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Le secret admirable du Très Saint Rosaire (20) – la prière de l’Ave Maria, suite – St Louis-Marie Grignion de Montfort

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18e ROSE

[52] Cette divine Salutation attire sur nous la bénédiction abondante de Jésus et de Marie, car c’est un principe infaillible que Jésus et Marie récompensent magnifiquement ceux qui les glorifient : ils rendent au centuple les bénédictions qu’on leur donne. Ego diligentes me diligo (Pr 8, 17 et 21), ut ditem diligentes me et  thesauros eorum repleam. C’est ce que Jésus et Marie criaient hautement : « Nous aimons ceux qui nous aiment, nous les enrichissons et nous remplissons leurs trésors. » – Qui seminat in benedictionibus, de benedictionibus et metet, (2 Co 69, 6) : « Ceux qui sèment des bénédictions recueilleront des bénédictions. »

Or n’est-ce pas aimer, bénir et glorifier Jésus et Marie que de réciter comme il faut la Salutation angélique ? En chaque Ave Maria, on donnera deux bénédictions à Jésus et à Marie. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et béni est le fruit de votre ventre, Jésus. Par chaque Ave Maria, vous rendez à Marie le même honneur que Dieu lui rendit en la saluant avec l’archange Gabriel. Qui pourrait croire que Jésus et Marie, qui font du bien souvent à ceux qui les maudissent, donnassent leurs malédictions à ceux et celles qui les bénissent et les honorent par l’Ave Maria ?

La Reine des cieux, disent saint Bernard et saint Bonaventure, n’est pas moins reconnaissante et honnête que les personnes de qualité bien élevées en ce monde ; elle les surpasse même en cette vertu comme en toutes les autres perfections ; elle ne souffrira donc jamais que nous l’honorions avec respect, qu’elle ne nous le rende au centuple. Marie, dit saint Bonaventure, nous salue avec la grâce, si nous la saluons avec l’Ave Maria : Ipsa salutabit nos cum gratia si salutaverimus eam cum Ave Maria.

Qui pourrait comprendre les grâces et les bénédictions qu’opèrent en nous le salut et les regards bénins de la sainte Vierge ?

Dans le moment que sainte Élisabeth entendit le salut que lui donna la Mère de Dieu, elle fut remplie du Saint-Esprit et l’enfant qu’elle portait dans son sein tressaillit de joie. Si nous nous rendons dignes du salut et de la bénédiction réciproques de la sainte Vierge, sans doute nous serons remplis de grâces et un torrent de consolations spirituelles découlera dans nos âmes.

Pour lire l’introduction et consulter le plan de l’ouvrage de Grignion de Montfort, cliquer ici.

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