« J’ai une confiance immense en Marie ». Témoignage

A Lourdes, par l’intercession de Marie, Kim a eu la conviction de l’existence de Dieu

Kim a 23 ans. C’est au collège, un établissement catholique qui lui propose de participer à un pèlerinage à Lourdes, qu’elle découvre la foi. Elle témoigne avoir rencontré le Christ par l’intercession de la Vierge Marie. Un témoignage bouleversant de simplicité et de confiance.

Calme et souriante, Kimb raconte son histoire. Une mère athée, un père catholique qui ne pratique pas et reste très discret sur sa foi, des grands-parents musulmans. Avant sa naissance, ils ont fait le choix de ne pas lui donner d’éducation religieuse, la laissant libre de faire son chemin une fois qu’elle serait majeure.

C’était sans compter les rencontres providentielles arrivées bien avant ses 18 ans. « Mes parents m’ont inscrite dans un collège catholique pour que j’ai un bon niveau scolaire » explique la jeune femme.

L’organisation familiale conduit Kim à arriver au collège tous les matins à 7h30 bien avant le début des cours. « Un matin, la responsable de la pastorale m’a proposé de venir à la chapelle où des temps de prière étaient organisés. Je lui ai dit que je n’y connaissais rien, que je ne savais même pas si Dieu existait. Elle m’a dit : « Viens, il fait chaud dans la chapelle. » Curieuse, je l’ai suivie. L’ambiance était toute particulière, très apaisante, très calme. On y lisait des passages de l’Evangile. La vie de Jésus semblait assez intéressante. Je me suis laissée interpeller et j’y suis retournée régulièrement. »

De fil en aiguille, Kim s’inscrit au catéchisme et, en classe de 3ème, demande à ses parents l’autorisation de participer au pèlerinage à Lourdes, une étape décisive dans son cheminement spirituel : « J’ai été très frappée par la foi immense de tous ces malades qui priaient le chapelet en continu et n’attendaient qu’une chose : toucher le rocher de la grotte. A travers cette foi en Marie, j’ai compris que Dieu existait. »

« J’ai entendu Dieu me dire : « Vas-y! »

Au retour de Lourdes, convaincue que Dieu existe, elle demande à ses parents le baptême. Premier refus. L’année suivante, elle retourne à Lourdes, où Marie vient enraciner sa foi : « En regardant la Vierge Marie, je ressens un apaisement total, une absence complète de doute. » Au retour, nouvelle demande de baptême, nouveau refus. En classe de première, lors de la fête de l’Epiphanie, elle entend une motion intérieure : « Au fond de mon cœur, j’ai entendu le Seigneur me dire : « Vas-y ! » A la fin de la messe, je suis allée voir le prêtre pour lui demander le baptême. Mes parents ne l’ont pas très bien pris mais je savais que Dieu était avec moi. » Quelques mois plus tard, la lycéenne retourne une troisième fois à Lourdes : « C’était la veille de mon baptême. J’ai ramené de l’eau de Lourdes dont j’ai versé quelques gouttes dans l’eau du baptême. » raconte-t-elle, encore émue. C’était le 10 juin 2018.

« Marie me ramène à Dieu en permanence »

Depuis, Kim continue son chemin de foi et découvre le doute : « Ces derniers temps, j’ai eu beaucoup de doutes mais je n’ai jamais remis en question ni l’existence, ni la présence de Marie. Même quand je ne « sentais » plus rien avec Dieu, que j’avais l’impression de traverser le désert, Marie était là comme un pilier impossible à déraciner. Marie me fait toujours revenir à l’essentiel. Elle me ramène en permanence à Dieu. »

Si elle a pu retourner à Lourdes une quatrième fois, cette fois en étant baptisée, Kim le confesse bien volontiers, Marie est plus qu’une mère : « Quand ça ne va pas, il me suffit de regarder Marie et je sens qu’elle me prend dans ses bras. »

Une proximité que Kim entretient quotidiennement avec Marie en priant le chapelet – « Si Marie nous demande de la prier à travers le chapelet, il n’y a pas 50 questions à se poser, il faut le faire » – mais aussi le Salve Regina : « Quand je l’entends, j’ai toujours une petite larme qui coule car ce chant rend vraiment hommage à la beauté de Marie. »

Voilà maintenant plus de 6 ans que Kim a reçu le sacrement du baptême qui n’enchantait pas ses parents. Depuis, la situation a évolué : « Lors de la préparation de mon baptême, ma mère n’avait pas souhaité m’accompagner dans cette démarche et avait déclaré qu’elle ne viendrait pas au 2ème scrutin. Elle pensait que j’étais influencée par mes amis. Convaincue par mon père, elle a finalement assisté à la messe du 2ème scrutin et a pu m’entendre donner mon témoignage. Ce jour-là, elle m’a dit : « J’ai compris, tu as vraiment rencontré Dieu. » Une révélation qui la conduit désormais à encourager sa fille à la fidélité : « Depuis, c’est elle qui me pousse à avancer dans ma vie de foi, à être fidèle à la messe dominicale. Et quand je suis découragée, elle m’accompagne. Cette année, elle m’a demandé qu’on aille à la messe de Noël en famille. Ce sera la première fois. » conclut Kim, avec un sourire plus lumineux que jamais.

Source : https://emmanuel.info/jai-une-confiance-immense-en-marie/




Marie est là…

« Je ne savais que mon Chapelet… »

Sainte Bernadette de Lourdes

 

     Je reviens juste de quelques jours de silence et de prière à Lourdes. Et en méditant le Rosaire quotidien, la densité spirituelle et gestuelle de la première Apparition de la Vierge à Bernadette m’a véritablement sauté aux yeux comme une évidence : en effet, n’est-il pas révélé ici, sans bruit de paroles, le secret du cœur de Bernadette[1] ? Oui, dès le début de l’Apparition, elle pose un geste qui en dit long sur le trésor humble et caché de sa vie chrétienne : « Je mis la main à la poche et je récitais mon chapelet, ayant toujours cette Dame devant les yeux … » Telle est la première vérité de son « réflexe marial » !

Ainsi, comme à Lourdes, il nous faut avoir aussi dans nos vies le « réflexe marial » de la petite Bernadette. Face à l’envahissement bruyant et dispersant de notre monde actuel si agressif, il nous faut tenir et prier notre chapelet dans le métro ou dans la rue : Marie notre Mère est toujours là, à veiller sur nous… et la prière du Chapelet est un merveilleux éveil à cette présence de la Vierge qui vient « prier » avec nous ! Voilà pourquoi, mine de rien, la première Apparition de Marie nous révèle le grand secret de sa Présence silencieuse.

Alors ouvrons les yeux et le cœur sur cette première rencontre du 11 février 1858 :

Tout commence par une démarche de l’humble quotidien : accompagnée de sa sœur Toinette et d’une amie, Bernadette se rend à Massabielle[2] pour ramasser du bois mort au bord du Gave. Tout est calme en ce lieu quand, soudain, advient « comme un coup de vent » ! Elle tourne alors les yeux vers la Grotte et voit apparaître une Dame dans une douce lumière :

« J’aperçus une Dame vêtue de blanc : elle portait une robe blanche, un voile blanc également, une ceinture bleue, une rose jaune sur chaque pied… »

A cet instant, Bernadette témoigne de cette première Apparition : « Je voulus faire le signe de la Croix avec mon chapelet, mais je ne pus porter la main jusqu’au front… elle m’est tombée ! La vision fit le signe de la Croix. Le grand saisissement que j’éprouvais disparut. Je me mis à genoux et je dis mon chapelet en présence de la belle Dame. La vision faisait courir les grains du sien, mais elle ne remuait pas les lèvres. Quand j’eus fini mon chapelet… Elle disparut. » Ces instants resteront gravés à jamais en son cœur[3]

Vision riche d’enseignement pour notre chapelet quotidien : Marie prie avec nous et nous enveloppe de sa tendresse : c’est l’autre vérité du « réflexe marial » ! Prier son chapelet permet à Marie d’entrer dans l’intimité de notre cœur où elle enveloppe de sa tendresse maternelle notre prière, si pauvre soit-elle ! Tel est le secret si simple de la première Apparition de Lourdes où la récitation du chapelet ouvre les yeux de notre foi sur sa Présence : Mère attentive à chaque instant de nos vies… Alors, écoutons un des plus beaux conseils de cette chère Bernadette : « Mettez-vous dans le Cœur de Marie, et restez-y ! Faites-en votre demeure sur la terre… »

    +M-Mickaël

 

[1] Bernadette vient d’avoir 14 ans le 7 janvier 1858.

[2] Ce mot signifie « vieille pierre » en bigourdan.

[3] « Que j’aime à me rappeler ces doux moments passés sous vos yeux pleins de bonté et de miséricorde pour nous ! » Carnet Reine du Ciel, 12 mai 1866.




Apparitions de Lourdes




Les prophéties de Sainte Bernadette