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23 septembre, fête de St Padre Pio : la grâce spéciale qu’il reçut de Notre-Dame de Fatima

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A Fatima, La Vierge Marie a demandé sans relâche aux petits bergers de prier le chapelet tous les jours et d’offrir leur prière pour la paix dans le monde. Une pratique si chère à Padre Pio qu’on l’appelait « Le Rosaire vivant« , tant ses prières étaient nombreuses : à l’autel, au confessionnal, dans sa cellule, le jour, la nuit… En parlant de Notre-Dame, il disait toujours : « Toutes les grâces passent à travers ses mains ».

Le saint frère capucin a-t-il eu des visions de la Vierge ? Tant de phrases confiées à son plus proche entourage ou d’épisodes troublants, semblent le confirmer. Il est dit que dès ses 5 ans il eut des visions de Jésus, d’anges et de saints. Mais lui-même en a toujours fait silence, quand la question lui était franchement posée. Parmi ces épisodes, il y en a un, que peu de gens connaissent, qui relève pourtant du miracle et semble confirmer que son rapport privilégié avec la Vierge était bien réel.

Visite de la statue de Notre-Dame de Fatima

Nous sommes en 1959, la conférence épiscopale italienne vient d’annoncer une année de prière, pendant laquelle la statue de Notre-Dame de Fatima serait sortie de son sanctuaire au Portugal pour faire le tour des villes italiennes. À la plus grande joie de Padre Pio. Mais juste avant sa venue dans le pays, le 25 avril, Padre Pio tombe malade. Il est victime d’une grave pleurésie, au point de ne plus pouvoir célébrer la messe à l’église mais dans sa chambre, à l’aide d’un micro. Et il est toujours alité lorsque la statue arrive à San Giovanni Rotondo, en hélicoptère, le 5 août.

Pourquoi Padre Pio aimait tant le mois de mai

Pour préparer les fidèles à la venue de Marie, Padre Pio ne cessait de les exhorter depuis plusieurs jours à se préparer spirituellement, leur parlant depuis sa cellule avec un micro. Jusqu’à organiser de cette façon toute la journée de prière devant la statue. Il aurait dû lui-même la guider mais il ne le pouvait plus. Le 6 août, la statue doit repartir. Elle fait auparavant le tour de l’hôpital d’où elle devra ensuite s’envoler en hélicoptère pour une autre ville.

À l’hôpital, avant de circuler au milieu des malades, elle est portée à la sacristie, où Padre Pio s’est fait porter sur une chaise. Il s’incline et pose un délicat baiser sur la statue. Puis il dépose dans ses mains le chapelet qu’il a reçu en don d’un de ses groupes de prière, et se fait ramener dans sa cellule, où le rejoindront les deux pilotes de l’hélicoptère pour recevoir sa bénédiction, avant de repartir avec la statue pour une autre destination.

Le moment du départ est arrivé. Padre Pio s’est fait installer sur le balcon de l’église. Les frères racontent qu’au moment où l’hélicoptère a pris son envol, Padre Pio s’est mis à pleurer et à dire à la Vierge :

« Mère, j’ai été malade durant ta visite en Italie, et maintenant tu t’en vas sans me guérir ? »

L’hélicoptère s’éloigne peu à peu de San Giovanni Rotondo. Quand tout à coup, le second pilote demande de revenir en arrière et de tourner trois fois au-dessus du couvent pour saluer Padre Pio. Le capucin sent un alors grand frisson dans son corps et dit à ses confrères : « Je suis guéri ! ». Il n’avait effectivement plus rien, il était guéri. Et tout le monde le sut. Jamais Padre Pio, affirment les témoins, ne s’étaient senti aussi sain et fort comme après le départ de Notre-Dame de Fatima (J. Gallagher, Segni di speranza, Paoline, 1999).

Marie, la raison de toute espérance

Au-dessus de la porte de la chambre de Padre Pio se trouvaient ces mots : « Marie est la raison de toute mon espérance ». Marie, présente dans la statue pèlerine de Fatima, l’avait-elle guéri pour le remercier de toute cette dévotion qu’il lui portait ? Le Père Derobert, « fils spirituel » du frère capucin, se pose la question.

Il se souvient avec émotion du visage extatique de Padre Pio, de son regard merveilleux posé sur une statuette qu’un pèlerin lui présentait pour qu’il la bénisse… et quand il enseignait à tour de bras : « Récitez le Rosaire et récitez-le tout le temps et autant que vous le pouvez ». Padre Pio est mort, serrant dans ses mains son chapelet, qu’il portait partout comme « une arme » puissante. Cette arme qui le ferait « gagner et obtenir toute chose ! », avait promis la Vierge à celui qui portait sur ses membres les stigmates de son Fils en Croix.

Source : article de Isabelle Cousturié ✝ – publié le 13/10/17mis à jour le 11/05/23 dans Aleteia

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