La conversion de Roy H. Schoeman

C’est au cours d’une longue promenade dans la nature que je reçus la grâce la plus exceptionnelle de ma vie. Je marchais seul, écoutant les oiseaux chanter lorsque je suis « tombé au ciel ». C’est-à-dire que je me suis retrouvé consciemment et matériellement en présence de Dieu.

Je vis ma vie jusqu’à ce jour étalée devant moi. Je sus en un instant que le but de ma vie était d’aimer et de servir mon Seigneur et mon Dieu ; je vis de quelle manière son amour m’enveloppait et me soutenait à chaque instant de mon existence ; je vis comment chacune de mes actions possédait un contenu moral, pour le bien ou pour le mal ; je vis comment tout ce qui était arrivé dans ma vie était ce qui pouvait m’arriver de mieux, la chose la plus parfaite arrangée pour mon bien par un Dieu très bon et très aimant, surtout les événements qui me causaient le plus de souffrance !

Je vis chaque heure que j’avais gaspillée à ne rien faire qui eût de valeur aux yeux de Dieu, quand à tout moment de mon existence je baignais dans la mer de l’immense amour inimaginable de Dieu.

La réponse aux questions que je me posais intérieurement m’était instantanément présentée, à une exception près, capitale : le nom de ce Dieu qui se révélait à moi ! Je priais pour connaître son nom, pour savoir quelle religion me permettrait de le servir et de le vénérer : « Faites-moi connaître votre nom – cela m’est égal si vous êtes Bouddha, Appolon ou Krishna pourvu que vous ne soyez pas le Christ et que je ne doive pas devenir Chrétien ! ». Et en conséquence, bien que Dieu eût entendu ma prière, je ne reçus aucune réponse à ce moment-là.
Un an et un jour après cette grâce, je reçus en rêve la seconde plus grande grâce de ma vie. Pourtant, quand je me suis couché, je ne savais pas grand-chose du Christianisme et je n’avais pas de sympathie pour lui ! Mais quand je me suis réveillé, j’étais devenu éperdument amoureux de la bienheureuse Vierge Marie et ne désirais rien d’autre que de devenir aussi totalement chrétien qu’il me serait possible.

Le « rêve » se déroulait comme suit : on m’avait conduit dans une salle où il me fut accordé une audience avec la plus belle jeune femme que je pouvais imaginer et je compris qu’il s’agissait de la Vierge Marie. Elle était prête à répondre à toutes mes questions ; je me revois debout, considérant nombre de questions possibles, et lui en adressant quatre ou cinq. Elle y répondit, puis me parla pendant plusieurs minutes puis l’audience prit fin. Je me rappelle tous les détails, y compris, bien sûr, les questions et les réponses ; mais tout cela pâlit devant l’extase d’avoir été simplement en présence de la Vierge, dans la pureté et l’intensité de son amour.

Extrait du livre Le salut vient des juifs  de Roy H. Schoeman (éditions – FX de Guibert 2005) traduit de l’américain par Judith Cabaud




De retour : Notre Dame prend possession de Notre Dame

 

Des milliers de catholiques français ont accompagné la célèbre statue blanche de la Vierge lors d’une procession aux flambeaux pour la remettre à sa place dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, le 15 novembre dernier. La statue, connue sous le nom de « Vierge du pilier », a été retrouvée intacte après l’incendie d’avril 2019 (photo ci-dessous).

L’archevêque de Paris, Mgr Laurent Ulrich, a déclaré à la foule que la Vierge était « de retour chez elle » à Notre-Dame. Depuis cinq ans, elle s’est réfugiée dans l’église Saint-Germain l’Auxerrois.

La statue utilisée lors de la procession était une réplique, mais l’archevêque Ulrich a béni la vraie statue dans la cathédrale. La procession était le dernier événement diocésain avant la réouverture de la cathédrale le 7 décembre.

Source : https://gloria.tv/post/aQH9zFY2Xu1H1MBf3qe2jMCtd

 

 




Nicolas Sarkozy et Jésus




Miracle Eucharistique à Bogota, 10 août 2024




« Elle est toujours là ! » Alain Delon et la Vierge…

Alain Delon est parti vers le Seigneur ce 18 août 2024… Il restera un acteur emblématique, une sorte d’icône cinématographique qui traverse le temps : qui ne se souvient de ses rôles cultes dans « le Samouraï », « Plein soleil », « Mélodie en sous-sol » avec Gabin, « la Piscine » ou « le Cercle rouge » … et tant d’autres ! La beauté unique de son visage et de certains de ses rôles resteront gravés dans l’histoire du cinéma.

De même ses compagnes successives dont certaines sont considérées comme des « icônes » du septième art :  l’inoubliable Romy Schneider ou la remarquable Mireille Darc, avec laquelle il vivra les quinze plus belles années de sa vie… son témoignage sur leur relation unique et le rayonnement de Mireille sur la vie d’Alain laisse entrevoir une lumière où la beauté de l’Evangile n’est pas loin :

« Un jour, elle m’avait écrit un mot que j’ai gardé : « Si je pouvais te donner de ma philosophie, tu serais enfin heureux ! Elle me disait aussi : « Je sais que si j’essaie de rendre les gens heureux, alors je pourrai mourir heureuse ! »

Mireille était la femme de ma vie. Nous avons été si heureux ensemble, et heureux de tout… Nous avions tout, et elle était tout pour moi. Nous étions heureux d’être acteurs tous les deux et de jouer ensemble, mais si nous avions été coiffeurs, nous aurions connu le même bonheur pourvu que nous ayons été ensemble. Elle était ma moitié. On ne se posait pas de questions, on se complétait… Maintenant, elle ne sera plus là. Ce n’est pas une partie de ma vie qui s’en va, c’est ma vie ! C’est une femme irremplaçable, généreuse et positive comme personne. Elle comprenait tout… Dès que quelqu’un n’allait pas bien, elle voulait s’en occuper… Je n’avais pas besoin de lui parler, elle savait toujours quand ça n’allait pas[1]

Sur la fin de sa vie, après cette plénitude humaine avec Mireille Darc, Delon est remonté à la Source des sources de la beauté de la femme :  la Vierge Marie ! La plus belle des femmes… Car, témoigne Delon, dans son indicible splendeur : « Elle est toujours là ! » N’est-ce pas la réponse ultime à cette solitude existentielle qui l’a fait avouer : « Même quand j’aimais une femme, je me sentais seul… » Sa jeunesse tragique l’a marqué à jamais : il a été « placé dans une famille d’accueil » et n’a « jamais vu ses parents ensemble ». Alors, en pleine campagne, dans son immense propriété de Douchy, Delon a une chapelle et il vit une relation mystérieuse avec Celle que l’Apocalypse nomme « la Femme enveloppée du soleil ! » (Ap 12,1). Ecoutons son témoignage qui semble être comme le sceau final de sa vie :

« Ma passion, c’est Marie ! Parce que j’aime cette femme, j’aime tout ce qu’elle fait… Je lui parle, je lui dis des choses. Elle m’apporte un soulagement, elle m’apporte une compagnie que je n’ai pas, elle est toujours là [2] ! »

+Marie-Mickaël

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[1] Paris Match, 4 septembre 2017.

[2] Le Figaro, 11 janvier 2018.




Ces célébrités attachées à la Vierge Marie : Alain Delon

Source : Aleteia, 2019

Sa gueule d’ange au regard ardent est si familière au public français que la maison Dior n’a pas hésité à l’associer l’année dernière à son célèbre parfum “Eau sauvage” : une photo de 1966 où Alain Delon, cheveux aux vents, barbe de quelques jours, sourcils un tantinet froncés est irrésistible de jeunesse et de charme. Qu’il ait aujourd’hui 83 ans, une tignasse couleur de neige et d’imposantes poches sous ses yeux de braise n’y change rien : Alain Delon est et restera avec près de 90 films à son actif l’un des mythes du cinéma français. N’a-t-il pas reçu en mai dernier la Palme d’or d’honneur au Festival de Cannes pour sa prestigieuse carrière ? De son propre aveu, ce sont les femmes qui l’ont poussé à faire du cinéma. Il a tourné avec les plus grandes actrices (Simone Signoret, Claudia Cardinale, Catherine Deneuve, Ornella Muti, Lauren Bacall…), et courtisé certaines d’entre elles : au premier rang duquel Romy Schneider, sa fiancée pendant quatre ans.

On lui connaît des flirts avec plusieurs vedettes (Dalida, Anne Parillaud…) et des liaisons plus stables et durables avec trois femmes successives : Nathalie, sa première épouse, mère de son fils Anthony ; la comédienne Mireille Darc, sa compagne pendant 15 ans, sa fidèle amie par la suite ; enfin, le mannequin hollandais Rosalie, sa seconde épouse, dont il eut deux enfants (Anouchka et Alain-Fabien), avant de s’en séparer après 14 ans de vie commune.

Mais aujourd’hui, alors qu’il vit seul et que ses forces déclinent, il n’aurait plus qu’une seule femme dans sa vie : la Vierge Marie ! Une révélation surprenante de la part de ce sempiternel séducteur, qui confie qu’il aurait aimé endosser le rôle du Christ : il croit beaucoup au Fils, mais non au Père… Trop désincarné pour lui ? Marie, elle, a bien les pieds sur terre. Serait-ce le secret de l’attraction qu’elle exerce sur la star ? « Je crois beaucoup [en Marie]. Je [lui] parle beaucoup, a-t-il assuré au Figaro Magazine, en mai dernier [2019]. C’est ma chérie, ma confidente. La femme que j’aime le plus au monde.

Déjà, en novembre 2018, dans l’émission Thé ou Café, il avait déclaré sa flamme à la Vierge :

« J’ai une passion folle pour Marie. C’est la femme au monde qui pour moi représente le plus, (…) la femme au monde qui me fait le plus penser et sûrement celle à qui je m’adresse le plus souvent (…) Je lui parle chez moi, je lui parle chez moi, seul, et je lui dis ce que j’ai à lui dire. » A la grande surprise de l’animatrice, Catherine Ceylac, l’acteur avait alors sorti de sa poche une statuette de Marie qui ne le quitte jamais, et décrété en l’embrassant : « c’est plus qu’une mère (…), elle m’accompagne partout ».

Les habitués de Paris Match furent peut-être les seuls à n’être pas désarçonnés par les propos d’Alain Delon. Il les avait en effet déjà tenus quelques mois auparavant dans l’hebdomadaire : « J’aime tout ce que [cette femme] a fait. (…). Elle m’apporte un soulagement, elle m’apporte une compagnie que je n’ai pas, elle est toujours là. Elle m’écoute et me réconforte. » Une profession de foi qui résonne avec force alors que le film poignant de Thierry Demaizière et Alban Teurlai consacré à Lourdes rend compte du rayonnement de la Vierge sur les cœurs de nos contemporains, de quelque horizon qu’ils viennent.




Ces célébrités attachées à la Vierge Marie : Antoine Griezmann

Né en 1991, attaquant de l’Atlético Madrid, porte sur l’avant-bras le Christ Rédempteur du Corcovado (São Paulo) et un chapelet et la Vierge Marie qu’il embrasse.

Au Parisien en 2018, le joueur de football international Antoine Griezmann s’était confié sur son tatouage de la Vierge Marie. Il avait expliqué que sa mère lui parle souvent d’elle : « C’est une fervente catholique. Par influence, je baigne dans la religion depuis tout petit. (…) Je continue, ponctuellement, d’allumer des bougies dans les églises. Un vestiaire de foot est un lieu où se croisent, en toute fraternité, toutes les religions« , avait-il déclaré.

Antoine Griezmann embrasse l’image de la Vierge Marie qu’il porte sur son avant-bras (Real Sociedad)




L’homme le plus âgé du monde priait le rosaire deux fois par jour

Juan Vicente Pérez Mora, qui priait le rosaire deux fois par jour et qui était à sa mort l’homme le plus âgé du monde, est décédé le 2 avril 2024, quelques semaines avant son 115e anniversaire. Il n’a détenu le titre d’homme le plus âgé du monde que pendant quelques années. Le Livre Guinness des records lui a décerné cette distinction le 4 février 2022, alors qu’il était âgé de 112 ans et 253 jours.

Né le 27 mai 1909 au Venezuela, Juan  est le neuvième des dix enfants d’Eutiquio del Rosario Pérez Mora et d’Edelmira Mora. En 1914, la famille déménage à Los Pajuiles, un village de San José de Bolivar. À l’âge de 5 ans, Juan commence à travailler avec son père et ses frères et sœurs dans l’agriculture, en particulier dans la récolte du café et de la canne à sucre.

À 10 ans, il commence l’école, mais ne peut y aller que pendant cinq mois, car son instituteur est tombé gravement malade. Cependant, Juan a pu apprendre à lire et à écrire grâce à un livre que son maître lui a donné avant que sa santé ne décline.

Il a été marié à Ediofina del Rosario García pendant 60 ans. Elle est décédée en 1997. Le couple a eu six fils et cinq filles. La famille s’est agrandie et compte aujourd’hui 42 petits-enfants, 18 arrière-petits-enfants et 12 arrière-arrière-petits-enfants.

Au sein de sa famille, Juan était connu pour sa foi. Il s’efforçait d’établir une relation solide avec Dieu et ses proches, et il priait le rosaire deux fois par jour. Il a déclaré au Livre Guinness des records que son secret de longévité était de « travailler dur, de se reposer pendant les vacances, de se coucher tôt, de boire un verre d’aguardiente [une liqueur forte fabriquée à partir de canne à sucre] tous les jours, d’aimer Dieu et de toujours le porter dans son cœur ».

 

Francesca Pollio Fenton, CNA staff, 4 avril 2024

www.catholicnewsagency.com




Ces célébrités attachées à la Vierge Marie : Gad Elmaleh

On ne connaissait pas cette face de l’humoriste. Gad Elmaleh est habité par la foi. Celle de sa religion juive, mais il est aussi très marqué par la Vierge Marie. C’est le sujet de son film « Reste un peu ».

L’un de ses souvenirs les plus marquants n’a pas grand-chose à voir avec la Torah. Loin de là. « Quand j’étais petit, à Casablanca, il y avait une grande maison blanche dans laquelle mes parents nous interdisaient d’aller. J’avais une petite copine musulmane pour qui c’était la même chose. Ses parents ne voulaient pas qu’elle pénètre dans cette grande bâtisse. On ne comprenait pas pourquoi. Alors forcément, un jour, avec ma sœur, on a poussé la porte ! »

Elle était lourde, en bois et grinçait un peu. « Comme dans un film ! J’ai fait quelques pas à l’intérieur. Il y avait un grand rayon de soleil qui éclairait des fenêtres colorées, une odeur agréable, un silence apaisant… » C’était une église où trônait une statue de la Vierge Marie.

En la regardant, quelque chose s’est passé… « J’étais très ému, j’ai pleuré. Je n’ai pas eu d’apparition mais j’ai ressenti un truc qui, depuis, ne m’a plus quitté. Ma sœur, elle, est rentrée et sortie de cette église comme d’une boulangerie… Rien ! »

Plus tard, à l’âge adulte, Gad Elmaleh participera à un pèlerinage à Lourdes, s’inscrira à des cours de théologie au collège des Bernardins à Paris, fera des retraites dans des monastères. Pour un juif sépharade, il en connaît plus sur la religion catholique que bon nombre de pratiquants du dimanche. « Je trouve d’ailleurs que les catholiques sont souvent très discrets sur leur foi, alors que le message est beau et universel. »




Ces célébrités attachées à la Vierge Marie : Jean-Charles de Castelbajac

Couturier, créateur, designer, Jean-Charles de Castelbajac conjugue avec originalité tous les arts dans ses œuvres.

Son inspiration vient souvent de son éducation catholique. Il dessine des anges sur les murs parisiens, crée les chasubles du pape Jean-Paul II pour les JMJ de Paris en 1997. En 2011, il crée une tenue pour la Vierge dans le cadre de l’exposition « Icône de mode » au Musée des Tissus de Lyon, consacrée à l’histoire du vestiaire de la Vierge Marie, érigée à l’occasion en icône de mode.

Les créations de ce grand artiste évoquent souvent la prière. Fidèle à son désir de rester « en lien avec le sacré », il confie au quotidien La Croix qu’ « une partie de son inspiration vient notamment de la symbolique des couleurs dans le sacré. »