort et sa Résurrection ! » (Ap 19,1-9).

Nous sommes donc dans l’extrême fin des temps où le déchaînement du Mal s’accélère sur tous les plans. Déguisé ou dévoilé, « le feu de l’Enfer » dévaste comme jamais la terre des cœurs humains… Et nous assistons à cette terrible inversion où, dans cette Babylone mondialiste, le mal devient le bien (Is 5,20) et où le bien devient de plus en plus suspect, marginalisé, tourné en dérision : la conscience humaine post-moderne est envahie par « la dictature du relativisme » selon l’expression si juste du Pape Benoît XVI. Mais n’oublions pas la Parole du Christ qui traverse le temps : « N’ayez pas peur !… J’ai vaincu le monde ! » (Jn 6,20 / 16,33). Et face à la Grande Epreuve finale qui approche, Jésus remet entre nos mains le Rosaire de sa Mère pour tenir debout dans l’espérance !

A suivre…

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[1] Catéchisme de l’Eglise catholique, 1037.

[2] Cardinal Wojtyla, Congrès eucharistique de Philadelphie aux USA, 4 septembre 1976.

[3] Catéchisme de l’Eglise catholique, 675 et 677.




« Préserve-nous du feu de l’Enfer ! » II° partie

Pardonne-nous nos péchés !

Il est significatif que dans sa première Epitre, Saint Jean Apôtre enseigne une pédagogie fondamentale dans le parcours de la foi : D’abord, « Dieu est Lumière… » (1 Jn 1,5) et ensuite, « Dieu est Amour… » (1 Jn 4,16). C’est la preuve que pour le croyant, seule la Lumière conduit à l’Amour. La vraie conversion s’ouvre à la Lumière et espère tout de l’Amour ! N’est-ce-pas la folle expérience du bon larron crucifié tout près de Jésus ?

On peut parler ici « d’extrême miséricorde » quand ces derniers instants du Christ sur terre manifestent jusqu’à quel point Dieu se rend proche de l’homme… la Miséricorde est le vrai nom de l’Amour : elle s’offre jusqu’au bout pour les pécheurs que nous sommes tous !

Ainsi, comme le remarque Saint Jean Chrysostome : « Par les yeux de la foi, le larron reconnut le Maître des Cieux ! » Et il interpelle vivement l’autre crucifié qui met au défi le Seigneur de les délivrer de la Croix (Mt 23,39) : « Tu n’as même pas crainte de Dieu, toi qui subit la même peine ! Pour nous, c’est justice, nous payons nos actes ; mais Lui n’a rien fait de mal ! » (Lc 23,40-41). Dans sa foi naissante, voici donc que cet homme établit un rapport lumineux entre « Dieu » et « supplice » en affirmant qu’il a pressenti en présence de qui il est : Dieu Crucifié ! C’est cette découverte majeure qui le fait confesser ses péchés et témoigner en même temps que le Christ, Lui, « n’a rien fait de mal ! »

Devant les juges de Jésus qui se moquent de Lui (Mt 27,41-42), le bon larron proclame « l’innocence » de l’Agneau de Dieu qui porte le péché du monde ! C’est ici qu’il faut laisser résonner la parole prophétique de Saint Paul, qui persécuta l’Eglise primitive : « Le langage de la Croix est folie pour ceux qui se perdent, mais pour ceux qui se sauvent, il est puissance de Dieu ! » (1 Co 1,18). Alors, n’oublions jamais que « la révélation de l’amour divin dans le Christ a manifesté à la fois l’étendue du mal et la surabondance de la grâce (Ro 5,20). Nous devons donc considérer la question de l’origine du mal en fixant le regard de notre foi sur Celui qui en est le Vainqueur[1] ! »

Face aux assauts de l’Enfer, le cri de notre foi vers Jésus maintenu « jusqu’au bout » sera la victoire qui nous ouvrira la porte du Ciel. Car la Croix est le trône du Christ sur la terre et elle devient pour le croyant la Porte de la Gloire. Ayant pressenti ce mystère, le bon Larron a frappé « une dernière fois » à la porte du Cœur de Dieu par une prière qui le rend à jamais si reconnaissable pour tous dans l’Evangile :

« Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume ! » (Lc 23,42)

C’est son dernier cri traversé par une folle espérance… mais la réponse du Christ dépasse toutes les attentes ! Et j’aime à penser qu’avant de lui annoncer l’ineffable bonne nouvelle, il a tourné vers lui son Visage et posé sur lui son regard :

« En vérité, je te le dis, aujourd’hui tu seras avec moi dans le Paradis ! » (Lc 23,43)

A suivre…

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[1] Catéchisme de l’Eglise catholique, 385.




Faisant écho aux paroles du bienheureux Carlo Acutis, l’archevêque de Los Angeles exhorte à approfondir la dévotion au Rosaire

CV NEWS FEED // L’archevêque José H. Gomez, de l’archidiocèse de Los Angeles, exhorte les fidèles à approfondir leur dévotion au Rosaire, faisant écho aux paroles du bienheureux Carlo Acutis, qui a un jour décrit la prière comme « l’échelle la plus courte vers le ciel ».

Dans une lettre du 25 septembre 2024 publiée sur Angelus News, l’archevêque a exhorté les fidèles à intégrer le rosaire dans leurs prières quotidiennes, en particulier à l’approche d’octobre, un mois consacré au Saint Rosaire, souligné par la fête de Notre-Dame du Rosaire le 7 octobre.

L’archevêque a souligné que Jésus a enseigné qu’entrer dans le Royaume des cieux nécessite de devenir comme de petits enfants, ce qui est un message qui remet en question la tendance à contrôler sa vie.

« Devenir de petits enfants est un voyage, c’est une conversion du cœur. Cela prendra toute une vie, nous devons donc recommencer encore et encore », a écrit l’archevêque.

L’archevêque Gomez a expliqué que le rosaire, souvent introduit dans l’enfance, est une prière accessible et profonde qui relie ceux qui le prient aux mystères de la vie du Christ à travers les yeux de sa mère, Marie. La nature répétitive du rosaire favorise un sentiment d’émerveillement et de contemplation, entraînant ceux qui le prient dans le récit du salut, selon l’archevêque.

À l’approche de la fête de Notre-Dame du Rosaire, le 7 octobre, l’archevêque a encouragé les fidèles à « utiliser ce mois pour approfondir notre dévotion à cette prière des enfants de Dieu ».

Il a suggéré à ceux qui connaissent déjà cette prière d’approfondir leur contemplation et de « s’arrêter avant chaque mystère et de se placer dans la « scène » », tandis que les nouveaux venus commencent avec un seul mystère par jour.

« Choisissez votre préoccupation la plus urgente et priez votre rosaire pour cette intention », a-t-il encouragé, en disant aux lecteurs de « voir ce qui se passe, en particulier dans votre cœur ».

L’archevêque Gomez a également mis en avant plusieurs saints qui furent des « apôtres du Rosaire », dont le bienheureux Carlo Acutis.

« Le bienheureux Carlo appelait le rosaire « l’échelle la plus courte pour monter au ciel », a écrit l’archevêque Gomez. « C’est vrai. Et nous devrions gravir cette échelle de quelques échelons chaque jour. »

L’archevêque a conclu : « Que Notre-Dame du Rosaire aide chacun de nous à aimer son Fils de plus en plus et à devenir les petits enfants que nous sommes faits pour être. »

Traduit de l’anglais par IA.




« Préserve-nous du feu de l’Enfer ! » I° partie

« Vous avez vu l’Enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs…

Pour les sauver, Dieu veut établir dans le monde

la dévotion à mon Cœur Immaculé ! »

Notre Dame de Fatima, 13 juillet 1917

 

Cette terrible révélation de Notre Dame aux trois enfants de Fatima nous plonge dans la « guerre des derniers temps »… et cette dure lutte s’opère en chaque personne humaine jour après jour : à travers ses choix, son cœur est le lieu où s’affronte invisiblement le Ciel et l’Enfer ! Et c’est sans doute pourquoi la Vierge de Fatima a demandé urgemment d’ajouter cette prière désormais si connue après chaque dizaine de chapelet :

    « O mon Jésus ! Pardonnez-nous nos péchés !

Préservez-nous du feu de l’Enfer

et conduisez au Ciel toutes les âmes,

surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde ! »

Nous allons quelque peu en découvrir ici toute l’urgence et la profondeur car Notre Dame de Fatima la révèle aux trois enfants, juste après leur avoir montré les horreurs de l’Enfer. Mais cette terrible vision a été précédée en mai et juin 1917 d’une plongée dans la lumière où ils furent « comme submergés en Dieu » ! Telle est la pédagogie si juste de la Vierge qui, d’ailleurs, a prophétisé sa victoire : « A la fin, mon Cœur Immaculé triomphera ! »

Ainsi, dans cette prière que Marie nous recommande après chaque dizaine de chapelet, il y a une révélation urgente : en effet, nos vies sont suspendues au mystère de l’infinie Miséricorde jaillie du Cœur de Dieu sur la Croix ! (Jn 19,34). Mais en même temps, la Vierge nous livre ici l’un des secrets les plus profonds de l’Evangile pour la fin des temps actuelle : le Dieu d’infinie tendresse nous donne « à nouveau » le Cœur de sa Mère comme « le Refuge ultime » pour nous protéger de l’Enfer déchaîné… Ceux qui habitent cette Arche par la fidélité au Rosaire et aux sacrements de l’Eglise sont à l’abri de sa tendresse maternelle !

Telle est le « Voici ta Mère » de l’extrême fin des temps où resplendit le mystère de la Femme ! (Jn 19,27 / Ap 12,1) Alors, méditons un instant chaque partie de cette prière des derniers temps jaillie du Cœur de la Vierge…

Ô mon Jésus !

Ce cri intime vers le Sauveur est sans nul doute celui de Marie ! Car qui, mieux que la Vierge, se tourne éperdument vers Celui qu’Elle a porté et enfanté pour notre salut ? Alors, demandons à notre Mère « un poids d’amour » toujours plus grand à travers cette prière où, comme Elle, nous crions : « Ô mon Jésus ! »  N’oublions jamais que nous adresser directement au Fils Dieu est la « liberté inouïe » ouverte par le « oui » de Marie… (Lc 1,38).

Et quand nous murmurons le Nom de Jésus, n’oublions pas sa bouleversante signification hébraïque : « Yeshouah » ou « Yeshua » signifie « Yahvé sauve » ! Car dés le début de l’évangélisation, Pierre l’affirme comme le cœur de notre foi : « Il n’y a pas d’autre nom donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés ! » (Ac 4,12). Et Saint Paul l’annoncera aussi avec force en affirmant que Jésus a « le Nom qui est au-dessus de tout nom ! » (Ph 2,9). Ainsi, ce Nom béni de Jésus deviendra le « Cœur » de la prière du cœur répétitive de l’Orient chrétien : « Jésus, Fils de Dieu Sauveur, aie pitié de moi, pécheur ! » Et ce même Nom sera aussi le cœur de l’Ave Maria dans la prière du Rosaire : « Et béni est le fruit de tes entrailles, Jésus ! »

A suivre…




Lettres à Marie

Article paru dans Le Pèlerin le 6 septembre 2024.
On ne vient jamais à Lourdes par hasard. Le 13 août 2024, une cinquantaine de pèlerins ont participé à notre atelier « Écrire une lettre à Marie. » Ces textes si intimes, dont ils ont accepté la publication, nous ont émus, déplacés, bouleversés. Tous, ils disent cet élan de confiance qui porte tant de chrétiens à s’adresser à la Vierge comme à une mère capable de tout entendre. Ou comme à une figure un peu solennelle, qu’il faut parfois toute une vie pour apprendre à connaître.

Ma très chère, douce et tendre Marie,

Me voici enfin 28 ans après notre premier rendez-vous d’amour à la grotte de Lourdes, pour répondre à l’appel que tu n’as cessé de m’envoyer au travers de mon fils Samuel, que je t’ai consacré il y a 23 ans.

Je me souviens encore de cette jeune fille de 18 ans si vulnérable, surprise par la maladie physique, morale, spirituelle, se sentant désemparée et  venant accompagnée de sa maman Bernadette de l’île le de la Réunion, pour se mettre sous ton manteau d’amour au pied de la grotte. Et remettre leur cri de désespoir et d’espoir, de peur et de joie, avant de cette grande opération prévue à Paris.

je me souviens pouvant à peine marcher ce 15 août, voyant autour de moi tant de malades parfois tellement plus atteints que moi venant déposer leur humble prière et leur espoir, et te confier leurs demandes comme un enfant pose une demande en toute confiance dans le cœur d’une maman pour la transmettre au cœur de Dieu.

C’est là, devant cette grotte, que j’ai saisi le sens de la prière, de l’abandon, du lâcher-prise, du don, le sens de la foi. Celle de croire qu’en t’offrant ma confiance, tu me donnerais ce qui juste et bon pour moi, pour mon cœur. Afin que ma vie soit une louange à la vie.

Merci Marie d’avoir été cette médiatrice qui m’a invitée à m’abandonner et à prier avec confiance. Merci d’avoir été cette facilitatrice qui m’a permis d’accepter mon état présent. Merci d’avoir consolé mon cœur, et dans cette grande foi et confiance, d’avoir permis que se fasse le miracle.

Celui d’abord d’être guérie dans mon cœur, guérie de la peur puis quelques jours après, d’accueillir la guérison jusque dans mes entrailles car je devais me faire opérer pour la seconde fois d’une tumeur. Après l’ablation de mon premier ovaire, je devais faire opérer le second au risque de ne pas pouvoir enfanter.

Quelle grâce, quelle joie immense de sentir l’action de la foi! Tu m’as ouvert le cœur pour accueillir la guérison. Et quelle belle surprise ce fut, quelques années après, contre toute attente, de pouvoir transmettre la vie à ce fils Samuel que je t’ai consacré, et qui me rappelle aujourd’hui, dans ce temps d’épreuves où la maladie de nouveau frappe à ma porte: « reviens à l’essentiel ». Merci d’avoir inspiré à mon fils de m’inviter à venir me remettre de nouveau sous ton manteau d’amour. Merci d’être encore là au rendez-vous, m’accueillant dans ma pauvreté et me consolant de nouveau.

Merci pour ce passage à vide qui me permet de faire de la place pour recevoir les grâces divines, les cadeaux que je n’avais pas encore déballés…

Marie merci de mettre ta main dans la mienne, de me guider là où me veulent le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Toi qui est si proche d’eux, viens m’aider à consentir, et à accueillir leur volonté. Je te confie mes enfants Samuel, Benjamin, Raphaël pour qu’à travers moi, tu viennes également les couvrir de ton manteau d’amour. Et délier les nœuds qui nous tiennent loin de la grâce divine.

Avec tout mon amour,

Flora


Chère Marie,

La vie est drôle et surprenante, et elle m’a fait un clin d’œil en m’amenant ici, aujourd’hui, pour t’écrire cette lettre. La dernière fois que je suis venue ici, c’était il y a 30 ans. J’avais déjà choisi de m’engager dans l’un des principaux chemins de ma vie: l’écriture, l’ouverture aux autres, la curiosité et la transmission. Ce chemin a été riche, joyeux, porteur et passionnant, et a pris une grande place dans ma vie.

L’autre chemin a été plus chaotique. C’était celui du couple, du mariage, sur lequel j’avais déjà fait quelques pas et qui, même s’il a été source de beaucoup de joie, a vu naître mes 3 enfants que j’aime tant, m’a permis d’être une femme et une mère libre, a aussi provoqué de la déception et de la tristesse, qui continuent à me peser aujourd’hui.

Dans cette lettre je souhaite réclamer, au sens fort du terme, ton soutien, ta guidance pour continuer à défaire les nœuds qui m’empêchent de m’envoler librement et en confiance vers cette nouvelle vie, tant professionnelle qu’amoureuse qui m’attend, et me permettra de tracer une nouvelle place dans ma vie. J’ai besoin de ta confiance, de ton soutien, de ton regard, de ton sourire et de ton amour inconditionnel pour y arriver.

Je compte sur toi. Je t’embrasse.

La petite Marie


A Marie, Vierge couronnée de douze étoiles,

Chère Vierge Marie, Immaculée conception, quelle aventure pour moi aujourd’hui de t’écrire une lettre! J’ai l’habitude de te prier, de te remercier, et jamais je n’aurais cru être capable de t’écrire.

Depuis 18 ans que je viens te retrouver à la grotte de Lourdes j’espère que ce n’est pas la dernière. Que de confidence tu as reçues, et que de fois tu m’as aidée.

Aujourd’hui, je te demande d’intercéder auprès de ton fils, Jésus miséricordieux, afin de purifier mon âme. Qu’elle soit le corps qui reçoive l’Esprit Saint de notre Dieu trinitaire.

il faut porter sa croix et parfois c’est difficile, car la foi est un roseau, pas un chêne, quand on est un être humain. Mère au pied de la croix, Notre-Dame des misères, apprends-moi à dire oui, et à accepter tout ce qui peut advenir comme épreuve à partir de ce jour.

Et lorsque ce sera le moment de la grande Pâque, du passage de cette vallée de larmes à la lumière, sois la première à me tendre ta main. Accueille-moi avec ton beau sourire, celui qui m’a émerveillé Bernadette.

Toi qui as parcouru 90 km à pied de Galilée aux montagnes de Judée pour aider ta cousine Élisabeth, enceinte de 6 mois, quel courage et enthousiasme tu as eus!

Je te prie de me donner cette force pour la randonnée de vie qu’il me reste à parcourir, courte ou longue. Et je te remercie de ce cœur à cœur imprévu avec toi, que je reçois comme un cadeau. Merci Marie.

Marie-France


Marie,

Qui êtes-vous? La femme parfaite, pure, sage et obéissante et solide, et qui jamais ne s’effondre, ni tombe en dépression? Celle qui, lors de ses apparitions, dit: Priez sans cesse! Repentez-vous! le monde va mal!

Et moi, j’aimerais que vous me disiez: ne t’inquiète pas, ce n’est pas grave. Tu vas y arriver… Je vois en vous la rigueur, et c’est auprès de votre fils que je trouve la miséricorde, auprès de votre époux que je viens quémander de l’aide.

Mais Marie, je voudrais vous aimer. Je voudrais comme tous les pèlerins mettre tous mes espoirs en vous, vous supplier. Et j’aurai la certitude d’être entendue et défendue. Vous notre « avocate », comme le dit le Salve Regina.

Quand je me rends à Paris, à la chapelle miraculeuse, je m’imagine posant ma tête sur vos genoux. Vous assise sur ce fauteuil bleu exposé à droite de l’autel, me réconfortant et calmant mes angoisses.

Mais aujourd’hui, c’est la maman que je suis qui vous écris, maman inquiète de voir l’une de ses filles chercher désespérément la joie là où elle ne se trouve pas, dans la vulgarité, les amitiés toxiques, les expériences dangereuses. Alors que cette jeune fille a au fond du cœur une si grande soif d’aimer.

Que n’ai-je pas su faire Marie?

Aidez-nous! Intercédez auprès de votre fils pour qu’il se penche vers ce cœur errant. Qu’il mette sur son chemin les amis, les personnes capables de lui montrer où est le vrai, le beau, le bon et où se trouve la vraie joie.

Marie, je ne vous connais pas, ou plutôt je vous connais mal, car vous êtes celle qui questionne et qui fait confiance. Pardonnez-moi la caricature du début de ma missive. Et n’entendez que l’appel à l’aide de la maman démunie.

Marie


Marie,

C’est comme mère que je vous écris. Vous avez été la mère de Dieu et connaissez bien ce statut parfois très agréable, mais aussi très angoissant et difficile. Être mère, pour moi, cela n’a pas été toujours facile et notamment depuis mon divorce, que je n’ai pas désiré. Ma fille a toujours eu de la rancœur contre moi à cause de ce divorce. Je l’aime très fort et, malgré cela, elle peut être dure. Ses enfants, mes petits-enfants, je les aime et je fais le maximum pour eux. Ce que je n’ai pas pu faire pour elle (faute de moyens), je le fais pour eux. J’en suis heureuse pour elle et pour eux mais, malgré cela, je ressens comme une jalousie. La vie n’a pas été simple, j’ai fait le maximum, j’ai gardé le lien avec son père. Je sens pourtant de la rancœur en elle. Je pleure souvent, et elle me fait pleurer.

Marie, Sainte Mère, faites que dans son cœur de mère elle trouve un apaisement… Que moi, en tant que mère, je retrouve ma fille aimante, douce et tendre. Et que les rancœurs s’effacent. Ce pardon, qui gommera toutes les ombres et les pensées douloureuses, je le dépose à vos pieds. Ce sera l’affaire du passé. Votre lumière s’étendra sur nous et illuminera nos visages. Les pleurs deviendront alors des pleurs de joie et de bonheur, partagés en toute sincérité et sérénité.

Vierge Marie, puissiez-vous apaiser cet enfant, lui redonner l’envie d’être dans les bras de sa maman avec tendresse et douceur. Qu’elle comprenne que, malgré toutes mes difficultés matérielles, j’ai été mère, une maman qui l’a aimée, et qui l’aime très très fort.

Merci beaucoup Marie.

Jeanne


Ma chère Vierge Marie,

J’ai choisi cet atelier où il faut te rédiger une lettre. Devant ma feuille blanche, je prends conscience que je ne t’écris jamais. Je m’adresse toujours à toi verbalement, intérieurement, sous forme de prière. Mettre les mots sur le papier fait appel à l’intellect! Je ne parle plus avec mon cœur, avec mes ressentis et mes émotions, mais avec ma tête qui est sous contrôle, qui suit des règles et des apprentissages. Je me rends compte que, depuis toujours, et aujourd’hui encore, je m’adresse à toi en tant que ton enfant ; comme un enfant à sa mère sainte, qui l’aime totalement et gratuitement.

Merci de tout cet amour.

Isabelle


Maman,

On oublie bien souvent que vous êtes notre maman du ciel, qui a ce rôle de co-éduquer avec notre maman sur terre… Donc je m’adresserai à vous comme une fille à sa maman. Maman, vous qui avez toujours veillé sur moi et ma famille, je vous confie des intentions de prière avec une ligne directrice autour de la famille:

Maman, aidez les couples en espérance d’enfant à pouvoir fonder une famille, surtout ceux qui rencontrent des difficultés à en avoir.

Maman, je vous demande de trouver la perle rare dans ce pèlerinage pour mon frère, de faire office de « Tinder ».

Maman, protégez les plus faibles et donnez-nous l’humilité d’aller à leur rencontre.

Maman, je vous confie tous les pèlerins du Pèlerinage national qui ont accepté de venir pour vous servir à travers leur prochain. Maman, donnez-moi la force de prier régulièrement le chapelet et de faire au moins une neuvaine par mois, pour commencer. Et que pour la suite, cela soit plus régulier. Merci maman d’être avec moi.

Une Marie qui a la chance de porter votre nom


Notre-Dame-de-Lourdes, maman Marie,

Tu es ma mère et je suis ta fille bien aimée et aimée de ton fils Jésus, mon grand frère et mon ami fidèle. Je viens vers toi aujourd’hui pour te confier mes soucis de mère de famille, d’épouse et de disciple de Jésus. J’ai beaucoup de difficultés à assumer mon rôle et la mission que le Seigneur m’a donné à accomplir. J’ai un grand désir d’aimer ton fils Jésus et de faire sa sainte volonté, mais je n’y arrive pas.

Maman Marie, conduis-moi à lui afin qu’il me donne la force de faire ce qu’il me dira de faire. Obtiens-moi la joie et la paix. Notre-Dame-de-Lourdes, santé des malades, je te supplie de me venir en aide. Je pense que j’ai un dysfonctionnement dans mon cerveau. Je confonds les articles: le, la, u, une. Je dis « le » à la place de « la », « un » à la place de « une », et beaucoup d’autres confusions dans ma tête. Ce qui me rend malheureuse. Je cherche toujours mes mots quand je parle, du coup, je suis frustrée quand je dois tenir une conversation. Je suis incomprise, mal à l’aise. D’autre part, je désire faire de l’évangélisation, parler de ton Fils aux personnes qui ne le connaissent pas ou mal, mais je fuis les gens à cause de ce handicap. Je manque cruellement d’éloquence dans la parole. Je te prie, maman, de me venir en aide en parlant à ton divin fils Jésus de mon difficile présent. Que le Seigneur Jésus libère mon esprit du sommeil, afin que je puisse apporter la vie et la joie aux autres. J’ai beaucoup d’autres soucis à te confier, et je sais que tu les connais déjà, étant ma maman.

Merci d’avoir exaucé mes prières, maman Marie. Je te consacre mes enfants S. et E. Tu connais leurs soucis et leurs souffrances. Sois bénie et remercié pour la maman merveilleuse que tu es pour moi, et pour notre famille. Je te confie mon époux Michel.

Philomène


Bonjour Sainte Mère,

Me voici, encore une fois, revenue à Lourdes pour vous remercier de tout ce que vous m’avez donné. Vous avez entendu mes prières, mes demandes, même les plus folles. Je me souviendrai toute ma vie de ma première fois à Lourdes en 1990, en touriste. J’ai vu les brancardiers et au fond de mon cœur, je souhaitais le devenir un jour pour être au service de malades. Et puis des années plus tard en 2010, à la suite d’une interview publiée dans une revue pharmaceutique, j’ai appris l’existence du Pèlerinage National à Lourdes avec les malades. J’ai compris que c’était un appel que vous m’aviez envoyé, et me voilà devenue hospitalière du Pèlerinage National.

Je vous remercie sans cesse de cet appel…

Apprenez-moi à vous aimer tous les jours un peu plus, et guidez-moi dans mes démarches quotidiennes, pour que je sois digne d’être votre fille.

Je vous embrasse Sainte Mère.

Votre fille paresseuse dans les prières quotidiennes.

A.N.


Marie, Sainte Vierge Marie,

Je vous écris cette lettre pour prendre un temps de réflexion et de prière. Je voudrais aussi vous remercier pour toutes les grâces que j’ai reçues de Dieu, et que vous avez accompagnées. Merci pour ma vie familiale équilibrée, pour mon entourage si attentionné, pour les temps forts de ma vie qui m’ont vraiment aidé à découvrir Jésus. Et depuis 8 ans, merci de m’avoir fait connaître de si précieux amis, pour fortifier ma foi. De si nombreuses fois, j’ai eu la chance de goûter à la joie, la joie profonde qui vient du cœur et qui rend vraiment heureux.

Marie, vous êtes la maman de Jésus, Dieu fait homme pour nous les hommes. Vous avez accueilli la vie. Vous êtes pour moi quelqu’un d’évident à prier, et je n’ai découvert que récemment la façon qu’il convenait de prier avec vous. La foi n’est pas toujours innée pour moi, mais, parfois, cela m’aide de prier avec vous. Vous êtes pour moi une figure inspirante de la douceur, de la maternité et de l’accompagnement spirituel. Alors, Sainte Vierge Marie, je vous prie de veiller sur tous vos enfants du monde, de diffuser votre paix partout dans le monde et en France afin qu’y règnent la douceur, l’amour fraternel et l’attention aux plus petits.

Marie, intercédez pour moi auprès de Dieu pour que je sois un exemple de charité, de joie et de bienveillance autour de moi. Augmentez toujours en moi la patience, l’écoute et la force de gérer mon caractère et de me lier aux autres. Donnez-moi la force de prier toujours, de ne jamais perdre l’espérance, de vous demander de l’aide tant qu’il m’en faudra, de ne jamais baisser les bras, de parler et d’évangéliser de toutes les façons que je le pourrai, de prier pour ma famille, et mes amis, de les aimer comme vous les aimez. Enfin, Sainte Vierge Marie, donnez-moi la force de vous aimer toute ma vie.

Domitille


Marie ma douce mère,

Merci d’avoir toujours été auprès de moi dans les moments joyeux et les moments difficiles. Par ce pèlerinage je réalise beaucoup de choses. Je n’ai jamais pris le temps de vivre, c’est-à-dire le temps d’aimer et de vous aimer. Le temps de vivre en famille pleinement sous le regard de Dieu, et tout cela pourquoi? Pour le travail.

Que choisir maintenant? Je vous demande de me mettre sous votre regard afin de faire de ma retraite un moment privilégié avec le Saint-Esprit et toute l’église, avec mon mari et mes enfants, petits-enfants et mes amis.

Je vous demande, car vous me connaissez plus que moi, de corriger mes défauts et de m’aider à porter ur ma route les épreuves qui m’ont fait grandir, afin de retrouver un équilibre de vie. J’ai confiance en vous. Je vous laisse me guider jusqu’au dernier jour de ma vie.

Merci Marie ma douce mère,

Geneviève


Marie,

Je prends la plume, Marie, pour te parler, moi qui te prie si peu! En effet, je prie ton fils, l’esprit, Dieu, mais presque jamais spontanément toi, la mère de Jésus.

Peut-être parce que ma maman italienne ne priait pratiquement que L’Ave Maria et que pour moi, l’important c’était la relation à Dieu, par Jésus et l’Esprit Saint? Je ne sais…

Mais je suis aujourd’hui dans ta maison, à Lourdes, et je te demande pardon pour ce manque de confiance en toi. C’est ma maman qui en 1990, j’avais 43 ans, m’a entraînée pour la première fois à la grotte avec le pèlerinage du diocèse de Toulon. Ses 2 enfants, moi et mon frère, avaient subi de grosses opérations et dans un élan de confiance absolue, elle nous avait confiés à toi.

Ma conscience m’incita à l’accompagner, mais pas ma foi en toi. Quelle erreur! Sur place, je fus bouleversée par cette foi immense qui portait ton peuple. Je revins quelquefois seule, quelques fois en pèlerinage diocésain ou national te rendre visite, mais j’ai toujours du mal à te prier.

Toi la confiance absolue, toi la mère affligée, éprouvée, effondrée, enseigne-moi le Comment. Pas le chapelet qui est trop répétitif pour moi, car cela devient une mécanique au bout d’un moment, mais une prière dans un cœur à cœur avec toi.

Moi aussi j’ai été une mère effondrée par la maladie de ma fille, mais c’est vers Dieu, par Jésus, que je me suis tournée. J’ai bien fait faire une plaque à Notre-Dame-de-la-Garde de Marseille mais je l’ai toujours à la maison…

C’est à la mère protectrice que je voudrais m’adresser avant de clore voir cette lettre, et lui demander de l’aide pour ma fille qui m’a accompagnée, bien que peu croyante.

Avec toute ma tendresse, merci Marie.

Anne-Marie


À Marie, mère de Dieu, notre mère a tous

Me voici à Lourdes en ce 151e pèlerinage après 40 ans d’absence, et c’est à la fois très émouvant mais aussi triste. Je suis déjà venue 3 fois étant jeune guide, lors de pèlerinages où j’ai pu faire différents services et vivre ma foi avec mes amis guides. Toutes ces années de scoutisme ont été mes plus belles années, et de belles amitiés toujours d’actualité me sont restées.

Et puis un choc émotionnel dû à la séparation de mes parents a bouleversé ma vie. Arrêt du scoutisme, arrêt du judo que je faisais depuis 10 ans, des études d’infirmières difficiles à effectuer… Tout est devenu difficile, en fait. Un mariage, des enfants, un divorce, et un nouveau choc émotionnel. Malgré tout cela, j’ai continué de vous prier dans notre magnifique basilique de Fourvière construite à votre intention.

Rien de ce que j’écris ne vous échappe, puisque vous êtes notre mère à tous. Rien de ce qu’il y a dans mon cœur ne vous échappe également.

L’éloignement de mes filles, la difficulté à rencontrer quelqu’un… Je ne veux pas faire de cette lettre une complainte, car par ailleurs je suis extrêmement bénie et protégée. Je suis en bonne santé. J’ai une famille, des enfants et petits-enfants qui vont bien. J’ai un travail, un toit, des amis. Alors, une immense gratitude pour tout ça, pour votre présence, protection et bénédiction à mes côtés.

Me voici à Lourdes 40 ans après ces événements dévastateurs de ma vie, et je suis très heureuse d’être avec vous ici. Mais je suis également triste car tous mes souvenirs ont disparu dans un coin de ma tête. Je ne me souviens pas et je n’arrive pas à mémoriser, et ceci est une grande souffrance pour moi. Bien sûr, il y a sûrement une raison mais néanmoins cela reste douloureux. Par cette lettre, je vous demande votre aide pour retrouver ces souvenirs et m’aider à mémoriser, m’aider à évoluer, grandir et pourquoi pas retrouver mes capacités psychiques. Tout ceci est frustrant.

Merci Marie,

Sylvie


Sainte Vierge Marie, ma très chère maman du ciel,

Je t’écris cette lettre pour te dire merci. Merci pour ta présence quotidienne à mes côtés. Merci pour ta présence apaisante et encourageante à chaque moment de ma vie, de ma nouvelle vie de catholique.

En effet, c’est à l’occasion du pèlerinage de Chartres 2013, ou je me posais des questions sur la religion chrétienne que ta présence s’est imposée à moi comme une évidence. Ave Maria… Chapelets…

Les difficultés physiques et techniques à surmonter, et ta présence réconfortante par l’intermédiaire d’une pèlerine, qui m’aide et me donne son chapelet… Chapelet si important pour moi et que j’ai perdu cette année 2024. Mais je me console en pensant qu’il aide peut-être une autre personne qui est en train de cheminer. Et tu as également pourvu à mon besoin puisque tu m’as fait offrir un autre chapelet, de Medjugorje…

Oui, depuis Chartres 2013, je suis en cheminement vers le Christ, et c’est toi qui es sur le bord du chemin à me répéter: « tout ce qu’il te dira, fais-le. » C’est toi, maman du ciel, qui me donnes l’exemple de cette confiance en Jésus, en toutes choses, à tout moment.

Depuis 2020, toutes les difficultés, toutes les épreuves que j’ai eues à affronter, je les ai surmontées grâce à toi. Mes peines et mes fatigues, mes moments de désespoir, je les ai tous confiés à toi, ma maman du ciel. Tu as toujours été présente pour moi.

En avril à Medjugorje en pèlerinage paroissial, aujourd’hui à Lourdes en pèlerinage national, je veux absolument te consacrer ces moments de ma vie où je mets en pause pour toi, pour te remercier en pleine conscience. Merci Marie.

Marie-Marthe


Sainte Marie,

Je disais il y a quelques jours seulement qu’écrire des lettres me manquait. Contrairement au message qui exige une réponse immédiate, la lettre est une impression à un moment « T » de mon existence des sentiments et des pensées que je me sens prête à partager. Moi qui m’imaginais attendre d’être à Bordeaux pour écrire des lettres, me voici à écrire à celle qui devrait être la plus proche des femmes de ma vie: vous, sainte Marie. Mais bon, j’avoue que pour l’instant, nos discussions quotidiennes sur Messenger, WhatsApp, Twitter et TikTok avec ma sœur sont bien plus régulières que mes prières à vous, Marie. Que voulez-vous? Je suis un être de technologie.

J’ai toujours eu un lien particulier avec vous. Une des raisons pour laquelle je me sens tant à ma place dans la religion catholique (malgré de nombreuses convictions qui viennent constamment en contradiction avec la version la plus traditionaliste de cette religion), c’est votre présence. C’est la possibilité, dans une religion monothéiste, d’avoir une femme si importante. Une femme à la fois humaine et pourtant si différente. Une femme belle, forte, une mère et une épouse aimante et dévouée. Mais aussi questionnante.

Je ne marche pas dans vos pas, Marie. Je questionne constamment les limites de mon genre et de mon identité féminine. Qu’est-ce qui fait de moi une femme? Pourquoi choisir d’aimer un homme, et de surcroît toute sa vie? Vous en convenez, je suis loin d’être immaculée. Et je ne suis pas vierge non plus. Mais j’aime à vous prier.

En faisant le choix de retourner à Lourdes cet été, j’ai certes pris le temps de travailler sur mon besoin viscéral d’aider. Mais j’aime à le faire ici, en votre présence apaisée. Je pense que c’est pour cela qu’il est plus facile pour moi de vous écrire qu’à Jésus. Même si j’ai des amis qui parlent à Dieu au quotidien, c’est loin d’être mon cas. Mais une relation, ça se travaille, ça s’entretient. Et cela, avec vous, j’avoue ne pas le faire assez.

En venant ici, j’ai l’impression de retrouver toutes les versions passées et présentes de celle que je suis à Lourdes. J’ai souvent cette image de moi qui attends de se faire confesser. De ma conversation avec Caroline au sortir de la grotte, bouleversée. De François qui me dit que j’ai de beaux yeux. De moi qui me blottis contre lui dans le train couchette sur le chemin aller, pendant qu’il joue de la mandoline. Le FRAT (en 2011, je crois), était sous le signe de l’amour, De l’amour réciproque, de surcroît (…).

J’ai moins de souvenirs marquants du Lourdes d’il y a 2 ans, paradoxalement. Moins de rêve, moins d’images marquantes. Il y a 2 ans, c’était avant tout la joie d’être avec mes amis que j’aime tellement, pleins d’authenticité. Et la joie d’être utile et – pardon, je me permets — aussi douée […]

J’aimerais Te faire confiance et te confier l’amour une seconde fois. J’aimerais refaire un bain complet aux piscines. Et en me baignant à nouveau entièrement, revenir à cette version de mois si confiante dans la foi et dans l’amour, prête à se donner.

J’aimerais, Marie, te confier mes amours à venir. Mon amour de Dieu et ma foi qui est si souvent criblée de doutes. Mon amour de ma famille, où nous apprenons ensemble à être toujours plus authentiques. Mon amour de mes amis, passés, présents et futurs, avec qui j’ai tant pu expérimenter ce qui fait une communauté avec de la communication, des conflits, des ruptures et le pardon. Un amour de la vie incarné dans ce que je crée et je fais.

Et nous y arrivons, Marie, après tout ce bla-bla: je te confie 13 ans après ma peur d’aimer et de risquer d’être blessée. Je te confie ma peur d’avoir trop de défauts pour être aimée. J’aimerais, en cette seconde partie de 2024, vivre une relation qui me donnera envie d’être aux côtés de l’autre la meilleure version de moi-même […].

Je suis impatiente de voir quel avenir tu me réserves. Je te promets d’accepter ce que tu permettras qu’il m’arrive, comme le dit la prière à l’Esprit saint. Pour le reste, on verra!

Béa




Sauvé du naufrage, l’enfant évangélise des païens par le Rosaire

Au début du 19e siècle, un prêtre pénétra dans les îles de Fernando-Po et d’Amban, aujourd’hui provinces espagnoles. Grande fut sa surprise quand il trouva non loin de la mer, sur le rivage, une croix grossièrement construite, et autour d’elle, un groupe d’enfants indigènes, parmi lesquels s’en trouvait un de peau blanche. Ils récitaient en espagnol le chapelet à haute voix.

En apercevant le prêtre, l’enfant s’écria : « Un curé ! » et tous les autres de tourner aussitôt la tête. Le missionnaire s’approche et demande à l’enfant, qui pouvait avoir dix ans, de le conduire dans la maison de ses parents. « Je n’ai pas ici de parents, répondit-il ; jeté par un naufrage dans cette île, des gens m’ont accueilli. Me rappelant les enseignements de ma mère qui me recommandait de dire tous les jours le chapelet, je me suis mis à le réciter. Comme je n’avais pas de statue de la Sainte Vierge et que je ne savais pas en faire, j’ai fabriqué cette croix devant laquelle je viens dire tous les jours mes prières. Mes petits amis y viennent avec moi, et j’ai tâché de leur apprendre l’Ave Maria afin que nous puissions réciter ensemble le chapelet. »

Le missionnaire demanda à l’enfant depuis combien de temps il était dans cette île. « Je ne le sais pas au juste, répond-il, mais il me paraît que ce doit être longtemps ; car le temps m’a paru long, loin de papa et de maman. » L’enfant conduisit le prêtre dans la maison qui l’avait accueilli, et ces braves gens le reçurent avec beaucoup de respect.

Le lendemain le missionnaire présidait à la récitation du chapelet, à laquelle assistaient plusieurs familles. Il leur adressa quelques paroles ; il alla même de famille en famille, et bientôt, sous la protection de la Reine du Rosaire, une chrétienté fervente se forma, et se développa par l’arrivée d’autres hommes apostoliques. Un de ceux-ci, en retournant en Espagne, prit avec lui l’enfant. Celui-ci eut le bonheur de retrouver ses parents échappés comme lui du naufrage. Il leur raconta les bontés de Marie à son égard, et les effets prodigieux du chapelet dans l’exil où il avait vécu.

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« Puisque vous ne voulez pas chanter, récitez le chapelet avec moi »

Pour conclure le mois du Rosaire, nous vous proposons de méditer le récit suivant qui nous montre la grande efficacité du Rosaire.

Saint Louis-Marie Grignion de Montfort projetait de se rendre sur l’île d’Yeu, à 17 km de la Rochelle, pour y prêcher une mission. C’était à l’époque de la guerre de Succession d’Espagne. Des pirates anglais sillonnaient la mer et rendaient la côte dangereuse.

A cause de l’insécurité, les compagnons du Missionnaire le conjurent de renoncer à ce voyage. Mais en vain! Il n’a de repos que lorsqu’il a pu décider quelques loups de mer courageux de se mettre à sa disposition avec leur bateau… Le canot prend le large. Tout se passe sans incident. Mais voici qu’après trois heures de voyage, surgissent à l’horizon deux voiliers de pirates qui foncent sur les missionnaires et leur embarcation.

L’équipage pousse des cris d’effroi. Les matelots désespérés s’écrient : « Nous sommes perdus ! » Les compagnons de Grignion fondent en larmes. Quant à lui, il garde sa bonne humeur et se met à chanter des cantiques. Il invite les passagers à l’imiter. Mais ceux-ci restent muets comme les poissons de la mer. « Puisque vous ne voulez pas chanter, dit Montfort, récitez le chapelet avec moi. »

Alors tous se mettent à genoux et d’une voix d’enfants en pleurs, ils récitent les Ave Maria qui planent sur les eaux et pénètrent le ciel. Le chapelet terminé, le missionnaire reprend la parole : « N’ayez pas peur. Notre Mère la Sainte Vierge nous a exaucés ! Nous sommes hors de danger ! » – Hors de danger ? Hurle l’équipage.« Ne voyez-vous donc pas que nous sommes déjà à portée de tir ? »… – Ayez confiance ! insiste Grignion de Montfort.

A l’instant se produit un puissant coup de vent. Les voiliers ennemis font demi-tour et, ballottés comme une coquille de noix, disparaissent à l’horizon. L’équipage de la chaloupe est sauvé, il aborde dans l’île au chant du Magnificat. Lorsque les pauvres pêcheurs eurent connaissance du miracle, ils furent tout yeux et tout oreilles aux prédications du missionnaire. Tous se confessèrent, sauf le gouverneur ; ils devinrent de fervents chrétiens et restèrent fidèles à la récitation du chapelet.

Kleine Lebensbilder de Michael Faltz

Traduit par Frère Albert Pfleger pour le Recueil marial




La perle précieuse du Saint Rosaire pour la paix du monde

« Car où est ton trésor, là aussi sera ton cœur… » 

Matthieu 6,21

 

A l’approche du 7 octobre, Fête de Notre Dame du Rosaire, il est urgent d’imiter le négociant de l’Evangile : « Quand il a trouvé une perle de grande valeur, il va vendre tout ce qu’il possède et achète cette perle ! » (Mt 13,45). Mais avons-nous découvert que le Rosaire est cette « perle unique » de la vie chrétienne et ce « trésor sans fond » de l’Evangile, caché en notre cœur ? Il faut se souvenir ici de la première Apparition de Notre Dame à Fatima à travers le regard de la petite Jacinta :

« La Dame avait les mains jointes, comme ceci – et Jacinta se levait et joignait les mains pour imiter la vision – Entre les doigts, elle avait un chapelet. Ah ! quel beau chapelet elle avait !… tout en or, brillant comme les étoiles de la nuit, et un Crucifix qui brillait, qui brillait… Ah ! quelle belle Dame[1] ! »

Cependant, toute splendide qu’elle soit, cette première Apparition n’est pas sans surprise !

Lucie manifeste à la Vierge son étonnement que Francisco ne voit, ni n’entende rien ? La Dame se tourna alors vers le petit garçon et le regarda avec une expression mêlée de bonté et de maternel reproche :

  • « Oui, il ira ; mais il devra dire beaucoup de chapelets ! »

En effet, il faut savoir que Francisco ne priait pas assez le chapelet et l’avait délibérément « raccourci[2] » ! Alors, quand Lucia se plaint à la Vierge que Francisco ne la voit pas, la réponse de la Dame est précise :

  • « Dis-lui de réciter le chapelet et il me verra aussi ! »

Lucia fait la commission et Francisco commence à réciter le chapelet… Après quelques Ave Maria, il voit tout à coup la Dame dont l’éclat l’éblouit ! Par contre, il ne l’entend pas et il restera silencieux et méditatif. Ce n’est qu’après le départ de la Vierge qu’il se fera répéter ses paroles par Jacinta et Lucia. Et quand cette dernière lui dit que Notre Dame l’emmènerait au Ciel, mais qu’il devrait prier beaucoup de chapelets, il s’exclama :

  • « O, ma Notre-Dame, des chapelets, j’en réciterai autant que vous le voudrez ! »

C’est une promesse à laquelle il restera très fidèle car, dans sa si belle âme, on le verra au quotidien dire seul de nombreux chapelets ! Nous ressemblons tous à Francisco et face à nos fragilités, nous avons à rebondir comme lui dans un esprit de conversion évangélique en nous confiant fort à la Vierge…

Nous n’avons pas encore saisi le mystère de puissance du Rosaire, cette prière qui peut changer nos vies et transformer le monde ! Car il y a un secret dans la récitation de cette prière mariale qui nous emporte dans l’immense vague de l’Esprit « cachée » dans la simplicité de la répétitivité… une sorte de corde sacrée vers l’au-delà à laquelle on s’accroche et nous ouvre déjà les portes du Ciel !

Le monde des Saints et Saintes l’a transpiré merveilleusement et il n’est qu’à les écouter pour le découvrir… car en priant le Rosaire, on découvre comme eux que « Marie est comme un beau fleuve qui, sans réserve et dans la plénitude de son flot, s’écoule vers Dieu. Tout ce qui s’abandonne à son maternel courant s’écoule vers ce terme divin de la façon la plus sûre, la plus complète, la plus rapide… Toute âme livrée à Marie marche et s’écoule vers l’Océan infini de l’Amour !… Le Rosaire, c’est un enchaînement d’amour de Marie à la Trinité[3] ! »

Le Rosaire est donc l’arme secrète des enfants de Marie pour préparer le retour de Jésus. Il est l’arme infaillible des derniers temps : prenons conscience que nous avons entre les mains et dans cette prière du cœur « une arme fatale, un laser imparable, une invincible douceur. » En ce temps où pèse la terrible menace d’une troisième et fatale guerre mondiale, le Rosaire est « l’arme des doux » pour vaincre le plan de Satan vers l’apocalypse nucléaire ! Et vu la situation extrême où nous sommes arrivés au Moyen orient ou en Ukraine, le Rosaire est notre premier engagement de prière intense pour la paix du monde ! Alors, n’oublions pas « l’alerte » que nous a donné Lucie de Fatima :

« Depuis que la très Sainte Vierge a donné une grande efficacité au chapelet, il n’y a pas de problème matériel ou spirituel, national ou international, qui ne puisse être résolu par le chapelet et nos sacrifices ! »

+M Mickaël

 

[1] Témoignages sur les Apparitions de Fatima, par le Père De Marchi, Fatima, Ediçoes Missoés Consolata, 2000, p.60.

[2] « D’après ce que nous a dit Mr Marto, le père de Jacinta et Francisco… il semble que c’est Francisco qui avait imaginé la manière expéditive de se débarrasser du chapelet », Père De Marchi, Témoignages sur les Apparitions de Fatima, Ediçoes Missoes Consolata, 2000, p.56.

[3] Père Vayssières, Le Rosaire, Traditions monastiques 2018, p.12-13.




Quand le Ciel confirme la dévotion du Rosaire

A l’occasion du mois du Rosaire et à l’approche de la fête de Notre-Dame du Rosaire le 7 octobre, faisons mémoire des merveilles opérées par la prière du Rosaire…

Un jour que saint Dominique prêchait en présence du duc de Bretagne, de toute la cour et d’un peuple immense, il assura, d’après une révélation personnelle, qu’aucun hommage, si ce n’est l’Office divin et l’adorable Sacrifice, n’était si agréable à Jésus et à Sa Mère, que la récitation fervente du Rosaire de Marie. Cette assertion parut exagérée à son nombreux auditoire; mais Dieu en prit la défense, et voici comment.

Après le sermon, Dominique célébra la sainte Messe en présence de la multitude. Or qu’arriva-t-il ? Le Saint y fut ravi en extase ; on le vit s’élever au-dessus du sol, et demeurer ainsi suspendu en l’air pendant toute une heure, le visage enflammé d’un feu divin. À la consécration, quand il éleva la sainte hostie, tout le peuple y vit clairement apparaître la Vierge Mère avec son divin Enfant qu’elle tenait dans ses bras. Quand il éleva le calice, on vit le Rédempteur couvert de plaies, transpercé, en proie à toutes les douleurs de sa Passion, tel qu’Il avait été au Calvaire. Vers la fin de la messe, une éblouissante lumière environna l’autel; et au sein de cette splendeur, le Seigneur se montra tout plein de la gloire de sa résurrection, et comme montant au ciel.

Cette vision transporta la foule; et le sacrifice terminé, Dominique remonta en chaire. Il expliqua à ses auditeurs émerveillés le sens de ces trois apparitions : la Vierge tenant l’Enfant Jésus, était la figure des Mystères joyeux; Jésus souffrant signifiait les Mystères douloureux ; et sa résurrection, les Mystères glorieux.

Il fit comprendre à toute l’assemblée combien la dévotion qui consiste à méditer ces mystères en récitant les cent cinquante Ave du Rosaire devait être agréable au Seigneur, puisqu’Il la confirmait par de tels prodiges. Tous, princes et peuples restèrent convaincus et embrassèrent avec ardeur une si excellente pratique.

 

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Un pécheur endurci est sauvé de l’enfer grâce à un petit reste de dévotion mariale

Né à Auray le 14 juillet 1602 dans une riche famille noble, Pierre de Keriolet semble, dès l’enfance, sous emprise démoniaque. Il aime faire le mal. Ses études chez les Jésuites de Rennes ne le corrigent pas, au contraire. Toujours à court d’argent, il vole son entourage.

À vingt ans, il tente de rejoindre l’Empire ottoman pour devenir musulman. Il n’y parviendra jamais, tant les obstacles se dressent sur sa route. Il est victime de brigands alors qu’il traverse l’Allemagne : seul survivant de l’attaque, il implore Notre Dame de Liesse de le sauver. Exaucé, il ne respecte pas le vœu qu’il lui a fait et, pendant plus de quinze ans, il mène une existence de débauches, au cours de laquelle il a peut-être signé un pacte avec le diable.

En 1635, il rentre en France recueillir l’héritage de son père et achète une charge de conseiller au Parlement de Bretagne. Il se sert de son pouvoir de magistrat pour entretenir les haines entre justiciables, éprouvant satisfaction à faire le mal.

À plusieurs reprises, il échappe à la mort, comme si une protection invisible et toute puissante s’étendait sur lui. Au lieu de s’interroger, il se félicite de sa chance exceptionnelle.

C’est dans l’espoir d’être remarqué du jeune duc d’Orléans, frère de Louis XIII, que Pierre de Keriolet accompagne ce dernier à Loudun, en 1636, avec d’autres parlementaires. Une affaire de sorcellerie secoue alors la ville. Pendant un exorcisme en l’église Sainte-Croix de Loudun, le démon, parlant par la bouche de la possédée, apostrophe Pierre de Keriolet en public, lui révèle qui l’a protégé et lui en expose les raisons, évoquant les miracles de protection dont il a bénéficié. En conclusion, le démon précise qu’il se tenait là pour le conduire en enfer, hurlant : « Sans elle et ton ange, je t’aurais emporté ! »

Le lendemain, le diable s’écrie en revoyant Keriolet : « Tiens, revoilà le monsieur d’hier ! S’il continue comme cela, il montera aussi haut dans le Ciel qu’il aurait été bas avec nous en enfer. Ah ! si tu savais ! […] Elle a mis les bras dans la fange jusqu’aux coudes pour le retirer de ses ordures, et cela sous prétexte qu’il gardait un peu de dévotion pour elle !!! Et dire que nous, nous sommes damnés pour un seul péché !!! »

En fait, Keriolet est sauvé pour avoir, toute sa vie et quelles qu’aient été ses fautes, respecté la promesse faite jadis à sa mère : dire chaque jour, quoi qu’il arrive, un Ave Maria en l’honneur de Notre Dame. Alors qu’il était réputé pour son avarice, il a toujours fait généreusement l’aumône, même s’il affirmait que ce n’était pas pour l’amour de Dieu. Or, « l’aumône couvre la multitude des péchés », selon le mot de saint Grégoire le Grand.

Certes, les attaques démoniaques se poursuivront toute la vie de l’abbé de Keriolet, car l’enfer déteste lâcher sa proie, mais ce sera en vain. L’on n’arrache pas à Notre Dame ce qu’elle tient.

Anne Bernet

Auteur de plus d’une quarantaine d’ouvrages pour la plupart consacrés à la sainteté.

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