La Salette : la règle des Apôtres des derniers temps : résurgences…

Mais sa Règle ne se perd pas dans l’oubli.
-Mgr Bernard, Missionnaire de la Salette et préfet apostolique émérite de Norvège, qui visite Mélanie en 1886 et 88, se rallie à la cause. La Règle donnée par la Mère de Dieu, est pour le corps des constitutions des Missionnaires apostoliques voulus [et] appelés par la Messagère divine une charpente de bois incorruptible et vivifié d’un souffle divin, que les vers rongeurs humains ne pourront piquer ni ronger jusqu’à la fin des temps, affirme-t-il.
-En 1895, le Père Berlioz, ancien supérieur de La Salette, invite prêtres et laïcs à se faire « apôtres des derniers temps » à l’école de ND. de La Salette :
« A l’heure suprême où nous vivons, à l’approche des derniers temps, la Mère des apôtres fait appel à la tribu sacerdotale. Elle veut multiplier le nombre des vrais apôtres, supra modum apostoli. Elle les appelle près d’Elle, au pied de la croix ; car il faut remonter à la source pour se retremper dans la perfection primitive. Le B. Grignion de Montfort avait pressenti cette intervention merveilleuse de la Mère de Dieu suscitant, dans les derniers temps, des apôtres qui, comme des géants de l’apostolat, doivent en quelque sorte préparer la mission d’Enoch et d’Elie, et à son heure la partager. [ … ] Nous pensons que la céleste Messagère figure ainsi un ordre apostolique d’une grande perfection, dont elle doit ordonner et conduire la formation, protéger l’existence, assurer la propagation et la durée. C’est à la Reine des Apôtres qu’il appartient de révéler sa pensée et de fonder son œuvre. De ce rôle apostolique, la Reine du Ciel passe à l’action de la vie chrétienne. [ … ] Voilà, selon nous, le signalement d’un vaste tiers ordre de pénitence et de réparation, uni à la vie d’immolation du désert et à l’apostolat, pour aider et le servir, enlaçant dans les chaînes mystiques de ses saintes observances, le peuple chrétien tout entier, sans distinction de classes et de nations.
Vous le ferez passer « à tout mon peuple ». Voilà ce que nous croyons apercevoir dans céleste vision. Et voilà ce qui, par la grâce de Dieu et la vertu de Marie, donnerait au monde chrétien une force nouvelle et opposerait au mal une puissante barrière. [ … ] demandons par Marie la réalisation de tous les desseins de sa miséricorde envers nous. Que les âmes appelées soient dociles à la voix de sa grâce. Dieu aime l’obéissance prompte et empressée. [ … ] Il y a un demi-siècle que la Vierge sainte les attend et nous dit tout en pleurs : Depuis le temps que je souffre pour vous». (La voix du désert et la réparation, Lyon, 1895 p. 281…)
– En France, le 5 juillet 1890, Henriette Deluy, fondatrice des Soeurs réparatrices de N. D. de La Salette, adopte la règle de Mélanie dans une nouvelle fondation. Ballottée çà et là la nouvelle œuvre se perpétuera dans la Somme, en Belgique, puis en Anjou : Maritain et Massignon en seront tertiaires. Mais lors de la seconde guerre mondiale, une décision de l’Ordinaire ferma la maison de Saint Lambert du Lattay et dispersa la vingtaine de soeurs. Ecrivant à un ami de cette oeuvre, Le Père Laurent, recteur du sanctuaire de La Salette à l’aube du centenaire, écrivait pourtant :
Pour notre chère Salette, les apparentes contradictions qui opposeraient missionnaires tels que nous sommes et missionnaires de la Mère de Dieu ne comptent guère. Il n’y a lieu que ce que la Providence a voulu, et c’est de consoler cette bonne Mère qui pleure, en se dévouant pour elle. Nous ne serons jamais assez nombreux pour cette tâche.
En Italie, en Sicile même, ce sont des saints qui collaborent au projet de Mélanie :
– Le Bienheureux Jacques Cusmano, de Palerme, visite Mélanie, l’accueille chez lui, la supplie de l’aider et adopte en secret, vers 1880, la «Régle de la Mère de Dieu». La persécution de la voyante et sa propre mort précoce l’empêchent d’oeuvrer explicitement pour La Salette, mais il en adopte l’esprit.
– En 1897, tandis que Mélanie relève à Messine sa fondation de religieuse dont elle restera co-fondatrice, Saint Annibale di Francia fonde les Pères «Rogationnistes». Leur zèle pour la cause des vocations doit préparer la venue des Apôtres des derniers temps dont il partage l’attente avec le Père Jordan, fondateur allemand des Salvatoriens.
Mélanie aima beaucoup la communauté naissante de Religieuses dites Filles du Divin Zèle du Coeur de Jésus, écrit Saint Annibale, en particulier pour la mission à laquelle elles se sentent consacrées par un quatrième voeu, à savoir de prier chaque joui à l’effet d’obtenir de bons ouvriers à la Sainte Eglise, en réponse au Commandement de Notre Seigneur Jésus-Christ: «Rogate ergo Dominum Messis» [Priez le maître de la moisson qu’il envoie des ouvriers : Lc 10, 2]. L’insigne qu’elles portent sur la poitrine est précisément le Sacré Coeur avec les paroles «Rogate … » [. .. ] Mélanie voyait dans cette prière le moyen de susciter les Apôtres des derniers temps. Un jour elle me dit : «J’appartiens à votre Congrégation» et elle portait sur son coeur, sous son,habit, ce saint emblème.

Maritain interpelle Rome
Ecrivant en 1948 à Mgr Montini , pour la gouverne de Pie XII, son opinion d’ambassadeur de France sur l’état du monde et les remèdes opportuns, après avoir parlé des réformes sociales et de la purification de la vie chrétienne, et sollicité la consécration de la Russie au Coeur Immaculé demandée à Fatima, Maritain réitérait la demande de ND. de La
Salette. Hélas, l’apparition était alors suspecte au Saint Office. Du moins contribue-t-il de toutes ses forces à la défendre.
« Comme votre Excellence le sait bien, c’est l’événement de la Salette, et le message que la Sainte Vierge y a confié à Mélanie et le désir qu’elle y a exprimé de voir surgir un nouvel ordre religieux, qui me semblent mériter une attention spéciale. Assurément les révélations particulières sont toujours sujettes à caution, et même authentiques ce n’est pas en elles qu’il faut chercher une règle d’action. Cependant il n’est pas bon de « mépriser les prophéties », et quand elles sont authentiques elles sont comme des signaux avertisseurs pour les jugements que selon les règles de la prudence la raison a à former. Devant la simple possibilité que la Sainte Vierge ait donné une mission et transmis un message spécialement grave à la voyante sur le témoignage de laquelle l’Eglise a admis le culte public de Notre Dame de la Salette, il me semble effrayant que depuis la divulgation du message secret aucune enquête n’ait été instituée aux fins de savoir si les affirmations qu’au prix de longues persécutions Mélanie a soutenues jusqu’à sa mort méritaient ou non créance. C’est pourquoi je crois que l’examen de l’événement de la Salette en son intégrité, et tout d’abord de la vie de
Mélanie, pour juger si elle a été une sainte ou une hystérique, ne serait pas aujourd’hui sans particulière importance.
Dans le message secret confié à Mélanie il est question d’un nouvel ordre religieux dont la Sainte Vierge demanderait la fondation, et aurait donné la règle. Mélanie s’est efforcée de grouper sous cette règle quelques âmes de bonne volonté. Je doute que les bons prêtres qui ont essayé de continuer son œuvre selon la lettre puissent fournir les éléments d’une telle fondation. Mais si, selon l’esprit de la Salette et de saint Grignion de Montfort, fondation a jamais paru appelée par les nécessités présentes de l’Eglise et du monde, c’est bien celle de cette congrégation que Grignion de Montfort nommait les apôtres des derniers temps, et dont il a tracé la physionomie en traits de feu dans sa Prière pour les demander à Dieu.
Plus je médite en simple philosophe sur l’état présent de l’humanité, et sur les faux prestiges qui de toutes parts éblouissent et aveuglent l’esprit des hommes, plus je me persuade que comme aux siècles apostoliques le monde a besoin d’une pure effusion de la bonne nouvelle évangélique prêchée dans la pauvreté et dans la liberté du Saint-Esprit, sequentibus signis. Le monde a besoin de miracles. Il a besoin de thaumaturges, il a besoin d’apôtres enflammés du pur amour de Dieu, détachés de tout, et vivant de la même vie de travail et de dénuement que le peuple qu’ils évangélisent, et qui témoignent de la vérité de Dieu non dans la vertu de l’éloquence et des raisonnements humains, mais par la puissance des signes. Que Votre Excellence m’excuse de Lui
livrer des pensées et des désirs qu’il convient plutôt d’exprimer à Dieu dans la prière et que je ferais peut-être mieux de garder pour moi : je pense que si le Saint-Père décidait de prendre une initiative absolument exceptionnelle, et d’appeler et rassembler un petit groupe de saints prêtres dignes de sa confiance et brulant de zèle apostolique, comme il en est sûrement de par le monde, et de les consacrer à Marie, et d’établir pour eux une règle de vie religieuse qui leur permette d’aller librement partout, en particulier dans les milieux prolétariens; s’il décidait de leur donner lui-même mission, au nom du Christ dont il est le Vicaire et en vertu du pouvoir des clefs, je crois que la puissance des miracles accompagnerait leur prédication, et que ces hommes, avec ceux qui se joindraient à eux dans ce nouvel Institut religieux adapté aux besoins profonds de notre siècle, seraient des instruments du Saint-Esprit pour renouveler et sauver notre monde en perdition. » (P. Chenaux, PAUL VI ET MARITAIN, Téqui, p. 108)

A suivre…




Messages donnés à Gisella Cardia : novembre 2024

Message de la Reine du Rosaire donné à Gisella le 3 novembre 2024

Mes enfants, mes amours, merci d’avoir répondu à mon appel dans vos coeurs et d’avoir plié les genoux dans la prière.

Mes trésors, vous consolez mon cœur, aujourd’hui, comme depuis huit ans, je viens en tant que Mère pour vous instruire et vous montrer le chemin.

Mes enfants, nombreuses ont été les grâces qui sont descendues du ciel comme la manne pour ceux qui cherchaient la nourriture bien-aimée, beaucoup de mes enfants sont revenus à Dieu, mais mes larmes mouillent mon visage quand j’en vois certains se détourner de la prière.

Mes enfants, la lutte est difficile, le combat spirituel sera toujours plus fort, mais vous luttez pour votre Foi, soyez prudents car le malin essaie de vous détruire, en mettant dans vos têtes des choses fausses, des doctrines fausses, mais vous qui connaissez la vérité continuez à marcher sur le bon chemin.

Je suis attristé par ceux qui n’écoutent pas ou ne veulent pas écouter mes paroles.

Enfants bien-aimés, n’ayez aucun doute sur ce que sont la Parole et l’Evangile. Mes enfants, je demande à mes consacrés de regarder le chemin indiqué par Dieu et ce qui ne vient pas de Dieu, vous l’entendrez dans vos cœurs.

Mes enfants, ayez la charité et utilisez-la envers vos frères dans l’amour et l’union. Je vous laisse maintenant avec ma bénédiction maternelle, au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit.

Que la paix soit dans vos coeurs, aujourd’hui beaucoup de grâces descendront.




La conversion de Roy H. Schoeman

C’est au cours d’une longue promenade dans la nature que je reçus la grâce la plus exceptionnelle de ma vie. Je marchais seul, écoutant les oiseaux chanter lorsque je suis « tombé au ciel ». C’est-à-dire que je me suis retrouvé consciemment et matériellement en présence de Dieu.

Je vis ma vie jusqu’à ce jour étalée devant moi. Je sus en un instant que le but de ma vie était d’aimer et de servir mon Seigneur et mon Dieu ; je vis de quelle manière son amour m’enveloppait et me soutenait à chaque instant de mon existence ; je vis comment chacune de mes actions possédait un contenu moral, pour le bien ou pour le mal ; je vis comment tout ce qui était arrivé dans ma vie était ce qui pouvait m’arriver de mieux, la chose la plus parfaite arrangée pour mon bien par un Dieu très bon et très aimant, surtout les événements qui me causaient le plus de souffrance !

Je vis chaque heure que j’avais gaspillée à ne rien faire qui eût de valeur aux yeux de Dieu, quand à tout moment de mon existence je baignais dans la mer de l’immense amour inimaginable de Dieu.

La réponse aux questions que je me posais intérieurement m’était instantanément présentée, à une exception près, capitale : le nom de ce Dieu qui se révélait à moi ! Je priais pour connaître son nom, pour savoir quelle religion me permettrait de le servir et de le vénérer : « Faites-moi connaître votre nom – cela m’est égal si vous êtes Bouddha, Appolon ou Krishna pourvu que vous ne soyez pas le Christ et que je ne doive pas devenir Chrétien ! ». Et en conséquence, bien que Dieu eût entendu ma prière, je ne reçus aucune réponse à ce moment-là.
Un an et un jour après cette grâce, je reçus en rêve la seconde plus grande grâce de ma vie. Pourtant, quand je me suis couché, je ne savais pas grand-chose du Christianisme et je n’avais pas de sympathie pour lui ! Mais quand je me suis réveillé, j’étais devenu éperdument amoureux de la bienheureuse Vierge Marie et ne désirais rien d’autre que de devenir aussi totalement chrétien qu’il me serait possible.

Le « rêve » se déroulait comme suit : on m’avait conduit dans une salle où il me fut accordé une audience avec la plus belle jeune femme que je pouvais imaginer et je compris qu’il s’agissait de la Vierge Marie. Elle était prête à répondre à toutes mes questions ; je me revois debout, considérant nombre de questions possibles, et lui en adressant quatre ou cinq. Elle y répondit, puis me parla pendant plusieurs minutes puis l’audience prit fin. Je me rappelle tous les détails, y compris, bien sûr, les questions et les réponses ; mais tout cela pâlit devant l’extase d’avoir été simplement en présence de la Vierge, dans la pureté et l’intensité de son amour.

Extrait du livre Le salut vient des juifs  de Roy H. Schoeman (éditions – FX de Guibert 2005) traduit de l’américain par Judith Cabaud




La Salette : la règle des Apôtres des derniers temps, attentes…

Après son secret, Mélanie affirme avoir reçu la règle de vie d’une nouvelle famille religieuse. Sur cette part du message, même à la différence du secret, elle est seule à témoigner.
Le mandement de Mgr de Bruillard du 1er mai 1852 prévoyait d’ailleurs, outre la construction du sanctuaire, la fondation d’une communauté missionnaire. L’Apparition elle-même appelait les consolateurs des larmes de Marie, vivant le mystère de la Croix, redisant le message «à tout son peuple». Ce fut compris d’emblée par l’Eglise ; les Missionnaires venus à La Salette partageaient cet idéal, tels leur premier supérieur :
« Mon Sauveur Jésus Christ, prosterné au pied de votre Croix, toute couverte de votre sang et des larmes de votre Ste Mère que je prends pour témoin de mes engagements, je fais vœu de me dévouer, dès ce moment et pour toujours, à l’œuvre Expiatrice et Réconciliatrice que Marie est venue commencer elle-même sur la Ste Montagne de la Salette. »
Puis surtout le Père Giraud, qui écrit « Prêtre et hostie ». Ou encore le Père Berlioz : « … il faut à la Salette un Institut religieux très sérieux, peut-être un des plus sérieux qui aient été jamais fondés jusqu’ici, et un institut essentiellement expiatoire, pour les hommes comme pour les femmes… Le Père Denaz, l’un des plus éclairés dans les voies de Dieu, m’écrivait il y a quelques jours: «Je reste convaincu que Jésus et Marie demandent une fondation dans le sens expiatoire, et qu’ils veulent et attendent des victimes volontaires sur ce nouveau calvaire.»
Des femmes généreuses se portent aussi volontaires : « Je ne puis voir cette impiété qui règne en tant de cœurs et chez tant d’autres cette indifférence chrétienne, sans que le souvenir de l’apparition de notre bonne mère Marie à la Salette ne fasse brûler mon cœur d’un désir toujours plus ardent d’aller sur cette Ste Montagne consacrer ma vie en expiation de tant d’iniquités et y prier pour la conversion de tous ces malheureux pécheurs[. . .] Le besoin de l’Eglise ne réclame-t-il pas des sacrifices, des dévouements, des bons exemples, et les prières faites à l’ombre du Sanctuaire dans une maison religieuse ne sont-elles pas faites avec plus de recueillement et d’ardeur ?  Et tandis que les méchants s’unissent pour attaquer la religion, ne devons-nous pas, nous unir pour obtenir de Dieu qu’il veuille la soutenir, aussi par le passé dans les plus grande calamités de l’Eglise ne l’avons-nous pas toujours vu tirer la consolation de la formation de Congrégations et couvents ? »
Toutes ces intuitions sont confirmées par la Règle de Vie donnée à Mélanie. Saint Annibale Maria di Francia nous dit quand et comment elle la reçut :
« La Très Sainte Vierge, dès qu’elle lui eût confié un secret, lui aurait ensuite révélé qu’il sortirait de la Sainte Eglise un insigne ordre religieux, dit des nouveaux Apôtres, ou des Missionnaires de la Mère de Dieu , et que ceux-ci se répandront dans le monde entier en faisant un bien immense à la Catholicité. Cette congrégation comportera un second ordre et un tiers Ordre ; ses membres seront enflammés, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes, d’une ardeur semblable à celle des premiers Apôtres.[. . .]
La Très Sainte Vierge, après avoir annoncé cet événement futur, donna à Mélanie la règle que devait suivre ce nouvel ordre religieux. Cette règle, Mélanie la conserva de mémoire dans son esprit [ …] Plus tard, le moment marqué par la Très Saint Vierge pour la divulgation du secret étant arrivé, Mélanie écrivit cette règle. Mais alors il lui devint impossible de bien la conserver présente à la mémoire. Cette règle fut soumise au jugement d’une commission de cardinaux de fa Sainte, Eglise et jugée irréprochable. Elle est comme un chapitre de l’Evangile et contient la quintessence de la perfection chrétienne mise en pratique avec la plus grande douceur et avec charité.
Or Mélanie souffrit pendant toute sa vie une agonie spirituelle, dans l’attente de voir l’accomplissement des paroles de la Très Sainte Vierge, et l’organisation des nouveaux Apôtres de la Sainte Eglise. Loin de là, elle fut témoin des persécutions que fa dévotion à Notre-Dame de La Salette eut à supporter, par la volonté de Dieu ; au point qu’à chaque persécution, cette dévotion semblait devoir s’anéantir. Ses regards étaient toujours tournés vers Rome, attendant que la suprême autorité de l’Eglise couronnât de gloire et d’honneur la Salette, et qu’il en sortit enfin la fondation après laquelle elle soupirait. Mais la prudence du Saint-Siège en pareille affaire et la divine Providence qui règle et dispose tout avaient amené cette sainte créature à une continuelle et parfaite résignation à la volonté divine.
Aussi aura-t-elle dit, avec Ezéchias ; «Ecce in pace amaritudo mea amarissima!» Souvent, elle se considérait elle-même comme un obstacle à l’accomplissement du plan divin ; et alors elle s’anéantissait devant Dieu, se mortifiait de différentes manières et souhaitait la mort, soupirai après elle, la demandait dans ses prières.[… ]
Si celle qui apparut sur la montagne de la Salette a bien été la Très Sainte Vierge Marie, la Mère immaculée de DIEU ; si ce fut cette mère incomparable qui confia son secret à Mélanie et à Maximin et donna une règle très sainte pour un nouvel ordre religieux de très nombreux et derniers apôtres, qui pourra douter que la promesse de la Reine du Ciel ne doive recevoir son plein accomplissement?
Alors, réjouis-toi, ô innocente Bergère de La Salette, réjouis-toi en Dieu, ô âme choisie entre mille ; ton long martyre n’a été qu’une préparation à une grâce ineffable. Le sacrifice de ta vie simple, offerte en holocauste à travers les souffrances et les mortifications de toutes sortes, sera béni de Jésus et de Marie, et son fruit sera une génération d’élus. Et qui pourra les compter ?»

C’est en 1853 que Mélanie révèle pour la première fois la Règle de Marie :
«A peine eus-je entendu du P. Sibillat [ … ] que plusieurs prêtres du diocèse de Grenoble se réunissaient pour former un ordre de missionnaires de Notre-Dame de la Salette, et qu’on allait travailler à faire une Règle, je dis aussitôt au P. Sibillat que la Sainte-Vierge avait donné tout ce qu’il fallait pour les Religieux, et que s’il voulait m’attendre un instant, j’irais vite écrire quelque peu des Règles. Après que je lui en eus remis quelques articles, il partit ; quelques jours après, il revint, et me dit que Mgr Ginoulhiac me prenait pour une orgueilleuse, une illusionnée, et une folle. »
Partie pour l’Angleterre en 1854, Mélanie est invitée à commencer l’œuvre demandée. Elle s’en ouvre hélas dans une lettre …
« Les personnes qui voudraient être religieuses sont bien riches et moi je fais difficulté pour recevoir [c]elles[-ci], parce que, il faut que la maison de la Sainte Vierge soit fondée sur l’humilité, la pauvreté et toutes les vertus solides, mais beaucoup croient avoir la vocation et ne l’ont pas. Mais quand on a la vocation, je reçois tous, les pauvres et les riches ; la semaine prochaine, j’entre dans le Couvent des Carmélites pour apprendre plus vite l’Anglais, pour ne pas faire de fautes en parlant aux postulantes, mais je voudrais bien pouvoir me défaire d’être chargée de cela ; je regarde bien souvent que je ne suis rien… »
Mais après que son secrétaire ait détourné cette lettre à son profit, le peu édifiant Mgr Ginoulhiac fit arrêter net ce projet. Ce n’est qu’en Italie, trente ans après l’apparition, qu’on interpelle enfin Mélanie sur ce sujet. Elle répond :
« 1. Il est bien vrai que dans l’Apparition du 19 septembre 1846 sur la Montagne de la Salette, la Très Sainte Vierge m’a manifesté qu’Elle voulait la création d’un nouvel Ordre Religieux, qu’Elle même a désigné sous le nom d’Apôtres des derniers temps. La preuve en est, soit dans la Règle quelle m’a donnée Elle-même de vive voix, à la suite du secret, et que depuis longtemps vous possédez, soit dans la vue de cette œuvre, vue que je décrirai tout à l’heure.
Cet Ordre comprendra; 1. des prêtres, qui seront les Missionnaires de la Sainte Vierge et les Apôtres des derniers temps ; 2. des Religieuses qui dépendront des Missionnaires ; 3. les fidèles engagés dans le siècle qui voudront s’unir et se rattacher à l’œuvre.
2. Le but de ce nouvel Ordre religieux est de travailler à la sanctification du clergé, à la conversion des pécheurs, et d’étendre le Règne de Dieu par toute la terre. – Les Religieuses sont appelées comme les Missionnaires à travailler avec zèle au salut des âmes, par la prière et par les œuvres de miséricorde spirituelle et corporelle. – Quant à l’esprit de l’Ordre, ce doit être l’esprit des premiers Apôtres. La Sainte Vierge a suffisamment caractérisé cet esprit, soit dans la Règle qu’Elle m’a donnée, soit dans l’appel aux Apôtres des derniers temps qui termine le secret.
3. Les œuvres auxquelles cet Ordre sera employé sont indiquées dans la Règle donnée par la Très Sainte Vierge et dans la vue que j’ai maintenant à faire connaître :

[Vision prophétique des Apôtres des derniers temps]
En même temps que la Très Sainte Vierge me donnait les Règles et me parlait des Apôtres des derniers temps, je voyais une immense plaine avec des monticules. Mes yeux voyaient tout. J’ignore si c’était les yeux du corps… Mais je serais mieux selon la vérité si je disais que je vis la terre au-dessous de moi, de manière que je voyais l’univers entier avec ses habitants, vaquant à leurs occupations, chacun selon son état (non pas tous par justice mais bien par ambition. Et, par un juste châtiment de Dieu, ils étaient en guerre avec eux mêmes).
Je vis donc cette immense plaine avec ses habitants. [… hommes de toutes races] Je vis les Apôtres des derniers temps avec leur costume […] [Il est à peu près semblable à celui des prêtres de son époque] Sur un des bouts de la ceinture, il y avait ces trois lettres, en couleur rouge ; M P. J (Mourir pour Jésus). Sur l’autre bout il y avait ces trois lettres en couleur bleue E. D. M (Enfant de Marie).
Je vis que les Missionnaires prêchaient, confessaient, assistaient les mourants, donnaient des retraites ; aux prêtres, aux rois et à ceux qui composaient leur cour, aux grands, aux soldats, aux employés, aux pauvres, aux enfants, aux religieux, aux religieuses, aux femmes et aux vierges. Je vis, en certains endroits, des Missionnaires auprès des malades, des pauvres, des prisonniers, et baptisant des enfants et des grandes personnes. En d’autres endroits, je vis les Disciples des Apôtres auprès des malades, des pauvres, des blessés, des prisonniers, auprès des réunions d’hommes, auprès des sectes, etc. Cette vue était bien claire, bien précise et ne me laissait aucun doute sur ce que je voyais ; et j’admirais la grandeur de Dieu, son Amour pour les hommes, et je voyais que son amour ne peut pas être compris sur la terre, parce qu’il dépasse tout ce que les hommes les plus saints peuvent concevoir. Je compris bien clairement que ces Messieurs que j’appelle les Disciples faisaient partie de l’Ordre. C’étaient des hommes libres ; des jeunes gens qui, ne se sentant pas appelés au sacerdoce, voulant cependant embrasser la vie chrétienne, faire leur salut, [ils] accompagnaient les Pères dans quelques missions et travaillaient de tout leur pouvoir à leur propre sanctification et au salut des âmes. Ils étaient très saints et très zélés pour la gloire de Dieu. Ces disciples étaient auprès des malades qui ne voulaient pas se confesser, auprès des pauvres, des blessés, des réunions, des prisonniers, des sectes, etc., etc … J’en vis même qui mangeaient et buvaient avec des impies […]
Je vis donc que l’Evangile de Jésus-Christ était prêché dans toute sa pureté par toute la terre et à tous les peuples. Je vis que les Religieuses étaient occupées à toutes sortes d’œuvres spirituelles et corporelles, et s’étendaient comme les Missionnaires par toute la terre. Avec elles il y avait des femmes et des filles remplies de zèle, qui aidaient les religieuses dans leurs œuvres.
Je compris en Dieu que les Apôtres des derniers temps devaient marcher sur les traces des Apôtres de la primitive Eglise de Jésus-Christ, avec cette différence que le Supérieur général avait soin de rappeler (quand cela se pouvait faire), chaque année, les membres de l’Ordre dans la Maison centrale, pour faire une retraite de dix jours.
Je vis que notre doux Sauveur regardait les ouvriers de cet Ordre avec beaucoup de complaisance, parce qu’ils servaient le bon Dieu avec un entier et complet dévouement, sans recherche d’eux-mêmes. Etant entièrement détachés de toutes les choses de la terre, ils étaient totalement entre les mains de la Providence de Dieu, remplis de foi et de confiance en Dieu.
Je vis les âmes du Purgatoire comme en fête, pour les bienfaits qu’elles recevaient des Apôtres des derniers temps et des Religieuses; et je vis que les âmes souffrantes du Purgatoire, qui étaient délivrées ou qui avaient encore quelque chose à expier, et qui en avaient le pouvoir, priaient beaucoup, et que de nombreuses conversions se faisaient par leurs prières.
Car je vis que Dieu voulait que les Missionnaires et les Religieuses de cet Ordre missent toutes leurs prières, pénitences et bonnes œuvres entre les mains de Marie, leur première Supérieure et leur Maîtresse, pour les âmes du Purgatoire, en faveur de la conversion des pécheurs du monde entier.
Je vis et je compris que le bon Dieu voulait que cet Ordre luttât contre tous les abus qui ont amené la décadence du Clergé et de l’état religieux et la ruine de la Société chrétienne. Cet Ordre ne recevait jamais pour Missionnaires ni pour Religieuses des personnes dont les parents avaient besoin de la charité d’autrui, ou besoin de ce fils et de cette fille pour les servir. Et quand les parents de quelqu’un des membres étaient tombés dans la misère, la Communauté donnait abondamment, selon ses besoins, à cette famille. Et cela se faisait avec une grande charité.
Dans sa description plus compète de 1879, Mélanie ajoute :
Je vis que les membres de l’Ordre de la Mère de Dieu faisaient tous leurs efforts pour se dépouiller entièrement de l’esprit du siècle corrompu, s’avancer dans l’amour de Dieu et acquérir les vertus de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Ils avaient de très bas sentiments d’eux-mêmes. Ils étaient très unis entre eux, n’ayant ni ambition, ni envie, ni jalousie, ne désirant en toutes choses que de plaire à leur Divin Maître, ne désirant rien hors du Cœur de Jésus, où ils habitaient plus ou moins étroitement, selon que leur am0ur était plus pur et plus généreux. Cet amour de Jésus produisait en eux les fruits d’une grande obéissance, d’une profonde humilité et simplicité, d’une très grande mortification, d’un zèle très ardent, et d’un parfait abandon entre les mains du Divin Maître. Je vis que cet Ordre était comme le foyer de toutes les œuvres, et comme un autel perpétuel où la prière était incessante pour les divers besoins de la Sainte Eglise, pour les âmes tièdes et pour la conversion des pécheurs du monde entier.

Et elle conclut sur ce sujet :

4. Oui, malgré mon indignité, je crois avoir reçu une mission pour l’œuvre en question. Je la désire de tout mon coeur pour la gloire de Dieu et le bien des âmes ; je la désire à cause des besoins urgents de la société entière ; je la désire parce qu’elle est nécessaire pour ranimer dans le clergé l’esprit sacerdotal. Je ne puis assurer aux autres que ce qui me pousse à faire cette fondation soit de l’esprit de Dieu ; c’est à mes supérieurs à en juger ; ce que je puis assurer, c’est que moi, dans le fond de moi-même, je suis vivement poussée, et persuadée que c’est le bon Dieu qui veut cette œuvre si utile à l’Eglise et au salut des âmes. Mais si une autorité, un supérieur, un confesseur me disait de rester en paix et de ne plus penser à cela, oh ! on me ferait une charité, car je suis comme
écrasée (quoique agréablement) de la grandeur et de la sublimité de cette arche de salut, pour le monde entier ; mais je croirais pécher et manquer grandement de fidélité et d’obéissance a Dieu, si je laissais cette fondation de côté et si je ne faisais pas tous mes efforts afin qu’elle se fasse.

5. J’ai sollicité récemment de sa Grandeur, Monseigneur l’évêque de Castellammare, l’autorisation de travailler sans plus de retard à la fondation de cette œuvre, parce que tout dans le monde semble me dire que le moment est venu, arrivé. Et que je me sens puissamment poussée d’y travailler sans retard. Je me sens comme entraînée d’une manière irrésistible à hâter cette œuvre, et il me semble toujours entendre une voix inférieure qui me demande les combattants de Jésus-Christ et de sa doctrine.

Si le grain ne meurt …

A Castellammare, Mgr Petagna, évêque du lieu, autorisa Mélanie et Mère Présentation, sa compagne, ainsi que des prêtres devenus leurs voisins, à vivre la Règle. Cette décision avait été longuement mûrie ; la Règle avait été examinée favorablement par deux évêques : lui-même et Mgr Zola, et par deux théologiens, dont le secrétaire du Cardinal de Naples.
Mais peu après la mort de Maximin, Mgr Fava, troisième évêque depuis le 19 septembre 1846 arrive à Grenoble. Dans sa Lettre pastorale pour le trentième anniversaire de l’apparition, il fait la part belle aux voyants qu’ils compare aux Bergers de Noël, premiers annonciateurs de la Bonne Nouvelle : « Ces deux petits, insouciants de leur dignité d’Apôtres, descendirent avec leur troupeau au village prochain. […] Quand les anges, aux champs de la Judée, annoncèrent l’Evangile, c’est à dire la Bonne Nouvelle, n’est-ce pas à des bergers qu’ils ont parlés ? C’est la marche ordinaire du Tout Puissant ; il choisit les faibles du monde pour confondre les forts. Infirma mundi eligit Deus ut confundat fortes (1 Co 1). Daigne ce grand Dieu se servir encore une fois de ce moyen pour que nous puissions glorifier Jésus et sa Mère. Notre but, nos très chers frères, est de réveiller de plus en plus votre foi, votre espérance et votre charité en rappelant à votre attention les instructions données à La Salette, par la Sainte Vierge, dans ce discours qu’on pourrait appeler : son sermon sur la montagne. Il nous a semblé, en effet, qu’elle s’y est présentée comme Apôtre et Reine des Apôtres.

Il n’en accepte pas pour autant la Règle de vie apostolique que Mélanie affirme avoir reçu de Marie. Le pape Léon XIII le voudrait bien, lui qui reçoit Mélanie le 3 novembre 1878 et il lui demande de retourner à Grenoble pour en écrire des consolations explicatives. La voyante lui ayant fait part de l’opposition de l’évêque, le pape la confie à la Visitation de Rome. Mélanie édifie la communauté qui la reçoit, mais Mgr Fava travaille contre elle, souhaitant qu’elle reste à jamais au cloître. Le 27 mai 1879, les missionnaires de La Salette organisés selon la règle de Mgr Fava reçoivent le traditionnel «décret de louange», cependant on leur transmet aussi la Règle et les Constitutions de Mélanie pour qu’ils y puisent. Quant à la voyante, souffrante, elle a été autorisée à revenir à Castellammare.
Mgr Petagna est mort ; la fondation a perdu son protecteur : l’arche de la Miséricorde de Marie est remisée…

A suivre…




Message de Marie à Medjugorje 25 novembre 2024

« Chers enfant,

En ce temps de grâce de l’attente, je désire vous appeler à la prière ; que l’Avent soit prière familiale.

De façon particulière, petits enfants que j’embrasse tendrement, je vous encourage à la prière pour la paix dans le monde, afin que la paix prévale sur l’état de trouble et sur la haine.

Merci d’avoir répondu à mon appel. »




La Salette : réflexions sur l’apparition

Le danger de mort de l’apostasie

On a beaucoup écrit sur la Salette. Suivons Claudel sur la voie du  » SYMBOLISME DE LA SALETTE  » :
« On est obligé de l’avouer : le message de la Salette laisse à première vue décontenancé. Quoi ! la Mère de Dieu a quelque chose de si important à nous dire, il s’est passé chez son peuple quelque chose de si intolérable, qu’il lui faut elle-même se déranger au mépris de la nature, pour nous donner avertissement. Elle parle, et de quoi s’agit-il ? De jurons de charretiers qui ne savent ce qu’ils disent, d’infractions à des lois disciplinaires qui n’entraînent pas une perversion profonde de l’âme.Il faut qu’il y ait eu autre chose. – Notons d’abord que la gravité d’une offense s’évalue non pas seulement sur l’intention de celui qui la commet ni sur le dommage causé mais sur la qualité de la personne à l’égard de qui elle a été commise. Or, que signifient ces blasphèmes, cet oubli des commandements de l’Eglise, sinon les signes appropriés à des intelligences rustiques, de la grande apostasie du XIXème siècle, qui des couches supérieures de la Sorbonne en gagne les bases profonde, et qui peut se formuler ainsi : tout s’arrange très bien sans le bon Dieu. »
A travers les offenses que le peuple des fils inflige à son Père : à son Nom, insulté sur les routes ou dans les champs, à son Jour consacré dès la Genèse, et au sacrifice du Fils unique commémoré parmi de nouvelles railleries, tandis qu’on tourne le dos à la pénitence liturgique, Marie pleure sur la déchristianisation de tout « son peuple »: sur l’endurcissement de cœur du peuple élu et ses conséquences inaperçues. A cette Eglise oublieuse de ses grâces et promesses, comme les Prophètes à Israël infidèle, la Dame montre du doigt les calamités qui en résultent -révolte de la nature en retour de celle de l’homme- . Avec Moïse elle voudrait pourtant lui donner, si on se convertissait, l’abondance de la Terre promise. Pressée par la tyrannie du péché bien que fondue dans la lumière divine, la Vierge (couronnée de roses aux couleurs françaises) pleure sur son peuple comme Jésus sur Jérusalem ou Lazare (Jn 11,36), et les chrétiens peuvent dire d’elle comme de son Fils :
« voyez comme elle nous aime ! » Son amour maternel nous porte dans son coeur : la peine qu’elle se donne pour nous est incessante, la miséricorde divine est infatigable et inouïe chez elle.
Enfin, à l’heure où se trament l’athéisme et les révolutions -La Salette est à son berceau, Fatima sera à son explosion-, avant d’être emportée de son poste de vigie au centre de l’Europe, sur le sommet où le Père guette par elle le retour des fils perdus, la Vierge fixe les yeux vers l’Orient, du côté de Rome et de son nouveau Pontife. (Mélanie a précisé de quel côté Marie était tournée quand elle s’est élevée pour disparaitre, et c’était vers Rome).
La mort spirituelle des chrétiens retournant au paganisme et vivant comme des bêtes (« comme des chiens »), c’est donc la première et triste nouvelle de Marie : nouveau Calvaire de ses autres fils. Une vraie mère ne peut davantage cacher ses larmes, qu’omettre d’interpeller vivement ses enfants. S’ils ignorent le danger ou s’ils le méprisent, ne sont-ils pas davantage en péril ? Un des premiers rôles de l’Esprit-Saint, médecin qui soigne, redresse, fortifie, guérit, est de diagnostiquer la maladie : le péché est la pire (cf. Jn 5, 14). Jean Paul Il a rappelé la force et l’urgence chrétienne d’une telle catéchèse de l’Esprit par l’encyclique « DOMINUM ET VIVIFICANTEM » (N » 27). Ce procès du mal radical est le propre de l’Esprit divin, qui apprend à l’homme ce qui
dépasse son expérience. L’Esprit-Saint est aussi apte à lui donner un nom que le voyant a signaler l’obstacle à l’aveugle (cf.Lc 6, 39).
La dénonciation du péché est une tâche cruciale du prophète, dont les mots évoquent l’absolue négativité. Dans l’Ecriture, les critiques du mal sont des diatribes. L’idolâtre se prostitue (1 ch. 5, 25; Ap 2, 20 … ), l’impie est une gueule dévorante, et l’hypocrite, une pourriture ou une vipère. Quand les mots ne suffisent pas, on a recours aux actes : Elie foudroie ses ennemis, Mattathias fond sur le renégat (2 M 2, 25) et le Christ miséricordieux chasse au fouet les vendeurs du temple. Une chose est le péché par ignorance des païens ou du peuple Juif, voire, de tant de chrétiens de nom, et une autre, celui des pasteurs : eux qui sont sel de la terre et lumière du monde (Mt 5, 13-14).

Notre Réconciliatrice.

Les symptômes de l’apostasie moderne, si graves soient-ils, et les malheurs qui s’y rattachent mystérieusement ne peuvent cependant pas être la principale nouvelle de la Salette.
« Si nous sommes infidèles, Dieu reste fidèle, » (2 Tim 2,13) proclame Mgr De Bruillard : « son bras ne s’est pas raccourci, sa puissance est la même aujourd’hui que dans les siècles passés. »
C’est donc pour nous sauver qu’après les prophètes, les apôtres, les saints, et l’apparition à la sœur anonyme de la rue du Bacc, Dieu envoie publiquement, au moins devant deux (La Salette) ou trois (Fatima) témoins , la Mère de son Fils. Les Bergers de La Salette évoqueraient-ils aussi les messagers de la grande Nouvelle d’Emmaüs? A la Salette, Marie paraît sortir du silence de la longue attente : pleurant au ravin de la Sezia comme les Juifs au bord des fleuves de Babylone, elle se lève et montre les signes glorieux de sa propre compassion : intercession maternelle infinie dans la puissance divine … Puis elle gravit son chemin de croix, et s’élève enfin aux yeux des enfants, leur laissant son esprit en partage comme Elie à Elisée, et le Christ aux apôtres.

Depuis le temps que je souffre pour vous autres ! Si je veux que mon Fils ne vous abandonne pas, je suis chargée de le prier sans cesse Ne s’interpose-t-elle pas en Réconciliatrice, ne continue-t-elle pas ‘à prendre sur elle, avec son Fils, les offenses faites à Dieu ? Unie à jamais au bras du Seigneur, elle est Juge de son peuple avec Déborah, et mère comme Rachel. Et lorsque le développement du salut dans l’histoire semble compromis, elle monte sur la haute montagne comme Moïse et s’imprègne de la lumière divine, précise aux hommes le phare de la nouvelle qui les guide, boit avec David au torrent des cœurs purs, et relève la tête. Sur les pas de la reine Esther, celle qui se tient auprès du Sauveur poursuit sa plus grande intercession. Pour être soutenue par les siens (cf. Is 4, 18), elle en fait porter la nouvelle « à tout son-peuple », nouvelle qu’il n’y a qu’à accueillir, méditer, remercier : Vous aurez beau prier, beau faire, jamais vous ne pourrez récompenser la peine que j’ai prise pour vous autres.
La montagne s’étant bientôt couverte de pèlerins, à cette glorieuse souffrante, prêtres et fidèles ont donné le grand nom de « RECONCILIATRICE DES PECHEURS ». Ce vocable approuvé ne figure pas dans le message public mais résume l’intervention de Marie : « alors se fera la paix et la réconciliation de Dieu avec les hommes », prédit le secret donné à Mélanie. Plus concrètement, sous la plume de Maximin, il prédit le retour à Dieu de l’Angleterre et des autres nations avec elle.

Le langage de Marie

De même que l’Eglise garde sur sa mission une certaine discrétion, Marie s’est présentée dans la continuation des figures de la Révélation. Avec le style de la Bonne Nouvelle, elle reste humble et brève dans ses paroles fortes et riches. L’Ecriture juive est sa méthode : clef de son langage aux multiples résonances. En gloire, Marie se fait œcuménique et chère au cœur de tous ses enfants. Le message de La Salette n’est pas un nouveau titre à connaître, inscrit sur une statue quelconque. Sa portée surpasse autant les mots que ses larmes. Dans l’Ecriture, celui qui n’aime pas ne connaît pas (cf. 1 Jn 4, 8). Dans son apparition , Marie récapitule l’intercession de Moise pour son peuple à Rephidim (EX 17, 8-16) Mélanie et Maximin ont préparé les pierres où elle appuie sa perpétuelle
intercession. Mais le message évoque aussi l’évangile du premier avènement, et les paroles de l’ange du Seigneur aux bergers enveloppés de sa clarté: « N’ayez pas peur … je suis ici pour vous annoncer une grande nouvelle.. . pour tout le peuple ». (cf. Lc 2, 8-10) Nous verrons Mgr Fava convenir de ce rapprochement. La maladie des petits enfants rappelle les Saints Innocents : eux aussi sont les victimes du péchés! Depuis Pâques et la Pentecôte, l’Esprit souffle comme il veut (Jn 3, 8). Comme à Bethléem, à La Salette, Lourdes, Pontmain, Fatima, Banneux et Beauraing, Marie choisit le temple universel de la nature et les plus oubliés des hommes.
Le vrai culte n’est plus lié aux œuvres des artistes ou aux sermons tonitruants, mais à la connaissance de Dieu »en esprit et vérité » (Jn 4 , 23). Le ou les fils de Dieu ne naissent pas « du vouloir des hommes » (Jn 1, 13) : les temples nouveaux, libres de compromissions , sont élevés par Dieu dans le Christ ressuscité.

L’heure des Fils de Marie.

Une seconde partie du message de Mélanie, dédié à la vie apostolique, a inspiré les fondateurs qui firent sa rencontre en Italie. Les « apôtres des derniers temps » qu’elle désirait susciter, sur les paroles de sa Dame, étonnaient les autorités ignorantes d’une telle formule, celle de plusieurs saints. L’apostolat aux derniers temps avait été évoqué par Vincent Ferrier, et même par Vincent de Paul. Et le rôle que Marie devait y prendre avait été expliqué par le plus marial des Saints de l’Ecole française : le Père de Montfort. C’est lui qui invente les « apôtres des derniers temps », dans le célèbre TRAITE DE LA VRAIE DEVOTION, retrouvé quatre ans avant La Salette. Dix ans plus tôt, face aux hérésies modernes, Grégoire XVI avait exprimé son espérance en Marie : levons les yeux et les mains vers la très sainte Vierge. Seule elle a détruit toutes les hérésies ; en elle nous mettons une immense confiance, elle est même tout l’appui qui soutient notre espoir.

Le lien est étroit entre Montfort et La Salette. A la l’aube d’un monde sécularisé, il est le prophète de la divine Sagesse dont il demande à Marie le secret : celui de la Croix. Or le 19 septembre 1846, Marie se montre parée symboliquement, à la juive, des chaînes brillantes de la Sagesse, et des autres ornements préconisés par le livre de l’Ecclésiastique (Siracide, 6, 22-31 ). Quant au crucifix, vivant et plus brillant qu’elle, il est solidement attaché à son cou. Et Montfort de demander à Marie de former à la suite du Christ « des apôtres véritables des derniers temps » (Traité de la Vraie dévotion , n° 55) Dans sa « Prière embrasée » (n° 25) il compare Marie à la « Montagne sur les flancs des monts », immaculée de neige ou grasse de pâturages, où ces apôtres seront nourris et formés pour apprendre « de la bouche même de Jésus-Christ, qui y demeure toujours, l’intelligence de ses huit béatitudes. C’est sur cette montagne de Dieu qu’ils seront transfigurés avec lui comme sur le Thabor, qu’ils mourront avec lui comme sur le calvaire et qu’ils monteront au ciel avec lui comme sur la montagne des Oliviers » A l’aube de La Salette, deux doctrines et deux camp se disputent le sort de l’humanité en crise. Lorsque Karl Marx devient rédacteur du JOURNAL DU RHIN, le TRAITE DE LA VRAIE DEVOTION sort de l’ombre. En 1844, Jean Baptiste Fontaine écrit « DE LA CONNAISSANCE DE MARIE ». En 1846, année de La Salette, Marx publie une satire: LA SAINTE FAMILLE. En France naissent les « Sœurs de la Sainte Famille ». Les fondations religieuses mariales fleurissent au siècle de La Salette : les Assomptionistes du Père d’Alzon, les Maristes du bienheureux Champagnat … Trois autres fondateurs marchent encore sur les traces de Grignion de Montfort : les Pères Noailles, Chaminade et Colin. « Un f it est acquis pour nos trois fondateurs : ces derniers temps correspondent pour eux au XIXe siècle, à leur temps. [ … ] A l’action plus active de Satan en ce monde doit s’opposer [ … ] une action plus intense de Marie. Le P. Chaminade fonde ici son affirmation non sur Apocalypse 12 qui décrit la lutte entre le dragon et la Femme, mais sur Genèse 3,15-17. Il établit donc un lien entre le péché d’origine et ces derniers temps qui sont les siens. Analogiquement le P. Colin remonte, lui, à la première Eglise, celle de Jérusalem où Marie était activement présente. La présence de Marie dans l’Eglise primitive se prolonge, d’un certaine façon, dans l’Eglise des derniers temps, comme la « nouvelle Jérusalem » descendue du ciel (cf. Ap 21). Cette cité sainte est Marie. La Salette est comme un Thabor marial, une anticipation de la cité ecclésiale ou Dieu et les hommes cohabitent, réconciliés par Marie. La femme apocalyptique vêtue de soleil, enfantant dans les larmes l’Eglise de Dieu (Ap 12, 1-3), combattant à ses côtés le mal suprême du péché, apparaît empourprée du sang de l’Agneau : belle, lumineuse, resplendissante devant deux bergers comme le buisson ardent devant Moïse, l’Arche dans le Tabernacle, ou le Nouveau temple d’où coule l’eau vive.
Mère universelle du Peuple de Dieu, autant que sa parfaite figure, « en ces temps qui sont les derniers » (Hé 1 ,2), Marie enseigne à l’Eglise l’Evangile du Fils, non pas serré dans des livres, mais cloué pour ainsi dire sur son cœur, afin qu’elle le porte authentiquement, comme elle, « dans toute sa pureté, par toute la terre » (Règle, art. 22) .
Alors, dans le désert de La Salette, au coeur des Ecritures, ne serions-nous pas, après l’Exode, comme à la porte de la « terre promise », à l’aube d’une évangélisation nouvelle, universelle ? Le christianisme a déjà apporté à plusieurs peuples un certain progrès : qu’en serait-il si l’Eglise se renouvelait jusqu’à devenir véritablement, « une, sainte, et universelle » ? La demeure eschatologique aura-t-elle alors, ici-bas, une anticipation rayonnante ? Les larmes de la Mère, et des corps, et des âmes, ne trouveraient-elles pas une grande consolation ? (cf Is 25, 6-8)
Quels que soient les niveaux qu’embrasse l’Espérance, retenons le signe de la « demeure » préparée sur terre : nous avons vu comment les enfants, nos guides vers Dieu, avaient élevé une maisonnette à l’endroit de l’apparition. Quant à l’espérance mariale des trois fondateurs cités, elle a été continuée au XXème dans les fondations du Père Kolbe avec sa cité de l’immaculée, les mouvements de la Légion de Marie, des « Foccolarini » et leurs « Mariapolis », le Mouvement Sacerdotal Marial, etc.
La Salette n’est pas un hasard. L’apparition vient s’insérer en signe de ralliement d’un vaste mouvement spirituel, en icône d’un traité de théologie revitalisée , en confirmation de la mission première et dernière de la Mère De Dieu au cœur de son peuple (selon la perspective mariale de Vatican Il). Il nous reste plus qu’à apprendre de la catéchiste des fils de Dieu le secret de l’intercession et de la mission.




Messages donnés à Luz de Maria, octobre 2024

MESSAGE DE NOTRE SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST
À LUZ DE MARIA
27 OCTOBRE 2024

Enfants bien-aimés de Mon Cœur,

JE VOUS AIME DE MON AMOUR ÉTERNEL.
VOUS ÊTES LA PRUNELLE DE MES YEUX (cf. Ps. 17, 8-10), JE VOUS AIME TOUS.

Chers enfants bien-aimés, Je vous offre Mon Cœur d’où J’émanerai Ma Divine Miséricorde vers ceux qui veulent entrer et boire Mon Pardon et Ma Miséricorde afin de parvenir à goûter au Banquet Éternel.

Enfants bien-aimés, cette génération a été détournée vers d’autres chemins qui ne sont pas Ma Voie. Mon Chemin est un, il n’a pas de raccourcis et vous le savez.

Je vous appelle à la conversion, Mes enfants, à un changement de vie convaincant ; sinon, vous n’êtes pas authentiques. Vous ne pouvez pas tolérer en vous les vices de l’ego humain mal utilisé, vous ne pouvez pas tolérer en vous le détachement que vous avez envers Moi et dire que vous êtes Mes enfants.

En ce moment, vous devez avoir l’intention ferme de changer en termes de vos œuvres et actions personnelles ; autrement, vous ne serez pas aimés par vos frères et sœurs – au contraire, vous serez méprisés et évités. Celui qui ne témoigne pas du fait que Je demeure en lui amènera Mes enfants à s’éloigner de Moi.

En ce moment de paix mondiale apparente, vous devez être témoins de Mon Amour et être plus proches de Moi que du monde, plus proches de Moi que de l’ego capricieux qui vous amène à désirer et à exiger les premières places (cf. Lc. 14, 7-11).

En ce moment, tant d’âmes victimes sont en train de se donner pour l’humanité et pour le changement de ceux qui Me lisent ou M’écoutent et prennent Mes Paroles à la légère ou pensent qu’elles sont destinées à d’autres de Mes enfants. Chacune de Mes Paroles est pour chacun de vous personnellement. Vous portez encore les haillons du temps où vous ne me connaissiez pas et maintenant vous me connaissez, mais en même temps vous ne me connaissez pas. Les haillons que vous portez sont fétides et font que vos frères et sœurs ne veulent ni vous écouter ni vous suivre.

J’ai donné un trésor à chacun de Mes enfants, chacun sait ce qu’il est en train de faire de ce trésor. Certains le gardent et le font grandir avec leurs œuvres et leurs actions accomplies dans Mon Amour. Vous devez faire grandir ce trésor en travaillant et en agissant dans la Charité née de Mon Amour, dans l’Espérance née de Mon Amour, placer votre Foi en Moi et le faire grandir. D’autres de Mes enfants gaspillent le trésor, se plaignent de tout et méprisent ce trésor au profit d’une vie mondaine.

Petits enfants, vous n’avez aucune idée de la douleur que me causent ces enfants qui renoncent à tout ce que Je leur ai donné, à tout ce que Je leur ai confié et en ce moment si proche des événements, ils sont tentés par le Diable et ses sbires et tombent du fait de porter avec eux un ego qui ne leur permet pas de marcher ni de regarder d’un côté ou de l’autre. Il ne leur permet pas de se voir à cause de ce gonflement qu’ils ont.

J’insiste tellement sur l’humilité, mais il y en a si peu qui la possèdent, qui gardent Ma Loi et croient vraiment. Il y en a si peu qui pratiquent la charité envers leurs frères et sœurs, qui ne donnent pas continuellement du fiel à leurs frères et sœurs, en regardant leur prochain comme une chose sans valeur.

Mes petits enfants, vous devez réfléchir à ces paroles…

ET FACE AUX CŒURS DE PIERRE, PRIEZ ET CONFIEZ-LES-MOI,
JE VAIS LES CISELER FORTEMENT POUR QU’ILS SE VOIENT
ET NE SE TROMPENT PLUS.

Enfants bien-aimés de Mon Cœur,

Vous devez changer votre comportement de toute une vie, vous devez vous élever et atteindre les sommets face à ce moment où le Diable a commandé à ses sbires de harceler Mes enfants pour les faire tomber.

S’IL Y A UN MOMENT DANS L’HISTOIRE DE L’HUMANITÉ OÙ VOUS DEVEZ RESTER À CÔTÉ DE MOI, DE MA TRÈS SAINTE MÈRE, DE SAINTS AUXQUELS VOUS AVEZ UNE DÉVOTION, DE MES ARCHANGES ET LÉGIONS D’ANGES, C’EST CE MOMENT ; PAS UN AUTRE, NI AVANT NI APRÈS, C’EST CE MOMENT.

Mes petits enfants, l’obscurité envahira la Terre. Combien d’entre vous se sentiront fous de ne pas avoir de moyen de communication, de ne pas avoir la technologie comme en ce moment !

Ma Lumière viendra et en vous fournissant Ma Lumière, vos yeux verront ce que d’autres de Mes enfants ne verront pas, aussi longtemps que vous serez en train de lutter pour vivre dans l’obéissance à Mes Demandes et de la Main de Ma Mère bien-aimée.

Les humbles de cœur (cf. Phil. 2,3 ; Col. 3, 12) recevront des Grâces de Ma part ; vos Anges Gardiens vous aideront. N’ayez pas peur, vous n’êtes pas seuls.

Mes Bien-Aimés, les éléments seront altérés par le radiation qu’ils reçoivent de l’espace, particulièrement du soleil, et ils attaqueront davantage Mes enfants.

Comme vous êtes vulnérables et avec quelle arrogance vous me confrontez, en promouvant une lutte des plus acharnées entre le bien et le mal (cf. Eph. 6,10-13). Plus qu’une guerre entre nations, il s’agit d’une forte guerre spirituelle qui ne prendra fin que lorsque vous passerez par le creuset auquel le Diable vous soumettra.

En ce moment, le manque de foi chez Mes enfants les a amenés à croire que Je ne suis pas présent dans la Sainte Eucharistie.

Petits enfants, vous avez besoin de vous approvisionner en Ma Parole, d’entrer en Moi et de vous approvisionner en nourriture, pour ne pas sortir de chez vous face à la situation chaotique chez ceux qui n’ont pas voulu m’écouter.

Priez, Mes enfants, priez : Je suis présent dans la Sainte Eucharistie, même si vous n’y croyez pas. Vous verrez des miracles dans les mains de Mes Prêtres.

Priez, Mes enfants, priez, l’humanité est dans un état convulsif ; Mes enfants du Moyen-Orient sombrent dans des attaques violentes. Israël attaque et de plus en plus de pays entreront en action. Le Moyen-Orient brûle.

Priez, Mes enfants, la Corée du Nord entre en action contre l’Ukraine et Mes enfants d’Ukraine souffriront plus qu’avant.

Priez, petits enfants, les présidents européens souffriront à cause de la guerre, plus rien ne sera comme avant.

Priez, Mes enfants, priez, l’incertitude grandit à cause d’une foi affaiblie de l’intérieur.

JE SUIS AVEC VOUS JUSQU’À LA FIN (cf. Mt. 28, 18-20), JE NE VOUS ABANDONNERAI PAS.

MES ENFANTS NE DEVRAIENT PAS AVOIR PEUR ; CONTINUEZ SUR LE CHEMIN DU SALUT ÉTERNEL, JE VOUS AIDERAI CONTINUELLEMENT.

VOUS N’ÊTES PAS SEULS ET VOUS DEVEZ LE COMPRENDRE.

En ce temps de guerre, vous recevrez davantage d’Aide Divine ; continuez avec foi afin que rien ne vous éloigne de Moi.

Sachez que sans Moi vous n’êtes rien (cf. Jn. 15, 5), Mon Amour ne change pas comme celui de l’être humain. Je suis présent devant vous ; vous n’êtes pas seuls, croyez en votre Seigneur et votre Dieu, croyez et Mon Aide sera donnée à ceux qui en ont besoin, mais vous devez croire en Moi.

L’amour doit rester actif chez Mes enfants, la fraternité ne doit pas disparaître, au contraire, elle doit grandir pour que les envoyés du Malin n’abattent pas les murailles.

J’ORDONNE À MES ENFANTS D’ÊTRE LUMIÈRE AU SEIN DE
CETTE HUMANITÉ DE TÉNÈBRES…JE VOUS ORDONNE DE PRENDRE MA PAROLE AU SÉRIEUX ; LE RIDEAU DE LA GUERRE MONDIALE S’OUVRE ET VOUS DEVEZ RESTER PRÉPARÉS, SURTOUT DANS L’ESPRIT.

Soyez humbles, ne soyez pas arrogants.
Soyez charitables, ne soyez pas avares.
Soyez unis, n’agissez pas individuellement.
Accomplissez la mission que J’ai confiée à chacun de vous.
Soyez espoir et lumière pour vos frères et sœurs.

Petits enfants bien-aimés, ne gardez pas de ressentiment dans vos cœurs, tout ce que Je vous ai promis viendra à Mes enfants. Restez attentifs, soyez amour et attendez que tout se réalise.

Je vous aime, Je vous protège et chacun de Mes enfants doit coopérer en étant amour, en maintenant la paix chez Mon Peuple, afin qu’il ne soit pas vaincu par le Diable.

Soyez Mon Amour même et respectez Ma Présence réelle dans la Sainte Eucharistie.

Je vous bénis de tout Mon Amour.

Votre Seigneur et Roi Jésus-Christ.

MESSAGE DE SAINT MICHEL ARCHANGE
À LUZ DE MARIA
21 OCTOBRE 2024

Enfants de Notre Roi et Seigneur Jésus-Christ,

JE VIENS AU NOM DE LA TRÈS SAINTE TRINITÉ VOUS APPORTER
LA PAROLE DIVINE.

EN TANT QUE CHEF DES ARMÉES CÉLESTES, NOUS SOMMES EN TRAIN DE COMBATTRE L’OPPRESSEUR MALÉFIQUE DES ÂMES.

Les êtres humains ne sont pas conscients de notre vaillant combat contre le mal ni de notre protection constante envers chacun d’entre vous.

TOUS SONT SÉRIEUSEMENT TENTÉS PAR LE DIABLE ET SES LÉGIONS (II Pierre 2, 9) de s’éloigner de la Très Sainte Trinité et de Notre Reine et Mère et de leurs engagements envers la Maison du Père, sans méditer sur le fait que vous êtes proches du moment de l’Avertissement et que vous vous examinerez en subissant une douleur impensable pour avoir commis des actes contraires à la Volonté Divine, pour avoir désobéi et avoir donné la première place à l’ego. Vous vous lamenterez sur la mesure dans laquelle vous avez donné la préférence au monde et non à la Très Sainte Trinité.

Vous résistez à la tentation (cf. Jacques 1, 12-17 ; I Cor. 10, 13) avec la Nourriture Eucharistique, la prière et l’humilité, mais d’autres parmi vous ne résistent pas à la tentation et tombent lorsque le Diable touche leur point le plus faible que possède n’importe quel être humain ; en tombant, ils donnent le triomphe au Diable. Je vous appelle à vous unir pour former un mur de protection afin que le Diable ne puisse pas vous amener à rester par terre.

Enfants de Notre Roi et Seigneur Jésus-Christ :

VOUS NE COMPRENEZ PAS QUE VOUS VOUS TROUVEZ AU MOMENT OÙ SE DÉROULE L’ACCOMPLISSEMENT DES RÉVÉLATIONS ANNONCÉES. CERTAINES SERONT ATTÉNUÉES PAR L’OFFRANDE DE VOUS-MÊMES, D’AUTRES NE SONT PAS CONDITIONNÉES À LA RÉPONSE DE L’HOMME, PUISQUE C’EST L’HOMME LUI-MÊME QUI EST LA CAUSE DE LA DOULEUR DE L’HUMANITÉ.

Les familles sont attaquées par le Diable : le manque de foi est un déclencheur dans les familles, tout comme la désobéissance et l’ego dont vous êtes la proie ; la même vanité s’empare de vous, vous empêchant de penser au moment présent et le futur arrivera comme un voleur dans la nuit.

Enfants de Notre Roi et Seigneur Jésus-Christ,

L’eau continue à avancer, devenant un fléau partout où elle arrive, attirant de grandes souffrances avec beaucoup de douleur. Les tremblements de terre annoncés arriveront les uns après les autres. Je vous appelle à ne pas désespérer, vous êtes protégés par Ordre Divin.

Il faut que vous vous prépariez au moment de la panne, il est urgent que vous le fassiez comme il se doit : le soleil menace la terre. Le fléau de la guerre est inévitable ; elle avance en se cachant et sautera silencieusement d’un instant à l’autre comme un géant sans qu’on s’y attende. Elle provoquera une grande douleur en traversant l’océan.

Enfants de Notre Roi et Seigneur Jésus-Christ, criez vers Notre Reine et Mère, elle est devant vous pour que vous lui donniez la main.

Priez, enfants de Notre Roi et Seigneur Jésus-Christ, priez : la maladie est arrivée et progresse.

Priez, enfants de Notre Roi et Seigneur Jésus-Christ, priez pour toute l’humanité, elle en a besoin.

Priez, enfants de Notre Roi et Seigneur Jésus-Christ, priez : adorez Notre Roi et Seigneur Jésus-Christ, adorez-le en esprit et en vérité, Il est le Roi de Gloire, devant Lui tout genou fléchira.

Priez, enfants de Notre Roi et Seigneur Jésus-Christ, soyez plus croyants à chaque instant, plus spirituels et moins du monde.

Priez, enfants de Notre Roi et Seigneur Jésus-Christ, priez, gardez la foi, notre protection continue envers chaque personne ; gardez votre cœur pur, soyez des créatures de bien et intensifiez la lumière de l’Esprit Divin en vous. Quand il n’y aura pas de lumière créée par l’homme, vous pourrez avoir la Lumière Divine. Gardez la paix.

Enfants de Notre Reine et Mère, restez dans la prière (cf. Eph. 6, 17-18 ; I Thes. 5, 16-18), dans la réparation et l’unité.

Enfants de Notre Roi et Seigneur Jésus-Christ, « adorez-le en esprit et en vérité ».

Je vous bénis.

Saint Michel Archange

MESSAGE DE LA TRÈS SAINTE VIERGE MARIE
À LUZ DE MARIA
18 OCTOBRE 2024

Chers enfants bien-aimés de Mon Cœur Immaculé, recevez Ma Bénédiction.

VOUS CONTINUEZ DE VIVRE EN DEHORS DE LA RÉALITÉ VERS LAQUELLE VOUS VOUS DIRIGEZ…

VOUS AVEZ RENVOYÉ LE DISCERNEMENT LOIN DE VOUS EN RECHERCHANT LE CONFORT…

La prière est nécessaire, Mes enfants (cf. Mt. 26, 41 ; Mc. 11, 24-26 ; I Thes. 5, 16-18), la prière est une bénédiction pour chacun de vous. La prière nourrit votre spiritualité ; dans la prière, vous rencontrez Mon Divin Fils, les Archanges, les Anges, les Saints envers lesquels vous avez une dévotion.

Est-ce que vous aspirez à une nouvelle vie ?
Sans l’aide de la prière, il vous sera plus difficile de trouver le chemin de cette nouvelle vie nécessaire pour renforcer une foi ferme et forte. Celui qui ne prie pas voit que son chemin personnel est plus difficile. Le cœur dur et impénétrable s’adoucit par la prière et la Sainte Eucharistie.

PETITS ENFANTS, RÉVEILLEZ-VOUS FACE À LA RÉALITÉ DANS LAQUELLE VOUS VIVEZ !

L’ombre de la guerre est en train de s’étendre sur davantage de pays ; il y a ceux qui choisissent leur camp et décident de soutenir tel ou tel pays parmi ceux qui sont en conflit.

Enfants bien-aimés de Mon Cœur Immaculé :

Il est important que vous sachiez clairement que notre Ange de la Paix bien-aimé est le secours que la Très Sainte Trinité envoie à cette génération dans le moment le plus critique pour l’humanité, comme aide et défenseur de la Parole de Mon Divin Fils contre l’Antéchrist et ses tentacules.

NOTRE CHER ANGE DE LA PAIX BIEN-AIMÉ EST UN JEUNE HOMME QUI VAINCRA L’ANTÉCHRIST, qui attire les êtres humains qui déforment la Parole de la Sainte Écriture. L’Ange de la Paix est protégé par les Légions Angéliques sous le commandement de Saint Michel Archange et de Moi, sa Mère.

NOTRE CHER ANGE DE LA PAIX BIEN-AIMÉ VIVRA À CÔTÉ DE VOUS, ENFANTS DE MON CŒUR IMMACULÉ.

NOTRE CHER ANGE DE LA PAIX BIEN-AIMÉ VIENDRA À LA PLUPART DES ÊTRES HUMAINS QUI AURONT BESOIN DE LUI.

Cette génération est contaminée par l’égoïsme, le mal, la colère, l’incrédulité, à tel point qu’ils ne croient pas à la « Révélation Divine » à cause de l’ego tellement exalté qu’ils ont, ils se sentent supérieurs à Mon Divin Fils. J’en suis affligée : Je vous aime, vous êtes Mes enfants ; pour cette raison, Je vous appelle à la prière, à la repentance, au respect de la Loi de Dieu et à pratiquer les Sacrements et d’autres moyens d’élever l’esprit de Mes enfants vers Mon Divin Fils.

Bien-aimé de Mon Divin Fils, le soleil  n’aura plus une telle affinité avec la Terre. Il lancera sa chaleur si fortement vers la Terre que vous vivrez à nouveau sans communications, sans électricité, sans les commodités de ce moment. Ce n’est pas loin dans le temps, alors préparez-vous ; nous vous l’avons demandé à l’avance. Ayez de quoi vous éclairer et pour préparer à manger, notamment pour les mineurs et les personnes âgées.

Restez vigilants !
Parlez à ceux qui ne connaissent rien au sujet de la guerre, parlez-leur des ténèbres qui viendront à la Terre, alertez vos frères et sœurs sans entrer dans la discorde.

Priez, enfants de Mon Cœur Immaculé, priez, cette génération saura ce que veut dire vivre dans l’obscurité…

…mais en même temps vous connaîtrez l’Envoyé de Mon Divin Fils, notre cher Ange de Paix bien-aimé, en qui tout le monde ne croira pas et qui sera méprisé. Les personnes qui prient sauront pourtant le reconnaître et après un moment difficile, Il sera accueilli et marchera vers ses frères et sœurs qui auront besoin de Lui.

Priez, enfants de Mon Cœur Immaculé, priez : vous souffrirez encore à cause du vent et de l’eau. Soyez dévoués à la prière du Saint Trisagion, c’est très important.

Priez, enfants de Mon Cœur Immaculé, priez les uns pour les autres, priez avec votre cœur.

Priez, enfants de Mon Cœur Immaculé, priez pour ceux qui devront rester aux côtés de notre cher Ange de la Paix bien-aimé.

Priez, enfants de Mon Cœur Immaculé, priez pour que l’ignorance ne s’empare pas de Mes enfants.

Je vous bénis, Je vous porte dans Mon Cœur. Adorez Mon Divin Fils ! (cf. Jn. 4, 23-24).

Maman Marie

MESSAGE DE LA TRÈS SAINTE VIERGE MARIE
À LUZ DE MARIA
14 OCTOBRE 2024

Enfants bien-aimés de Mon Cœur Immaculé :

RECEVEZ MA BÉNÉDICTION MATERNELLE. VOUS ÊTES MES ENFANTS BIEN-AIMÉS, ENFANTS DE MON CŒUR IMMACULÉ.

Vous êtes convoqués à prier en ce moment qui secoue l’humanité.

La prière du Saint Rosaire est protection, aide, secours et liberté pour Mes enfants. Le Diable a peur de la prière du Saint Rosaire et s’enfuit avec horreur, si Mes enfants sont dans l’état spirituel approprié. Enfants, rappelez-vous que vous devez rester en état de grâce, en progressant dans la conversion personnelle.

Bien-aimés de Mon Cœur Immaculé, chaque instant est une opportunité pour vous de combattre le mal et d’en sortir victorieux. Mon Divin Fils est miséricordieux : ce sont vous, Mes enfants, qui abusez de la Divine Miséricorde (Cf. Héb. 4, 16 ; Éph. 2, 4-5 ; Tite 3, 5).

Mes enfants, les instruments pour faire connaître la Volonté Divine en ce moment sont persécutés pour avoir fait connaître à l’avance les événements que vous vivez et ceux auxquels vous serez confrontés. L’humanité ne tient qu’à un fil, enfants de Mon Divin Fils.

LA TERRE A ÉTÉ MENACÉE PAR DES ASTÉROÏDES, DES MÉTÉORITES OU DES COMÈTES ET AUTRES OBJETS VENUS DE L’ESPACE ET L’HOMME LES A LOCALISÉS. IL EXISTE UN ASTÉROÏDE QUI, SANS QU’ON L’ATTENDE, APPARAÎTRA AVEC UNE TRAJECTOIRE VERS LA TERRE : C’EST LE CORPS CÉLESTE DE L’AVERTISSEMENT.

Enfants bien-aimés, la guerre continue, les affrontements se succèdent un après l’autre et les innocents souffrent. Le moment de la douleur est venu, de lamentations, d’atrocités à cause l’utilisation de la science mal employée contre l’homme lui-même.

Le caractère incontrôlable de la guerre conduira à une famine massive. La maladie apparaîtra sur la peau et s’aggravera en s’emparant des organes du corps humain, faisant sortir le sang du corps vers l’extérieur. Je vous appelle à posséder l’huile du Bon Samaritain et le calendula.

Enfants bien-aimés de Mon Cœur Immaculé, la douleur s’intensifie au sein de toute l’humanité. Je vous appelle à préparer spirituellement et ensuite à conserver la nourriture – ce que chacun peut faire. Si vous n’arrivez à conserver aucune nourriture, les Anges du Ciel vous apporteront de la « manne » pour apaiser votre faim (cf. Ex. 16, 31 ; Jn. 6, 31).

Enfants bien-aimés, l’Ange bien-aimé de la Paix vous voit dans vos œuvres et vos actions, il souffre en voyant Mon Divin Fils avec une grande douleur pour cette génération ingrate, il souffre lorsqu’il ressent Ma Douleur pour Mes enfants qui n’obéissent pas.

Notre bien-aimé Ange de la Paix a sa famille, qui est persécutée par le Diable. Notre bien-aimé Ange de la Paix entretient une relation étroite avec Mon Invocation en tant que Notre-Dame de Guadalupe.

Bien-aimés, vous ne pouvez pas prendre la mesure de notre bien-aimé Ange de la Paix qui vous accompagnera dans les moments les plus difficiles.

Enfants bien-aimés, vous devez mériter la vie éternelle : chacun a sa mission donnée par Dieu et vous devez la réaliser.

Enfants bien-aimés de Mon Divin Fils :

JE VOUS EXHORTE À ACCOMPLIR LA VOLONTÉ DIVINE ET À ÊTRE OBÉISSANTS DANS L’ACCOMPLISSEMENT DE LA LOI DE DIEU. EN TANT QUE MÈRE JE VOUS GUIDE SI VOUS ME LE PERMETTEZ, JE VOUS MÈNE VERS MON DIVIN FILS.

Je vous bénis, Je vous aime.

Maman Marie

MESSAGE DE SAINT MICHEL ARCHANGE
À LUZ DE MARIA
10 OCTOBRE 2024

Enfants bien-aimés de la Très Sainte Trinité, Ma Protection se trouve sur chacun de vous.

JE VIENS AU NOM DE LA TRÈS SAINTE TRINITÉ POUR VOUS AVERTIR.

Je vous appelle à la conversion, à la prière, à recevoir Notre Roi et Seigneur Jésus-Christ dûment préparés.

Soyez amour comme la Très Sainte Trinité est Amour (cf. I Jn. 4, 7-9). Il est du devoir de chacun de se concentrer et d’être conscient de ses œuvres et de son comportement personnels, car de cela dépendra votre résistance aux tromperies du Malin qui attaque les êtres humains dans leurs désirs, dans leur esprit, dans leurs pensées et dans leur cœur afin de les faire tomber ; il les maintient dans la boue de cette manière sans qu’ils puissent reprendre leur envol.

Enfants de la Très Sainte Trinité, vous vous trouverez devant l’Avertissement (*) : vous verrez une lumière venant d’en haut et elle éclairera même l’ombre. Puis, ébranlés par ce grand événement, le silence arrivera, vous n’entendrez rien et rien ne bougera. Tout sera dans le Silence de Dieu où chacun sera devant sa propre conscience et s’examinera dans ses œuvres et son comportement, même si on ne le veut pas.

Cet Acte de la Miséricorde Divine sera l’occasion de se convertir pour toute l’humanité. Face à cet excès de Miséricorde Divine, engagez-vous à changer à l’intérieur de vous-mêmes ; et tout en examinant vos péchés, le bien que vous n’avez pas fait et le bien que vous avez refusé de recevoir, vous les verrez et cela vous fera mal.

LA FERME RÉSOLUTION DE FAIRE AVANCER LE CHANGEMENT INTERNE (cf. I Jn. 1, 8-10) EST UN TRÉSOR POUR CELUI QUI LE VEUT.

Enfants bien-aimés de la Très Sainte Trinité, en tant qu’humanité, vous continuerez à faire face aux attaques de la nature.

Enfants de la Très Sainte Trinité, vous souffrirez à cause des émanations du soleil provoquant des orages électriques inattendus, des climats différents en Amérique et en Europe. Plusieurs pays n’auront pas de lumière électrique, l’eau et le vent ne s’arrêteront pas, ils continueront d’être des fléaux pour l’humanité.

L’humanité a le sentiment qu’elle a surmonté l’épreuve et rit des Annonces de la Maison Paternelle, mais lorsqu’elle tourne le regard, elle voit ce qui a été annoncé. Les ouragans continuent, des phénomènes atmosphériques vous surprendront.

Priez, enfants de la Très Sainte Trinité, priez pour les États-Unis et le Mexique, ils souffrent à cause de la nature.

Priez, enfants de la Très Sainte Trinité, priez pour l’Amérique centrale, en particulier pour le Honduras et le Guatemala.

Priez, enfants de la Très Sainte Trinité, priez pour l’Amérique du Sud, la maladie arrive.

Priez, enfants de la Très Sainte Trinité, la guerre continue de s’intensifier.

Enfants de la Très Sainte Trinité, ce sont des moments difficiles pour cette génération livrée aux plaisirs, à la débauche et au péché, qui lui plaît, en désobéissant à la Très Sainte Trinité. On se contente d’aller à l’encontre de ce que le Dieu Un et Trine vous demande.

JE VOUS INVITE À MAINTENIR UNE RÉSERVE ALIMENTAIRE, MAIS SURTOUT À RESTER FERMES DANS LA FOI ET AINSI VOUS POURREZ TROUVER LE POINT CULMINANT DE VOTRE VIE DANS LA MISSION QUI A ÉTÉ CONFIÉE À CHACUN D’ENTRE VOUS.

Priez, priez la Très Sainte Trinité et Notre Reine et Mère, priez avec votre cœur afin de minimiser les attaques qui vous arriveront, si telle est la Volonté Divine.

Gardez à l’esprit que tout ce qui arrive à l’humanité n’est pas voulu par la Très Sainte Trinité, mais est causé pour la plupart par l’être humain.

Priez sans relâche et faites réparation pour ceux qui méprisent les Demandes Divines.

Chacun de vous a une mission personnelle :
Certains ne le savent pas et doivent le découvrir…
D’autres le savent et la méprisent…
Certains aspirent à la Volonté Divine et d’autres la rejettent…

À tout moment et en tout lieu, nous avons la Mission de vous défendre du mal et nous l’accomplissons.

Maintenez l’assurance de la Protection Divine, soyez des créatures de bien.

Je vous bénis.

Saint Michel Archange

MESSAGE DE NOTRE SEIGNEUR JÉSUS CHRIST
À LUZ DE MARIA
LE 6 OCTOBRE 2024

Enfants bien-aimés, vous êtes le trésor de Mon Cœur.

Mes bien-aimés, Je vous bénis, Je vous donne Mon amour pour que vous soyez fidèles à Ma Loi, aux Béatitudes, sans oublier les Sacrements.

MA LOI EST MA LOI ET PAS UN MOT NE PEUT ÊTRE MODIFIÉ, PAS UN SEUL MOT NE PEUT ÊTRE TOUCHÉ (cf. Deut. 4, 2 ; Mt. 5, 17-20 ; Apoc. 22, 18-19).  Mon Amour Divin est profond, il est Divin pour chaque être humain ; c’est pourquoi Je vous appelle avec Mon Amour à l’accomplissement de Ma Parole.

PUISQUE LES DÉMONS SONT SUR LA TERRE, VOUS DEVEZ VOUS DÉCIDER ; VOUS NE POUVEZ PAS ÊTRE TIÈDES. (cf. Apoc. 3, 15-16)

Chacun de vous est un enfant du Dieu vivant et vrai ; vous êtes passés par des embûches, mais ce moment est décisif et vous devez discerner, car le Diable présentera son œuvre et ses actions en cherchant à m’imiter, en trompant beaucoup de gens (Apoc. 13).

LES PAS QUE VOUS FAITES DOIVENT ÊTRE DISCERNÉS AFIN QU’ILS NE VOUS CONDUISENT PAS À LA PERDITION. L’humanité est confrontée à des innovations qui ne viennent pas de Moi, mais du mal.

Enfants bien-aimés, la douleur est arrivée pour l’humanité – la douleur physique et spirituelle face à l’assaut de la Troisième Guerre mondiale.

CETTE GUERRE SERA ARRÊTÉE PAR MOI AVEC L’ÉVÉNEMENT PROPHÉTISÉ PAR LA VOLONTÉ DIVINE, BIEN QUE D’AUTRES ÉVÉNEMENTS MOINS GRANDS SE PRODUIRONT D’ABORD, QUI NE FREINERONT POURTANT PAS LA DURETÉ DU CŒUR HUMAIN.

Enfants bien-aimés, l’eau continue d’être un fléau pour l’humanité, elle arrive soudainement et fait ressembler les villes et les pays à des océans déchaînés.

L’humanité continue à ne pas se préoccuper de la douleur de ses frères et sœurs, mais la souffrance viendra à chaque pays. Vous regardez la guerre de loin sans ressentir de douleur pour ceux qui souffrent, sans penser que les effets de la guerre toucheront toute l’humanité d’une manière ou d’une autre.

ON S’EST MOQUÉ DE MES APPELS, DES APPELS DE MA MÈRE ET DES APPELS DE MON BIEN-AIMÉ SAINT MICHEL ARCHANGE. Les enfants, les rires s’effaceront du visage de Mes enfants lorsque divers pays seront impliqués dans cette folie humaine qu’est la guerre et que l’humanité ne tiendra qu’à un fil.

Vous n’êtes pas convertis, Mes enfants, vous n’êtes pas convertis, vous êtes des insensés !

Priez, Mes enfants, priez, priez : l’eau et le vent se transformeront en un monstre marin.

Priez, Mes enfants, priez pour le Pays de l’Aigle : il souffrira à cause de la nature : l’eau et le vent arrivent.

La Floride souffrira à nouveau ; priez, Mes petits enfants, priez, convertissez-vous, convertissez-vous, préparez-vous d’urgence.

Priez, Mes enfants, priez pour le Mexique, la nature le saisira.

Priez, Mes enfants, continuez à prier pour l’Europe :
elle souffrira fortement à cause de la nature.

Priez Mes enfants, priez pour l’Argentine, la température augmentera fortement, le feu surgira.

MES PETITS ENFANTS, JE VOUS APPELLE À VOUS PRÉPARER…
IL EST URGENT DE VOUS PRÉPARER, CONVERTISSEZ-VOUS !

Priez, recevez-Moi dûment confessés ; vous êtes confrontés à des événements graves ; comme vous le savez, les maladies s’accélèrent.

Préparez-vous, Mes enfants, préparez-vous.

Priez !

Je vous aime et vous bénis.

Votre Jésus




La Salette : l’accueil de l’évènement

Tel est le récit des Bergers de La Salette (voir les articles des dernières semaines). Leur témoignage exhaustif montre qu’il ne s’agit ni d’une leçon confiée à de simples perroquets, ni d’une apparition mineure. En 1846, analphabètes et ignorants du Français, pouvaient-ils en expliquer toute la portée ! L’apparition approuvée et Mgr de Bruillard parti, pourquoi les avoir transformés en simples marionnettes d’exaltés ou en illusionnés réduits à l’éloignement ? Un autre témoin de l’Apparition, plus lointain et moins entraîné à sa suite sur le chemin du calvaire, aurait-il existé ?
Voici la vision de M. Le Beaumont, cultivateur du hameau des Chambons :
Vers 3 h. 1/2 le 19 septembre 1846 il se reposait, le dos tourné vers Corps, regardant ses bœufs. Il se sent poussé à se retourner… au-dessus de Corps, il aperçut un grand cercle de lumière tirant sur le rouge, il le contemple en extase : oh que c’est beau ! … Puis un éclair part du côté de la Salette, tirant sur le jaune. L’éclair s’approche du cercle. Le cercle s’ouvre, l’éclair entre dedans… Il regarde un moment : comme c’est beau!… tout disparaît. III
Le cultivateur dételle ses bœufs et rentre chez lui, littéralement muet de stupeur. Croyant à un malaise, les siens le couchent jusqu’à ce qu’il reprenne ses sens… Mais ce témoin ne s’est pas manifesté. C’est une parente qui consigna son témoignage, longtemps après.

L’accueil de l’évènement

Aussitôt raconté par les deux jeunes bergers, l’événement de la Salette frappa vivement les auditeurs : paysans du hameau des Ablandins qui n’iront pas travailler aux champs le lendemain, dimanche, comme d’habitude, et le vieux curé de la Salette qui en instruira aussitôt ses paroissiens en chaire.

Deux semaines plus tard, l’Abbé Mélin, qui fait fonction d’archiprêtre à Corps, avertit son évêque de l’émoi du peuple en exprimant son impression positive :

« Le récit de ces deux enfants a produit un effet extraordinaire dans les environs, même chez les hommes. Je les ai interrogés séparément et chez moi, et sur les lieux même[s] où je suis arrivé après quatre heures de marche pénible ; les autorités les ont menacé[s] pour les faire taire ; on leur a offert de l’argent pour leur faire dire le contraire de ce qu’ils affirmaient, ni les menaces, ni, les promesses n’ont pu faire varier leur langage ; ils disent toujours les mêmes choses et à qui veut l’entendre.
Je suis allé très lentement dans les informations que j’ai pu prendre, je n’ai rien pu découvrir qui dénote le moins du monde la supercherie ou le mensonge. La première idée de toute la contrée a été de faire bâtir un oratoire dans cet endroit […]
L’interprétation des fidèles a été tout naturellement que c’était la bonne Mère qui venait avertir le monde, avant que son Fils ne laisse tomber sur lui ses vengeances. Ma conviction personnelle, d’après tout ce que j’ai pu recueillir de preuves, ne diffère pas de celle des fidèles, et je crois que cet avertissement est une grande faveur du Ciel. Je n’ai pas besoin d’autre prodige pour croire, mon désir bien sincère, serait que le bon Dieu, dans sa miséricorde opérât quelque  nouvelle merveille pour confirmer la première. »

La nouvelle de l’apparition se répandit vite , mais suscite bientôt de préoccupantes oppositions, politiques et/ou ecclésiastiques. L’autorité diocésaine met donc cinq ans à l’étudier.
Les nombreux interrogatoires des deux bergers, pris séparément puis confrontés, établirent le discours que la « belle Dame » leur adresse ensemble, en français puis en patois : le « message public ». Au terme de l’enquête, Rome fut consultée, les légats de l’évêque de Grenoble remirent aussi en main propre au Pape Pie IX le « message secret » écrit et scellé par chacun des témoins. Après quoi, par le mandement du 19 sept. 1851 , Mgr de Bruillard put déclarer que : l’apparition de la Très Sainte Vierge à deux bergers, le 19 septembre 1846 […] porte en elle-même tous les caractères de la vérité, et que les fidèles sont fondés à la croire indubitable et certaine.

Ce décret ne mit pas fin à l’incrédulité de quelques membres du clergé local soutenus par l’Archevêque de Lyon ou l’évêque de Gap. Devant le langage terre à terre de la belle Dame, son vocabulaire plus bibliques que théologique, les esprits forts se faisaient sceptiques et le grand Lacordaire s’exclamait : « Absurde, ridicule, impossible » !
Tout en gardant au sens premier du message sa vérité frappante, d’autres penseurs retrouveront, à travers le concret de la lettre et du geste, la « grande nouvelle » mariale adressée au monde tout entier.

Le message de Marie proclamé sur la montagne déborde son contexte immédiat. L’apparition a lieu l’après-midi du samedi 19 septembre 1846. Dans la liturgie, l’heure était à la
pénitence (des « Quatre-Temps » du début dé l’automne) : plus exactement, aux premières vêpres de la Fête de N.D. des Sept Douleurs célébrée le lendemain.

A suivre…




Messages de la Reine du Rosaire donnés à Gisella Cardia, Trevignano Romano, octobre 2024

Message de la Reine du Rosaire remis à Gisella le 9 octobre 2024

Chère fille, merci de m’accueillir dans ton coeur, je suis ici en tant que Mère, je te demande de t’approcher de Dieu avec amour et pour l’amour.

Priez beaucoup et faites des cénacles de prière. Priez le Saint Rosaire pour que le mal ne l’emporte pas.

Ma filleprie spécialement pour l’Eglise, pour les prêtres, pour les schismatiques et les hérétiques, afin qu’ils reviennent sur le chemin qui mène au ciel.

Priez pour les prêtres, fils bien-aimés, afin qu’ils soient sel de la terre comme les premiers prêtres et lumière pour éclairer l’humanité. Soyez fidèles à l’Évangile et à la vraie doctrine de l’Église et soyez courageux et fervents comme les premiers Apôtres.

Maintenant, je vous laisse avec ma bénédiction maternelle, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen.

Message de la Reine du Rosaire remis à Gisella le 3 octobre 2024

Enfants bien-aimés, merci d’être réunis ici en prière et d’écouter mon appel dans vos coeurs.

Mes enfants, je vous demande en ce moment si délicat : rassemblez-vous souvent dans la récitation du Saint Rosaire, une arme puissante pour détruire le Mal, qui est fort et qui veut détruire vos vies, votre foi et vos familles.

Mes enfants, soyez prêts !

Tout ce qui a été prédit dans les apparitions du monde, maintenant, suivront des événements désagréables… La peur et l’angoisse seront dans le cœur d’une grande partie de l’humanité, mais seuls ceux qui ont la vraie foi, ceux qui connaissent mon Fils, auront la paix et la sérénité dans leur cœur. C’est ce que je vous dis : réfugiez-vous dans mon Coeur Immaculé et dans celui de Jésus ! Lui qui vous abreuvera, même quand l’eau n’est plus bonne. Lui qui vous rassasiera quand la nourriture ne sera plus là. Lui qui, lorsque les ténèbres descendront sur le monde et qu’il n’y aura plus de lumière, sera votre Lumière parfaite.

Mes enfants, que cherchez-vous dans le monde ?

A présent, il ne peut y avoir que de la souffrance !
Soyez de vrais disciples !
Répandez la parole et prêchez l’Évangile, car seul Jésus est le Chemin, la Vérité et la Vie.
Soyez toujours vigilants !

Les inondations, les tremblements de terre et les guerres continueront avec puissance.

Mais vous, mes enfants, soyez en paix !
Donnez de l’espoir à vos frères, car quiconque croit en Lui sera sauvé et aura la vie éternelle. Convertissez-vous, mes enfants, je suis ici parce que je vous aime et que je vous garde dans mon coeur, que la paix soit avec vous.

Maintenant je vous bénis, au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit.




La Salette : description de la Vierge

Maximin :
« Lorsque je dois parler de la Belle-Dame qui m’est apparue sur la Sainte Montagne, j’éprouve l’embarras que devait éprouver saint Paul en descendant du troisième ciel. Non, l’oeil de l’homme, n’a jamais vu, son oreille n’a jamais entendu ce qu’il m’a été donné de voir et d’entendre.
Comment des enfants ignorants, appelés à s’expliquer sur des choses si extraordinaires, auraient-ils rencontré une justesse d’expression que des esprits d’élite ne rencontrent pas toujours pour peindre des objets vulgaires! Qu’on ne s’étonne donc pas si ce que nous avons appelé bonnet, couronne, fichu, chaînes, roses, tablier, robe, bas, boucles et souliers en avait à peine la forme. Dans ce beau costume, il n’y avait rien de terrestre ; les rayons seuls et de lumières différentes s’entrecroisant, produisaient un magnifique ensemble que nous avons amoindri et matérialisé.
Une expression n’a de valeur que par l’idée qu’on y attache ; mais où trouver dans notre langue, des expressions pour rendre des choses dont les hommes n’ont nulle idée. C’était une lumière, mais lumière bien différente de toutes les autres ; elle allait directement à mon cœur sans passer par mes organes, et cependant avec une harmonie que les plus beaux concerts ne sauraient reproduire, que dis-je ? avec une saveur que les plus douces liqueurs ne sauraient avoir.
Je ne sais quelles comparaisons employer, parce que les comparaisons prises dans le monde sensible sont atteintes du défaut que je reproche aux mots de notre langue : elles n’offrent pas à l’esprit l’idée que je veux rendre. Lorsqu’à la fin d’un feu d’artifice la foule s’écrie : « voici le bouquet ! » y a-t-il un rapport bien grand entre une réunion de fleurs et un ensemble de fusées qui éclatent ? Non, assurément ; eh bien! la distance qui sépare les comparaisons que j’emploie et les idées que je veux rendre est infiniment plus considérable encore. »

Mélanie :
« La Très Sainte Vierge était grande et bien proportionnée. Elle paraissait être si légère qu’avec un souffle on l’aurait fait remuer, cependant elle était immobile et bien posée. Sa physionomie était majestueuse, imposante, mais non imposante comme le sont les Seigneurs d’ici-bas. Elle imposait une crainte respectueuse. En même temps que Sa Majesté imposait du respect mêlé d’amour, elle attirait à elle. Son regard était doux et pénétrant ; ses yeux semblaient parler avec les miens, mais la conversation venait d’un profond et vif sentiment d’amour envers cette beauté ravissante qui me liquéfiait. La douceur de son regard, son air de bonté incompréhensible faisaient comprendre et sentir qu’elle attirait à elle et qu’elle voulait se donner ; c’était une expression d’amour qui ne peut s’exprimer avec la langue de chair ni avec les lettres de l’alphabet.
Le vêtement de la Très Sainte Vierge était blanc argenté et tout brillant. II n’avait rien de matériel : il était composé de lumière et de gloire, variant et scintillant ; sur la terre il n’y a pas d’expression ni de comparaison à donner.
La Sainte Vierge était toute belle et toute formée d’amour. En la regardant, je languissais de me fondre en elle. Dans ses atours comme dans sa personne tout respirait la majesté, la splendeur, la magnificence d’une Reine incomparable. Elle paraissait blanche, immaculée, cristallisée, éblouissante, céleste, fraîche, neuve, comme une Vierge ; il semblait que la parole, Amour, s’échappait de ses lèvres argentées et toutes pures. Elle me paraissait comme une bonne Mère, pleine de bonté, d’amabilité, d’amour pour nous, de compassion, de miséricorde.
La couronne de roses qu’elle avait mise sur la tête était si belle, si brillante qu’on ne peut pas s’en faire une idée ; les roses de diverses couleurs n’étaient pas de la terre ; c’était une réunion de fleurs qui entouraient la tête de la Très Sainte Vierge en forme de couronne ; niais les roses se changeaient et se remplaçaient, puis, du cœur de chaque rose il sortait une si belle lumière qu’elle ravissait, et rendait les roses d’une beauté éclatante. De la couronne de roses s’élevaient comme des branches d’or et une quantité d’autres petites fleurs mêlées avec des brillants. Le tout formait un très
beau diadème, qui brillait tout seul plus que notre soleil de la terre.
La Sainte Vierge avait une très jolie croix suspendue à son cou. Cette croix paraissait être dorée, -je dis doré pour ne pas dire une plaque d’or ; car j’ai vu quelquefois des objets dorés avec diverses nuances d’or, ce qui faisait à mes yeux un bien plus bel effet qu’une simple plaque d’or-. Sur cette belle croix toute brillante de lumière était un Christ, était Notre Seigneur, les bras étendus sur la croix. Presque aux deux extrémités de la croix, d’un côté il y avait un marteau, de l’autre une tenaille. Le Christ était couleur de chair naturelle, mais il brillait d’un grand éclat; et lumière qui sortait de tout son corps paraissait comme des dards très brillants qui me fendaient le cœur du désir de me fondre en lui. Quelquefois, le Christ paraissait être mort ; il avait la tête penchée et le corps était comme affaissé, comme pour tomber, s’il n’avait été retenu par les clous qui le retenaient à la croix.
J’en avais une vive compassion, et j’aurais voulu dire au monde entier son amour inconnu, et infiltrer dans les âmes des mortels l’amour le plus senti et la reconnaissance la plus vive envers un Dieu qui n’avait nullement besoin de nous pour être tout ce qu’il est, ce qu’il était et ce qu’il sera toujours; et pourtant, Ô amour incompréhensible à l’homme, il s’est fait homme, et il à voulu mourir, oui ! mourir, pour mieux écrire dans nos âmes et dans notre mémoire l’amour fou qu’il a pour nous ! Oh ! que je suis malheureuse de me trouver si pauvre en expressions pour redire l’amour de notre bon Sauveur pour nous ; mais, d’un autre côté, que nous sommes heureux de pouvoir sentir mieux ce que nous ne pouvons exprimer !
D’autre fois, le Christ semblait vivant ; il avait la tête droite, les yeux ouverts, et paraissait être sur la croix par sa propre volonté. Quelquefois aussi, il paraissait parler: il semblait montrer qu’il était en croix pour nous, par amour pour nous, pour nous attirer à son amour, qu’il a toujours un amour nouveau pour nous, que son amour du commencement et de l’année 33 est toujours celui d’aujourd’hui et qu’il sera toujours.
La Sainte Vierge pleurait presque tout le temps qu’elle me parla. Ses larmes coulaient une à une, lentement jusqu’à ses genoux, puis, comme des étincelles de lumière, elles disparaissaient. Elles étaient brillantes, et pleines d’amour. J’aurais voulu la consoler et qu’elle ne pleurât plus. Mais il me semblait qu’elle avait besoin de montrer ses larmes pour mieux montrer son amour oublié des hommes. J’aurais voulu me jeter dans ses bras et lui dire: « Ma bonne Mère, ne pleurez pas ! je veux vous aimer pour tous les hommes de la terre. » Mais il me semblait qu’elle me disait: « II y en a tant qui ne me connaissent pas ! »
J’étais entre la mort et la vie, en voyant d’un côté tant d’amour,tant de désir d’être aimée, et d’un autre côté tant de froideur et d’indifférence … Oh ! ma Mère, Mère toute belle et tout aimable, mon amour, cœur de mon cœur !
Les larmes de notre tendre Mère, loin d’amoindrir son air de Majesté, de Reine et de Maîtresse, semblaient au contraire l’embellir, la rendre plus belle, plus puissante, plus remplie d’amour, plus maternelle, plus ravissante, et j’aurais mangé ses larmes qui faisaient sauter mon cœur de compassion et d’amour. Voir pleurer une mère, et une telle Mère, sans prendre tous les moyens imaginables pour la consoler, pour changer ses douleurs en joie, cela se comprend-il ? O Mère plus que bonne, vous avez été formée de toutes les prérogatives dont Dieu est capable ; vous avez
comme épuisé la puissance de Dieu ; vous êtes;bonne, et puis bonne de la bonté de Dieu même. Dieu s’est agrandi en vous formant son chef-d’œuvre terrestre et céleste.
La Très Sainte Vierge avait un tablier jaune. Que dis-je, jaune ? Elle avait un tablier plus brillant que plusieurs soleils ensemble. Ce n’était pas une étoffe matérielle, c’était un composé de gloire, et cette gloire était scintillante et d’une beauté ravissante. Tout en la Sainte Vierge me portait fortement et me faisait comme glisser à adorer et à aimer mon Jésus dans tous les états de sa vie mortelle.
La Très Sainte Vierge avait deux chaînes, l’une un peu plus large que l’autre. A la plus étroite était suspendue la croix dont j’ai fait mention plus haut. Ces chaînes (puisqu’il faut leur donner le nom de chaînes) étaient comme des rayons de gloire d’un grand éclat, variant et scintillant.
Les souliers (puisque souliers il faut dire) étaient blancs, mais d’un blanc argenté, brillant ; il y avait des roses autour. Ces roses étaient d’une beauté éblouissante, et du cœur de chaque rose sortait une flamme de lumière très belle et très agréable à voir. Sur les souliers il y avait une boucle en or, non en or de la terre, mais bien de l’or du paradis.
La vue de la Sainte Vierge était elle-même un paradis accompli . Elle avait en elle tout ce qui pouvait satisfaire, car la terre était oubliée. La Sainte Vierge était entourée de deux lumières. La première lumière, plus près de la Très Sainte Vierge, arrivait jusqu’à nous ; elle brillait d’un éclat très beau et très scintillant. La seconde lumière s’étendait un peu plus autour de la Belle Dame et nous nous trouvions dans celle-là ; elle était immobile (c’est-à-dire qu’elle ne scintillait pas) mais bien plus brillante que notre pauvre soleil de la terre. Toutes ces lumières ne faisaient pas mal aux yeux et ne fatiguaient nullement la vue.
Outre toutes ces lumières, toute cette splendeur, il sortait encore des groupes ou faisceaux de lumière ou des rayons de lumière, du corps de la Sainte Vierge, de ses habits et de partout.
La voix de la Belle Dame était douce ; elle enchantait, ravissait, faisait du bien au cœur ; elle rassasiait, aplanissait tous les obstacles, elle calmait, adoucissait. Il me semblait que j’aurai toujours voulu manger de sa belle voix, et mon cœur semblait danser ou vouloir aller à sa rencontre pour se liquéfier en elle.
Les yeux de la très Sainte Vierge, notre Tendre Mère, ne peuvent pas se décrire par une langue humaine. Pour en parler, il faudrait un séraphin, il faudrait plus, il faudrait le langage de Dieu même, de ce Dieu qui a formé la Vierge immaculée, chef-d’œuvre de sa toute puissance. Les yeux de l’auguste Marie paraissaient mille et mille fois plus beaux que les brillants, les diamants, les pierres précieuses les plus recherchées ; ils brillaient comme deux soleils, ils étaient doux, de la douceur même, clairs comme un miroir. Dans Ses yeux, on voyait le paradis. ils attiraient à elle, il semblait
qu’Elle voulait se donner et attirer. Plus je la regardais, plus je la voulais voir ; plus je la voyais, plus je l’aimais et je l’aimais de toutes mes forces.
« Les yeux de la belle Immaculée étaient comme la porte de Dieu, d’où l’on voyait tout ce qui peut enivrer l’âme. Quand mes yeux se rencontraient avec ceux de la Mère de Dieu et la mienne j’éprouvais au dedans de moi-même une heureuse révolution d’amour et une protestation de l’aimer et de me fondre d’amour ! En nous regardant, nos yeux se parlaient à leur mode, et je l’aimais tant que j’aurais voulu l’embrasser dans le milieu de ses yeux qui attendrissaient mon âme et semblait l’attirer et la faire fondre avec la mienne. Ses yeux me plantèrent un doux tremblement dans tout mon être ; et je craignais de faire le moindre mouvement qui pût lui être désagréable tant soit peu.
Cette seule vue des yeux de la plus pure des Vierges aurait suffi pour être le Ciel d’un bienheureux ; aurait suffi pour faire entrer une âme dans la plénitude des volontés du Très Haut parmi les événements qui arrivent dans le cours de la vie mortelle ; aurait suffi pour faire faire à cette âme de continuels actes de louange, de remerciement, de réparation et d’expiation. Cette seule vue concentre l’âme en Dieu, et la rend comme une morte vivante, ne regardant toutes les choses de la terre, même les choses qui paraissent les plus sérieuses, que comme des amusements d’enfants : elle ne voudrait entendre parler que de Dieu et de ce qui touche à sa Gloire.
Le péché est le seul mal qu’Elle voit sur la terre. Elle en mourrait de douleur si Dieu ne la soutenait. Amen ! »