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Sainte Faustine : l’urgence du chapelet de la Miséricorde !

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« Les âmes qui réciteront ce chapelet seront enveloppées de ma miséricorde

 pendant leur vie et surtout à l’heure de la mort ! »

Jésus à Sainte Faustine, Petit journal 754

Le 5 octobre, l’Eglise fête Sainte Faustine et à travers son « petit journal », on apprend que c’est Jésus lui-même qui lui a inspiré le « chapelet de la miséricorde » (475-476). Cela signifie que cette prière nous fait entrer dans l’urgence des derniers temps où est offert comme jamais « l’infinie patience » du Dieu de la miséricorde… Alors, écoutons battre le Cœur de Dieu qui nous appelle avec des paroles qui « lui seul » peut prononcer :

« Oh ! quelles grandes grâces j’accorderai aux âmes qui diront ce chapelet… les entrailles de ma miséricorde sont émues pour ceux qui disent ce chapelet. Inscris ces mots, ma fille, parle au monde de ma miséricorde, que l’humanité entière apprenne à connaître mon insondable miséricorde. C’est un signe pour les derniers temps… après, viendra le jour de la justice. Tant qu’il en est temps, que les hommes aient recours à la source de ma miséricorde, qu’ils profitent du sang et de l’eau qui ont jailli pour eux…

Ô âmes humaines, où chercherez-vous refuge au jour de la colère de Dieu ? Fuyez maintenant vers les sources de la miséricorde divine. Oh ! quel grand nombre d’âmes je vois… elles ont adoré la miséricorde divine et elles vont chanter l’hymne de gloire dans l’éternité[1] ! »

Devant un tel débordement d’amour du Cœur de Jésus, l’unique Sauveur, ne soyons pas comme le jeune homme riche qui cherchait la lumière avec un cœur partagé (Mt 19,22). Ses multiples richesses sont devenues tout à coup un terrible obstacle, un poids du cœur qui empêche de suivre Jésus… et hormis les Saints et Saintes d’hier et d’aujourd’hui, il nous faut bien reconnaître que nous ressemblons tous encore au jeune homme « riche » ! On se dits prêts à suivre Jésus, on l’aime et on le prie, mais en gardant encore un maximum d’indépendance et de sécurité… on n’a pas encore fait profondément ce saut de la confiance qui mène à « l’abandon » total entre les bras de l’Amour…

D’ailleurs, Jésus l’affirme juste après : « il sera difficile à un riche d’entrer dans le Royaume des Cieux ! » (Mt 19,23).  Le Seigneur nous presse en nous avertissant « tant qu’il en est encore temps » ! Chaque instant qui passe, nous jouons notre éternité et il faut se souvenir avec force qu’au moment du « grand passage », chacun et chacune de nous sera « pesé » dans le mystère de la foi, de l’humilité et de l’amour sur toute sa vie !

Mais, devant l’impossible des hommes, surgit soudain une réalité bouleversante : il jaillit du Cœur transpercé de Jésus sur la Croix un mystère : son « Cœur ouvert » par la lance de nos péchés devient alors la réponse folle et sans limites de son infinie miséricorde ! On ne peut d’ailleurs douter que dans cet évangile, ce mystère unique se manifeste aux Apôtres et à nous dans les yeux du Maître : « Fixant sur eux son regard, Jésus leur dit : « Pour les hommes, c’est impossible, mais pour Dieu, tout est possible ! » (Mt 19,27).

Quand Jésus fixe son Regard, c’est pour ouvrir nos cœurs à la plus grande vérité de notre salut qu’il dit et redit sans cesse pour nous à Sainte Faustine :

« Ma fille, crois-tu avoir suffisamment écrit sur ma miséricorde ? Ce que tu as écrit n’est qu’une petite goutte, comparé à l’océan ! Je ne suis qu’amour et miséricorde ; il n’y a pas de misère qui puisse se mesurer à ma miséricorde, ni de misère qui puisse en venir à bout puisqu’au moment de se communiquer – ma miséricorde s’amplifie… L’âme qui fait confiance à ma miséricorde est la plus heureuse car je prends moi-même soin d’elle.[2] »

Alors, pour tenir debout en ces derniers temps éprouvants, soyons « fidèles chaque jour » au chapelet ou au Rosaire de la Vierge…  Et accrochons-nous aussi au chapelet si possible « quotidien » de la miséricorde. Les promesses bouleversantes de Jésus sont là à chaque instant et viennent « résonner » en nos cœurs de pauvres pécheurs :

« Dis constamment ce chapelet que je t’ai enseigné. Quiconque le dira sera l’objet d’une grande miséricorde à l’heure de sa mort ! Les prêtres le donneront aux pécheurs comme une ultime planche de salut ; et même le pécheur le plus endurci, s’il récite ce chapelet une seule fois, obtiendra la grâce de mon infinie miséricorde… Je désire que le monde entier connaisse ma miséricorde ; je veux répandre mes grâces inconcevables sur les âmes qui ont confiance en ma miséricorde[3]… »

+M Mickaël

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[1] Petit Journal, 848.

[2] Petit journal, 1273.

[3] Petit journal, 687.

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