Noé ou Ninive ? Le message d’Akita à la lumière de la Bible…

« Dieu dit à Noé : « La fin de toute chair est arrivée, je l’ai décidé,

car la terre est pleine de violence à cause des hommes…

Entre dans l’arche, toi et toute ta famille,

Car je t’ai vu seul juste à mes yeux parmi cette génération… »

Genèse 6,13 – 7,1

Dans le message final de la Vierge du 13 octobre 1973 à Akita au Japon[1], une référence directe au déluge du temps de Noé est évoquée : « Ce sera un châtiment plus grand que le déluge, comme on n’en a jamais vu auparavant : un feu tombera du ciel et fera disparaître une grande partie de l’humanité… » Et Marie ajoute ce terrible détail : « Les survivants se trouveront dans une telle désolation qu’ils envieront les morts ! » Cependant, Elle laisse entrevoir qu’à travers la fidélité au Rosaire et à la Sainte Eucharistie, nous pourrons tenir debout comme la Vierge elle-même au pied de la Croix (Jn 19,25) :

« Les seules armes qui vous resteront alors seront le Rosaire et le Signe laissé par mon Fils. Chaque jour, récitez les prières du Rosaire… Le travail du Diable s’infiltrera même dans l’Église… »

Il nous faut comprendre ici le Cœur de la Vierge qui, depuis plus d’un siècle et demi, après ses Apparitions à La Salette, Lourdes, Fatima et tant d’autres… « voit » la descente aux enfers de l’humanité et le terrible risque, aujourd’hui plus que jamais, d’une apocalypse nucléaire ! Elle nous demande non seulement un « réveil spirituel », mais d’entrer en lutte contre le péché qui « envahit » les cœurs sous l’influence déchaînée du Dragon ! (Ap 12,3-5). Et cette lutte s’effectue chaque jour dans notre propre cœur si souvent « divisé » entre la grâce de Dieu, source de lumière et de paix, et le feu de l’Enfer qui nous assaille de ses ténèbres…

Cette tendresse prévenante de la Vierge à Akita est constante et ses Apparitions nous le rappellent avec force et douceur : voilà pourquoi elles sont si importantes… car même s’il est évident que « la béatitude de la foi » doit suffire comme l’a affirmé le Seigneur Jésus à Thomas (Jn 20,28) … Il n’a pas hésité à nous donner sa Mère à travers Jean (Jn 19,27) pour cheminer dans cette foi. Il nous l’a aussi envoyée dans ses Apparitions maternelles qui nous guident et viennent fortifier notre foi : un pèlerinage à Lourdes ou Fatima est une telle grâce pour la vie chrétienne !

Découvrir la tendresse prévenante de la Vierge est pour nous aujourd’hui d’une urgence absolue ! Car Marie est, en quelque sorte, comme une maman qui voit son petit enfant jouer sur les rails d’une voie ferrée : le TGV peut arriver d’un moment à l’autre et Elle accourt pour le prévenir et le protéger ! Mais entendra-t-il ses paroles urgentes ? Et voudra-t-il les écouter ?

Rien n’est moins sûr… Alors écoutons à nouveau notre Mère avec sérieux et attention :

« La pensée de la perte de tant d’âmes est la cause de ma tristesse. Si les péchés augmentent en nombre et en gravité, il ne sera plus question de pardon pour eux… »

La Vierge nous dévoile ici les souffrances de son Cœur Immaculé face à tant d’âmes perdues en Enfer… Qui comprendra l’abyssale tristesse de notre Mère ? Si peu de cœurs en réalité… Et devant une telle amnésie collective, Marie tente de nous réveiller en nous prévenant d’une mystérieuse « frontière » valable pour chaque personne et pour l’humanité : la généralisation et la gravité des péchés qui entraînera la fin du pardon…

La prophétie se réalise aujourd’hui sous nos yeux, à tous les étages de notre civilisation, où la normalisation de l’horreur nous fait aboutir à une décadence jamais vue sur terre ! Et face à cette situation tragique, il nous faut surtout éviter de subir les redoutables influences du Mal en cédant à un fatalisme qui tue l’espérance… an contraire, nous sommes appelés par l’Esprit à « une joie inédite » en continuant à lutter par la prière mariale du Rosaire et cette attention gratuite aux autres : elle « dit » l’infinie Miséricorde de Dieu révélée sur la Croix… Ne serait-ce que par un regard ou un service caché.

C’est ici qu’il est décisif de s’approcher un peu, beaucoup, passionnément de ce Cœur de Dieu dont l’éblouissante et mystérieuse miséricorde retentit partout dans Bible et à chaque instant de l’histoire. Notre appel est de lui ressembler… en se laissant aimer par Lui pour l’aimer « à la folie » comme les Saints et les Saintes de tous les temps ! L’humilité sur la terre d’exil prépare la gloire du Ciel. Tel est le mystère le plus profond de l’Eglise :

« L’Eglise a ses racines dans le Ciel et ses feuilles dans la tempête ! Quand on sait qu’elle renferme des pécheurs mais pas de péchés, alors on peut l’aimer ainsi, comme l’épouse de l’Agneau : on sait qu’elle est déjà à moitié dans les Cieux… Qui vit cela, sait qu’il a pour compagnons réels les Anges et les Saints[2] ! »

Quant à trop vouloir « savoir » le temps ou « prophétiser » le jour de la justice redoutable de Dieu… nous devons demeurer humbles et convaincus qu’il y a des « seuils » mystérieux que Dieu seul voit ! Car d’abord, l’infinie patience de Dieu en sa miséricorde est hors d’évaluation et nous dépassera toujours comme ce fût le cas à Ninive : Dieu annonce, par le prophète Jonas, la destruction de l’immense ville et, contre toute attente, le Roi et le peuple écoutent en choisissant la conversion : « On criera vers Dieu avec force, on se couvrira de sacs, et chacun se détournera de sa mauvaise conduite… Qui sait si Dieu ne se ravisera pas ? (Jon 3,6-10). Dieu vit… et revint sur sa décision ! »

Face à cette miséricorde si patiente avec un ennemi d’Israël, Jonas lui, perd patience devant cet incompréhensible Cœur de Dieu : « Je savais que tu es un Dieu de pitié et de tendresse ! » (Jon 4,1-4). Mais d’autre part, nous savons aussi qu’à la prière bouleversante d’Abraham pour sauver Sodome, Dieu ne trouva pas un seul juste dans la ville mais la dépravation générale la plus extrême… le feu du ciel tomba alors sur Sodome et Gomorrhe ! (Gn 19,23-24). Ainsi, Dieu nous surprendra toujours autant par sa miséricorde que par sa justice ! Alors, n’oublions jamais cette parole de sagesse de Jésus qui nous est adressée à travers Sainte Faustine :

« O malheureux, qui ne profitez pas maintenant de ce miracle de la miséricorde divine ; en vain vous appellerez, il sera déjà trop tard[3]… »

Il n’est bien sûr jamais trop tard pour se tourner vers Dieu… mais repousser à toujours plus tard de l’accueillir vraiment nous éloigne dangereusement de Lui. C’est pourquoi le Cœur Immaculé de Marie nous est donné : c’est l’Arche Refuge des derniers temps pour être à l’heure de la Miséricorde !

+M Mickaël

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[1] Akita est la suite de Fatima… pour mieux connaître ces Apparitions reconnues et incontournables : voir mes méditations sur « Akita » en janvier et août 2024.

[2] Cardinal Journet, Missel pour la forme extraordinaire du rite romain, Editions Sainte Madeleine, p.1032.

[3] Petit Journal, 1448.




Akita : la Vierge de l’extrême miséricorde…

« Aujourd’hui, c’est la dernière fois que je te parle en personne…

Prie beaucoup les prières du Rosaire.

Moi seule peut encore vous sauver des calamités qui s’approchent…

Ceux qui mettront leur confiance en moi seront sauvés ! »

La Vierge à Sr Agnès Sasagawa, Akita, 13 octobre 1973

 

Dans ce message final de la Vierge à Akita[1], au Japon, il faut plus que jamais prendre au sérieux ses avertissements et sa mission d’intercession : elle révèle sa « médiation maternelle » auprès du Christ, seul Sauveur et Médiateur… Souvenons-nous de sa mission « dévoilée » à Fatima le 13 juillet 1917 : l’Ange tient « une épée de feu » dont les flammes vont incendier le monde au début de sa décadence mais elles s’éteignaient au contact « de la splendeur qui émanait de la main droite de Notre Dame ! » Alors, indiquant la terre, l’Ange dit trois fois d’une voix forte : Pénitence !…

Que dirait-il aujourd’hui face à la dérive extrême de notre civilisation désaxée où tout s’achète et se vend, même les enfants[2] ! Pourtant, grâce à sa main de tendresse protectrice, Marie prolonge encore le temps de l’extrême miséricorde… Et quel mystère de douleur traverse son Cœur comme au temps où elle était au pied de la Croix, une avec son Fils et Sauveur souffrant l’indicible pour notre salut… Et en ce temps plus récent, si elle a pleuré plus de cent fois à travers sa statue d’Akita et de tant d’autres, c’est pour nous dire sa terrible douleur de Mère face à une humanité rebelle où l’horreur est normalisée, légalisée, encouragée…

C’est pourquoi à Akita, la Vierge veut ouvrir nos yeux sur la terrible menace qui se rapproche à cause d’une généralisation et normalisation du péché jamais vue sur la terre. La perspective de cet avertissement peut nous sembler affreuse de la part de la plus tendre des Mères, mais elle est la conséquence de la folle dureté de cœur d’une humanité qui pactise avec l’Enfer…  et face à cela, la plus Tendre des mères crie, prévient, pleure sans fin… car Elle voit se rapprocher une terrible issue :

« Si les hommes ne se repentent pas et ne s’améliorent pas, le Père infligera un châtiment terrible à toute l’humanité ! Ce sera un châtiment plus grand que le déluge, comme on n’en a jamais vu auparavant : un feu tombera du ciel et fera disparaître une grande partie de l’humanité ! Ce sera un châtiment plus grand que le déluge »

Ainsi, le temps de la justice divine se rapproche et il est encore temps d’entrer dans l’Arche du Cœur Immaculé de Marie révélée à Lucie de Fatima : « Ne te décourage pas, je ne t’abandonnerai jamais ! Mon Cœur Immaculé sera ton Refuge et le Chemin qui te conduira jusqu’à Dieu[3] ! » Cette parole de tendresse est aussi pour chacun et chacune de nous, ne l’oublions jamais…

+M Mickaël

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[1] Voir ma méditation sur ce message final d’Akita ici : « Akita – une prophétie de la Vierge se réalise sous nos yeux ! » Janvier 2024.

[2] Voir le film « Sound of Freedom » (2024) avec Jim Caviezel : un Thriller bouleversant qui a enflammé les USA pour la défense des enfants victimes de la traite dans des réseaux de trafiquants sexuels mondiaux… On évalue aujourd’hui à plus de 2 millions d’enfants vendus et prostitués…

[3] 13 juin 1917.




Soeur Agnès Sasagawa, voyante d’Akita, est morte le 15 août 2024

Source : Lifesite news, 16/08/2024

Sœur Agnès était – et reste – célèbre parmi les catholiques en tant que voyante de Notre-Dame d’Akita, l’un des titres de la Vierge Marie, ayant déclaré avoir reçu des messages de Notre-Dame le 6 juillet, le 3 août et le 13 octobre 1973.

La religieuse japonaise qui a transmis au monde les messages attribués à Notre-Dame d’Akita est décédée.

Sœur Agnès Sasagawa, qui a rapporté des apparitions mariales et des locutions dans son couvent situé à la périphérie d’Akita, au Japon, avait 93 ans lorsqu’elle est décédée le jeudi 15 août 2024, en la solennité de l’Assomption.

L’ordre religieux de Sœur Agnès, les Servantes de la Sainte Eucharistie, a annoncé la nouvelle aujourd’hui, précisant que leur sœur la plus célèbre était décédée vers 13h40 (heure du Japon). Ils ont écrit :

Sœur Agnès Sasakawa Katsu, qui faisait l’objet de soins médicaux depuis un certain temps, est décédée hier à l’âge de 93 ans.

À sa demande, son corps a été donné à l’École de médecine et la messe de funérailles a été célébrée au couvent du siège en présence des seuls membres. Nous tenons à vous exprimer notre profonde gratitude pour la gentillesse dont vous avez fait preuve à son égard durant sa vie.

Sœur Agnès était – et reste – célèbre parmi les catholiques en tant que voyante de Notre-Dame d’Akita, l’un des titres de la Sainte Vierge Marie.  Le 6 juillet, le 3 août et le 13 octobre 1973, Sœur Agnès a reçu un autre message du ciel. En 2019, il a été rapporté que Sœur Agnès avait reçu un autre message du ciel.

En 1973, Sœur Agnès a raconté que le premier message (6 juillet) lui avait promis que la surdité dont elle souffrait serait guérie, et qu’il lui avait été demandé de prier « beaucoup » pour le pape (Paul VI à l’époque), les évêques et les prêtres.

Dans la seconde (3 août), Sœur Agnès aurait été informée que « le Père céleste [se préparait] à infliger un grand châtiment à toute l’humanité », qui pourrait être amélioré par « la prière, la pénitence et des sacrifices courageux ».

Le troisième message (13 octobre) décrivait plus en détail le châtiment à venir dans un langage qui évoquait pour beaucoup la menace d’un holocauste nucléaire : « Le feu tombera du ciel et anéantira une grande partie de l’humanité, les bons comme les mauvais, n’épargnant ni les prêtres ni les fidèles. Les survivants se trouveront dans une telle désolation qu’ils envieront les morts ».

Sœur Agnès a également rapporté qu’on lui avait dit que « l’œuvre du diable s’infiltrera même dans l’Église de telle sorte que l’on verra des cardinaux s’opposer à d’autres cardinaux, des évêques à d’autres évêques ».

« Les prêtres qui me vénèrent seront méprisés et combattus par leurs confrères… les églises et les autels seront saccagés ; l’Église sera pleine de ceux qui acceptent les compromis, et le démon poussera beaucoup de prêtres et d’âmes consacrées à quitter le service du Seigneur », poursuit le second message.

Sœur Agnès a rapporté que ces calamités pouvaient être évitées par la récitation du Rosaire, et que seuls ceux qui mettaient leur confiance en Notre-Dame d’Akita en seraient sauvés.

Le quatrième message, que Sœur Agnès aurait reçu le 6 octobre 2019, lui a été communiquée par un ange qui lui a dit :  » Je n’ai pas d’autre choix que d’aller à l’école « .se couvrir de cendres et prier chaque jour un chapelet de pénitence.

Les trois premiers messages auraient été adressés à Sœur Agnès à Seitai Hoshikai, le couvent des Servantes de la Sainte Eucharistie, dans une zone semi-rurale juste à l’extérieur d’Akita. Le lieu de la voix était une statue de Notre-Dame d’Akita, haute d’un mètre, sculptée par un sculpteur local en 1963 dans un morceau de katsura. Selon les sœurs, une blessure s’est formée sur l’une des mains de la statue le jour même où sœur Agnès a entendu le premier message. La statue aurait saigné de cette blessure à quatre autres reprises avant de disparaître. Par la suite, la statue a semblé transpirer puis, deux ans plus tard, pleurer. La statue a versé des larmes 101 fois entre 1975 et 1982, et ce phénomène a été vu par des milliers de témoins et montré à la télévision japonaise.

Selon le rapport, Sœur Agnès était une novice de 42 ans qui n’était au couvent que depuis deux mois lorsqu’elle a entendu la première locution, et elle avait perdu l’ouïe quelques mois avant d’entrer au couvent en mai 1973. EWTN a rapporté que ses expériences miraculeuses ont commencé le 12 juin de cette année-là, lorsqu’elle a vu de la lumière jaillir du tabernacle de la chapelle, phénomène qui s’est reproduit les deux jours suivants. Le 28 juin, une plaie en forme de croix apparaît sur sa main gauche ; elle est douloureuse et saigne.

Les trois premiers messages qu’elle a reçus ont été transmis à l’évêque John Shojiro Ito de Niigata, l’évêque local à qui elle avait signalé les phénomènes. En 1984, Mgr Ito les a officiellement déclarés surnaturels et a encouragé la dévotion à Notre-Dame d’Akita.

 




Akita : une prophétie de la Vierge se réalise sous nos yeux…

Akita est une ville située au nord-ouest du Japon. Et c’est dans le Couvent des Sœurs Servantes de l’Eucharistie que Sœur Agnès Sasagawa a reçu des visions de son Ange Gardien et de la Vierge Marie à partir de 1973. C’est là aussi qu’une statue de bois de Notre Dame a versé plus de cent fois des larmes humaines jusqu’en 1981. Monseigneur Ito, l’Evêque du lieu à Niigata, en a été témoin à quatre reprises… et le 22 avril 1984, après une longue enquête, il a reconnu officiellement le caractère surnaturel des événements d’Akita.

Juste après la reconnaissance, Mgr Ito a d’ailleurs soumis le texte de la dernière Apparition de la Vierge du 13 octobre 1973 au Cardinal Ratzinger, alors Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Nous allons voir que ce message ultime de Notre Dame annonce de terribles épreuves pour l’Eglise et pour le monde… Et à cette époque, le futur Benoît XVI, connaissant déjà le contenu du 3° secret de Fatima déclara : « Ces deux messages de Fatima et d’Akita sont en substance les mêmes ! »

Et comment ne pas mentionner ici les autres messages de la Vierge à Garabandal en Espagne ou à Kibého au Rwanda. Dans ce petit pays[1] au cœur de l’Afrique, Elle invite avec force à la pénitence et annonce de grandes épreuves pour l’Eglise : « Convertissez-vous quand il en est encore temps… Si vous ne vous repentez pas, vous allez tomber dans un gouffre ! L’enfant de Marie ne se sépare pas de la souffrance ! Le monde est en rébellion contre Dieu, trop de péchés s’y commettent ; il n’y a pas d’amour ni de paix (15 mai 1982) … »

« Priez sans relâche pour l’Eglise car de grandes tribulations l’attendent dans les temps qui viennent ! » (22 novembre 1983).

Alors, écoutons l’ultime message que la Vierge nous adresse à Akita à travers Sœur Agnès. Il ne suffit pas de le lire par curiosité ou par peur… car dans toute annonce prophétique, la gravité des événements annoncés est conditionnée par la « réponse » des hommes :  conversion ou pas, ou trop peu, au Dieu Amour et miséricordieux. Le terrible effondrement issu du péché peut donc être réduit ou effacé. La Bible en témoigne : à l’annonce de Jonas, la conversion des habitants de Ninive et de leur Roi éloignera la destruction de l’immense ville ; n’en déplaise au prophète qui se rebelle contre la miséricorde de Dieu ! (Jon 4,1-11). Mais ça n’est pas le cas de Sodome où domine l’horreur de l’iniquité : « depuis les jeunes jusqu’aux vieux, tout le peuple sans exception ! » (Gn 19,4) …  Cette ville sera détruite par « le feu du ciel », malgré l’intercession d’Abraham ! (Gn 18 et 19).

Devant l’état de notre civilisation actuelle, devenue cette Babylone mondialiste « mère des prostituées et des abominations de la terre » (Ap 17,5), prenons conscience que les « Appels » répétés de la Vierge à la conversion par ses Apparitions depuis Fatima, en 1917, sont les ultimes « cris » de la miséricorde de Dieu ! Alors, lisons et relisons avec grande attention ce dernier message de Notre tendre Mère à Akita du 13 octobre 1973. Il est comme écrit avec le sang de son Cœur douloureux et Immaculé :

« Ma chère fille, écoute attentivement ce que je vais te dire. Tu en informeras ton Supérieur. Comme je te l’ai dit, si les hommes ne se repentent pas et ne s’améliorent pas, le Père infligera un châtiment terrible à toute l’humanité ! Ce sera un châtiment plus grand que le déluge, comme on n’en a jamais vu auparavant : un feu tombera du ciel et fera disparaitre une grande partie de l’humanité, les bons comme les mauvais, n’épargnant ni les prêtres ni les fidèles. Les survivants se trouveront dans une telle désolation qu’ils envieront les morts !

Les seules armes qui vous resteront alors seront le Rosaire et le Signe laissé par mon Fils. Chaque jour, récitez les prières du Rosaire. Avec le Rosaire, priez pour le Pape, les Evêques et les prêtres. Le travail du Diable s’infiltrera même dans l’Eglise, de sorte qu’on verra des Cardinaux s’opposer à des Cardinaux, et des Evêques contre d’autres Evêques ! Les Prêtres qui me vénèrent seront méprisés et combattus par leurs confrères. Les églises et les autels seront saccagés. L’Eglise sera pleine de ceux qui acceptent des compromissions et le Démon poussera de nombreux Prêtres et des âmes consacrées à quitter le service du Seigneur ! Le Démon va faire rage en particulier contre les âmes consacrées à Dieu !

La pensée de la perte de tant d’âmes est la cause de ma tristesse. Si les péchés augmentent en nombre et en gravité, il ne sera plus question de pardon pour eux[2]. Parle avec courage à ton supérieur, il saura encourager chacune d’entre vous à prier et à accomplir des œuvres de réparation… »

Et après avoir souri, la Vierge ajouta : « As-tu encore quelque chose à demander ? Aujourd’hui, c’est la dernière fois que je te parle en personne. A partir de ce moment, tu obéiras à celui qui t’a été envoyé, à lui et à ton supérieur… Prie beaucoup les prières du Rosaire. Moi seule peut encore vous sauver des calamités qui s’approchent. Ceux qui mettront leur confiance en moi seront sauvés ! »

Ce dernier message de la Vierge à Akita est à la fois « bouleversant » de mise en vérité… mais aussi « terrible » sur les conséquences des péchés de la civilisation actuelle. N’est-t-elle pas en train de s’effondrer sous l’influence des forces obscures et trompeuses de Satan ? Si bien que « Le travail du Diable s’infiltrera même dans l’Eglise ! » Et que voit-on aujourd’hui après la déclaration du Dicastère de la foi sur la « bénédiction » des couples non mariés, divorcés remariés ou homosexuels : une soi-disant avancée qui, quoi qu’en dise le Cardinal Fernandez appuyé par le Pape François, ouvre une perspective inédite dans l’Eglise. Elle aura un impact désastreux sur le fondement divin du seul mariage voulu par Dieu : « un homme et une femme » selon le titre célèbre du film de Claude Lelouch oscarisé au festival de Cannes.

De fait, on joue sur les mots, mais aux yeux du monde et de ceux et celles qui seront bénis, tout bascule : c’est désormais le début d’une « légitimation » de leur situation sans aucun appel à la conversion. Immense mensonge qui trompe tout le monde et où l’on ose avancer hypocritement que cette bénédiction « n’entend pas légitimer quoi que ce soit ! » Comme l’a dit le courageux Cardinal Joseph Zen : « Cela est pastoralement insoutenable ! »

On pourrait citer ici de nombreux Evêques ou Conférences épiscopales qui approuvent ou résistent à cette déclaration romaine. Mais intéressons-nous aux plus pauvres et aux plus petits qui, souvent, sont les grands témoins de la lumière du Christ… Ecoutons Mgr Martin Mtumbuka, Evêque de Karonga, au Malawi. Il réagit à la publication de « Fiducia supplicans » :

« Nous n’avons pas le choix. Nous ne pouvons pas permettre qu’une déclaration aussi offensante et apparemment blasphématoire soit mise en œuvre dans notre diocèse… Pour la première fois dans l’histoire de l’Eglise, un document émis par le Saint Siège et signé par le Saint-Père est rejeté par ses confrères Evêques et publiquement rejeté !… Il ressemble à une hérésie pour nous, il se lit comme une hérésie… » car même si le document semble donner l’impression que la bénédiction se réfère à des homosexuels individuels, il s’agit de la bénédiction d’une « union » comme le précise l’Evêque : « Ils se sont présentés comme un couple, partent comme un couple, rentrent chez eux comme un couple, dorment dans le même lit comme un couple. Ils semblent donc être bénis en tant que couple. Comment cela pourrait-il ne pas changer l’enseignement authentique de l’Eglise[3] ? »

Ainsi, depuis que cette déclaration a été publiée le 18 décembre 2023, on voit des Cardinaux s’opposer à des Cardinaux, et des Evêques affronter d’autres Evêques ! La division est entrée dans l’Eglise et elle était annoncée par La Vierge à Akita ! Et si nous sommes témoins de la « deuxième partie » de la prophétie qui est en train de se réaliser mondialement, par épiscopats opposés, cela « peut » signifier que la « première partie » de la prophétie risque de suivre : ce feu redoutable « qui tombera du ciel ! » Supplions dans la prière et la pénitence, Rosaire en main, pour que ces malheurs s’éloignent de l’Eglise et du monde !

Plus récemment, à 88 ans, sœur Agnès Sasagawa d’Akita a reçu un dernier message dont la concision laisse deviner que nous sommes entrés dans la terrible période de « l’extrême » fin des temps ! Elle en a parlé à une autre sœur en lui donnant la permission de diffuser ce court et signifiant message :

« Le Dimanche 6 octobre 2019, à 3h30 du matin, à Akita, le même Ange qu’il y a environ 30 ans est apparu devant moi : L’Ange m’a d’abord dit quelque chose de privé…

Puis il a ajouté : « La bonne chose à annoncer à tout le monde est : « Couvrez-vous de cendres[4] et, s’il vous plaît, priez le Rosaire pénitentiel tous les jours ! » Et vous, sœur Agnès Sasagawa, devenez comme une enfant et chaque jour, veuillez offrir des sacrifices ! »

Alors, réfugions-nous en cette foi de la Vierge au pied de la Croix où, emportée dans la souffrance sans nom de son Fils bien-aimé, son espérance est déjà victorieuse : en effet, caché au plus profond de son Cœur douloureux et Immaculé, le soleil de la Résurrection brille déjà…

Et comme l’a prophétisé Saint Jean-Paul II : en « ces temps de la grande Epreuve », vivons déjà dans le secret du cœur « les temps de la grande Espérance ! » Un Père de l’Eglise l’a confirmé :

« Le feu caché et comme étouffé sous les cendres de ce monde… éclatera et embrasera divinement l’écorce de la mort[5] ! »

 

                                                                                                          +M-Mickaël

 

[1] De 1981 à 1989, la Vierge Marie est apparue à Kibého au Rwanda à trois jeunes filles : Alphonsine, Nathalie et Marie-Claire. Les Apparitions seront reconnues le 29 juin 2001 par Mgr Augustin Misago, Evêque de Gikongoro. Kibého est appelée la « Lourdes d’Afrique » où Notre Dame avait prévenu pour éviter le génocide de 1994.

[2] « O malheureux, qui ne profitez pas maintenant de ce miracle de la miséricorde divine ; en vain vous appellerez, il sera déjà trop tard… » Jésus à Sainte Faustine : Petit Journal, 1448. Voir Matthieu 25,11-13 qui se termine par : « Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure ! »

[3] Sermon de Noël 2023.

[4] Telle la poussière, image à la fois du péché et de la fragilité de l’homme, la cendre dont on se couvre la tête exprime la pénitence et le deuil ! (Jon 3,5-6 / Mt 11,21 / Lc 10,13).

[5] Saint Grégoire de Nysse, Contre Eunome, 5, Patrologie grecque, 45,708.




Confusion et réactions dans l’Eglise suite au document pontifical « Fiducia Supplicans »

Les réactions se multiplient dans le monde entier suite au document du Saint Siège « Fiducia Supplicans », autorisant les bénédictions pour les couples homosexuels et les couples en situation irrégulière.

Ne sommes-nous pas ici devant la réalisation de la prophétie de Marie à Akita ?

« Avec le rosaire, priez pour le pape, les évêques et les prêtres. Le travail du diable s’infiltrera même dans l’Église de manière que l’on verra des cardinaux s’opposer à des cardinaux, et des évêques contre d’autres évêques. Les prêtres qui me vénèrent, seront méprisés et combattus par leurs confrères. L’Église et les autels seront saccagés. L’Église sera pleine de ceux qui acceptent des compromissions… »

Nous développerons cela dans un prochain article.

En attendant, voici quelque-unes de ces réaction dans l’Eglise, parmi de très nombreuses autres :

– La Conférence épiscopale du Rwanda s’est jointe au Nigeria, à la Zambie, au Malawi et à d’autres pays pour rejeter le document « Fiducia Supplicans ». Ils déclarent que « la bénédiction accordée aux homosexuels brouillerait le sacrement du mariage ». « L’Église ne peut pas bénir les relations entre personnes de même sexe parce que cela contredirait la loi de Dieu et notre culture. »

– Le récent texte n’interprète le sens de la « bénédiction » que dans l’Église latine, et non pour les catholiques orientaux, a déclaré l’archevêque Sviatoslav Shevchuk, chef des gréco-catholiques d’Ukraine et ami personnel de François, dans un communiqué publié le 22 décembre. « Selon la pratique liturgique de notre Église, la bénédiction d’un prêtre ou d’un évêque est un geste liturgique qui ne peut être séparé du reste du contenu des rites liturgiques et réduit uniquement aux circonstances et aux besoins de la piété privée ». Shevchuk ajoute que le concept de « bénédiction » signifie approbation et permission. La bénédiction du prêtre a une dimension catéchétique et « ne peut en aucun cas contredire » l’enseignement sur le mariage : « Le discernement pastoral nous incite à éviter les gestes, expressions et concepts ambigus qui déformeraient ou dénatureraient la parole de Dieu et l’enseignement de l’Église. »

– Les évêques du Cameroun l’ont analysé dans une déclaration commune le 21 décembre : « L’homosexualité falsifie l’anthropologie humaine et banalise la sexualité, le mariage et la famille, fondements de la société ». Les évêques ajoutent que « dans l’histoire des peuples, les pratiques homosexuelles n’ont jamais conduit à une évolution sociale, mais sont des signes évidents de la décadence implosive des civilisations. En effet, l’homosexualité retourne l’humanité contre elle-même et la détruit ». Les évêques enseignent que « les actes homosexuels ne sont pas « sexuels » mais « des relations contre nature » (Romains 1:26) ». Les évêques utilisent également le mot « pervers », une déclaration que les lois sur les discours de haine des pays occidentaux décadents considèrent comme un « crime ». La « bénédiction » d’un « couple homosexuel » encouragerait un mode de vie qui ne peut être reconnu comme objectivement conforme aux desseins révélés de Dieu. C’est pourquoi : Nous interdisons formellement toute bénédiction de « couples homosexuels » dans l’Église du Cameroun ». Les évêques encouragent les homosexuels à se convertir radicalement et à « abandonner leur mentalité de victime ».

Mgr Charles Pope Cyprian à Washington, D.C., a déclaré qu’il n’offrirait pas de bénédiction aux couples de même sexe parce que cela « conduirait à la confusion et au scandale parmi les fidèles concernant l’enseignement de l’Église sur le mariage et la sexualité ».

– Depuis lundi, les évêques de Malawi et Zambie ont déclaré que le document ne serait pas mis en œuvre dans leur pays, et

– L’archevêque Tomas Peta de l’archidiocèse d’Astana, au Kazakhstan, ainsi que son auxiliaire l’évêque Athanasius Schneider, ont ordonnés aux prêtres de ne pas s’y conformer, affirmant que de telles bénédictions contredisent gravement la Révélation divine et que si l’Église commençait à donner de telles « bénédictions », elle « […] ne serait pas en mesure de se conformer à la Révélation divine ».sinon en théorie, du moins en pratique, un propagandiste de l' »idéologie du genre » mondialiste et impie ».

– à Kinshasa, République démocratique du Congo, le cardinal président des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar aurait demandé à toutes les conférences épiscopales du continent de travailler ensemble pour publier une « déclaration pastorale » unique en réponse au récent document du Vatican approuvant la bénédiction des couples de même sexe.  Dans une lettre apparemment envoyée par le cardinal Fridolin Ambongo le 20 décembre, le cardinal a cherché à rassembler une réponse continentale au chaos causé par la déclaration du Vatican du 18 décembre.  « L’ambiguïté de cette déclaration, qui se prête à de nombreuses interprétations et manipulations, suscite beaucoup de perplexité parmi les fidèles, et je crois que, en tant que pasteurs de l’Église en Afrique, nous devons nous exprimer clairement sur cette question afin de donner une orientation claire à nos chrétiens », peut-on lire dans le texte d’Ambongo. M. Amobongo dirige le Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar (SCEAM) depuis février 2023 et est membre du Conseil restreint des cardinaux du pape François. La lettre interne a été partagée en ligne par la journaliste vaticane Diane Montagna, sans qu’aucune source ne soit citée. Soulignant l’importance accordée aux conférences épiscopales par le Synode sur la synodalité, M. Ambongo a demandé à tous les prélats du continent d’élaborer une réponse unique au document publié par le pape François et le cardinal Victor Manuel Fernández approuvant la bénédiction des couples de même sexe.

« Je vous écris, Excellences, pour vous demander votre avis sur la déclaration susmentionnée du Dicastère pour la doctrine de la foi, afin que nous puissions rédiger une déclaration synodale unique, valable pour toute l’Église d’Afrique », a écrit le cardinal âgé de 63 ans. Une fois que ces réponses auront été soumises au secrétariat du SCEAM avant la mi-janvier, a écrit M. Ambongo, une seule « déclaration pastorale » sur la question de l’éducation et de la formation des adultes sera rédigée. Fiducia Supplicans pourrait être délivrée pour l’ensemble du « continent ».

– Alors que M. Ambongo cherche à rassembler une déclaration pastorale unique pour l’ensemble du continent, de nombreuses nations africaines s’opposent déjà aux pressions du Vatican en faveur de la bénédiction des couples de même sexe. Les évêques du Cameroun, dans une déclaration singulièrement franche et claire, déclarée ils « interdisent formellement » toute bénédiction de couples de même sexe dans le pays.

– Le péché et les penchants désordonnés ne peuvent jamais être bénis ou excusés, a déclaré la branche américaine de la « Confraternité du clergé catholique », qui représente plus de 500 membres du clergé, dans un communiqué du 22 décembre. Même l’apparence d’approbation d’un mal moral doit être évitée à tout prix, sinon celui qui donne la « bénédiction » devient un collaborateur officiel du mal, écrivent les prêtres. Bénir un couple, qu’il vive un concubinage normal ou homosexuel, donne l’impression « que leur relation est acceptable aux yeux de l’Église, ce qui n’est pas le cas ». Un prêtre n’est pas autorisé à bénir des comportements immoraux ou désordonnés tels que l’avortement, la pornographie, l’infidélité conjugale, la maltraitance des enfants et le terrorisme, peut-on lire dans la déclaration.

– Les confréries australienne et britannique ont publié des déclarations similaires. Ainsi, la « Confraternité australienne du clergé catholique » a publié une déclaration (22 décembre) rappelant que les actes homosexuels « sont intrinsèquement désordonnés et contraires à la loi naturelle » : « Une pastorale et une assistance spirituelle authentiques ne peuvent jamais être dissociées d’une présentation sans ambiguïté du plan de Dieu pour la sexualité humaine et le mariage, car ce plan, bien que difficile à accepter pour certains, est essentiel à l’épanouissement humain et constitue donc un don plutôt qu’un fardeau. Les bénédictions sont, par leur nature même, « ordonnées à la communion avec Dieu, à la conversion et à la sanctification, et ne peuvent donc jamais être accordées pour des actes pécheurs ni légitimer des relations qui sont intrinsèquement incompatibles avec le plan divin ».

– L’archevêque de Nairobi interdit la bénédiction des « couples » homosexuels. Tous les membres du clergé résidant et exerçant leur ministère dans l’archidiocèse de Nairobi n’ont pas le droit de bénir des relations ou des unions irrégulières ou des couples de même sexe », a déclaré l’archevêque Anyolo dans une lettre publique publiée le 23 décembre.

– L’évêque catholique melkite François Beyrouti, 52 ans, de Newton, aux États-Unis, a rédigé une « Déclaration sur les mariages et les bénédictions » à l’intention de son clergé le 20 décembre.Se référant à l’enseignement biblique infaillible sur la relation entre l’homme et la femme, et à la pratique liturgique et pastorale sur le mariage qui en découle, il a déclaré : « S’il est demandé [à un prêtre] d’assister ou de célébrer une bénédiction ou une cérémonie à l’intérieur ou à l’extérieur d’une église, cela ne peut se faire qu’avec mon autorisation écrite préalable. Le non-respect de cette prescription entraînera des sanctions canoniques ».

 




Apparitions de Notre-Dame d’Akita

Première apparition 5 juillet 1973

Le 5 juillet 1973, alors que sœur Agnès est en prière, une petite plaie en forme de croix (de 2 cm par 3) apparait sur sa main gauche, lui procurant une grande douleur. La plaie ne disparaîtra qu’au mois de septembre. La douleur étant insupportable, sœur Agnès prie Dieu de lui venir en aide. Vers trois heures du matin, elle aurait alors entendu son ange gardien lui dire :

« Ne crains pas. Ne prie pas seulement à cause de tes péchés, mais en réparation de ceux de tous les hommes. Le monde actuel blesse le Très Saint Coeur de Notre-Seigneur par ses ingratitudes et ses injures. La blessure de Marie est beaucoup plus profonde que la tienne. Maintenant, allons ensemble à la chapelle. »

Sœur Agnès prie ensuite devant la statue représentant la Dame de tous les Peuples. C’est alors que la statue aurait dégagé une grande lumière, serait devenue comme vivante. Malgré sa surdité, la religieuse entend :

« Ma fille, ma novice, tu m’as bien obéi en abandonnant tout pour me suivre. L’infirmité de tes oreilles est-elle pénible ? Elles guériront, sois en sûre. Sois patiente. C’est la dernière épreuve. La blessure de ta main te fait-elle mal ? Prie en réparation des péchés de l’humanité. Toutes les filles qui sont ici, et chacune en particulier, sont pour moi aussi précieuses que la prunelle de mes yeux. Dis-tu bien la prière des Servantes de l’Eucharistie ? Allons, prions ensemble. – (Après avoir prié, la voix reprit) – Prie beaucoup pour le pape, les évêques et les prêtres. Continue de prier beaucoup, beaucoup. Transmets à ton supérieur ce qui s’est passé aujourd’hui et obéis-lui dans tout ce qu’il te dira. »

Message de l’ange le 27 juillet 1973

Après avoir assisté à la messe, sœur Agnès entend la voix de l’ange lui dire :

« Tes souffrances prennent fin aujourd’hui. Grave soigneusement au fond de ton cœur la pensée du sang de Marie. Le sang versé par Marie a une profonde signification. Ce sang précieux a été versé pour demander votre conversion, pour demander la paix, en réparation des ingratitudes et des outrages envers le Seigneur. Comme la dévotion au Sacré-Coeur, appliquez-vous à la dévotion au Précieux Sang. Priez en réparation pour tous les hommes. Dis à ton supérieur que le sang est versé aujourd’hui pour la dernière fois. Ta douleur prend fin aujourd’hui. Rapporte-lui ce qui s’est passé aujourd’hui. Il comprendra tout, tout de suite. Et toi, observe ses directives.»

L’écoulement continu de sang de sa main disparait en effet ce jour-là, bien que la plaie reste visible encore deux mois.

Seconde apparition 3 août 1973

Le 3 août 1973 à quinze heures, alors que sœur Agnès médite dans la chapelle du couvent, la statue de la Vierge redevient brillante et comme vivante, se fait de nouveau entendre5 :

« Ma fille, ma novice, aimes-tu le Seigneur ? Si tu l’aimes, écoute ce que j’ai à te dire, car c’est très important. Tu en informeras ton supérieur. En ce monde, beaucoup d’hommes affligent le Seigneur. Je désire des âmes pour le consoler. Pour apaiser le courroux du Père céleste, j’attends, avec Jésus-Christ mon Fils, des âmes qui expient par leurs souffrances et leur esprit de renoncement à la place des pécheurs et des ingrats. Le Père s’apprête à laisser tomber un châtiment sur toute l’humanité pour faire connaître sa colère contre ce monde. Avec mon Fils, je suis intervenue tant de fois pour apaiser le courroux du Père. J’ai empêché la venue de calamités en lui offrant, avec toutes les âmes-victimes qui le consolent, les souffrances endurées par le Fils sur la croix, son sang et son âme très aimante. Prière, pénitence, renoncements et sacrifices courageux peuvent apaiser la colère du Père. Je le demande aussi à ta Communauté. Qu’elle demeure dans la pauvreté, qu’elle se sanctifie et prie en réparation des ingratitudes et des outrages de tant d’hommes. »

Troisième apparition le 13 octobre 1973

La Vierge Marie apparait à sœur Agnès et lui dit :

« Comme Je vous l’ai dit, si les hommes ne se repentent pas et ne s’amendent pas par eux-mêmes, le Père infligera un châtiment terrible à toute l’humanité. Ce sera un châtiment plus grand que le déluge, comme on n’aura jamais vu avant. Un feu tombera du ciel et va faire disparaître une grande partie de l’humanité, les bons comme les mauvais, n’épargnant ni les prêtres ni les fidèles. Les survivants se trouveront si désolés qu’ils envieront les morts. Les seules armes qui vous resteront, seront le rosaire et le signe laissé par mon Fils. Chaque jour, récitez les prières du rosaire. Avec le rosaire, priez pour le pape, les évêques et les prêtres. Le travail du diable s’infiltrera même dans l’Église de manière que l’on verra des cardinaux s’opposer à des cardinaux, et des évêques contre d’autres évêques. Les prêtres qui me vénèrent, seront méprisés et combattus par leurs confrères. L’Église et les autels seront saccagés. L’Église sera pleine de ceux qui acceptent des compromissions et le démon pressera de nombreux prêtres et des âmes consacrées à quitter le service du Seigneur. Le démon va faire rage en particulier contre les âmes consacrées à Dieu. La pensée de la perte de tant d’âmes est la cause de ma tristesse. Si les péchés augmentent en nombre et en gravité, il ne sera plus question de pardon pour eux. Parle avec courage à ton supérieur, il saura encourager chacune d’entre vous à prier et à accomplir des œuvres de réparation. »

Dernier message du 6 octobre 2019

Sœur Agnès Sasagawa, aurait reçu un autre message le 6 octobre 2019, transmis par un ange. Sœur Sasagawa, qui a 88 ans, en a parlé à une sœur, en lui donnant la permission de diffuser le message, qui est assez court en soi.

« Le dimanche 6 octobre, à 3h30 du matin, à Akita, le même ange est apparu devant moi (Sœur Sasagawa) qu’il y a environ 30 ans. L’ange m’a d’abord dit quelque chose de privé.

La bonne chose à répandre à tout le monde est: « Couvrez-vous de cendres », et « s’il vous plaît priez le Rosaire pénitentiel tous les jours. Vous, sœur Sasagawa, devenez comme une enfant et chaque jour, veuillez offrir des sacrifices. Sœur M a demandé à sœur Sasagawa : « Puis-je le dire à tout le monde ? » Sœur Sasagawa lui donna son assentiment et ajouta : « Priez pour que je puisse devenir comme un enfant et offrir des sacrifices. » C’est ce que Sœur M. a entendu.

Certains commentateurs du web ont souligné que le 6 octobre était le jour du début du Synode sur l’Amazonie, avec tout son corollaire d’événements et de controverses discutables.